• l’année dernière
L’armée israélienne a mis en place un “siège complet” de la bande de Gaza, sous le contrôle du Hamas, trois jours après le lancement de l’offensive du mouvement palestinien, au cours de laquelle quelque 800 Israéliens ont été tués, 2600 blessés et plus d’une centaine pris en otage. Du côté palestinien, 687 personnes sont mortes et 2900 ont été blessées, selon les autorités locales.

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Transcription
00:00 La population de Gaza, les Gazaouis, ne sont pas nos ennemis
00:04 et ne sont pas bien sûr la cible des attaques israéliennes.
00:07 Et comme vous le savez bien, le gouvernement et l'armée
00:11 lancent une alarme, enfin, avertie d'avance,
00:17 la population d'évacuer les sites où on sait qu'il y a des forces du Hamas
00:22 ou des agressions du Hamas.
00:24 Et ainsi, on évite le maximum possible de...
00:27 Mais il y a quand même 80 enfants déjà qui sont morts depuis samedi.
00:30 Je comprends bien, mais quelle est l'alternative ?
00:33 Il y a toujours une alternative à la mort des enfants.
00:36 Là, pour le coup, je rejoins ce que disaient Bernard-Henri Lévy.
00:39 La stratégie du Hamas, c'est de les utiliser comme boucliers humains.
00:42 C'est une réalité.
00:44 On parle des otages, mais en fait, toute la population Gazaouite
00:48 est l'œil d'otages du Hamas.
00:50 Ils n'ont aucun intérêt à améliorer leurs conditions de vie.
00:53 Ils sont déjà 16 ans là-bas.
00:55 Ils ont reçu plein d'aides humanitaires et financières
00:58 de la communauté internationale, y compris de la France.
01:01 Et ça n'a pas changé. Rien ne s'est amélioré.
01:04 Donc vous assumez les dommages collatéraux, y compris des femmes,
01:07 des enfants qui sont a priori pas des membres de la branche armée du Hamas.
01:13 On fait tout le possible pour éviter ces cas, vraiment.
01:17 Et si on sait qu'il va y avoir à l'avance des victimes civiles,
01:23 souvent on interrupte l'opération.

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