• l’année dernière
Quels films sortent au cinéma cette semaine ? La rédaction vous fait découvrir les films qui font l'actualité
Transcription
00:00 *Générique*
00:17 Bonjour à tous et par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:22 Drames historiques, drames, documentaires, films d'animation et comédies sont au programme cette semaine
00:27 avec tout d'abord Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese.
00:32 Nous découvrirons un prince de Pierre Croton, Jim Van Derks viendra nous parler de son documentaire en scène,
00:38 la nostalgie et le rêve seront auteurs de Linda Vellutti.
00:42 Nous découvrirons le troisième volet des trônes en compagnie des voix françaises
00:45 et nous déroulerons le tapis rouge pour accueillir Eric Toledano et Olivier Macache pour l'année difficile.
00:51 *Générique*
00:53 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine, nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
00:59 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Alessina.
01:03 En troisième position,
01:06 obtient
01:07 sur 5.
01:09 Juste au-dessus avec
01:10 sur 5,
01:12 on retrouve
01:14 et cette semaine se place en première position
01:18 qui obtient
01:20 sur 5.
01:21 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:25 Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese est inspiré d'événements réels,
01:29 la série de meurtres au sein de la tribu Osage dans l'Oklahoma dans les années 20.
01:34 Cette communauté avait fait fortune grâce au pétrole et cette richesse a fait des envieux
01:38 et a attiré la convoitise de blancs peu recommandables.
01:42 Il s'agit du dixième film que le cinéaste tourne avec Denis Rowe et le sixième avec DiCaprio.
01:48 Les Osages ont le pire pays possible,
01:54 mais ils ont outsmarté tout le monde.
01:56 Le pays avait de l'huile,
01:58 de la goutte noire.
02:01 Le pays est librement riche maintenant.
02:03 Je suis riche, monsieur.
02:05 J'ai juste été très heureux que nous
02:08 ayons fait tous ces films ensemble et que nous avons
02:11 des expériences incroyables.
02:13 Cela se fait avec certains acteurs
02:17 et directeurs.
02:19 Leo fait ça avec Marty maintenant.
02:21 Il va continuer.
02:23 J'aimerais faire plus de films avec Marty, mais on verra.
02:27 Quand ce l'argent a commencé à venir,
02:30 on devait savoir qu'il venait de quelque chose d'autre.
02:32 Comme Buzzard, il circule sur notre peuple.
02:39 Nous sommes toujours des guerriers.
02:41 J'ai réalisé un film avec Robert De Niro
02:42 qui s'appelle "This Boy's Life".
02:45 Ces deux sont et sont toujours mes héros cinématiques.
02:50 Il a recommandé que je rencontre Mr. Scorsese.
02:53 Nous avons réalisé tous ces films ensemble.
02:58 Plus que le grand nombre de connaissances
03:01 que j'ai appris de son maîtrise
03:05 et de son approche à faire des films
03:08 et de son focus sur la vérité
03:11 sur la condition humaine.
03:13 Je devrais tuer ces hommes qui ont tué ma famille.
03:16 Je t'ai besoin ici.
03:18 Je suis ici.
03:20 Tu dois prendre en charge ton pays.
03:25 Son désir d'aller chercher
03:29 ces forces de tuerie insatiables
03:31 et puis Marty appelle pour ce film.
03:35 C'est comme si c'était l'énergie de la bête
03:38 que je devais apporter au monde.
03:40 Molly a été un cadeau incroyable
03:45 pour jouer dans cette histoire.
03:48 J'ai été envoyé de Washington DC
03:50 pour voir ces tueurs.
03:53 Tu vois ce qu'il se passe ?
03:55 On verra qui le fait.
03:57 Le homme vit et respire le cinéma.
03:59 C'est une partie de son DNA.
04:02 Qu'en peux-tu dire au-delà de la histoire du cinéma ?
04:06 Il sera probablement le plus influencé
04:10 de tous les films.
04:11 Tu espères que les miracles vont s'enfuir ?
04:18 Tu sais qu'ils ne se font plus.
04:24 C'est la guerre ! C'est la guerre !
04:27 Un prince de Pierre Creton met en scène un homme
04:30 qui intègre un centre de formation et d'apprentissage
04:32 pour devenir jardinier.
