La vice-présidente exécutive de Reconquête, Marion Maréchal, réagit sur la crise migratoire : «Aujourd'hui, l'Italie se retrouve seul face à cet afflux, elle est la victime collatérale des fameuses politiques laxistes (à la fois françaises et allemandes)».
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00:00 La solution à l'immigration, elle est nationale, on en a parlé.
00:03 La France a beaucoup de marge de manœuvre, c'est certain,
00:06 mais elle est aussi européenne.
00:07 C'est évident qu'aujourd'hui, l'Italie se retrouve seule face à cet afflux.
00:10 Elle est la victime collatérale des fameuses politiques laxistes,
00:13 à la fois françaises et allemandes,
00:15 et pour des raisons géographiques, elle doit gérer ce flux.
00:18 Donc la réponse, elle doit être européenne à plusieurs niveaux.
00:20 Un niveau, bien sûr, de coordination sur les accords avec les pays de départ
00:24 et une aide financière, parce que l'Italie, financièrement,
00:26 n'a pas la capacité de pouvoir financer les fameux hot spots,
00:29 aujourd'hui gérés par la Tunisie.
00:31 L'Union européenne a quand même financé à hauteur de 1 milliard d'euros en 10 ans
00:34 toutes les aides pour la Tunisie, et ça ne fonctionne pas.
00:36 Certes, mais l'accord qui a été, en l'occurrence, voulu par Mélanie,
00:40 n'est pas encore opérationnel, qui pour le coup,
00:41 est un accord beaucoup plus précis pour démanteler les filières de trafiquants
00:44 et avoir les moyens matériels et humains de gérer, aujourd'hui,
00:47 la rétention de ceux qui veulent tenter le départ.
00:50 Un certain nombre de pays se sont opposés d'ailleurs à cet accord,
00:53 parce qu'ils considéraient que le gouvernement tunisien
00:55 n'était pas suffisamment démocratique,
00:56 et donc que dans ces conditions, il ne fallait pas travailler avec.
00:59 Vous voyez bien qu'avec ce genre de critères,
01:00 on risque de ne pas travailler avec grand monde,
01:03 surtout sur cette partie, évidemment, du monde.
01:05 Donc d'accord pour qu'on aille directement aider les Tunisiens.
01:07 D'une part, il faut bien sûr une coordination,
01:09 et là, il faudrait même un blocus maritime
01:13 tel qu'il a pu exister par le passé avec l'opération Sofia,
01:15 qui avait comme, on va dire, principale faille
01:18 de contribuer à ramener les bateaux sur les côtes.
01:20 Mais si on s'en tient au véritable droit de la mer,
01:22 ça veut dire se contenter de ramener les bateaux vers les ports sûrs,
01:25 c'est-à-dire notamment les ports tunisiens,
01:27 plutôt que vers les côtes européennes,
01:28 cette opération avait du sens.
01:30 Elle consistait à quoi ?
01:31 À dire "nous coordonnons avec des moyens d'ordre militaire d'ailleurs
01:34 la réponse pour casser les filières,
01:38 aller détruire les bateaux,
01:40 évidemment pas les bateaux pleins en Méditerranée,
01:42 mais les bateaux qui sont sur les côtes
01:43 et qui sont utilisés par les trafiquants".
01:45 Et ça avait eu d'ailleurs un certain nombre d'effets.
01:47 Il faut aussi une coordination sur le message qui est envoyé.
01:51 Parce que prenons l'exemple, par exemple, de l'Australie,
01:53 qui pendant des années a subi des afflux aussi considérables de migrants
01:58 et qui, avec une politique du fameux "no way" de dire
02:01 "si vous venez en Australie, vous n'aurez le droit à rien",
02:04 a réussi à zéro, zéro mort en mer pour arriver à l'extrême-mer.
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