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L’émission de France 2, leader des audiences chaque matin, aura une nouvelle concurrente en janvier 2024

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00:00 - Vos invités médias, Céline Baydarco, réveillent chaque matin les téléspectateurs de France 2.
00:04 C'est le nouveau duo de Télématin.
00:05 - Marie Portolano, Thomas Soto, bonjour à tous les deux.
00:08 - Bonjour.
00:09 - Et merci d'être là, on venait juste de quitter le plateau de Télématin.
00:11 Vous avez fini très vite, pas de débrief aujourd'hui.
00:13 - Après.
00:14 - Après.
00:15 - C'est important le débrief.
00:16 - Oui, exactement.
00:17 Alors Télématin, c'est la matinale numéro 1.
00:18 Plus de 700 000 téléspectateurs chaque jour, deux fois plus que BFM, quatre fois plus
00:23 que CNews.
00:24 Mais vous allez avoir un nouveau concurrent dans quelques mois puisque TF1 va lancer
00:28 sa matinale en janvier avec Bruce Toussaint à sa tête.
00:30 Alors trois heures de direct, de l'info, des chroniques.
00:33 Qu'est-ce que vous vous dites ? C'est vache de leur part ou ça vous challenge ?
00:37 - Mais c'est un challenge.
00:39 Dans le sport, dans le monde dans lequel j'ai évolué, on a toujours dit le sportif est
00:44 meilleur quand il y a un challenger.
00:45 Donc c'est ce qu'on va faire.
00:46 - Mais vous aviez des challengers, BFM en est un.
00:47 - Oui mais là c'est un nouveau donc forcément.
00:49 - Là on a un gros morceau qui arrive.
00:50 - Ah quand même ?
00:51 - Oui on a un gros morceau.
00:52 Mais c'est bien, il faut l'accueillir et on l'accueille je crois.
00:55 - Mais oui.
00:56 - Il faut avoir sérénité et humilité.
00:57 Il faut qu'on reste solide sur nos appuis comme disait Sportif c'est ça ?
01:01 - Exactement.
01:02 - Et puis pour le reste il faut qu'on soit évidemment vigilant, qu'on continue à travailler
01:04 et qu'on soit dans notre couloir.
01:06 - Mais vous êtes déjà en train de réfléchir avec la rédaction en chef à muscler l'émission
01:10 justement face à cette concurrence qui arrive ?
01:12 - Alors on n'a pas déclenché Vigipierre à trop forcer.
01:14 Non tout va bien.
01:15 Il y a une annonce qui est une annonce maligne, qui est un positionnement malin aussi de la
01:19 part de TF1, qui est un choix, qui est un super choix parce que Bruce c'est un très
01:22 bon matinalier.
01:23 Il est très connu ici à France.
01:25 Et pour le reste, voilà, chez nous il n'y a pas le feu à la maison.
01:29 Tout va bien, tout va bien, c'est tranquille.
01:30 - Et ça ne vous aurait pas tenté cette matinale de TF1 ?
01:32 - Moi je viens d'arriver.
01:34 - Oui mais vous partez assez vite en général.
01:36 - Je plaisante bien sûr.
01:38 - Non, moi je ne peux pas me prononcer parce que vraiment je viens d'arriver et je découvre
01:42 encore les rouages de la matinale Télématins qui est quand même la première matinale
01:46 de France.
01:47 - On l'a dit et on le redit.
01:48 Comment vous vous sentez l'un avec l'autre ? Après un mois et demi de collaboration, chacun
01:52 a trouvé ses marques, sa place ?
01:53 - Moi j'en parlais un adverbe, naturellement.
01:55 - Il y a une évidence entre vous professionnelles ?
01:58 - Une simplicité, je ne sais pas, ça colle.
02:01 C'est comme la croissance, ça ne se décrète pas.
02:04 Là ça marche.
02:05 - Oui c'est vrai.
02:06 Moi j'ai eu peu l'occasion de travailler en duo.
02:08 On s'est parlé au téléphone assez vite et tout de suite après notre première conversation,
02:15 on a parlé de sport pas mal.
02:16 Moi je me suis dit ça va marcher.
02:18 - Vous êtes fédéraire vous aussi ?
02:20 - Je suis fédéraire bien sûr mais c'est surtout…
02:22 - C'est inscrit dans le contrat, c'est obligatoire.
02:24 Ce n'est pas négociable.
02:25 C'est la seule part qui n'est pas négociable.
02:26 - Je n'ai pas le droit de parler de Covid.
02:27 Je n'ai pas le droit de parler de lui.
02:28 - Mais vous ne vous connaissiez pas avant ?
02:29 - Pas du tout.
