• l’année dernière
Un Français sur quatre a déjà télé-consulté, et 77% des médecins ont déjà pratiqué la téléconsultation. Autant dire que cette technologie est complètement rentrée dans les usages, pour les médecins comme pour les patients.
Et Qare est un acteur incontournable de cette révolution de l’offre de soins avec 1,5 millions de téléconsultations en 2022.
Et ils ne comptent pas s’arrêter là, les projets foisonnent : téléexpertise, télésurveillance, objets connectés, téléconsultation assistée par des infirmiers… Le champ des possibles est très vaste et tout le monde est gagnant :
Le système de santé qui réalise des économies de transport des patients, ou une prise en charge plus rapide des pathologies qui évite des aggravations.
Les patients qui trouvent plus facilement un médecin pour les soigner, à des plages horaires plus vastes.
Et bien sûr les médecins qui peuvent ajouter du temps médical en exerçant de là où ils le souhaitent, quand ils le souhaitent en s’affranchissant de l’obligation d’être présent au cabinet pour (télé)consulter.
Tout cela valait bien une Consult’ avec Olivier Thierry, PDG de Qare.

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Transcription
00:00 La téléconsultation, il y a quelques années, était encore considérée comme un épiphénomène.
00:04 Depuis, elle est véritablement rentrée dans les usages, rentrée dans les mœurs.
00:08 On a un quart des Français qui ont déjà fait une téléconsultation
00:11 et 77% des médecins qui ont déjà pratiqué la téléconsultation.
00:16 Oui, mais on y travaille.
00:29 Oui, à la fois au travers de la possibilité de flécher un parcours
00:33 pour les gens qui ont certaines pathologies,
00:36 et en même temps, de par la praticité, la facilité de pouvoir suivre à distance
00:42 des gens qui ont une maladie chronique sans leur demander de se déplacer constamment.
00:46 Pourquoi pas.
00:50 Absolument, on y travaille déjà.
00:54 Plutôt pas, ce n'est pas notre rôle.
00:56 Oui, absolument, la téléconsultation assistée par infirmiers est quelque chose auquel on croit beaucoup.
01:03 Non.
01:06 Alors là, vous m'avez surpris.
01:12 La téléconsultation, ce n'est pas un rêve de gosse,
01:14 mais c'est vrai que mon grand-père était médecin, psychiatre,
01:17 que mon frère est devenu médecin, donc je baigne dans un environnement où je ne peux pas aller au gym.
01:21 J'aime par ailleurs beaucoup les nouvelles technologies,
01:24 et donc le fait de pouvoir utiliser les nouvelles technologies
01:26 et d'allier ça à l'expertise humaine pour pouvoir apporter et faciliter l'accès aux soins au plus grand nombre,
01:33 c'est quelque chose qui motive particulièrement.
01:35 En 2022, il y a 1,5 million de téléconsultations qui ont été réalisées au travers de CARE.
01:45 On a à peu près un doublement de nos prévisions.
01:47 Les deux tiers des téléconsultations sont des téléconsultations de médecine générale,
01:52 et un tiers sont des téléconsultations de spécialité,
01:55 au premier rang desquelles les dermatologues, les pédiatres, les gynécologues et les psychiatres.
02:00 À peu près 40% de notre volume est fait au travers de médecins libéraux
02:08 et 60% de notre volume est fait au travers de médecins libéraux.
02:11 À peu près 40% de notre volume est fait au travers de médecins libéraux
02:16 et 60% au travers de médecins salariés.
02:19 Les médecins qui choisissent CARE nous disent qu'ils aiment beaucoup l'ergonomie,
02:27 la qualité et l'interface utilisateur de la solution.
02:32 On a une direction médicale et un service de formation qui accompagne les médecins.
02:40 Pour faire de la téléconsultation sur CARE, il faut bien entendu être médecin,
02:44 thésé, inscrit à l'ordre français, exercé en France,
02:48 et puis avoir un matériel informatique de base,
02:51 c'est-à-dire un ordinateur avec une webcam, une bonne connexion
02:55 et aussi un environnement qui se prête à la confidentialité des échanges
03:00 entre le patient et le médecin.
03:02 Les limites de la téléconsultation d'aujourd'hui ne sont pas celles d'hier
03:08 et ne seront pas celles de demain.
03:10 Il reste encore des choses qu'on ne peut pas faire, par exemple de la palpation,
03:13 mais on peut faire de plus en plus de choses,
03:15 la qualité des vidéos est de plus en plus grande,
03:18 et en ajoutant des objets connectés, éventuellement avec l'assistance d'infirmiers,
03:23 on peut faire de plus en plus de choses.
03:24 Parfois on ne peut pas en cabinet tout diagnostiquer,
03:27 on ne peut pas conclure immédiatement,
03:29 et donc en téléconsultation c'est la même chose.
03:35 Ce n'est pas à nous de nous prononcer sur ce plafond,
03:38 on a eu beaucoup de retours néanmoins sur le fait que,
03:42 en particulier pour certaines spécialités,
03:44 ce plafond gagnerait probablement à être augmenté.
03:47 La téléconsultation permet de gagner du temps médical
03:54 parce que le médecin peut désormais, pour une partie de sa pratique,
03:59 s'affranchir de son lieu d'exercice,
04:02 et donc cette flexibilité accrue permet au médecin
04:05 d'étendre éventuellement, s'il ou elle le souhaite,
04:08 les plages horaires pendant lesquelles il consulte,
04:11 ce qui permet de dégager, de créer du temps médical disponible additionnel.
04:16 Par ailleurs, ce qui est très important,
04:18 c'est que ça permet aussi au médecin de gagner en confort de vie, en qualité de vie.
04:28 La téléconsultation permet tout d'abord d'éviter un certain nombre de transports médicalisés,
04:33 et puis également le fait de pouvoir avoir accès à un médecin plus tôt,
04:37 ou d'avoir accès à un médecin tout court,
04:39 permet de détecter des pathologies plus en amont,
04:42 et donc de les traiter plus en amont,
04:44 et d'éviter ensuite des aggravations, des maladies chroniques,
04:47 qui coûtent extrêmement cher à la collectivité,
04:49 sans compter l'économie de souffrance pour les patients
04:52 qui vont tomber dans ces maladies chroniques.
04:55 J'ai pas été malade depuis quelque temps,
05:02 c'était pour mon fils, je crois, il y a un mois.
05:07 Pédiatrie ?
05:09 Non, médecine générale.
05:11 Pardon ?
05:15 Quel est votre cri de guerre ?
05:16 Qualité.
05:17 [Musique]

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