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00:00 C'est un début de saison en fanfare pour le Stade d'Avalois.
00:02 C'est plutôt agréable d'être dans une équipe qui marche bien.
00:05 C'est sûr que ce début de saison, il est incroyable.
00:10 On garde les pieds sur terre, mais on savoure aussi cette première place qui nous fait
00:15 du bien et qui nous motive aussi chaque jour pour travailler.
00:19 Et personnellement, quel est le bilan de ce premier quart de championnat que tu peux
00:26 faire ?
00:27 Franchement, je trouve que, personnellement, je monte en puissance.
00:30 Dans mes axes de progression, je sens que je ne suis pas loin de passer un cap, surtout
00:37 dans les statistiques.
00:39 C'est ce qui me manque depuis un bon petit moment.
00:43 Sinon, au niveau du jeu, je commence à prendre en expérience et en maturité sur certains
00:52 choix, certaines zones où je sais que je dois jouer plus simple, et d'autres zones
00:58 où je peux prendre certains risques.
01:00 Après, c'est sûr que j'apprends tous les week-ends et tous les jours aux côtés de
01:05 mes coéquipiers.
01:06 Je pense que, parfois, sur certaines situations de transition, je pourrais temporiser le
01:12 jeu, au lieu de toujours vouloir aller provoquer.
01:16 Personnellement, j'acquiers au projet où moi aussi je grandis avec l'équipe et
01:25 où on prend toute l'expérience.
01:27 Il ne manque plus que ce premier but qui peut te libérer, peut-être ?
01:30 Je pense que, dans tous les cas, il n'y a pas de but facile.
01:34 Mais le premier but, c'est celui qu'on attend tous, on va dire.
01:38 C'est celui qui est le plus difficile à atteindre.
01:40 Je pense que ça va créer un déblocage.
01:44 En tout cas, je l'espère.
01:46 C'est moi qui ferai que la confiance, le savoir-faire, je pourrai enchaîner.
01:52 Est-ce que tu as l'impression que tu dois encore progresser ?
01:55 Tu vas très vite.
01:56 Et dans le dernier geste, notamment, la face, le but, c'est là que tu dois être encore
02:00 plus performant.
02:01 Est-ce que tu as cette impression-là aussi, toi ?
02:03 Oui, c'est sûr que, le week-end, je me crée des situations de frappe ou de centre.
02:10 Et le fait que ça ne termine pas, ça me fait beaucoup cogiter.
02:15 Même si je passe à autre chose, parce que ce sont des choses qui arrivent.
02:19 Je sais qu'aujourd'hui, c'est un axe de progression sur lequel je dois vraiment progresser.
02:23 Mais, comme j'ai dit, le projet du club, c'est prendre de l'expérience, c'est grandir.
02:31 Et je pense qu'au fur et à mesure du temps, en travaillant et en restant concentré sur
02:38 ça et sur les autres axes de progression, un jour ou l'autre, le travail paiera et
02:42 je pourrai exploiter le plein potentiel de mes capacités.
02:45 Tu as des frappes, notamment, contre Valenciennes, lors de la surface.
02:49 C'est là qu'on se crisse un peu dans ces cas-là, où on est peut-être moins libéré
02:54 que si on a déjà marqué ?
02:56 Je pense que ça doit être une habitude que je n'avais pas avant de frapper.
03:04 Frapper fort et de loin, ça va s'acquérir au fur et à mesure du temps et du travail.
03:10 C'est quelque chose dont j'avais déjà conscience, qu'il fallait que je travaille sur ça.
03:18 Après, une sorte de crispation, non, je ne pense pas.
03:21 Je pense que ça vient au fur et à mesure des ratés.
03:26 En fait, ratés, ça arrive.
03:30 Mais il faut toujours tenter jusqu'à ce que ça rentre.
03:33 Ce n'est pas de la crispation.
03:35 C'est plus du regret que je ne puisse pas encore passer ce cap.
03:42 Mais je sais qu'au fur et à mesure du travail et du temps, ça va arriver.
03:44 Ce match, le Salve Bordeaux junior, vous arrivez en position de leader.
03:50 Bordeaux est plus loin derrière.
03:51 Finalement, c'est un peu inversé.
03:53 Vous avez une pression ? Ou on dit quand même que c'est une grosse équipe et on doit jouer libéré ?
03:58 On sait que Bordeaux, c'est une grosse équipe.
04:00 On sait qu'aujourd'hui, on est leader du championnat.
04:06 Mais on va aborder le match comme tous les autres, avec de l'envie, de l'engagement.
04:13 Et on ne va pas commencer à vouloir se prendre pour d'autres.
