• il y a 2 ans
Votre mag spécial "Coupe du Monde de Rugby" - Émission du 27/10/2023

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Sport
Transcription
00:00 [Musique]
00:07 Dominique Bourdeau
00:08 Bonsoir à toutes et à tous, merci de votre fidélité à France Bleu.
00:12 C'est donc la dernière du MAG 100% Coupe du Monde.
00:15 On va vous amener tranquillement ce soir jusqu'à la petite finale à 21h entre l'Angleterre et l'Argentine.
00:21 Puis la grande finale de la Coupe du Monde demain soir entre l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande.
00:26 C'est d'ailleurs la question que l'on vous pose ce soir au 0810 055 056.
00:31 Est-ce que ce sera les Blacks ou est-ce que ce sera les Boxes qui vont remporter cette 10e édition de la Coupe du Monde ?
00:36 J'attends vos commentaires en direct.
00:39 On va également vous parler ce soir du Top 14 puisque le Championnat de France de Rugby va reprendre ses droits dimanche à partir de 14h
00:46 avec un match entre l'Aviron Bayonet et le leader de Stade Français.
00:51 Je salue notre spécialiste de rugby Arnaud Carré. Bonsoir Arnaud.
00:54 Salut Dominique, bonsoir à tous.
00:55 On sera rejoint par quelques confrères dans une poignée de secondes.
00:58 Ce match 100% Coupe du Monde que vous suivez également sur NOA, chaîne de France 3.
01:02 Disponible sur toutes les Boxes et sur francebleu.fr.
01:05 Puisque ce soir c'est Arnaud Carré l'arbitre.
01:19 Carton jaune, carton rouge, bunker, tout le monde est dégainé.
01:22 Et dans le match des France Bleus, je salue à Bayonne, à France Bleu, Pays Basque Stéphane Garcia.
01:27 Bonsoir Stéphane.
01:28 Bonsoir.
01:29 Cyril Manière qui est à France Bleu, Roussillon, à Perpignan.
01:32 Salut Cyril.
01:33 Bonsoir à tous.
01:34 Et Gérald Paris, France Bleu, Larochelle à Larochelle.
01:37 Salut Gérald.
01:38 Présent dans le vent et les ombres.
01:40 Ça doit être un peu la même, vous êtes tous les trois au bord de l'eau.
01:44 De toute façon Pays Basque, Roussillon et Larochelle, c'est sûr que là tout le monde est dans le vent ce soir.
01:50 Arnaud Carré, on va s'attaquer à ce qui se passe de ce soir, 21h, avec ce qu'on appelle la petite finale.
01:57 L'Argentine face à l'Angleterre, deux équipes qui se sont déjà affrontées lors de la phase de poule.
02:03 Le messieur commence par une question volontairement provocatrice, une petite finale.
02:09 À quoi ça sert ? On va voir ça à Bayonne.
02:12 Allez Stéphane.
02:13 Ça sert d'avoir une médaille, je pense que c'est quand même important pour les joueurs.
02:17 En rugby on pourrait se dire qu'on se souvient uniquement du nom du vainqueur d'une coupe du monde.
02:22 Mais je pense que pour les joueurs d'ici 10, 15, 20 ans, plus tard, ils pourront montrer à leurs enfants,
02:27 à leurs petits-enfants qu'en 2023 en France, ils ont remporté une médaille.
02:32 Et donc c'est pas rien, ça vient saluer un parcours, ça vient saluer aussi le travail de tout un groupe depuis 2, 3 mois.
02:39 Cyril Manier à Perpignan.
02:42 Si la France avait été là, ça aurait servi à ce que cette coupe du monde soit passionnante jusqu'au bout.
02:46 Parce qu'elle aurait été là jusqu'au dernier week-end.
02:49 Après pour ce soir, ça peut servir à ce que l'Angleterre affirme son renouveau.
02:54 On ne les attendait pas du tout là, les Anglais.
02:56 Donc jusqu'au bout, les Anglais reprennent leur place dans l'élite mondiale.
02:59 Et les Argentins, pour toujours confirmer, faire comme en 2007, terminer à la 3ème place.
03:04 Ça peut servir à ça et on espère déboucher sur un beau match.
03:07 Ce qui serait la deuxième meilleure performance de l'Argentine, puisqu'ils ont fini une fois 3ème déjà.
