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Forcément triste de la défaite en quart de finale contre l'Afrique du Sud (28-29), Fabien Galthié restait malgré tout fier de son groupe.

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Transcription
00:00 Il y a tellement de jeux et de moments clés dans ce parti.
00:08 Peut-être quand on mène 7 à 0 et quand Estibet se coupe la trajectoire du ballon.
00:17 C'est un temps très fort pour nous, non conclu.
00:25 Après, au lieu de faire peut-être 12 ou 14 points, ça fait quelques temps après,
00:35 7, 7, ce sont des faits de jeu.
00:38 Je pense aussi à notre grande avancée, en fin de match,
00:48 si le ballon sort beaucoup plus vite, disponible, l'action diffère.
00:58 Je m'excuse, j'ai un écho.
01:02 Il y a pas mal de petits moments quand Antoine n'arrive pas à transmettre le ballon précisément.
01:12 Il y a des faits de jeu qui les uns ont accumulés, aux autres sont notoires.
01:30 Après, c'est difficile de sortir un moment clé.
01:34 Mais oui, dans ce match, il y a tellement de choses.
01:39 Je pense que c'est pas une personne qui arbitre, il y a des TMO, des assistants.
01:45 Ils ont le temps de regarder des images comme nous, de les revoir pendant le jeu.
01:51 Ils ont aussi le droit de participer à l'arbitrage.
01:56 Je peux comprendre la frustration des joueurs.
02:03 Je leur demande d'être courageux, à ce moment-là.
02:09 Moi, je passerai outre, je me permets de dire que j'accepterai.
02:16 Comme c'est déjà arrivé par le passé, des décisions.
02:21 Si on parle de l'arbitrage, on parle peut-être de l'adversaire,
02:26 mais pour finir sur l'arbitrage, je ne serai pas sur ce terrain-là.
02:32 Je féliciterai le corps arbitral.
02:36 On a travaillé avec eux avant la Coupe du Monde, pendant la Coupe du Monde.
02:40 On a travaillé sept semaines avec eux pour essayer de jouer avec eux.
02:45 Et on continuera à travailler comme ça.
02:50 Il faut comprendre la position des joueurs et ma position.
02:56 Beaucoup de frustration, beaucoup d'émotions difficiles à digérer.
03:02 Je comprends, on en a parlé rapidement.
03:06 On a assisté à ce match.
03:10 Surtout, dire bravo aux Sud-Africains, à cette équipe et à son staff.
03:18 On leur souhaite de continuer leur route avec respect et faire plais.
03:25 Je comprends très bien votre flèche du temps.
03:29 Cette vision qui permet de programmer, de travailler avec cohérence sur une méthodologie.
03:35 Avec des joueurs pour les faire grandir.
03:37 Je pense que nous avons écrit pendant quatre années, jusqu'à aujourd'hui,
03:41 même aujourd'hui, une très belle page du rugby français.
03:44 Les joueurs peuvent être fiers, le staff peut être fier, la fédération peut être fière.
03:52 On peut être aussi triste ce soir, de par le reste du temps.
03:59 La flèche du temps, c'est une métaphore.
04:05 Elle permettait d'avoir une vision très claire.
04:08 Mais comme je l'ai dit aussi, cette Coupe du Monde, l'équipe de France, avant,
04:14 va la traverser.
04:17 Et puis, il y a une équipe de France qui va continuer à jouer.
04:19 Le premier match de la tour de la Nation, ce sera face à l'Irlande, à Marseille.
04:23 Et les joueurs vont continuer à jouer, à se développer.
04:26 Il y a deux joueurs qui arrêtent, ça c'est sûr.
04:28 C'est Rony Antonio et Romain Taufenois qui nous ont annoncé qu'ils arrêtaient.
04:33 Pour le reste, ce qu'ont vécu les joueurs, ce que nous avons vécu, ça fait partie de
04:41 l'écriture du livre de l'équipe de France.
04:44 Est-ce que cette défaite remet en cause votre avenir à la tête de cette équipe ?
04:49 Non, j'ai un contrat qui court jusqu'à juin 2028.
04:53 merci à bientôt !
04:55 Merci.

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