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00:00 -Tatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatata...
00:12 -Ladies and gentlemen... -Paramount!
00:15 -Il est présenté. -Ah oui!
00:27 -C'est Orange. -Orange.
00:30 -Avant, ici, c'était que de la forêt.
00:47 C'était les chars du roi. Ça devait être magnifique.
00:50 Maintenant, hein... Bien la déprime.
00:54 Ça fout trop le cafard.
00:57 Ça dérange pas si je mets la radio?
01:01 -14h, le journal présenté par Laetitia Boulay-Leschkovitch.
01:04 -Les corps des deux jeunes femmes retrouvées décapitées et défigurées
01:07 près de la mosquée dans le quartier des Roserais n'ont toujours pas été identifiées.
01:11 -Je change là, parce que c'est trop glauque.
01:15 -Ah...
01:18 -Pourquoi tu passes par là?
01:30 Mais c'est pas le chemin, hein?
01:34 Mais c'est pas l'endroit où les deux filles se sont fait buter?
01:37 -Ah!
01:40 -C'est pas le chemin, c'est le chemin!
01:43 -C'est pas le chemin!
01:46 -C'est pas le chemin!
01:49 -C'est pas le chemin!
01:52 -C'est pas le chemin!
01:55 -C'est pas le chemin!
01:58 -C'est pas le chemin!
02:01 -C'est pas le chemin!
02:04 -C'est pas le chemin!
02:07 -C'est pas le chemin!
02:10 -C'est pas le chemin!
02:13 -C'est pas le chemin!
02:16 -C'est pas le chemin!
02:19 -C'est pas le chemin!
02:22 -C'est pas le chemin!
02:25 -C'est pas le chemin!
02:28 -C'est pas le chemin!
02:31 -C'est pas le chemin!
02:34 -C'est pas le chemin!
02:37 -C'est pas le chemin!
02:40 -C'est pas le chemin!
02:43 -C'est pas le chemin!
02:46 -C'est pas le chemin!
02:49 -C'est pas le chemin!
02:52 -C'est pas le chemin!
02:55 -C'est pas le chemin!
02:58 -C'est pas le chemin!
03:01 -C'est pas le chemin!
03:04 -C'est pas le chemin!
03:07 -C'est pas le chemin!
03:10 -C'est pas le chemin!
03:13 -C'est pas le chemin!
03:16 -C'est pas le chemin!
03:19 -C'est pas le chemin!
03:22 -C'est pas le chemin!
03:25 -C'est pas le chemin!
03:28 -C'est pas le chemin!
03:31 -C'est pas le chemin!
03:34 -C'est pas le chemin!
03:37 -C'est pas le chemin!
03:40 -C'est pas le chemin!
03:43 -C'est pas le chemin!
03:46 -C'est pas le chemin!
03:49 -C'est pas le chemin!
03:52 -C'est pas le chemin!
03:55 -C'est pas le chemin!
03:58 -C'est pas le chemin!
04:01 -C'est pas le chemin!
04:04 -C'est pas le chemin!
04:07 -C'est pas le chemin!
04:10 -C'est pas le chemin!
04:13 -C'est pas le chemin!
04:16 -C'est pas le chemin!
04:19 -C'est pas le chemin!
04:22 -C'est pas le chemin!
04:25 -C'est pas le chemin!
04:28 -C'est pas le chemin!
04:31 -C'est pas le chemin!
04:34 -C'est pas le chemin!
04:37 -C'est pas le chemin!
04:40 -C'est pas le chemin!
04:43 -C'est pas le chemin!
04:46 -C'est pas le chemin!
04:49 -C'est pas le chemin!
04:52 -C'est pas le chemin!
04:55 -C'est pas le chemin!
04:58 -C'est pas le chemin!
05:01 -C'est pas le chemin!
05:04 -C'est pas le chemin!
05:07 -C'est pas le chemin!
05:10 -C'est pas le chemin!
05:13 -C'est pas le chemin!
05:16 -C'est pas le chemin!
05:19 -C'est pas le chemin!
05:22 -C'est pas le chemin!
05:25 -C'est pas le chemin!
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05:43 -C'est pas le chemin!
05:46 -C'est pas le chemin!
05:49 -C'est pas le chemin!
05:52 -C'est pas le chemin!
05:55 -C'est pas le chemin!
05:58 -C'est pas le chemin!
06:01 -C'est pas le chemin!
06:04 -C'est pas le chemin!
06:07 -C'est pas le chemin!
06:10 -C'est pas le chemin!
06:13 -C'est pas le chemin!
06:16 -C'est pas le chemin!
06:19 -C'est pas le chemin!
06:22 -C'est pas le chemin!
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06:31 -C'est pas le chemin!
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06:43 -C'est pas le chemin!
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06:49 -C'est pas le chemin!
06:52 -C'est pas le chemin!
06:55 -C'est pas le chemin!
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07:01 -C'est pas le chemin!
07:04 -C'est pas le chemin!
07:07 -C'est pas le chemin!
07:10 -C'est pas le chemin!
07:13 -C'est pas le chemin!
07:16 -C'est pas le chemin!
07:19 -C'est pas le chemin!
07:22 -C'est pas le chemin!
07:25 -C'est pas le chemin!
07:28 -C'est pas le chemin!
07:31 -C'est pas le chemin!
07:34 -C'est pas le chemin!
07:37 -C'est pas le chemin!
07:40 -C'est pas le chemin!
07:43 -C'est pas le chemin!
07:46 -C'est pas le chemin!
