• l’année dernière
L'avocat Pascal-Pierre Garbarini à propos de l'autonomie de la Corse : «Dans le quotidien des Corses ce n’est pas leur préoccupation».

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Transcription
00:00 Si on interrogeait selon vous, si on faisait un sondage en Corse,
00:04 première question, souhaitez-vous l'indépendance ?
00:07 Que dirait à votre avis les Corses ?
00:09 Oui ou non ?
00:10 - Non.
00:12 - A votre avis, vous évaluerez après ?
00:13 - À une grande majorité.
00:15 Parce que, en fait, personne n'est prêt.
00:18 - D'accord. Prêt ? Ça veut dire qu'un jour...
00:20 - Oui, c'est ce qu'il voudrait, mais...
00:21 - Peut-être pas un jour, mais aujourd'hui,
00:24 n'oublions pas que l'indépendance, c'est aussi une idée politique
00:28 qui est soutenue par des partis et qui leur permet, entre guillemets,
00:33 d'avoir un positionnement sur l'échiquier politique insulaire.
00:36 Donc, on ne peut pas l'abandonner.
00:37 - À votre avis, donc, c'est non.
00:38 L'autonomie, si la même question est posée aux Corses ?
00:42 - Alors, là, c'est compliqué de se pondoncer.
00:46 Je ne suis pas normand.
00:48 Mais pourquoi je dis ça ?
00:49 Parce que, dans le quotidien des Corses,
00:52 dans le quotidien des Corses, ce n'est pas leur préoccupation.
00:54 La préoccupation des Corses, c'est comme tout le monde en France,
00:58 c'est-à-dire l'inflation, la santé, le problème de formation,
01:02 le problème des transports, en commun.
01:03 ♪ Générique ♪
01:06 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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