03:12 En 2007, oui.
03:13 Gérald Paris à La Rochelle.
03:15 Moi je dirais que ce n'est pas comme aux Jeux Olympiques.
03:17 Quand tu es 3ème, tu es content peut-être d'avoir cette médaille de bronze.
03:20 La première pour certains.
03:22 Là, je trouve que c'est le match de trop.
03:24 C'est un match où il faut vraiment se reconcentrer entre les Anglais et les Argentins.
03:27 Parce qu'il y a une grosse déception de ne pas être arrivé en finale, surtout pour les Anglais.
03:32 Là, je ne sais pas, j'ai du mal à me passionner pour ce match.
03:36 Bon, après, c'est sûr que les Argentins vont essayer de faire le coup du siècle pour avoir cette 3ème place.
03:41 Mais bon, si on peut l'enlever, pour moi c'est pareil.
03:44 On espère en tout cas que les 30 acteurs, contrairement à vous, seront motivés pour qu'on assiste à un bon match.
03:50 C'est vrai Stéphane, à Bayonne, pour France-Bleu Pays Basque,
03:53 le match de poule à remporté 27-10 par le 15 de la Rose avait été particulièrement tristouné.
03:59 Ça s'annonce humide ce soir, à quoi on peut s'attendre ?
04:03 Ce n'est pas la même physionomie.
04:05 On était sur un début de mondial où les Anglais se cherchaient, où on les attendait.
04:09 Ils cherchaient sans doute leur certitude.
04:11 Côté Argentin, on ne savait pas trop à quoi s'attendre non plus.
04:13 On tâtonnait du côté des deux équipes.
04:16 Là, comme disait Gérald, il n'y a rien à perdre, tout à gagner.
04:20 On va lâcher les chevaux un peu plus et s'attendre à de belles choses.
04:24 En tout cas, c'est ce qu'on espère.
04:25 Même si c'est fermé, le rugby se joue aussi devant.
04:28 Les Anglais nous ont bien montré ça la semaine dernière.
04:31 Cyril Manier, à Perpignan, pour France-Bleu, Roussillon.
04:34 On parlait de Gérald l'évoquer, quand on perd une demi-finale, on tombe de haut.
04:40 C'est dur, en l'espace de six jours, de se remettre en ordre de match pour livrer une rencontre de ce niveau-là ?
04:47 Il y a plusieurs exemples qui le montrent et le contredisent.
04:50 En 2007, la France n'était pas remise de son élimination en demi-finale
04:53 et avait perdu largement contre les Argentins pour ce match de la troisième place.
04:57 Là, on se dit que sur les deux demi-finales, c'est plus frustrant pour les Anglais
05:00 qui perdent au dernier moment d'un point contre l'Afrique du Sud
05:03 que pour les Argentins qui ont perdu largement contre la Nouvelle-Zélande.
05:07 Après, bien sûr, normalement, l'enjeu ne doit pas tuer le jeu, comme on dit souvent,
05:11 parce que ce n'est pas la même pression que la finale de la Coupe du Monde.
05:15 C'est un peu, à notre degré, la même opposition que pour la finale.
05:19 On sait que les Argentins sont beaucoup plus tournés vers le jeu que les Anglais.
05:23 Donc, est-ce que ça peut être débridé ?
05:25 On l'avait vu sur le premier match, d'ailleurs, de la Coupe du Monde,
05:27 où le réalisme et le pragmatisme anglais avaient largement eu raison des Argentins.
05:31 Et à Perpignan, quand on a perdu trois matchs de suite, c'est dur de s'y remettre ?
05:34 Je présente.
05:36 Par rapport au top 14, mais on en reparlera à 18h30.
05:40 Si vous commencez comme ça, on va vous parler de vos finales, là-bas.
05:43 L'enjeu sera tout autre, bien évidemment, demain soir,
05:46 pour la grande finale entre l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande.
05:50 Gérald Paris, les deux nations comptent six titres à eux deux en neuf éditions.
05:54 Finalement, c'est logique de les retrouver là ? Ce sont eux les meilleurs ?
05:58 Alors, si tu regardes, oui, sur le plan historique, peut-être,
06:01 mais ce n'est pas forcément très logique par rapport à la dynamique, évidemment,
06:04 de la France et de l'Irlande, notamment avant la Coupe du Monde et au début de la Coupe du Monde.
