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Des jeunes anarchistes qui veulent ne plus se sentir si seuls... C'est dans Drone Games, sur Prime Video.

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Transcription
00:00 Originals découvrez en avant-première nos interviews sur les séries qui font l'actu.
00:07 Bêtasérie, partenaire média du festival de la fiction de La Rochelle 2023.
00:12 Pour cette 25e édition du festival de la fiction de La Rochelle,
00:17 nous Bêtasérie est partenaire. On accueille avec nous Orlando Vautier et Angèle Metzger,
00:22 les acteurs principaux de Drone Games qui sera disponible le 20 octobre sur Prime Vidéo.
00:27 Bonjour ! Bonjour ! On va commencer avec une question très classique.
00:31 Est-ce que chacun peut un peu décrire le personnage de l'autre ?
00:34 Ah ! Ouais ok, ok. Pour moi Jane, j'ai l'impression que c'est quelqu'un d'assez, voilà, très extraverti.
00:44 Faux ! Euh ! Très ouvert d'esprit. Disons les choses, disons les termes.
00:48 Et voilà, qui est très curieuse aussi de rencontrer de nouvelles personnes,
00:53 qui a l'œil et qui, voilà, qui prend la vie comme elle vient.
00:57 Tout à fait. Tout à fait.
01:00 J'aime beaucoup cette description. Et le personnage d'Orlando, Tom,
01:05 Tommy pour les intimes, est un garçon assez timide, contrairement à Orlando.
01:13 Donc il y a eu un énorme travail de composition qui franchement est à féliciter,
01:21 parce que c'était un truc de malade entre le premier jour où il est arrivé,
01:25 avec son énergie de fou, et juste quand il a fait les scènes où il a réussi à se renfermer
01:32 et à créer un personnage de mec un peu mal dans sa peau, un peu...
01:38 Il a fallu condenser cette version, disons-le.
01:40 C'est ça, un petit peu dépressif sur les bords,
01:42 où il n'a pas grand chose qui se passe dans sa vie.
01:45 Et il est trop joli le personnage, parce que petit à petit, il prend confiance en lui,
01:51 et avec cette bande, il prend un peu son envol en quelque sorte.
01:56 Et du coup, au fur et à mesure du film, il va commencer à prendre du caractère et à s'affirmer.
02:06 Quand on reçoit un script comme Drone Games, est-ce qu'on imagine le résultat à la fin ?
02:11 - Bah franchement, non. - En vrai, non.
02:14 Parce que c'est Olivier, parce que quand on regarde un peu ses autres projets,
02:20 on sent que c'est quelque chose de vraiment différent, et que c'est surprenant.
02:27 C'est des choses qu'on voit pas tous les jours.
02:30 Et quand tu regardes, par exemple, Fury, c'est complètement...
02:34 C'est n'importe quoi, genre c'est barge, tu vois.
02:37 Et quand tu regardes Papillon Noir, c'est très mystique aussi,
02:40 c'est tout un univers où on passe du passé au présent,
02:43 tout avec une narration en même temps.
02:47 Et ouais, Drone Games, c'était un peu le mystère, on savait pas trop.
02:51 Pour moi, c'était une découverte...
02:53 Au plus on avançait, au plus on découvrait ce qui se passait.
02:56 Parce que c'est vrai que tous ces films, finalement, ils sont hyper différents.
02:59 À chaque fois qu'il fait un film, c'est comme si c'était un nouveau film de genre
03:04 qui n'avait pas complètement de rapport avec le reste.
03:07 Sauf le rapport qui est qu'il y a des univers ultra poussés,
03:12 mais à chaque fois, l'esthétique change complètement.
03:14 Et là, dans Drone Games, on pouvait pas s'imaginer,
03:17 parce que le travail qu'ils ont fait à l'image, il est complètement dingo.
03:22 Nous, on savait pas que l'image, elle allait être comme ça quand ils nous filmaient.
03:26 Et même après, quand ça part en truc beaucoup plus psyché et tout,
03:31 franchement, les premières images qu'ils nous ont montrées, on a halluciné.
03:35 C'était complètement inattendu.
03:37 En tant qu'acteur, tourner face à des caméras portées par des drones,
03:41 comment ça s'est passé cette expérience ?
03:46 Alors moi, comme c'est une de mes premières expériences,
03:49 c'était déjà impressionnant d'être sur un plateau.
03:53 Mais non, c'est clair que des drones, ça fait du bruit.
03:58 Donc forcément, on se retrouve à devoir parler plus fort.
04:02 Et non, justement, on doit faire comme si on parlait normalement,
04:05 mais on a envie de parler plus fort.
