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00:00 Jérémie Starr, j'ai une question à vous poser.
00:01 Votre cause est noble, je l'entends, je la comprends.
00:04 Moi, j'ai pas ces sacs-là, bon voilà, luxe, en produits.
00:07 Non, non, je te jure, j'ai pas.
00:08 - Je sais, dans la maison, t'avais un sac à dos, je sais.
00:10 - Non, non, Jérémie Starr, la question que je vous posais,
00:13 vous êtes là, vous voulez faire passer un message
00:15 avec la puissance de vos réseaux sociaux.
00:17 Pourquoi vous êtes venu tout seul ?
00:19 Pourquoi vous n'avez pas rameauté du monde, Raymond,
00:21 pour faire un électrochoc ?
00:23 - Alors, tout simplement, parce qu'en général,
00:25 je fais des actions seules, c'est assez complexe à mettre en place.
00:27 Il a fallu infiltrer la ligne d'arrivée
00:30 des invités internationaux et compagnie.
00:31 C'est très complexe, ça fait des semaines
00:33 qu'on travaille sur cette action avec PETA.
00:35 C'est très compliqué à mettre en place.
00:37 Et puis, je pense qu'en fait, les millions de personnes
00:39 sont sur mes réseaux sociaux, elles sont déjà toutes réunies.
00:41 - Géraldine ?
00:42 - Alors moi, je suis une connasse et pourtant,
00:43 je n'ai pas de sac de connasse.
00:46 Mais en fait, je trouve que votre happening,
00:47 il est un peu dérisoire, il est un peu inutile.
00:49 Qu'est-ce que vous faites ? Vous me regardez pas ?
00:52 - Si, si, mais vous, je sais que ça fait un petit moment
00:54 que vous m'avez dans le collimateur, mais j'écoute, j'écoute.
00:56 - Non, mais en fait, ne le prenez pas personnellement.
00:58 - Non, moi, j'écoute.
00:59 - C'est un peu un happening totalement dérisoire.
01:01 - Je pense qu'elle aime pas ta gueule.
01:02 - Qu'est-ce que vous faites ?
01:02 - Je pense aussi.
01:03 - Qu'est-ce que vous faites des centaines et des centaines de personnes
01:06 qui achètent des sacs dans le monde entier,
01:08 qui sont sur des listes d'attente dans ces grands groupes
01:09 comme Vuitton, comme Hermès et qui veulent ces sacs
01:12 et qui en ont rien à faire de ce genre de happening, en fait ?
01:13 - Alors, c'est très marrant parce que dès qu'on fait quelque chose,
01:15 on vient de nous demander ce qu'on ne fait pas.
01:17 Donc, j'ai déjà fait quelque chose et vous, qu'avez-vous fait ?
01:19 - Non, parce que je vous explique.
01:20 Si jamais ils ne trouvent pas, par exemple, ces sacs dans ces grandes marques
01:23 avec une traçabilité, justement, extrêmement rigide et extrêmement claire,
01:27 ils vont le trouver au marché noir avec des braconnages
01:29 complètement sauvages, n'importe comment.
01:31 Donc, au moins, là, vous savez que ces grandes marques,
01:33 par exemple, elles sont propriétaires de leurs usines, des vaches.
01:36 Donc, déjà, c'est une bonne chose parce qu'il y a une traçabilité complète.
01:39 Donc, c'est quand même mieux qu'un braconnage complètement n'importe comment,
01:42 vous voyez, sans traçabilité.
01:43 - Mieux, je ne pense pas.
01:45 Parce qu'en plus de ça, ce n'est même pas du braconnage.
01:47 Là, c'est on élève les animaux pour les faire souffrir.
01:49 En fait, je pense que dans le degré de la souffrance,
01:51 il n'y a pas à savoir si ça vient de telle manière, d'un braconnage ou de ça.
01:55 Moi, je prends la parole sur un sujet qui me touche et voilà.
01:59 Je prends régulièrement la parole là-dessus.
02:00 - Vous n'avez pas des chaussures en cuir ?
02:01 - Finalement, ça fonctionne.
02:02 Non, non, je vous laisse toucher.
02:03 C'est du plastique.