06:10 Bon, alors on prend, c'est sûr.
06:12 Ceci dit, ça peut faire des étincelles.
06:15 Mais attention quand même à cette Afrique du Sud, moi, que j'ai regardée différemment
06:21 lorsqu'ils ont eu du mal à passer l'Angleterre.
06:24 S'ils jouent avec la même intensité, les Sud-Africains, que face aux Anglais,
06:29 ils vont la perdre cette finale face au All Black,
06:31 parce que la Nouvelle-Zélande, une finale, ça se gagne.
06:34 Ils l'ont prouvé par le passé et là, il va falloir être au niveau pour les Sud-Africains.
06:37 Alors de l'expérience côté All Black, et puis cette particularité,
06:42 mesdieurs, sept avants sur le banc sud-africain,
06:45 ils ont fait mal les remplaçants à nos bleus.
06:49 Est-ce que mettre sept avants sur le banc, Stéphane Garcia,
06:53 c'est un pari osé dans une finale ?
06:56 Un pari osé, je ne sais pas. Ça a été un pari depuis ces dernières années.
07:01 Et pour le coup, le pari s'est avéré payant à chaque fois pour Erasmus et pour Namiver.
07:05 Donc je ne sais pas. Franchement, l'Afrique du Sud arrive avec des certitudes.
07:09 Là, on disait qu'elle avait tout balayé au moment d'arriver en quarts de finale contre la France
07:13 avec un banc 5-3. Maintenant, on voit un groupe qui est complètement en mission
07:20 de gagner un deuxième mondial, d'affiler en plus pour le pays, pour décrocher cette quatrième étoile.
07:27 Je ne sais pas. Je pense que le pari, ils ont l'air de savoir ce qu'ils font.
07:31 Et c'est ça qui est terrible avec l'Afrique du Sud.
07:33 C'est que quoi qu'ils fassent, ils ont l'air de savoir exactement où ils vont.
07:36 Cyril Manière, France Bleu-Roussillon, sept avants sur le banc.
07:41 Il ne faut pas qu'il y ait des pépins dans la ligne de trois quarts
07:44 parce que sur un match comme ça, ça peut coûter cher.
07:47 J'aime pas ça, mais je vais contredire mon ami Stéphane Garcia.
07:50 Ça n'avait pas été payant contre l'Irlande quand ils avaient fait le 7-1.
07:54 Ça avait tabassé grave sur le terrain.
07:56 Mais là, ce n'est pas une part d'un tocs du tout quand les box font ça.
07:59 Mais la fois où ça avait surtout marché, c'était juste avant la Coupe du Monde
08:01 quand ils ont mis plus de 30 points au black.
08:04 Et après, sur ce côté de mettre sept avants sur le banc,
08:10 on l'a vu déjà faire cette équipe d'Afrique du Sud.
08:13 Il y a des joueurs, même, on a l'exemple en France, comme un Sekou Makalou.
08:16 On le voit sur cette équipe sudaf.
08:18 Il y a un troisième nid, ils peuvent se redoubler leur jeu.
08:20 Ils peuvent se retrouver au centre ou à l'aile.
08:22 Ça fera pareil. Il y a beaucoup de joueurs polyvalents derrière.
08:25 Mais bon, ça affiche la couleur, en tout cas, de ce que veulent faire les box dans cette finale.
08:30 C'est-à-dire faire mal au black.
08:32 Les privés de ballon, on leur essaie de dérouler le jeu.
08:34 Donc, en gros, si ça marche, ils vont être champions du monde, mais on va s'ennuyer.
08:38 Gérald Paris, France Bleu à Rochelle.
08:40 Il n'y a pas de surprise.
08:42 C'est un petit peu comme le stade Rochelet quand on a des Wini Atonio,
08:45 des William Skelton, quand on a des gros porteurs de ballon,
08:47 quand il y a une dimension physique assez impressionnante.
08:50 Là, sur une finale, ils vont être au rendez-vous sur cette dimension-là.
08:54 Sinon, bon, ils n'ont rien à faire là.
08:56 Donc, du coup, on sait qu'avec des talonneurs, comme Bonambi,
08:59 Etzebet en deuxième ligne, on a vraiment des monstres.
09:03 Vermeulen en troisième ligne, Colissi, le capitaine, dans l'impact.
09:06 Tout ça, c'est très fort. Ça peut user, évidemment, l'adversaire.
