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Transcription
00:00 Culture Média sur Europe 1 avec Zabou Brightman jusqu'à 11h.
00:06 On parle de Dorothée, ce spectacle à voir en ce moment à 19h au Petit Saint-Martin par exemple ce soir.
00:12 19h c'est parfait, vous serez sorti pour le match des Bleus face à Lidaly.
00:15 Je suis ravie pour tous les gens parce que moi-même je vais peut-être voir le match.
00:20 Bah oui évidemment, donc on vient vous voir et après on regarde le match, on l'écoute sur Europe 1.
00:23 Zabou c'est le moment de votre portrait sonore, quelques petits sons pour mieux vous connaître.
00:28 Voici le premier.
00:29 Vous avez reconnu évidemment le générique de Thierry Laffronde, c'est une histoire de famille.
00:41 Puisqu'à l'écriture il y avait votre père c'est ça ?
00:43 C'est mon père qui a écrit Thierry Laffronde.
00:45 Jean-Claude Deray et à l'écran votre maman.
00:47 Qui a joué Isabelle, absolument.
00:49 Et la musique c'est Loussier qui est un très très grand compositeur.
00:52 Elle est incroyable cette musique.
00:54 Elle reste pas seulement à cause du...
00:56 Bon évidemment ça a été tellement un événement fou, il y avait une seule chaîne.
01:01 Mais cette musique elle est dingue quoi.
01:05 Avec le roulement au départ, c'est super beau.
01:07 Et même vous, vous avez fini par jouer dans Thierry Laffronde ?
01:10 Oui parce que j'ai rose pétée parce que mon père écrivait, je le voyais tous les jours écrire.
01:13 Il me racontait, il m'expliquait ce que c'était qu'une série.
01:16 Tous les jours il me disait "tu vois alors là je vais faire ça".
01:19 J'étais petite mais j'adorais écouter tout ce qu'il me racontait.
01:22 Et là lui, il est comme ça mais à la fin il se rachète donc il va sûrement mourir.
01:27 Voilà des trucs comme ça.
01:28 C'est formateur, c'est génial.
01:30 Et puis j'ai rose pétée donc il a fini par m'écrire un petit rôle.
01:33 Allez leçon suivante.
01:34 Quand vous étiez petite vous étiez folle dingue de Renaud.
01:48 Bien avant qu'il devienne chanteur même.
01:50 Il avait 13 ans, moi j'en avais 7, 7/8.
01:54 J'étais au comité Gavroche Révolutionnaire à la Sorbonne.
01:57 Juste pour lui.
01:59 Et lui il était le chef de la cellule on va dire.
02:05 Et il était beau comme un dieu.
02:07 Et ensuite j'ai toujours aimé Renaud mais pour son écriture.
02:10 Il écrit extrêmement bien, c'est un poète.
02:12 C'est vraiment très beau ce qu'il fait.
02:14 Et vous avez même joué avec lui ?
02:16 Oui, dans un film.
02:17 Votre tout premier film.
02:18 Elle voit des nains partout.
02:20 Il y a Coluche.
02:21 Martin Lamotte, Thierry Hermitte.
02:23 Martin Lamotte, Claire Nadeau.
02:25 Lui joue Tarzan, Renaud.
02:27 Oui il joue Tarzan, je crois qu'on n'est pas dans le même...
02:29 Et vous vous faites Blanche-Neige.
02:30 Dans une version un peu revisitée.
02:32 Ah bah oui, elle voit des nains partout d'après le truc du Café Théâtre.
02:35 Ah bah oui c'était quand même assez fun.
02:38 La fiche c'était Gotlib et c'était qui l'autre ?
02:42 Peut-être Mandry, non pas Mandry, Gotlib et...
02:45 Merde, j'ai oublié...
02:47 C'était un personnage un peu d'infomane.
02:50 Ah bah beaucoup oui.
02:52 On était à donf.
02:54 Extrait suivant.
02:55 Écoute Didier, je ne veux pas vivre avec quelqu'un.
02:57 Tu comprends ? Ni toi, ni personne.
02:59 Je ne veux pas.
03:00 Je veux vivre seule, seule, seule.
03:01 Tu comprends ?
03:02 Je veux pouvoir péter dans mes draps tranquille, rentrer à n'importe quelle heure,
03:04 bouffer sur un coin de table,
03:05 inviter des copains, faire le ménage seulement une fois par an si je la me chante.
03:07 Je veux dépenser mon fric à ma façon.
03:09 Mais tout ça tu pourras très bien le faire, je ne vois pas où est le problème.
03:11 Le problème c'est que je ne veux pas d'un mec étiafé sur mon canapé
03:13 qui baille en disant "qu'est-ce qu'il a bouffé ce soir ?"
03:15 Je ne veux pas qu'on me dise "tiens, toi qui repasses si bien les chemises".
03:17 Je ne veux pas acheter la nouvelle BMW qui est fabuleuse et on paiera les traites ensemble.
03:20 Je ne veux pas que ta mère me téléphone pour savoir si je t'ai bien donné tes cachets contre la grippe.
03:24 Je ne veux pas tes chaussettes sales dans mon panier à linge.
03:26 Je ne veux pas nettoyer la cuisine pendant 3 heures le jour où t'auras décidé de faire une paella pour tes collègues du bureau.
