La visite du centre d'entraînement de Liverpool guidée par Ibrahima Konaté et Florent Sinama-Pongolle

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00:00 Aujourd'hui, on est à l'AXA Training Center de Liverpool. On va prendre le temps de vous faire visiter ce centre d'entraînement pratique, ultra moderne. Et en plus, on a l'occasion d'avoir un invité exceptionnel, sur et hors terrain. Alors, let's go ! Suivez-moi !

00:25 Oh, il me reçoit ! Oh, tu me reçois en plus ! Comment ça va ? Ça va mon gars ? Ça va mon gars, tranquille ?

00:30 Écoute, merci de me recevoir chez toi. Bienvenue, bienvenue à la maison. Je connais un petit peu, mais on n'était pas trop dans mon endroit.

00:36 On aura le temps de vous revisiter pour te voir un peu. Merci, merci, c'est un plaisir.

00:39 Et c'est ici que tu passes certainement beaucoup, beaucoup de temps. Beaucoup de temps, exactement.

00:43 Même temps après. Franchement, par jour, en vrai de vrai, si je viens le matin, aux alentours de 10 heures. Maintenant, après, je suis beaucoup plus professionnel qu'avant, donc je peux rester jusqu'à 15, 16 heures facile.

00:56 Tu n'as pas connu Melwood, toi ? Non, je n'ai pas connu. J'ai connu que ce sont mon entraînement. Et franchement, il est magnifique, incroyable.

01:05 Les infrastructures, c'est exceptionnel et tout est mis en œuvre pour qu'on ait tout autour de nous et qu'on manque de rien.

01:13 En fait, le centre d'entraînement, il est divisé en deux parties. Tu as la partie pour les pros, pour nous, et tu as la partie juste derrière pour les jeunes.

01:24 Et vraiment, je pense que ça aussi peut-être que c'est pensé par l'architecte et toutes ces choses-là, dans le sens où tu peux avoir des fois quelques interactions avec les jeunes,

01:33 mais ils te voient de loin ou tu les vois de près, tu leur dis bonjour. Donc, ça reste un truc accessible sans être accessible.

01:39 Exactement. Et peut-être que même pour eux, ça leur donne ce sentiment de se dire « Ah, ils sont proches de nous, le truc, il est juste de notre côté ».

01:48 C'est vraiment un pas que je peux faire pour aller, mais c'est un grand pas. Tu veux que je te dise quelque chose ? Melwood, c'était la même chose. Ah ouais ? Ouais.

01:57 Allez. Ah merci. Je t'en prie. Tu ne voulais pas me bloquer pour ne pas être plus derrière ? Alors, explique-moi un peu. Explique-moi un peu ce qu'il y a ici. Qu'est-ce que représente cet endroit ici ?

02:12 Franchement, déjà l'atmosphère, je ne sais pas si tu le ressens, c'est un endroit chaleureux. Pour les pré-saisons, ça nous permet d'être tous là avant les entraînements, de faire les échauffements ensemble et tout.

02:23 Et aussi, c'est la salle qu'on utilise pour les récup d'après-match. Comme tu vois, il y a tous les vélos derrière. Ensuite, tu as les tapis pour que les joueurs puissent s'étirer et tout.

02:32 Et tu as un panier de basket, une table de ping-pong. Ça, c'est les trucs un petit peu ludiques. On passe, on vient, on fait quelque chose.

02:39 Les trois défis. Exactement. Avec Bandag, j'en ai fait trois défis. Comme par hasard, il est le plus grand.

02:48 Que des kétoudou ! Il me dit, et moi je suis un mec, quand tu me dis qu'on parie mais il n'y a rien, je ne me concentre pas.

02:56 Mais dès que tu mets quelque chose, c'est bon. Là, tu es dans le bail. Attention maintenant, il n'y a plus de question de "on joue pour fun" ou quoi que ce soit.

03:05 Je te jure. Vas-y, let's go. Oh, c'est nul. Ok, maintenant, c'est mon tour.

03:19 Je sais que je vais me scorer. Regarde comment il est chaud. Oh là là, oui monsieur, seigneur.

03:32 Mais tu es à la fin. On va se mettre un autre sport. Ah, viré ! Après, il n'y en a eu qu'un.

03:42 Il n'y en a qu'un. C'est suffisant. Et toi, tu ne pouvais pas dire ping-pong ou un autre truc.

03:49 Non, c'était parfait. C'était ça. C'était là. Bravo, bravo.

03:59 Bon, on va aller avoir une petite vue sur l'endroit, je pense, que tu adores le plus.

04:04 Franchement, la pelouse, pour un centre d'entraînement, c'est juste... Elle est exceptionnelle.

04:09 Juste d'ici, tu sens que ce n'est pas n'importe quoi. Tu sens que c'est de la qualité.

04:15 Ce ne sont que des conditions qui te mettent dans un état où tu prends du plaisir. Il est arrosé comme un hand-feel.

04:21 Toujours. Quand on vous demande sur le terrain, vous voyez que dans la vie de tous les jours, les gens autour de vous, c'est exactement la même chose.

04:28 Exactement ça. Ils ne laissent rien au détail. Quel est ton rapport avec Klopp ? Avec ce personnage, on ressent qu'il est très proche des joueurs.

04:36 Oui, c'est vrai qu'il est très proche des joueurs. Après, je ne suis pas ce type de joueur-là qui est proche des entraîneurs ou quoi que ce soit.

04:43 Je pense que je viens, je fais mon travail. Tu n'as pas besoin de me parler, tu me parles. Tu n'as pas besoin.

04:49 C'est la même chose.

04:51 C'est la même chose. Je sais que sur le terrain, c'est là où je dois faire ce que j'ai à faire.

04:56 Oh yes !

04:58 Come on, come on, come on !

05:00 Yes !

05:02 Je me rappelle quand je venais d'arriver, je crois que c'était ma première finale qui m'avait fait jouer Titus, c'était la FA Cup.

05:09 Et la veille, c'est vrai que j'étais un peu stressé. Je me suis dit "Wembley, finale, truc de fou !"

05:15 Il a ressenti le truc.

05:16 Exactement. Il a ressenti direct avec son expérience. Il m'a dit "Tranquille, joue comme tu sais jouer".

05:21 Et le lendemain, après, je fais un très bon match. Je fais un très bon match.

05:26 Mais je pense que c'est sur ces détails-là où il va ressentir un joueur peut-être qui va un peu moins bien ou toutes ces choses-là.