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  • 03/10/2023
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Transcription
00:00 [Musique]
00:16 [Bruit de moteur]
00:35 On est venu avec une casquette rouge pour la liberté, un symbole, totalement par hasard,
00:41 je n'avais pas prévu que ma casquette rouge devienne un symbole de liberté, ça rappelle un petit peu les bonnets rouges,
00:48 oui c'est ça, on peut venir avec un bonnet rouge, et le bonnet dans mon avion, il faudrait faire un peu chaud quand même,
00:56 moi j'en ai pas encore plein des bonnets rouges, à l'époque des bonnets rouges, on n'en trouvait pas dans toute la France,
01:02 alors j'avais commandé trois cartons, à peu près 300 bonnets rouges, et j'avais organisé une distribution,
01:08 la veille du 11 novembre à Paris, une distribution de bonnets rouges, j'ai cyclé, du coup le gouvernement était fou, fou, fou à l'époque,
01:14 et ils m'avaient arrêté préventivement, on exige, on exige, on exige que les représentants du peuple fassent la volonté du peuple,
01:24 alors la volonté du peuple, vous me direz, je n'ai pas fait de sondage, et je n'ai pas de preuve absolue que 90% des français veulent virer Macron,
01:32 l'idée c'est déjà de donner le coup de... - L'impulsion ? - Non pas l'impulsion, l'information,
01:38 parce que si les français ne savent pas qu'on peut légalement virer Macron, il y en a plein, ils serrent les dents, ils attendent que ça passe,
01:45 ce qui est une attitude de dépressif. - C'est apparemment ça. - Oui voilà, mais apparemment c'est ça quand même,
01:50 donc l'idée c'est déjà de donner le coup de... - L'impulsion ? - Non pas l'impulsion, l'information,
01:57 parce que si les français ne savent pas qu'on peut légalement virer Macron, il y en a plein, ils serrent les dents, ils attendent que ça passe,
02:04 ce qui est une attitude de dépressif. Donc il faut savoir, bon là on n'est pas très nombreux, mais ce n'était pas le but,
02:09 le but c'est de montrer que le jour où on veut traquer pour la décidution, on le fait, on part, il n'y a pas de problème,
02:15 eux ce qu'ils veulent c'est qu'on ait peur, qu'un coup ils m'arrêtent, et là par exemple, entre guillemets, on a peur,
02:21 puisqu'on va partir le jour où ils nous diront de partir. Ils le savent, je l'ai dit partout, aujourd'hui il y a dispersion,
02:26 donc ils ne sont pas en train de fliquer plus que nécessaire, voilà, ils vont nous tester, et peut-être si on était plus nombreux,
02:34 voilà, ils seraient là en train de vouloir faire peur. J'avoue, le cœur comme ça, dès qu'il y a des flics qui viennent pour préventivement nous arrêter,
02:44 je suis comme tout le monde, mais c'est vrai que j'ai un peu d'expérience, et que je sais, déjà je reviens de chez Branco notre avocat,
02:51 et tant qu'on ne fait pas le trouble à rendre au public, on ne risque rien. C'est du pipo les motifs qu'ils ont utilisés pour nous arrêter,
02:58 les fois précédentes, c'est totalement pipo, manifestation d'autodautorisation, ça n'existe pas, c'est pour ça que j'ai déchiré la convocation.
03:05 Voilà, donc il faut vraiment donner ces messages d'espoir aux Français, 1) destituer Macron c'est légal,
03:11 2) agir dans la non-violence et sans trouble à l'ordre public, c'est légal aussi, même s'ils vous arrêtent.
03:17 S'ils vous arrêtent c'est pour vous faire peur, ça ne veut pas dire que la loi est de leur côté, la loi est de notre côté, voilà.
03:22 Le fait qu'ils puissent utiliser la police pour faire des arrestations illégales, ça montre bien dans quel régime on est.
03:26 Alors c'est symbolique, le but est que les Français demandent aux représentants du peuple, les membres du Parlement,
03:33 qui s'appellent les députés, les sénateurs, de commencer la destitution de l'employé Macron.
03:39 L'article 68 permet aux Français de virer Macron, mais la procédure est prévue, telle qu'elle est maintenant dans la Constitution,
03:48 la procédure est prévue via les députés. Et donc il faut que les Français sachent qu'il faut faire pression sur les députés.
03:54 En vrai, dans la Constitution, la pratique de la Vème République, instaurée par son auteur de Gaulle,
04:03 c'est que le président s'en aille s'il n'a plus la majorité du peuple, parce que le boss c'est le peuple,
04:09 donc que le président s'en aille tout simplement de lui-même s'il n'a plus la majorité.
04:14 Donc évidemment, la pratique de la Vème République a été complètement différente, elle n'a pas été celle qui a été voulue par son auteur.
04:21 La Vème République est une république si le boss c'est le peuple, conformément à l'article 1 et l'article 2.
04:26 Alors, comme on voit que les présidents n'ont pas respecté l'esprit de la Vème République, il a fallu rajouter l'article 68.
04:33 Mais comme c'est un article, c'est vrai, un peu pipo, cet article il est verrouillé parce qu'il faudrait 66% des députés et sénateurs.
04:39 Alors moi j'entends les députés et les filles qui disent "Ah c'est pas possible, alors on fait rien !"