04:06 Et donc, c'est des trucs où il faut s'adapter à la situation.
04:12 Donc, ça fait beaucoup de bruit, un drone.
04:15 C'est clair et c'est vrai que c'était assez impressionnant
04:18 parce que finalement, les scènes où il y avait des drones,
04:21 en fait, il y avait tous les conducteurs des drones, tous les dronistes.
04:26 Donc du coup, il y avait nous en tant que comédien, mais aussi eux.
04:30 Les drones, c'était clairement des personnages du film.
04:33 Et du coup, c'était l'idée de jouer avec ces autres partenaires de jeu
04:39 qui sont...
04:42 C'était complètement improbable, franchement.
04:43 Et c'était assez lunaire, mais ça allait hyper bien, en fait,
04:47 avec tout l'univers qui nous perdait complètement.
04:51 C'était assez hallucinant.
04:53 Vous êtes pris au jeu, vous êtes pilote de drone maintenant ?
04:57 Ouais, on est tous forts.
04:58 On a créé un club tous les deux où...
05:02 On se bat contre tous types de dronistes.
05:03 Tous les dimanches, maintenant, on se retrouve au parking.
05:05 On faisait la pétanque, maintenant, on fait la course de drones.
05:09 Non, en vrai, on est très nuls.
05:10 En vrai, on a crashé.
05:12 En vrai, ils nous ont pas laissé toucher au drone.
05:13 Et on respecte à Ketmo qui nous a formés.
05:16 Il nous a fait une petite journée d'éducation un peu.
05:18 Et qui a accepté qu'on crashe une fois son drone.
05:21 C'était la fin de notre carrière.
05:23 Pour Olivier, tout à l'heure, il nous disait que c'était hyper important pour lui
05:26 que la voix de la jeunesse soit authentique.
05:29 Est-ce que pour vous, c'était assez naturel de jouer ces personnages-là
05:35 dans les dialogues, dans les idées qu'ils portent, un peu anticapitalistes, etc. ?
05:41 Je trouve que c'est...
05:43 En tout cas pour le personnage de Tom,
05:45 c'est beau qu'un garçon solitaire, un peu vraiment dépressif, on va pas se mentir,
05:51 puisse trouver de la liberté en rencontrant cette bande qui sort de nulle part.
05:55 Et ça peut être un beau message pour tous ces jeunes qui sont un peu reclus,
06:00 un peu dépressifs, qui vivent pas une très bonne période.
06:04 Qu'ils trouvent eux aussi leur bande.
06:06 Que ce soit pas vraiment une bande, mais peu importe ce que ce soit.
06:09 Pas forcément cette bande, parce que je conseille pas tout le monde de faire des braquages.
06:13 De faire des braquages, d'être anarchistes.
06:14 Mais c'est vrai qu'il y avait quelque chose de très beau et poétique dans la bande.
06:17 Qui est que juste, ils avaient envie de vivre, ils avaient envie de s'envoler,
06:24 de sentir qu'ils sont libres.
06:26 Et finalement le fait qu'ils font des braquages,
06:29 c'est un peu...
06:31 Enfin c'est pas périphérique dans le film, ça fait partie d'eux.
06:34 Mais au final ce qui est plus important, c'est qu'ils ont besoin de sortir de leur corps.
06:39 Et ils ont envie d'être complètement en dehors de la société.
06:43 Donc leur manière de pouvoir vivre comme ça,
06:47 c'est en volant la thune des autres.
06:51 Un peu comme des robins des bois.
06:53 Et parce qu'on est au Festival de la Rochelle,
06:55 quel a été votre dernier coup de cœur sériel, récent,
06:59 que vous recommanderiez aux autres ?
07:01 La dernière série que j'ai vue...
07:03 C'est Marronni, la série d'Olivia Abbou.
07:07 Et les papillons noirs.
07:09 Les papillons noirs, c'est vrai que c'est une vraie claque.
07:13 Les papillons noirs c'est trop fou.
07:15 Ça fait déjà un an, mais franchement c'est pas...
07:17 En vrai, même dans Drone Games, on a un peu les références couleur,
07:20 cinéma italien etc. qui ressort.
07:22 On avait adoré les papillons noirs aussi.
07:24 Merci beaucoup.
07:26 On se retrouve à Drone Games le 20 octobre sur Prime Vidéo.
07:30 Originals.
07:33 Découvrez en avant-première nos interviews sur les séries qui font l'actu.
07:37 Beta Séries, partenaire média du Festival de la Fiction de la Rochelle 2023.
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