09:09 Et si vraiment l'Afrique du Sud joue à son niveau, y compris physique,
09:14 face à la Nouvelle-Zélande, là, pour le coup, il n'y aura pas photo demain.
09:18 Merci de cet avis, messieurs.
09:19 Il y a un homme pour qui le match de demain va être exceptionnel,
09:23 puisqu'il va avoir l'occasion de devenir l'unique joueur à être triple champion du monde.
09:27 C'est le deuxième ligne des Blacks, Sam Whitelock,
09:30 qui a été déjà titré en 2011 et 2015.
09:32 Son frère Luc est troisième ligne de la section paloise.
09:35 Il n'a pas raté une miette, évidemment, de la compétition de son frangin.
09:39 Il est allé le voir deux fois dans le mondial,
09:41 et il espère, bien entendu, voir son frère battre ce record.
09:44 C'est incroyable, franchement, s'il y arrive, s'il le fait,
09:48 son record risque de durer un bon moment.
09:51 Mais bon, je sais surtout qu'il se concentre sur son jeu,
09:54 le rôle qu'il a, plutôt que sur ce qu'on peut dire de lui.
09:57 C'est dommage, je ne serais pas là pour voir ça,
09:59 mais mes parents et mes deux autres grands frères, la famille de Sam aussi,
10:02 vont faire le voyage de Nouvelle-Zélande.
10:04 Et moi, j'aurai la chance de jouer avec lui bientôt.
10:07 On reste quand même, bien sûr, en contact, mais bon,
10:10 on n'est pas de grands bavards.
10:12 Entre nous, on ne parle pas trop de ses records, ses distinctions,
10:15 et on ne joue pas vraiment pour ça.
10:17 Il a juste essayé de donner le meilleur
10:19 à chaque fois qu'il a porté le maillot d'Earl Black,
10:21 et il y est très bien arrivé.
10:22 Il réalisera peut-être tout ça dans une semaine,
10:24 ou peut-être à la fin de sa carrière,
10:26 quand il aura le temps d'y repenser.
10:28 Il a à peu près battu tous les records depuis le début de cette Coupe du Monde,
10:31 et il lui en reste encore un à aller chercher.
10:33 J'espère qu'il en reste un.
10:35 Et ça, c'est dit au micro de France Bleu, Béarn Bigor,
10:37 avec Damien Gozioso, Saïm Ouattelok,
10:39 qui est déjà devenu dans ce mondial,
10:41 le joueur le plus capé de l'histoire de la Nouvelle-Zélande,
10:43 avec 153 sélections demain soir.
10:45 Et donc, cette possibilité de devenir l'unique joueur triple champion du monde,
10:50 puisqu'il a déjà gagné en 2011 et 2015.
10:53 Puisqu'on en est dans les records,
10:55 à l'occasion d'une Coupe du Monde de rugby,
10:57 pour gagner le très beau livre "L'anthologie des Bleus"
11:00 de Richard Escoe, chez Solar Edition.
11:02 Je vous pose cette question.
11:04 Quel est le plus grand nombre d'essais marqués par une équipe
11:06 lors d'un match de Coupe du Monde ?
11:08 Quel est le plus grand nombre d'essais marqués par une équipe
11:11 lors d'un match de Coupe du Monde ?
11:13 Est-ce que c'est 10, 17 ou 22 essais dans le même match ?
11:17 0 810 0 55 0 56, vous nous appelez.
11:20 Et vous gagnez "L'anthologie des Bleus" de Richard Escoe,
11:22 chez Solar Edition.
11:32 Et alors évidemment, si en plus vous êtes ce soir,
11:34 tout particulièrement à La Rochelle, Perpignan,
11:36 ou encore Bayonne, pour France Bleu Pays Basque,
11:38 France Bleu La Rochelle et France Bleu Roussillon,
11:40 vous nous appelez vite, puisque comme ça vous ferez plaisir
11:42 à vos commentateurs sportifs qui sont avec nous, Arnaud Carré.
11:45 Allez messieurs, même si ça fait mal, on est sur France Bleu,
11:47 donc on va parler des Bleus,
11:49 dont le reste est brisé en quarts de finale face au Springboks.
11:53 Est-ce que ce 15-2 France, selon vous,
11:55 va rebondir, peut rebondir,
11:58 et est-ce que ça va prendre du temps ou pas ?