02:30 - Moi je connaissais Marie, comme j'aime beaucoup le sport, d'abord de BeinSport.
02:33 - Moi je n'avais jamais entendu parler de Thomas Sautot, je ne savais pas qui c'était.
02:37 - Alors un adjectif pour qualifier l'un et l'autre dans le travail ?
02:39 - Moi je dirais partageur.
02:41 Ce qui est rare, et ça vraiment je le dis, c'est la vérité, c'est-à-dire que c'est
02:45 rare d'être avec une personnalité comme Thomas qui a beaucoup d'expérience, qui
02:49 fait le 20h et qui est à ce point-là partageur.
02:52 Parfois je lui pique ses questions, je lui dis "je suis désolée, je suis désolée".
02:54 Il me dit "c'est pas grave, c'est bien, c'est tout".
02:57 C'est génial.
02:58 - Et vous Thomas ?
02:59 - Spontanée, fraîche, travailleuse.
03:00 - Excusez-moi.
03:01 - On ne peut pas toujours faire rentrer tout dans une seule case.
03:03 - Donc on a dit spontanée, fraîche, travailleuse.
03:06 C'est pas mal.
03:07 - Oui, il y en a trois pour le prix d'un.
03:08 - Et puis on se marre bien en fait.
03:10 Vous connaissez ça, le monde des matinales.
03:12 On ne se lève pas aux heures auxquelles on se lève si c'est pour s'emmerder.
03:15 Donc on y va pour le plaisir et c'est ça qui compte.
03:18 On a notre petit rendez-vous rituel avec notre productrice, Ophélie Raduro, tous les
03:22 matins à 5h05.
03:23 Il y a café, même pour ceux qui ne boivent pas le café.
03:25 On échange, on débrief, on dit beaucoup de conneries.
03:27 - On parle de tout sauf de la matinale.
03:29 - Ah oui ? Et ça, ça permet de se détendre et de faire une matinale bien meilleure ?
03:32 - Je ne sais pas si ça fait une matinale bien meilleure, mais c'est le plaisir.
03:35 On arrive avec la bonne humeur sur le plateau.
03:37 - Alors l'interview politique, les 4V, elle est pour vous, Thomas.
03:41 Est-ce que Marie, vous aimeriez la faire à terme ? En tout cas, vous êtes en train
03:45 d'observer Thomas dans cet exercice qui est très particulier et que vous connaissez très
03:48 bien, Sally.
03:49 - Effectivement, mais là, tu essaies de te trouver des problèmes entre les deux.
03:52 - Non, mais il n'y en aura pas parce que déjà, je pense que l'interview politique,
03:56 c'est un exercice très particulier dans lequel Thomas excelle, on le sait.
04:01 Moi, j'apprends encore.
04:03 Je viens du sport.
04:04 Donc, toute l'actu, les manières de poser les questions, d'aller vite, parce que moi,
04:08 j'ai fait des documentaires.
04:09 Et dans le documentaire, on s'assoit, on prend notre temps.
04:11 Là, voilà, j'apprends encore.
04:12 - Elle est pleine d'humilité.
04:13 Elle a un rendez-vous d'interview qui est l'interview d'actualité à 8h15.
04:16 Ce matin, elle avait Asen Chalgoumi, le recteur de Drancy.
04:20 Je peux vous dire que ce n'est pas une interview de rookie qu'elle a faite.
04:23 C'est une vraie bonne interview et qui est ancrée dans l'actu, avec les questions qu'il
04:26 faut poser et tout ce qu'il faut.
04:28 Donc, il n'y a pas de souci.
04:29 - Vous voyez, on s'entend trop bien.
04:30 - C'est vrai.
04:31 - Vous avez été consulté pour le choix de Marie.
04:34 On voit bien que vous le validez aujourd'hui, mais vous étiez d'accord dès le départ,
04:36 Thomas ?
04:37 - Je n'ai pas eu un droit de veto et de vie ou de mort que je n'aurais surtout pas voulu.
04:40 Et voilà, on m'en a parlé juste un petit peu avant que ça se signe, mais ça m'allait
04:45 très bien.
04:46 - Vous n'avez pas envisagé de partir quand Julia Vignali a choisi de faire une autre
04:49 émission ?
04:50 - Non, ni de mettre fin à mes jours tout de suite, je vous rassure.
04:51 - Vous exagérez tout ce que je dis.
04:52 - Non, parce qu'on sait que dans ce petit monde médiatique, parfois, on surexploite
04:57 des...
04:58 - Mais ça a pu vous perturber.
04:59 - Évidemment que ça m'a perturbé.
05:00 Parce que c'était aussi un binôme qui fonctionnait extrêmement bien à l'antenne et que ça
05:05 déstabilise un peu.