04:34 Il rencontre une suite de personnages
04:36 qui vont être déterminants dans son apprentissage
04:39 et qui vont l'ouvrir à sa sexualité.
04:41 C'est l'histoire de la mort.
04:55 C'est l'histoire d'un jeune homme
04:59 qui découvre en même temps la botanique
05:04 et en même temps sa sexualité.
05:07 Alors qu'il est en apprentissage.
05:11 Je présenterai le film comme un roman d'apprentissage.
05:14 Durant cette première année d'apprentissage,
05:16 je me liais d'amitié avec Alberto,
05:18 mon professeur de botanique.
05:20 La durée était pour moi vraiment une notion importante.
05:23 C'est ce que je voulais faire ressentir,
05:26 que l'amour dure dans le temps.
05:29 Ce garçon-là m'est littéralement tombé dessus,
05:33 sans que j'y prenne garde.
05:35 C'est vraiment un point important au départ du film.
05:38 Lui, il remonte ses souvenirs,
05:41 mais il part de là où les autres,
05:46 les autres qu'il aime, d'amour ou d'amitié,
05:50 soient dans le présent,
05:53 alors que lui remonte dans le passé.
05:55 Je ne commençais jamais par écrire un scénario.
06:08 J'écris d'abord un texte
06:11 qu'on pourrait qualifier de littéraire.
06:15 Et j'ai fait appel à mes amis les plus proches
06:19 qui ont tous un rapport particulier à l'écriture.
06:24 Et chacun a écrit la voix d'un des personnages.
06:28 C'est un film fait de mes propres mains,
06:42 des mains de cette petite communauté
06:45 qui s'est construite autour du film.
06:48 Le film avait initié à l'amour, au nom des fleurs,
06:51 et aux poètes comme Novalis et Denis.
06:54 Anselm est un documentaire de Wim van der Squee,
07:01 qui propose une expérience cinématographique
07:03 qui éclaire l'œuvre de l'un des plus grands artistes contemporains,
07:06 Anselm Kieffer.
07:08 Nous aimons les noms des grands et les oublions.
07:14 Mais nous n'oublions rien.
07:19 C'était un désir commun d'Anselm et moi.
07:22 Il m'a dit, Wim, je sais que tu voulais être peintre,
07:25 maintenant tu es cinéaste.
07:27 Tu sais que moi j'ai voulu être cinéaste,
07:29 et maintenant que je suis devenu peintre,
07:31 alors nous deux, idéalement, on ferait un film ensemble.
07:34 Et j'ai dit, top, l'idée me plaît.
07:37 Les gens cherchent ce qui est léger,
07:40 parce qu'ils ne veulent pas voir ce qui est difficile.
07:45 C'est pour ça qu'il y a cette légitimité.
07:48 On s'est pas du tout vus,
07:50 mais chaque fois qu'on s'est vus, on s'est dit,
07:52 tu te rappelles, on s'est donné la main pour le film.
07:55 Et ça a toujours resté un plan.
07:58 Jusqu'en 2019,
08:01 je peux déjà te dire, c'est maintenant ou jamais.
08:05 J'ai le temps maintenant.
08:08 Et il dit, voilà, évidemment c'est pour ça que je t'ai appelé,
08:13 mais aussi je voudrais qu'on revienne sur notre idée.
08:18 Je suis...
08:20 Sans l'aide d'architectes ou d'ingénieurs,
08:24 Kiefer et ses assistants ont transformé ce 200m2 de site
08:27 en un des plus étonnants et jambonnant travail d'art du monde.
08:31 Je ne voudrais pas un film où il parle,
08:34 c'est-à-dire pas avec des interviews,
08:37 et je ne voulais pas qu'il doit expliquer,
08:42 ou s'expliquer.
08:45 Et je ne voudrais pas donner mon opinion,
08:48 je voudrais plutôt mettre le public en face de cette œuvre.
08:54 Ici, il a expandi dans la sculpture et l'installation.
08:59 Il a commencé à créer un monde pour lui-même.
09:02 Je ne voulais pas trop guider le regard.
09:05 Le 3D, il fait, il centre déjà le regard.
09:09 Dans le 3D,
09:11 il a cette capacité de guider un peu le regard.
09:15 Là où les yeux convergent,
09:19 dans chaque image 3D, il y a un point de convergence.