12:01 Qui veut intervenir ?
12:03 - Moi je veux bien. - Allez Gérald, parlez-ça à La Rochelle.
12:05 Parce que à La Rochelle, il y a un certain Winnie Atonio
12:09 qui est pilier droit et qui a tiré sa révérence
12:12 avec cette Coupe du Monde.
12:14 57 sélections pour le pilier Winnie Atonio.
12:17 Je crois que c'est un des meilleurs piliers droits au monde.
12:20 En fin de carrière, il va manquer, évidemment,
12:23 même s'il y a un petit peu de relève derrière au poste de pilier droit,
12:25 mais je pense qu'il va manquer.
12:27 Mais ce n'est pas tout, parce que Jonathan Danty, le 3/4 centre,
12:29 a annoncé qu'il avait besoin de prendre un petit peu de recul
12:31 après cette Coupe du Monde.
12:33 Ça va laisser des traces, et puis on parle évidemment d'Antoine Dupont
12:36 qui veut participer aux prochains Jeux Olympiques.
12:39 Donc je ne sais pas si Atonio Danty et Dupont, par exemple,
12:41 ne sont pas dans le prochain 15 de France.
12:43 Je me dis que ça peut prendre pas mal de temps
12:45 de se dire qu'on a "loupé" finalement,
12:48 entre guillemets, "loupé" cette compétition, ce mondial en France.
12:52 - Alors le prochain rendez-vous, c'est le tournoi des 6 nations
12:54 avec un choc d'entrée à domicile
12:56 face à l'autre grand déçu de ce mondial,
12:58 à savoir l'Irlande.
13:00 Cyril Manir à Perpignan,
13:02 est-ce que toi tu penses que les Bleus,
13:04 sur leur dynamique d'avant mondial,
13:06 vont reprendre le fil,
13:08 ou comme Gérald, qu'il y a du souci à se faire ?
13:10 - Je suis plus de naturel optimiste que Gérald,
13:13 mais non, je vois pas du tout,
13:15 parce qu'on est quand même sur une élimination,
13:17 sur un point, contre l'Afrique du Sud,
13:19 qui était de plus en plus annoncée
13:21 comme l'indiscutable favori pour le titre.
13:24 Bien sûr, on parle de joueurs incontournables
13:26 qui vont arrêter,
13:28 mais après les Dupont, les Peuneau,
13:30 ils ont 27 ans aujourd'hui,
13:32 donc ils seront toujours là dans 4 ans.
13:34 Ça fait 3 fois qu'on est quand même champion du monde
13:36 chez les moines de 20, et dont la dernière fois
13:38 en mettant 50 points en finale aux Irlandais.
13:40 Donc la relève et le vivier en France
13:42 n'ont jamais été aussi riches,
13:44 il n'y a jamais autant de relève en vue.
13:46 Il y a Louis Biarrick
13:48 qui s'est révélé sur cette Coupe du Monde.
13:50 Il y en a des jeunes qui arrivent,
13:52 et ça va tourner, bien sûr,
13:54 c'est plus dur de trouver des piliers droits,
13:56 mais il y en a d'autres qui arrivent.
13:58 Ici à Perpignan, il y a Pozolotulagi
14:00 en 2ème ligne à 19 ans et 150 kg.
14:02 Il y a Meafou à Toulouse.
14:04 Des talents, il y en a qui arrivent.
14:06 Digérés, ça va être vite fait,
14:08 le tournoi va basculer sur autre chose.
14:10 D'ici la Coupe du Monde, l'équipe de France
14:12 qui a toujours été compétitive depuis 1987,
14:14 elle le sera aussi dans 4 ans
14:16 avec une équipe forcément différente,
14:18 avec des joueurs qui seront toujours là en grande majorité,
14:20 mais il y en aura qui vont se révéler d'ici là.
14:22 - C'est pas compétitif quand on n'a pas ramené la coupe à la maison.
14:24 - Ouais, compétitif.
14:26 Des quarts de finale.
14:28 Quand tu t'arrêtes en quart de finale,
14:30 c'est sympa, mais merci les gars,
14:32 et à la prochaine fois.
14:34 - Avec toi, ça bougerait vite.
14:36 - Stéphane Garcia,
14:38 à Bayonne,
14:40 je te bombarde un instant, sélectionneur du 15' de France,
14:42 tu fais quoi pour le tournoi ?