05:06 On se dit, on ne sait pas, moi je ne connaissais pas Marie, je ne savais même pas que c'était
05:09 Marie au début qui allait remplacer Julia.
05:11 Donc évidemment qu'il y a un moment où on se dit, waouh, on avait un truc bien, on
05:14 était confort, mais ce n'est pas toujours bien le confort.
05:16 C'est pour ça que pour revenir à la matinale de TF1, que ça va nous faire du bien, ça
05:18 va nous mettre un petit coup de booster.
05:20 - Marie, vous avez quitté Canal+ en 2021 pour M6, où vous n'êtes restée que deux
05:25 ans, ce qui a fait dire à Nicolas Taverneau que vous courriez beaucoup d'une chaîne
05:29 à l'autre.
05:30 Est-ce que là, vous vous ancrez sur vraiment plusieurs années à France Télévisions ?
05:34 - J'espère.
05:35 Ah oui, j'espère.
05:36 - À Télématin ?
05:37 - Je me sens bien.
05:38 Je découvre encore, ça fait qu'un mois et demi que je suis dans la maison, mais j'espère
05:43 y rester longtemps.
05:44 C'est une belle maison, je trouve.
05:45 - Pour faire du journalisme, ça veut dire que l'animation finalement, ce n'est pas
05:48 votre truc ?
05:49 - J'ai fait une école de journalisme, donc l'animation, c'était moins mon truc, on va
05:54 dire.
05:55 J'ai fait un peu de l'envers à des fondamentaux qui me plaisent, c'est-à-dire à la réflexion.
05:58 Là, on est vraiment au cœur de l'actualité.
05:59 L'actualité, elle est dure en ce moment, mais il y a une émulation quand même autour
06:02 de ça.
06:03 On travaille, on essaie de poser les bonnes questions, d'aller chercher les bonnes réponses.
06:07 Donc voilà, moi, c'est un peu excitant quand même.
06:10 - Et puis, on fait les deux dans Télématin.
06:11 Il y a l'info et c'est aussi du programme, et c'est aussi de l'animation, et c'est aussi
06:15 de l'accueil.
06:16 Donc, c'est ça qui est bien, c'est le côté hybride de cette émission qui a toujours
06:20 existé.
06:21 On a surtout renforcé le côté news depuis presque trois ans maintenant, et avec des
06:25 résultats qui payent.
06:26 Parce que quand on a une actualité très forte comme celle qu'on connaît ces jours-ci
06:30 et dramatique, il y a quelques années encore, les gens auraient dit "Oh là là, il n'y
06:34 a qu'une chaîne, c'est BFM".
06:35 Ça, c'est fini.
06:36 Je veux dire, notre public était là, ils ne se sont pas dit "Tiens, on va aller voir
06:41 ailleurs parce qu'eux, ils ne savent pas faire".
06:42 Ça, ce n'est pas vrai.
06:43 Ça, c'est fini.
06:44 - Donc, vous n'étiez pas en édition spéciale depuis lundi ?
06:47 - Si, lundi, oui.
06:48 De 6h30 à 8h30.
06:49 - Vous rêvez de quoi, vous, Thomas, à terme ?
06:53 Être titulaire du 20h ?
06:54 - Non, mais vous savez, je crois qu'on avait ce matin Véronique Jeannot, dans le côté
06:59 plus détendu de l'émission, qui nous expliquait à quel point il était important d'être
07:02 dans le présent.
07:03 Ce n'est pas de la langue de bois.
07:04 Ça fait qu'on a toujours tendance à regarder hier, à regarder hier, à regretter, à regarder
07:06 demain, à se dire "Qu'est-ce qui va nous arriver ?" Moi, j'aimerais réussir à profiter
07:09 de l'instant présent.
07:10 - Vous pouvez avoir une ambition particulière aussi ?
07:13 - L'ambition, c'est…
07:14 Enfin, pardon, j'ai la chance de faire ce métier depuis presque 25 ou 30 ans.
07:19 Je me suis toujours amusé, donc je rêve de continuer à m'amuser.
07:21 Quand je ne m'amusais plus, à chaque fois, je me suis arrêté.
07:23 - Vous partez ?
07:24 - Voilà.
07:25 Pour l'instant, je m'amuse et j'ai envie qu'on continue à s'amuser un bon moment.
07:26 - C'est ce qu'on vous souhaite à tous les deux.
07:28 Merci, M. Paris.
07:29 - Merci à vous.
07:30 - Merci, Thomas, d'être venu ce matin.
07:31 - Télé-matin, c'est tous les jours sur France 2, dès 6h30.
07:33 Merci beaucoup, Céline.

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