09:23 C'est là que tu regardes automatiquement.
09:26 Pour représenter son œuvre, il fallait voir le maximum.
09:39 Finalement, ma conception, c'était de faire un film comme une expérience.
09:47 C'est un mythos, c'est un mec.
09:51 L'indeaveu de poulet, co-réalisée par Kira Malta et Sébastien Lodembart,
09:55 a obtenu cette année le cristal du non-métrage au festival d'animation Valissy.
09:59 Après avoir compris qu'elle a injustement puni sa fille,
10:02 une mère est prête à tout pour se faire pardonner,
10:05 même à cuisiner le poulet au poivre,
10:07 dont le défunt mari avait le secret,
10:09 alors qu'elle ne cuisine pas, et que la France est en grève.
10:12 Souvenez-vous les enfants, demain c'est grève !
10:15 Linda, entre immédiatement !
10:17 T'es une voleuse, Linda, et une menteuse !
10:20 Qu'est-ce qu'il y a ?
10:22 Il y a qu'elle est punie, alors elle va dormir chez toi.
10:24 C'est ça la punition ?
10:25 Au départ, on voulait vraiment faire une comédie,
10:27 une comédie trépidante, une comédie joyeuse, une comédie colorée.
10:30 Et en même temps, il y a ce fil nostalgique de ce souvenir perdu.
10:35 Je crois que c'est le premier film qui a été réalisé en tant que comédie.
10:40 Et là, il y a ce fil un peu nostalgique de ce souvenir perdu.
10:44 Et je crois que c'est la tension et le dialogue entre ces deux sentiments-là,
10:50 la nostalgie et le rire, le rire même presque burlesque,
10:55 le rire premier où on se prend des poteaux dans la figure,
10:57 on se prend des ballons sur la tête,
10:59 et on rit d'autant plus qu'il y a cette nostalgie, et inversement.
11:03 Je ne suis pas une menteuse.
11:04 J'étais très injuste, pardon Linda.
11:06 Tu peux me demander tout ce que tu veux !
11:08 C'est du poulet que je voudrais, avec des poivrons.
11:10 Du poulet au poivron ?
11:12 Et le polo con una peperoni.
11:14 Poulet papa.
11:15 Moi, j'ai beaucoup ressenti, enfant et puis adulte,
11:19 en étant loin de mon pays d'origine, qu'il y a la mélancolie.
11:23 Et cette mélancolie traverse tout le film, même dans les moments de rire.
11:28 Il y a toujours une mélancolie dans quelque chose,
11:31 un pays perdu, un père perdu, une enfance perdue.
11:34 Et du coup, cette mélancolie, qui se met à dialoguer avec l'insoumission,
11:39 le fait de s'insurger, la rage,
11:41 ce sont deux extrêmes qui ont trouvé et donné un ton qui me semblait juste.
11:47 Il y a déjà une idée de la révolte qui est née avec l'injustice.
11:58 Et la première, c'est celle qu'on subit enfant, on en subit plein,
12:01 et qui se poursuit au niveau social quand on est adulte.
12:04 Bienvenue poulet papa !
12:06 Moi, j'aime pas les poivrons.
12:10 Le troisième volet des trolls réunit à nouveau Vita et Matt Pokora
12:22 pour le casting de voix de cette franchise haute en couleurs et en musique.
12:26 Poppy et Branch sont officiellement en couple,
12:29 et Poppy découvre que Branch, accompagné de ses quatre frères,
12:32 formait le boy's band le plus en vogue du moment.
12:35 Mais suite à la séparation du groupe, Branch n'a jamais revu ses frères.
12:39 Faites du bruit, mon brouuuuut !
12:43 Vous êtes nuls !
12:51 Mes abdos, admirablement sculptés, et moi, on démissionne !
12:54 Branch, on n'est plus synchro, on est devenus des hommes maintenant,
12:57 c'est plus du tout la même chanson, on va faire boy's band à part !
13:00 Au revoir, à très bientôt alors !
13:02 C'est un autre quelconque introverti, il était petit, il était déjà en couche,
13:05 et il chantait sur les scènes devant des milliers de personnes,
13:08 et c'est ça qui est intéressant aussi avec ce personnage.
13:11 C'est quelqu'un de très introverti, qui a toujours vécu dans son petit ventre,
13:14 dans sa bulle, dans sa grotte, à se préserver des méchants,
13:17 qui avaient peur de tout et tout.