03:31 Je ne veux pas te demander si t'es d'accord de regarder le film au lieu du sport.
03:34 Je ne veux pas, je ne veux pas !
03:36 C'est ta vie, ma vie, c'est ma vie !
03:38 Quel numéro, quel monologue !
03:40 Ça c'est Colline Serrault quand même.
03:42 Dans la crise, les monologues des femmes sont incroyables.
03:47 Il faut l'interpréter ce monologue quand même Zabo.
03:49 Surtout qu'elle est très exigeante, Colline Serrault.
03:52 Colline Serrault, extrêmement exigeante.
03:53 Et là on a l'impression que, en plus vous l'avez passée multipliée par deux, non ?
03:56 Non, non, c'était la même chose.
03:58 Mais elle demandait ça, elle demandait que ça soit...
04:01 Et moi je n'avais jamais travaillé avec autant d'exigence.
04:04 J'ai eu... J'en ai eu... J'ai...
04:07 Pardon, pardon ! Je ne l'ai pas dit. Si, je l'ai dit.
04:10 C'était difficile, oui, c'était difficile.
04:12 Vous l'avez refaite combien de fois cette scène ?
04:14 Oh là là, mais...
04:16 Elle me disait "tu ne sais pas assez le texte".
04:18 C'est du rap, quoi.
04:20 C'est du rap. Oui, absolument.
04:22 Et elle me disait "tu ne sais pas assez le texte".
04:24 Et moi ça me vexait, ça m'énervait, je la trouvais insupportable.
04:28 Et je pense qu'elle avait raison.
04:29 Je ne savais pas suffisamment.
04:31 Et puis ça a été une leçon pour devenir aussi réalisatrice.
04:34 Tout. Elle connaît tout.
04:36 Depuis la découverte du feu, jusqu'au produit light,
04:38 les invasions, les guerres, la poésie, les souffrances,
04:42 la famine, l'amour, "j'ai envie de t'embrasser",
04:44 les inventions, tout.
04:45 Moi ?
04:46 Comment ?
04:47 Quoi ?
04:48 Qu'est-ce que vous avez dit ?
04:50 Euh... La famine, tout...
04:53 J'allais dire tout ce qui fait l'homme.
04:55 Non, non, avant vous avez dit quoi ?
04:57 Euh... Je ne me souviens plus.
04:59 Oh, pardon, j'ai...
05:01 J'ai cru...
05:03 Je me suis trompée.
05:05 C'est pas grave.
05:06 Donc le...
05:08 Le bébé c'est tout, j'ai très envie de t'embrasser.
05:11 Mais non !
05:12 Vous l'avez redit là, comme...
05:15 Vous avez...
05:16 Envie de t'embrasser ?
05:17 Ah oui, oui, oui.
05:18 Et ils ont fini par s'embrasser, effectivement, dans ce film.
05:21 Ce "Souvenir des belles choses" qui était votre premier film comme réalisatrice,
05:25 avec Isabelle Carré, avec Bernard Campant.
05:27 Ça vous a valu le César de la meilleure première oeuvre de fiction, c'était en 2003.
05:32 On était habitués à vous voir dans le registre comique
05:35 et vous raconter une grande histoire d'amour sur fond d'Alzheimer.
05:38 C'était...
05:39 Mais je suis très romanesque, en fait.
05:41 Je suis très romantique aussi.
05:43 C'est incroyable.
05:44 Je pleure.
05:45 Je suis une très bonne spectatrice de tout...
05:48 De comédie, je ris beaucoup.
05:49 Que ce soit bien, évidemment.
05:51 Et de drame, je pleure énormément.
05:53 J'aime bien être spectatrice.
05:55 Et je me souviens qu'on découvrait Bernard Campant dans un registre hyper étonnant.
06:00 Ah oui, oui.
06:01 Tout le monde me disait "Ah bon, t'es sûr que tu vas prendre..."
06:04 "Oui, parce que je voulais un inconnu."
06:06 Alors j'ai dit "Ben voilà, c'est un inconnu."
06:08 [Rires]
06:10 "Il faut jouer le rôle."
06:11 Ce qui est beau, c'est que ce film, vous l'avez écrit à quatre mains avec votre père, en plus.
06:15 Donc voilà, on ferme la boutele comme ça.
06:17 Et on a retrouvé le deuxième dessinateur de l'affiche.
06:20 Elle voit des nains partout.
06:21 Affiche très étonnante où vous êtes...
06:23 Il y a plein de monde sous la jupe.
06:25 C'est "Soleil".
06:26 C'est "Soleil" qui a fait...
06:27 En fait, le monde qui sort de sous mes jupes, c'est Gottlieb.
06:31 Et la blanche neige, c'est "Soleil".
06:33 Voilà.
06:34 Le film, c'est "Elle voit des nains partout" si vous voulez le re-regarder ce week-end avec Zebou Bretman.
06:38 Reste avec nous Zebou Bretman dans un instant.
06:40 Le premier indispensable de ce Culture Média.
06:42 On va parler musique.
06:43 Prenez des notes parce que Jo va nous donner la playlist à écouter ce week-end.
06:47 À tout de suite.
06:48 Culture Média sur Europe 1.