14:44 Tu gardes ce groupe ?
14:46 - Il met que des bayonnaises.
14:48 - Ou tu essaies des nouveaux joueurs ?
14:50 - Des nouveaux joueurs.
14:52 - J'ai dit des nouveaux.
14:54 - Camille Lopez, qu'on avait hier soir dans le mag,
14:56 à l'ouverture, ça irait très bien, au moins il plante des drops.
14:58 Pour gagner des matchs, ça peut servir.
15:00 Qu'est-ce qu'il faut ?
15:02 Déjà faire plaisir à Antoine Dubon
15:04 et le laisser aller au 7,
15:06 parce que s'il a envie de vivre ce rêve-là,
15:08 il faut lui donner tous les moyens,
15:10 et l'accompagner, comme sans doute il va le faire avec Toulouse.
15:12 Je pense qu'à la mêlée, il n'y a pas de soucis.
15:14 Je pense que sur les prochaines échéances,
15:16 avec Maxime Lucu,
15:18 avec Kouyou, il y a largement de quoi faire.
15:20 À l'ouverture,
15:22 ça sera l'occasion de voir Antoine Asteuil un peu plus.
15:24 Ça va être l'occasion
15:26 de confirmer aussi Mathieu Jalibert.
15:28 Des qualités, il y en a.
15:30 Cyril le disait,
15:32 je pense que les deux problématiques,
15:34 c'est le poste de pidier droit et de deuxième ligne,
15:36 mais en deuxième ligne, entre Emmanuel Meafou et Pozolotulagi,
15:38 je pense que l'équipe de France a de quoi voir venir.
15:40 C'est vraiment le poste de pidier droit.
15:42 Je pense que des joueurs comme Dembambamba
15:44 devront à tout prix prendre le pli
15:46 sur l'équipe de France
15:48 et le niveau international.
15:50 Mais le réservoir est là.
15:52 Il faut voir comment le staff va s'organiser,
15:54 comment ça va se mettre en place.
15:56 Il y a des départs,
15:58 il y a l'arrivée de Laurent Saint-Péret,
16:00 de Patrick Arletaz,
16:02 mais Cyril en parlera peut-être mieux que moi
16:04 puisqu'il a connu à Perpignan.
16:06 Tout ça, ça va demander à ce que ça prenne un peu de temps
16:08 pour se mettre en place.
16:10 C'est Cyril Manière, à France Bleu, Roussillon,
16:20 qui va recevoir du renfort au 0810 055 056.
16:22 Mais bien sûr !
16:24 Parce qu'ils sont là, les Catalans.
16:26 T'as payé combien, Cyril ?
16:28 En même temps, il y en a besoin.
16:30 Je ne voudrais pas remuer le couteau dans la plaie,
16:32 mais je regarde le classement du top 4.
16:34 On a autant de victoires que de brunus à Bordeaux
16:36 les 20 dernières années.
16:38 Ça va bien, David ?
16:40 On est ravis de vous rejoindre dans l'équipe
16:42 du MAG 100% Coupe du Monde.
16:44 Merci d'être avec nous à France Bleu, Roussillon.
16:46 Quel est le record d'essais marqué
16:48 dans un match de Coupe du Monde
16:50 par une seule et même équipe, David ?
16:52 22 essais.
16:54 22 essais, effectivement, ça fait mal.
16:56 Vous pouvez faire le calcul de points rapidement.
16:58 C'est lors de la Coupe du Monde 2003
17:00 à Nouvelle-Zélande, Namibie,
17:02 avec un 142 à 0.
17:04 22 essais marqués
17:06 dans la seule et même rencontre.
17:08 David, votre pronostic,
17:10 vous, pour demain soir ?
17:12 All Black 17
17:14 et notre équipe
17:16 13 à 17.
17:18 13 à 17 pour les All Black.
17:20 Prenez-en de la graine, messieurs.
17:22 David, non seulement il donne un vainqueur,
17:24 mais en plus il donne un score.
17:26 On va voir, David,
17:28 votre quête à Perpignan, si c'est la même à Nantes,
17:30 avec Sylvain. Bonsoir, Sylvain.
17:32 Bonsoir.
17:34 Je suis le directeur fidèle de France Bleu, Loire-Océan.
17:36 Votre pronostic, Sylvain, pour demain ?