04:43 Mais c'est quoi cette manière de représenter le peuple ? "C'est pas possible, alors on fait rien !"
04:48 Mais non ! Vous savez, moi j'aime bien ce petit proverbe.
04:53 "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait."
04:56 Eh ben, c'est notre histoire. Et d'abord c'est possible parce que 66% c'est pas 100%.
05:02 D'abord, on n'a pas besoin de convaincre les députés rénaissance, on a juste besoin de convaincre 66% des députés et sénateurs.
05:09 Il faut dire qu'on va les convaincre pas en leur envoyant des lettres d'amour à nos députés.
05:13 On va carrément les faire chier jusqu'à ce qu'ils virent Macron.
05:16 Et donc c'est possible. Et puis je rappelle cet autre dicton, je crois que c'est Napoléon qui disait "Impossible n'est pas français".
05:23 Donc, aujourd'hui, moi je suis très content, je viens ici avec des symboles qui appellent à la liberté.
05:30 Ça, c'est une orange, je crois. C'est le petit nom qu'a donné Joanne Branco à ce nouveau symbole de liberté qu'on va donner à tous les Français qui ont subi une arrestation politique.
05:40 C'est une abeille et c'est un symbole qu'a trouvé Joanne Branco.
05:44 On ne peut pas savoir les motivations de tel ou tel homme politique.
05:48 J'aimerais bien dire que tous les hommes politiques sont sincères et qu'ils croient ce à quoi ils racontent.
05:53 Il y a beaucoup de Français qui ne vont pas confier ce dont ils sont politiques et pour de bonnes raisons.
05:56 En ce qui concerne LFI, s'ils veulent virer Macron, très bien.
06:00 S'ils veulent le faire dans la violence, non, non. Les Français doivent le faire dans la non-violence.
06:06 D'abord parce que c'est possible et ensuite parce que c'est plus efficace.
06:10 Et enfin parce que si on faisait quelque chose dans la violence, ce qui viendrait ensuite serait décrédibilisé par la violence qu'on aurait employée.
06:16 La violence, c'est l'arme de la dictature. Nous les citoyens, c'est la solidarité, la transparence, la générosité et la non-violence.
06:24 Et on peut y arriver.
06:25 Donc je mets au défi tous les députés qui disent qu'ils sont du côté du peuple à le dire clairement.
06:34 Est-ce qu'ils veulent que Macron reste quatre ans de plus en matraquant le peuple ?
06:40 Ou est-ce qu'ils sont du côté du peuple et qu'ils autorisent le peuple à appliquer l'article 68 au travers de leur représentation en tant que député ?
06:50 Parce que ce dont il s'agit, c'est est-ce que le boss c'est le peuple ? Est-ce que la volonté du peuple est souveraine ?
06:56 Si le peuple veut virer Macron, vous, chacun des députés, est-ce que vous êtes d'accord pour faire la volonté du peuple ?
07:04 Sinon, c'est que vous êtes du côté de la dictature.
07:07 Il n'y a pas d'intermédiaire. Vous êtes du côté de la volonté du peuple, qui a priori veut virer Macron d'après ce qu'on entend partout, ou vous êtes du côté de Macron.
07:18 Alors, est-ce que vous êtes des collabos de Macron, messieurs les députés de l'UPS ? Est-ce que vous êtes des collabos de Macron, messieurs les députés de Marine, comme on l'appelle, Rassemblement National ?
07:27 Est-ce que vous êtes du côté du peuple ou est-ce que vous êtes du côté de Macron ? Il faut choisir. Il n'y a pas d'intermédiaire.
07:33 Je ne m'adresse pas aux autres députés parce que les autres, c'est à peu près évident qu'ils ne sont pas du côté du peuple.
07:39 Dépêchez-vous ! Il y a un député qui demande la destitution du pont Aignan.
07:44 Que font les 576 autres députés qui savent que le peuple voudrait bien virer Macron ? C'est leur job de représenter la volonté populaire.
07:55 Ou bien ils préfèrent toucher... Aujourd'hui, on va vous montrer une infographie. En avantage, en nature, un député, ça reçoit 26 000 euros.
08:04 26 000 euros, vous imaginez ! Ça veut dire que tous les ans, ils se mettent 300 000 euros dans la poche, grosso modo.
08:10 300 000 euros ! C'est quoi une mandature ? C'est 5 ans ! 300 000 euros x 5, ça fait 1,5 million.
08:18 Un député, ça touche 1,5 million d'argent public en avantage, en nature et en espèce sonnante et trébuchante de la part du régime si ça reste en place.
08:29 Alors c'est pour ça qu'ils ne font pas de vagues. C'est pour ça que je préfère être pauvre. Comme ça, je suis sûr que je suis du côté du peuple et de la liberté.
08:37 Mais, messieurs les députés, si vous voulez mériter votre job, dites clairement. Vous êtes du côté de Macron ou du côté de la destitution ?
08:47 Point barre.
08:52 Nos enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé. Contre nous de la tyrannie, l'étendard sanglant est levé.
09:09 Aux armes citoyennes, formez vos bataillons. 500 armures abreuvent nos sillons.
09:25 Destitution !
09:28 (Générique)
09:34 Merci à tous !
09:36 [SILENCE]

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