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La directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire était l’invitée de Face à l’info, ce mercredi 27 septembre, sur CNEWS. Elle s’est exprimée sur les écoles privées algériennes : «Le gouvernement algérien a à sa disposition une énergie, à la fois fossile et renouvelable, c’est la haine de la France».

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Transcription
00:00 Vous savez, le gouvernement algérien a à sa disposition deux énergies bien connues, le pétrole et le gaz,
00:05 mais il y en a une troisième, incroyable, parce qu'elle est à la fois fossile, c'est-à-dire très ancienne,
00:09 elle date de la guerre d'Algérie, et renouvelable, parce qu'elle semble immortelle, elle est protéiforme,
00:14 elle est renée de ses cendres sans arrêt, c'est la haine de la France. Voilà, tout simplement.
00:18 Et donc, évidemment, on voit bien que derrière cette nouvelle disposition, il s'agit de brimer la France.
00:27 Et on peut expliquer comment ça se passe. C'est le Figaro, tout seigneur, tout honneur, qui a trouvé cette information,
00:35 qui a eu accès à la note d'un directeur d'établissement d'Alger qui a expiré qu'il y avait un ministère de l'Éducation
00:44 menacé de poursuite pénale les directeurs d'écoles privées qui continueraient à faire des doubles programmes,
00:50 c'est-à-dire un programme français et un programme algérien. Alors ce programme français, il était très couru
00:55 parce qu'il permettait de passer le brevet, de passer le bac français, et on apprend du reste qu'on ne pourra plus passer
01:02 ce bac français dans le lycée français d'Alger. Il faudra aller à l'étranger, ce qui, évidemment, n'est pas sans poser des problèmes.
01:10 Et l'autre point, c'est qu'on apprend aussi que très probablement, dans ces écoles privées, un autre double programme va émerger,
01:19 c'est-à-dire la cohabitation entre le programme algérien et un programme anglais. Alors c'est un autre colonisateur,
01:27 mais ils n'ont pas colonisé l'Algérie, c'est peut-être ce qui les sauve. Alors ce n'est pas tout à fait nouveau,
01:33 puisque en septembre 2022, à la rentrée dernière, le gouvernement avait décidé que l'anglais serait enseigné à partir de l'équivalent de notre CM2.
01:43 Là, l'été dernier, il a été décidé que l'anglais serait la langue de l'enseignement pour l'université.
01:50 Mais ce qui frappe Xavier de Riencourt, que j'ai eu au téléphone, l'ancien ambassadeur d'Algérie, c'est qu'il me dit que ça a toujours été le cas.
01:56 Ce n'est pas nouveau, enfin, ça a toujours été le cas. Donc ça fait longtemps que c'est le cas. Mais ce qui frappe, là, c'est le caractère systématique et organisé.
02:04 Il y voit vraiment la convergence implicite, évidemment, entre les islamistes et les militaires, qui tous les deux, les deux camps, chacun pour des raisons différentes,
02:14 détestent le français et la culture française, évidemment. Et puis, accessoirement, c'est aussi une façon d'embêter, me dit-il, les Kabyles, qui sont très francophones.
02:24 (Générique)

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