04:18 Parce que notre place, on est partis la chercher par nos tripes.
04:23 Et je pense qu'on va continuer à tout faire pour rester le plus haut possible.
04:29 On sait que Bordeaux, c'est une grosse équipe.
04:33 Mais ça peut être Bordeaux comme ça peut être n'importe quelle autre équipe de Ligue 2.
04:38 Tous les matchs, on les aborde de la même manière.
04:39 Avec l'envie de gagner et de faire un beau résultat.
04:41 Mais Bordeaux, c'est une grosse équipe.
04:43 Pourquoi ? Parce que c'est un grand et moderne stade ?
04:45 Parce que c'est un club qui a rayonné sur le foot français ?
04:48 Parce qu'ils sont aux 13e du championnat.
04:51 Donc, c'est pas une si grosse équipe que ça, visiblement.
04:53 Après les avoir étudiés, on sait que Bordeaux, même si les résultats ne vont pas forcément
04:58 avec leurs performances, c'est une équipe qui joue quand même, qui a du ballon, qui
05:08 sait se procurer des occasions, qui sait garder le ballon.
05:11 Outre le fait que ce soit un club qui a une grande histoire et qui a un beau stade, c'est
05:17 aussi une belle équipe, qui a de très bons joueurs.
05:19 Donc non, ce sera un bon match de Ligue 2 qui se déroulera.
05:26 Il y a 7 équipes sur 10 qui avaient 22 points à ce stade de la compétition sur les dernières
05:32 années, qui sont montées dans les deux premières du championnat.
05:36 C'est une stade que vous connaissez, que vous parlez.
05:39 Qu'est-ce que ça t'inspire ?
05:41 C'est une statistique.
05:43 On en a légèrement parlé.
05:44 Mais on garde les pieds sur terre.
05:48 On va dire qu'on avance au jour le jour.
05:51 Chaque week-end, les compteurs, pour nous, sont remis à zéro.
05:54 Et on veut vraiment jouer match par match pour progresser.
06:00 Comme le slogan du club, rêver.
06:04 Chaque week-end, on donne tout pour terminer le plus haut possible.
06:09 On l'entend tout le temps, jouer match par match, pas s'enflammer.
06:13 Tu sens que c'est vrai ici ? Que vraiment, on reste terre à terre ?
06:16 Ou c'est difficile tout de même ?
06:19 Non, on reste terre à terre.
06:21 On ne va pas mentir.
06:22 Ça n'a rien.
06:23 On ne s'enflamme pas.
06:25 On ne s'enflamme pas.
06:26 On veut vraiment travailler, progresser tous ensemble.
06:29 Et chaque week-end, donner le meilleur de nous-mêmes.
06:33 Et passer à autre chose pour que l'autre week-end, chaque week-end, nous donne le meilleur.
06:38 On ne veut pas trop se projeter.
06:40 On travaille chaque semaine pour faire le résultat le week-end.
06:44 Et si ça a notre avantage, tant mieux.
06:46 Et voilà, on avance comme ça.
06:49 Sur les petites séances, sur la fin de séance, tu as eu marqué de la tête avec des gros
06:54 applaudissements de tes coéquipiers.
06:55 C'est une façon de t'encourager ? C'est parce que tu ne marques pas trop de la tête ?
07:00 Non, je pense qu'au début de saison, j'avais un peu de difficulté dans mon jeu aérien.
07:05 Et là, je pense que de me voir, ne pas hésiter, mettre la tête, ça…
07:11 En fait, l'équipe est comme une famille.
07:14 Du coup, voir quelqu'un progresser sur un aspect sur lequel on ne s'y attend pas,
07:18 ça fait toujours plaisir.
07:19 Et puis, je pense qu'il y a aussi le fait qu'ils me voient bosser, ils me voient travailler
07:24 pour atteindre ce premier but.
07:27 Chaque séance, chaque semaine.
07:29 Donc, il y a un petit côté de plaisir aussi de me voir être compétent sur ce point-là.
07:37 Même si c'est en séance.
07:38 Sam, c'est un bon début de saison collectivement, mais aussi individuellement.
07:43 Oui, c'est vrai, je suis content de mes performances.
07:47 Mais je pense que je peux mieux faire et je vais essayer de continuer de bien l'équipe
07:52 au mieux que possible.
07:53 Du mieux que possible.
07:54 Qu'est-ce que tu préfères en tant que joueur ?
07:57 Tout, je pense que c'est un tout.
07:59 Je pense qu'on peut tous progresser.
08:00 Et voilà, essayer de tirer l'équipe encore plus vers le haut.
08:04 Tu sens que cette équipe, elle est plus forte, plus équilibrée peut-être que la saison
08:10 passée ?