13:19 On découvre aussi pourquoi il est un peu aussi cynique,
13:21 il a été abandonné quand même par ses frères.
13:23 C'est pour ça qu'il a du mal à faire confiance et à s'envoler des autres comme ça.
13:27 Techniquement, c'est un exercice qui est proche du chant,
13:39 que ce soit dans l'émotion, dans le timbre, dans la façon d'interpréter,
13:42 comment il faut placer sa voix pour projeter un cri,
13:45 c'est un truc qu'on sait faire nous en tant que chanteurs,
13:47 donc ça, ça nous aide.
13:49 Mais à la fois, quand on fait les voix, il n'y a rien,
13:51 il n'y a pas les couleurs, il n'y a pas l'autre personnage,
13:53 on est tout seul dans sa voix, on fait chacun nos voix indépendamment des autres.
13:56 Il y a la musique omniprésente, qui sont colorées,
14:15 le message est profond derrière.
14:18 Nous, on est parents tous les deux, bien sûr que c'est important pour nous
14:21 de transmettre ça à nos enfants, de leur dire "Ok, il y a les réseaux sociaux,
14:25 on est dans cette terre qui est virale, mais avant tout, on est des êtres humains".
14:28 - Pour tout le monde, donner son avis, etc.
14:29 - Ah ouais, critique, avant tout, on est des êtres humains.
14:32 Essayez de vous sentir bien dans vos baskets d'abord,
14:34 et puis le reste, c'est secondaire.
14:37 - Ça parle aussi beaucoup, je trouve, quand même, de comment la famille...
14:48 - Je te jure à quoi que ça arrive pour de vrai !
14:51 - Toujours au top, hein !
14:57 - Tu as clairement encore du boys-band en toi !
15:00 Avec une année difficile, Eric Toledano et Olivier Nakache reviennent à la comédie à l'italienne.
15:11 Un feel-good movie matiné de social, centré sur deux hommes surembêtés.
15:16 En bout de course, ils vont rejoindre un milieu associatif de jeunes militants écolo
15:20 et vont peu à peu s'intégrer, malgré leur manque de conviction initiale.
15:25 - J'ai le sentiment que les dettes, les crédits, tout ça, ça vous est familier.
15:30 La situation n'est pas très brillante.
15:32 Et si ça peut vous rassurer, on n'est pas vraiment encore au fond.
15:35 On n'est pas loin, mais on n'y est pas encore.
15:37 - Franchement, ça me rassure énormément.
15:39 - On parle souvent de ces comédies italiennes parce que dans ces films-là, ils y allaient.
15:42 Ils y allaient, c'était les années de plomb,
15:44 ils vivaient des moments terribles en Italie,
15:46 mais ils y allaient avec panache, avec flamboyance, avec grâce.
15:49 - Si vous voulez boire des coups et parler justice sociale, on est à la ruche.
15:52 - Jimmy, attends, tu veux pas boire un coup ?
15:55 - Je t'invite. - Puis la ruche, c'est très sympa, c'est gratuit en plus.
15:57 - Donc toi, tu m'invites, mais c'est gratuit ? - Ouais, c'est exactement ça.
16:00 - Ils avaient réussi à désamorcer des situations
16:03 et à vraiment aborder des sujets sérieux avec la légèreté qu'on leur connaît.
16:06 C'est pour ça qu'on dit maintenant, c'est à l'italienne presque.
16:09 Donc oui, c'était vraiment délibéré
16:12 de prendre le sujet de façon frontale, en comédie.
16:15 - Certains prévoient 45 degrés en 2050.
16:18 - Je suis désolé, c'est un tracteur.
16:20 - Peut-être que vous êtes simplement venus boire une bière gratuite ?
16:23 - Nous, on est vraiment venus pour parler justice sociale avec mon copain.
16:26 - C'est un miroir qu'on tend sur nous, on se regarde en fait,
16:29 et on voit des personnages qui sont un peu bord cadre,
16:32 qui débordent un peu, de temps en temps, ça fait du bien.
16:35 - Excusez-moi, tu peux me mettre une demi-heure, s'il te plaît ?
16:37 - J'ai pris libre, tu choisis entre 0 et 5 euros.