17:38 Je pense une victoire
17:40 de peu de la Nouvelle-Zélande.
17:42 Je pense qu'il n'y aura pas
17:44 beaucoup de points inscrits durant ce match
17:46 parce que je pense
17:48 qu'il va y avoir deux blocs défensifs
17:50 qui vont vraiment
17:52 s'affronter. Je vois bien
17:54 une victoire
17:56 genre 15 à 13
17:58 ou 15 à 12 pour la Nouvelle-Zélande.
18:00 OK. Voilà, messieurs.
18:02 Bravo. Vous avez fait le job, Sylvain,
18:04 à France Bleu, Loire-Océan, à Nantes.
18:06 Belle soirée à vous. David de France Bleu,
18:08 Roussillon, je note, 15-13 pour l'un,
18:10 17-13 pour l'autre, la Nouvelle-Zélande
18:12 dans les deux cas. Et David,
18:14 on vous envoie l'anthologie des bleus
18:16 de Solar Edition
18:18 signée de Richard Esco. Vous allez recevoir
18:20 tout cela à la maison. Vous ne raccrochez pas. On vous donne
18:22 tous les détails. Sylvain, David, merci
18:24 et belle soirée à vous deux.
18:26 C'est incroyable, franchement, s'il y arrive.
18:28 C'est vrai.
18:30 C'est incroyable, s'il y arrive.
18:32 France Bleu, le max 100%
18:34 Coupe du Monde de Rugby.
18:36 La suite, c'était à envoyer le bon jingle.
18:38 C'est incroyable, s'il y arrive.
18:40 Je salue...
18:42 C'est la dernière. Tout le monde est un peu dissipé.
18:44 Je salue notre réalisateur.
18:46 Vincent, qui est là ce soir.
18:48 Direction le top 14.
18:50 Oui, parce qu'à peine terminée
18:52 cette Coupe du Monde, les affaires
18:54 domestiques vont reprendre, messieurs.
18:56 Stéphane Garcia pour un Bayonne Stade français,
18:58 Cyril Manier pour un Perpignan
19:00 Pau et Gérald Paris pour
19:02 la Rochelle 4. Messieurs, on annonce
19:04 une petite dizaine d'internationaux
19:06 français attendus
19:08 sur les terrains dès dimanche. Est-ce que vous trouvez ça
19:10 normal ou pas ? Gérald.
19:12 C'est chaud, franchement.
19:14 Alors, du côté de la Rochelle,
19:16 il n'y en a pas. Normalement, dans le groupe,
19:18 on a décidé de les mettre au repos
19:20 et certains en donnaient beaucoup.
19:22 C'est pas que je suis choqué, mais quand je vois
19:24 Olivon, qui est prêt à repartir
19:26 avec son club, alors qu'il a déjà beaucoup donné
19:28 avec l'équipe de France, c'est son choix.
19:30 Il se dit "j'ai besoin d'y retourner maintenant et d'avoir
19:32 des vacances plus tard". C'est chaud
19:34 quand même d'enchaîner comme ça, de reprendre la compétition.
19:36 Pourquoi pas ? Je pense que
19:38 il y a un discours, il y a un dialogue qui a dû
19:40 s'opérer entre les joueurs à leur retour
19:42 et leurs managers et leurs entraîneurs.
19:44 On prend des décisions aussi sur le plan physique.
19:46 Tout ça est à la carte, finalement.
19:48 Cyril Manier à Perpignan,
19:50 c'est chaud physiquement, c'est chaud
19:52 psychologiquement encore, parce qu'il y a 15 jours,
19:54 ils étaient en pleurs sur le terrain.
19:56 Oui, oui, parce que moi,
20:00 les interactions aux Français, il n'y en aura aucune.
20:02 Avec le Sap, dimanche, il y a deux Italiens
20:04 et un Samoan, Alam, Ceccharelli et Alan
20:06 qui devraient jouer dimanche.
20:08 Mais, moi, il faut bien
20:10 basculer sur autre chose. Il va falloir qu'ils rejouent
20:12 comme les Français, comme les autres,
20:14 être réintégrés dans les équipes.
20:16 Moi, ça ne me choque pas, sincèrement, qu'ils rejouent vite.
