Hasmik Tolmajian, ambassadrice de la République d'Arménie en France, était l'invitée de BFMTV ce dimanche soir.
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00:00 La ministre des Affaires étrangères, madame Catherine Colonna, a raison de dire qu'il y a pas autre pays qui fait autant pour l'Arménie, pour soutenir l'Arménie.
00:07 J'ajouterai aussi, il n'y a pas un autre pays au monde certainement qui est aussi conscient des intérêts de l'Arménie et de la sensibilité qu'il y a cette sensibilité,
00:17 qui a cet attachement à la justice, qui a cet attachement aux valeurs quand il s'agit aussi de l'Arménie.
00:23 Bien sûr, nos deux pays partagent aussi une histoire millénaire fondée sur des valeurs communes, aussi sur des profondes affinités.
00:31 Il est vrai aussi que la France et l'Arménie conjointement ont demandé à trois reprises une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations unies.
00:43 Donc l'Arménie est infiniment reconnaissante à la France de son soutien, de sa présence à ses côtés,
00:49 des propos aussi forts qui sont tenus par la ministre des affaires étrangères.
00:53 Seulement aujourd'hui, comme la situation est critique, on souhaite ardemment que les efforts de la France pour sensibiliser à la fois l'Europe,
01:02 les partenaires européennes, mais aussi les partenaires au sein des Nations unies, au sein notamment au Conseil de sécurité,
01:08 aboutissent et qu'on puisse mettre fin à cette situation, on puisse donner, mettre des mots à ce qui se passe, parce que je pense que c'est extrêmement important.
01:18 Il faut qualifier ce qui se passe. La ministre des affaires étrangères a parlé de crimes graves.
01:22 Je pense qu'il faut que cette qualification soit partagée. Et surtout, je pense qu'il ne faut pas accepter...
01:29 Vous dites qu'il faut en substance qu'il faut passer aux actes, que les mots sont là, mais qu'il faut passer aux actes.
01:33 Est-ce que, par exemple, la France doit exclure l'ambassadrice d'Azerbaïdjan en France ? On l'entendra dans un instant.
01:40 Elle était sur ce plateau hier soir. Est-ce qu'il faut l'exculser ?
01:43 Je ne me permettrai pas de me prononcer sur ce sujet-là. Je pense qu'il faut des mesures beaucoup plus fortes.
01:51 Il faut qu'aujourd'hui, cette situation, cette épuration ethnique qui se passe sous nos yeux en temps réel ne soit pas acceptée.
01:59 Il faut que la population du Karabakh, qui a été forcée de l'exil, puisse avoir le droit et la possibilité de retour.
02:05 Pour ça, il faut une protection internationale.