08:11 C'est différent.
08:12 Je pense que la saison passée, il faut l'oublier, il faut mettre ça de côté.
08:16 Tirer les enseignements qu'on avait à tirer.
08:18 Mais maintenant, on est focus sur nous, sur notre groupe.
08:22 Et il faut qu'on avance tous ensemble.
08:23 On te voit beaucoup jouer au milieu en une touche de balle.
08:26 Au contraire, aller chercher loin sur les transversales.
08:29 C'est une consigne ou c'est ton jeu aussi d'élargir un petit peu et jouer rapidement ?
08:33 Je pense que c'est notre jeu avec Jim.
08:35 Après, je pense qu'il y a des plans de jeu qui sont établis en fonction de l'adversaire
08:39 aussi.
08:40 Donc, ça dépend des matchs, on va dire.
08:41 Pour toi, ce match face à Bordeaux, tant que Toulousain, il y a une saveur particulière
08:50 ou pas ? On a envie de gagner ?
08:52 Oui, un peu.
08:53 Un peu, oui, forcément.
08:54 Je me rappelle, on avait été en Coupe de France avec Toulouse, on avait gagné.
08:57 Donc, j'espère qu'on fera pareil après-demain.
09:00 Toi, tu en as joué beaucoup de derby en jeune ?
09:03 Pas tant que ça.
09:04 Parce qu'en fait, c'était pas dans notre pool.
09:06 Du coup, on joue souvent des matchs amicaux.
09:08 Mais j'en ai joué quelques-uns après saison et tout ça.
09:12 C'est tendu ou ? Non, ça va franchement.
09:15 Comment tu t'es senti dans cet enchaînement de rencontres que vous venez de traverser
09:20 avec les trois matchs en une semaine ?
09:22 Assez bien, franchement.
09:24 À part peut-être au PFC, en fin de match, où on a beaucoup subi.
09:29 Mais sinon, globalement, ça allait.
09:30 Le préparateur physique lui demandait d'essayer de t'économiser.
09:39 Tu n'as pas senti ce besoin ? Tu as vu finir très fort ce dernier match, notamment.
09:44 Ça allait, oui.
09:45 Peut-être mardi, plus en fin de match, où les jambes un peu plus lourdes.
09:48 Mais je pense que c'était dû aussi au contexte du match.
09:51 Là où on n'avait pas la balle, on était assez reculé.
09:53 Mais sinon, globalement, ça allait.
09:55 Je me suis senti assez bien.
09:56 Comment vous faites pour enchaîner tous ces matchs ?
09:59 Parce que vous les avez tous disputés depuis le début de la saison.
10:02 Ils vont tous en intégralité.
10:03 Oui, après, franchement, un match par semaine, ça va.
10:06 Quand on voit les internationaux, ceux qui jouent avec des champions, c'est encore un
10:11 autre niveau.
10:12 Je pense qu'on en est loin.
10:13 Donc, nous, à notre échelle, ça va, franchement.
10:15 Est-ce que ça change quelque chose pour toi, d'être en prêt, mais d'appartenir
10:19 vraiment au stade de la Valo 1 ?
10:21 Non, on m'avait posé la question lors de ma présentation.
10:24 Non, ça ne changerait.
10:25 J'étais déjà très impliqué l'année dernière.
10:27 Je l'ai su tout au long de cette année.
10:30 Tu sens que tu as progressé depuis ton arrivée au stade de la Valo 1 ?
10:33 Oui, bien sûr.
10:34 Le fait d'enchaîner les matchs et tout ça, ça joue beaucoup.
10:36 Tu sens que tu as la confiance du coach, effectivement ?
10:40 Oui, la confiance du coach.
10:42 Je pense que tout le monde, là, on est vraiment un bon groupe.
10:45 Donc, on se tire tous vers l'eau.
10:47 Tu es arrivé, justement, on se demandait si tu étais latéral droit, milieu et tout.
10:52 Aujourd'hui, pour toi, tu es vraiment milieu, latéral.
10:55 C'est un peu ce que tu as oublié à droite ?
10:56 Oui.
10:57 C'était un poste vraiment pour dépanner.
10:59 J'ai toujours été milieu.
11:01 J'ai fait une saison en tant que piston.
11:03 La deuxième saison à Toulouse, il y a eu un changement de coach.
11:07 Ma volonté, c'était d'être au milieu.
11:09 Le club n'avait pas recruté de latéral droit.
11:12 J'étais la doubleur à droite.
11:13 Mais ce n'était vraiment pas l'objectif de jouer à ce poste-là.