16:39 - Je vais te donner zéro.
16:41 - Il y a toujours un fond social qui est bouillonnant,
16:44 qui est vivant, qui est ultra contemporain,
16:46 et en même temps, il y a ce traitement qui passe par un espèce de prisme
16:49 de la comédie, du sens de l'écriture, de la drôlerie,
16:51 qui est jubilatoire quand on est acteur.
16:53 - J'aimerais créer une équipe forte pour une série d'actions beaucoup plus musclées.
16:56 - Pourquoi t'as remis ton t-shirt ?
16:58 - De toute façon, toi aussi, tu le gardes, hein ?
17:00 - Tu sens l'impact, là ? - Ah oui, je sens l'impact.
17:02 - C'est pas des mauvais mecs, c'est pas des types qui sont dans le cynisme
17:05 ou dans le mépris, au contraire, c'est des types qui essaient de s'en sortir,
17:07 effectivement, et ils voient des occasions un peu partout,
17:10 on peut pas leur en prendre.
17:11 - T'as besoin de thune ? - Oui.
17:12 - Laisse-moi faire.
17:13 - Allez, c'est bon, monsieur, allez, on y va.
17:15 - Ça va, ça va.
17:16 - Comment ça se fait que le monsieur est passé, là ?
17:18 - On fait une sensibilisation sur la crise climatique.
17:20 Est-ce que t'as 20 balles ?
17:22 - Mais sérieux ?
17:23 - C'est pas des personnages qui partent d'un point A et qui arrivent à un point B.
17:26 C'est parce qu'on n'est pas dans quelque chose d'aussi manichéen,
17:28 enfin, aussi simple que ça.
17:30 C'est des gens qui partent d'un point et qui reviennent, en fait, à un point,
17:32 et puis y a un espèce de truc au milieu, y a un tout petit décalage.
17:35 - Je vois bien qu'il y a un truc entre toi et moi,
17:37 et il se passera rien entre nous.
17:39 - On descendra pas, les loups nous chercheront !
17:41 - Tu sais, je suis pas pressé, je suis peut-être en amont.
17:44 - On essaye d'inviter la grâce sur le plateau.
17:46 Comment faire pour qu'elle vienne ?
17:47 Et je pense qu'on prépare beaucoup, on travaille beaucoup,
17:49 on travaille beaucoup avec les comédiens, c'est très studieux,
17:51 c'est très laborieux, on fait des lectures, si vous voulez.
17:54 Donc, en essayant d'être le mieux préparé
17:57 pour laisser la non-préparation arriver.
17:59 - Tu sais ce que je leur ai offert à mes neveux au Noël dernier ?
18:02 Je leur ai dit "Mes chéries, cette année, je vous offre toute mon estime
18:07 et tous mes encouragements."
18:08 - C'est une obsession, ça a été toujours l'ADN du cinéma
18:12 qu'on a proposé avec Olivier.
18:14 C'est les contraires qui s'attirent,
18:16 et ça crée aussi de la satire,
18:20 pour continuer dans la thérapie et dans le côté lacanien.
18:23 Y a quelque chose dans la satire aussi.
18:25 - C'est ça, c'est fort.
18:27 - Ça va être tellement génial de passer un Noël avec toi.
18:29 - Et c'est pas cher.
18:31 - Et c'est pas cher.
18:32 - Vous pouvez faire des fleurs ?
18:41 - Oui.
18:42 - C'est une fille.
18:46 - Hein ? Je ne sais pas.
18:49 [Musique]
18:52 - C'est la manifestation d'une vie offerte.
18:58 C'est la manifestation d'une vie donnée.
19:00 [Musique]
19:03 - J'espère que je pille.
19:05 [Musique]
19:08 - Jeannette et Édouard se rencontrèrent dans les bois de Merlin-Papin.
19:16 Dès qu'ils le pouvaient, c'est avec entrain qu'ils jouaient, chantaient et riaient sans fin.
19:20 [Musique]
19:23 [Cris de joie]
19:30 [Musique]
19:44 - On est vieux.
19:46 On ne sait pas comment on va vivre.
19:48 - Vraiment ? Tu veux le dire maintenant ?
19:50 [Musique]
19:54 - Voilà par ici les sorties, c'est fini.
19:56 Rendez-vous la semaine prochaine.
19:57 En attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.