20:18 Certains,
20:20 il faut bien. - Stéphane Grassat, quand on regarde
20:22 le calendrier, ceux qui vont reprendre demain,
20:24 entre Top 14 et Coupe d'Europe,
20:26 ça fait quand même 15 matchs
20:28 d'ici début février, 100 week-ends
20:30 de repos. Ils ne vont pas tout
20:32 jouer, mais il va vraiment falloir que les staffs fassent
20:34 attention avec les machines,
20:36 avec les moteurs. - Oui, jusqu'au
20:38 3 février, effectivement, 15 week-ends
20:40 d'affilé. Alors oui, certains clubs
20:42 vont passer en plaindre parce qu'ils auront l'effectif pour ça.
20:44 Les grosses cylindrées de ce championnat,
20:46 d'autres trouveront ça plus problématique.
20:48 On a voulu faire l'union
20:50 sacrée autour de la Coupe du Monde et faire en sorte
20:52 que ce soit un succès populaire. Ça l'a sans doute été.
20:54 Maintenant, il va falloir serrer les dents
20:56 pour les staffs, pour les équipes
20:58 de Top 14 et travailler,
21:00 travailler de toute façon. Il n'y a pas le choix, c'est comme ça.
21:02 Le calendrier a été décidé ainsi. - Il y avait
21:04 109 joueurs du Top 14 dans cette
21:06 Coupe du Monde, toutes nationalités
21:08 confondues. Gérald Paris, est-ce qu'il va falloir
21:10 attendre encore un peu pour voir
21:12 les effectifs au complet ? Parce que moi,
21:14 j'ai quand même des souvenirs assez
21:16 mitigés des trois premières journées où
21:18 un Top 14 sans ses meilleurs joueurs,
21:20 ce n'est pas vraiment un Top 14. - Bien sûr,
21:22 c'est compliqué, bien sûr, mais
21:24 c'est difficile de demander à Grégory Aldrit,
21:26 par exemple, de revenir tout de suite, même
21:28 pour le déplacement à Oyona, pour le stade
21:30 Rochelet la semaine prochaine. Voilà, il faut laisser peut-être
21:32 le temps au temps.
21:34 Nous, on est contents de retrouver le Top 14,
21:36 un chiffre depuis le déplacement de La Rochelle
21:38 le 2 septembre à Clermont-Ferrand.
21:40 Ça fait 57 jours
21:42 avec le match et la réception
21:44 de Castres, 57 jours après
21:46 que l'équipe va revenir. Alors oui, il n'y aura pas
21:48 tous les internationaux, mais je pense que...
21:50 Et Rémi Piquette, le deuxième ligne de La Rochelle,
21:52 nous l'a dit cette semaine, on est comme des chiens
21:54 en cage. Maintenant, on doit lâcher
21:56 tout simplement l'énergie
21:58 sur ce match. - Je crois qu'ils ont tous marre
22:00 de s'entraîner, ils ont tous
22:02 très très envie de retrouver la compétition, et nous aussi.
22:04 C'est Bayonne Stade Français
22:06 qui va ouvrir le bal dimanche à
22:08 14h, Perpignan-Pau à 16h05,
22:10 et La Rochelle-Castre à 18h10.
22:12 Pour ne citer que les matchs de vous trois,
22:14 messieurs Stéphane Garcia,
22:16 Cyril Manière, Gérald Paris,
22:18 merci beaucoup. - Bonne reprise.
22:20 - C'était la dernière du MAG 100%
22:22 Coupe du Monde. Donc un grand merci à tous les journalistes
22:24 sportifs du réseau
22:26 France Bleu, de la direction des sports
22:28 de Radio France qui nous ont accompagnés
22:30 durant ces 7 semaines et 36
22:32 émissions. Arnaud Carré, un grand merci
22:34 à toi. Yves Maug, rédacteur en chef
22:36 de ce MAG pendant
22:38 ces 7 semaines également,
22:40 aux équipes techniques de France Bleu Gironde, qui
22:42 nous ont permis
22:44 de réaliser ce magazine. Et puis à
22:46 France 3 également, au travers de la chaîne
22:48 Noa Fabrice Gollet, et à Marie-Luce Rigoux
22:50 qui en est chargée, et à vous bien sûr,
22:52 sans qui cette radio ne servirait à rien.
22:54 On ne va pas dire "Allez les Bleus",
22:56 si, allez, pour le tour dans la destination. Belle soirée,
22:58 belle fin de Coupe du Monde.

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