11:16 Est-ce que le fait d'avoir joué à ce poste-là t'aide à comprendre aussi les déplacements
11:19 de Gonz, de Vargas et tout ?
11:21 Oui, aussi.
11:22 Surtout, j'ai compris ce qui était difficile à gérer pour un piston ou un latéral.
11:28 Ça m'a permis de découvrir d'autres choses.
11:30 C'était bien.
11:31 C'est ça qui m'a permis de commencer en professionnel.
11:34 Je ne crache pas du tout sur ce poste-là.
11:35 Mais je suis un milieu de terrain et j'ai été formé milieu de terrain.
11:38 C'est vraiment là où je suis épanoui.
11:39 Est-ce que par contre, tu sens qu'on te confie plus de responsabilités, peut-être,
11:48 cette année ?
11:49 Pas forcément.
11:50 Peut-être qu'il y aura un peu plus d'attentes.
11:54 Mais je pense qu'on est vraiment tous importants dans l'équipe, dans le 11 et dans les 18.
12:01 Et plus tous ceux qui ne sont pas dans le groupe, malheureusement.
12:04 Mais franchement, on est tous importants.
12:06 L'Aval a le double de points de Bordeaux.
12:09 Ça paraît assez incroyable, mais c'est la réalité.
12:12 Oui, après, c'est anecdotique, je pense.
12:14 On y va comme outsiders.
12:17 Les rôles n'ont pas changé, malgré la place au classement.
12:21 Et pourquoi ? Pourquoi Bordeaux serait plus fort que l'Aval ?
12:25 Plus fort parce qu'ils ont un effectif de meilleure qualité, parce qu'ils ont des objectifs
12:31 plus élevés que les nôtres, un budget peut-être le triple ou le quadruple du nôtre.
12:35 Et que c'est Bordeaux, tout simplement.
12:39 Mais peut-être que l'Aval peut rester devant jusqu'au bout ?
12:43 Bien sûr, on espère.
12:44 Devant Bordeaux, je ne parle pas.
12:45 Pourquoi pas ? Bien sûr.
12:48 Comment tu as, avec le recul, traversé cette période de blessure, d'indisponibilité
12:54 que tu as connue ? Ça t'a fait évoluer quelque part ?
12:57 Oui, mais après, c'était vraiment frustrant.
13:00 Parce que justement, j'étais venu pour jouer des matchs.
13:03 C'était ce que je faisais.
13:05 Et puis, j'ai été freiné.
13:07 Et c'était vraiment une période assez frustrante.
13:10 Qu'est-ce qui a correspondu, en plus, avec le moment où l'Aval ne gagnait plus ?
13:15 Il faut-il y avoir une coïncidence ? Je ne sais pas.
13:18 Il faut pas avoir de coïncidence.
13:20 Tu l'as constaté, quand même ? Non, c'est sûr qu'il y a eu une période
13:22 difficile.
13:23 Après, c'est la loi des séries.
13:25 En ce moment, on est sur une série positive.
13:28 Mais on sait qu'avec ce qu'on a vécu l'année dernière, à tout moment, on passera dans
13:31 une série négative, peut-être.
13:32 Et le plus dur, c'est d'en sortir.
13:34 Et l'année dernière, malheureusement, il nous a fallu sept matchs pour en sortir.
13:37 Mais avec moi ou sans moi, je ne sais pas.
13:41 Est-ce que vous y pensez, du fait qu'il y a peut-être un coup de main virant à l'envers
13:44 de la saison ? Bien sûr qu'il y en aura.
13:46 Aujourd'hui, on sait qu'on sert sur une bonne dynamique.
13:49 J'espère que ça durera toute la saison comme ça.
13:52 Mais on sait que forcément, il y aura des moments plus difficiles dans la saison.
13:54 Et c'est là où il faudra rester tous soudés, solidaires.
13:57 Le coach met des choses en place pour ne pas sortir de cette série positive.
14:01 Est-ce qu'il y a des choses ? Franchement, nos semaines d'entraînement
14:06 ne changent pas forcément.
14:07 On continue dans ce qu'on fait de bien.
14:10 Et on essaie de s'améliorer dans ce qu'on peut faire de mieux.
14:12 Peut-être dans ce qu'il vous dit, de rester bien concentrés aussi.
14:15 Oui, bien sûr.
14:16 Après, franchement, on n'est pas un groupe qui va prendre la grosse tête ou quoi que ce soit.
14:19 Comme on a vu que l'année dernière, il y a eu une série de sept défaites.
14:22 On sait que ça peut très vite basculer.
14:24 Le classement ne veut rien dire à l'heure qu'il est.
14:26 On verra à la 38e journée là où on sera.
14:28 Merci.