07:49 -C'est pas le chemin!
07:52 -C'est pas le chemin!
07:55 -C'est pas le chemin!
07:58 -Vous voulez travailler un peu?
08:01 -Tiens, papa. -Oui, un peu.
08:04 -C'est pas un truc de branleur.
08:07 Au roserai, il y aura que 2 reçus pour 8 candidats.
08:11 Je vous fasse réviser dimanche?
08:14 -Ca aurait été avec plaisir, mais dimanche, c'est foot.
08:18 Depuis que j'ai été nommé entraîneur de l'Olympique de Villeneuve...
08:23 -C'est bien, ça! -Merci. J'ai plus un week-end à moi.
08:27 -Et surtout plus un week-end pour moi.
08:30 -Ca, c'est moins bien. -Je sais.
08:33 Entre nous, chef, ilotier, c'est pas vraiment mon truc.
08:37 Si demain, je devais entrer pour de bon dans la police,
08:41 ça serait pour prendre votre place.
08:44 -C'est drôle!
08:47 -Et vous feriez à ma place?
08:50 -C'était une vanne, chef.
08:53 -Justement, ça m'intéresse!
08:56 Vous feriez quoi exactement?
08:59 -Il plaisantait, papa! C'était une boutade!
09:02 -Coucou!
09:05 -Dites-moi, j'ai fait des avocats aux crevettes.
09:09 Vous avez droit aux crevettes. -Oui, oui!
09:12 C'est les Juifs qui peuvent pas. Nous, on peut manger des moules!
09:16 -Ah!
09:19 -Qu'est-ce que c'est moche!
09:22 Et puis, c'est crade, hein?
09:25 Des gens vivent là, hein?
09:28 -C'est pas ce qu'on dit.
09:31 -Oui? -Salut, les bourges!
09:34 Mamie Nova a des soucis. Il me manque 40 centimes pour acheter une baguette.
09:38 -Il pue, ses soucis. -On est désolés, on n'a pas de monnaie.
09:42 Faites appel à l'action sociale, madame. Ils sont là pour ça.
09:46 -C'est ça! Va te faire niquer, enculé!
09:49 Bête de bâtard!
09:52 Merde, merde, merde!
09:55 -José! Est-ce que tu peux me prêter une crevette?
09:58 -Pas de problème. Avec vos plaisirs. -Merci, José.
10:01 -Une crevette, Blouschiel.
10:04 Je suis désolé, j'ai plus de crevette.
10:07 -T'inquiète, j'ai mieux que ça.
10:10 -José, je sais pas comment te remercier.
10:13 Faut que tu prises le bandier, sinon je mets la clé sous la porte.
10:17 Je revends mon est ouverte. -Réfléchissez un peu!
10:20 Si le directeur se déplace en personne,
10:23 c'est pas pour donner les résultats du concours de gardiens de la paix.
10:27 -Ah bon? -Oui. Il est venu pour nommer Gassier.
10:30 -Bonjour, tout le monde!
10:33 -Bonjour, JT! -Ça va?
10:36 -C'est le mec!
10:39 -Comme d'habitude, du Fanta orange.
10:42 -Non, un Fanta citron.
10:45 Et 2 cafés crème. -Alors, Zavata?
10:48 T'as loupé ton concours du lotis? -Oui!
10:51 C'est fini pour moi! Je vais me consacrer à plein temps
10:54 à l'Olympique de Villeneuve! -C'est drôle!
10:57 Tu vas être encore plus nul dans le foot que dans la police.
11:00 -Qu'est-ce qu'il connaît au foot, celui-là?
11:03 -José, dis-moi, elle est pas un peu trop flashy, la crevette?
11:06 -Pas du tout! Elle est pas flashy, elle est élégante.
11:09 C'est une harmonique à l'autre jambe. Tu vois?
11:12 -De toute façon, elle sert à rien, la police.
11:15 -Je rêve! Et puis quand tu sais lire, toi?
11:18 -Faut pas savoir lire. Faut savoir compter.
11:21 3 mortes.
11:24 Bientôt 4. Et c'est Chibani qui te le dit.
11:27 -Il arrive!
11:30 Vite, vite, les gars! Alerte! Alerte! Il est là!
11:33 -Attention, M. le directeur!
11:36 -Bienvenue, M. le directeur départemental.
11:39 C'est un honneur de vous accueillir dans nos locaux.
11:42 Vous êtes ici, chez vous.
11:45 -On est pompés! Vire-moi ça!
11:48 -Les scènes ne marchent plus?
11:51 -Euh... Ils sont hors service depuis la Coupe du monde 98.
11:54 -Si vous avez besoin, on va au café chez Salomon.
11:57 C'est très propre. On mangerait par terre.
12:00 -Ca attendra. Merci. -S'il vous en prie.
12:03 -Bravo, chef! Bravo!
12:06 -Attention! Petite fuite.
12:09 Une petite estrade avec un petit micro
12:12 et un petit cocktail avec une petite collation.
12:15 -Ca ira. Merci.
12:18 -Pour après...
12:21 -Je suis désolé d'avoir raté le concours,
12:24 mais je suis content pour votre nomination.
12:27 -C'est quoi, cette cravate? -C'est une Arma Nicole.
12:30 -On est pas à la Gay Pride.
12:33 C'est quoi, cette boucle d'oreille?
12:36 -C'est pas réglementaire. Casse-toi!
12:39 -Eh bien, messieurs... -Fix!
12:42 -Je vous prie d'accueillir chaleureusement
12:45 le directeur départemental de la police,
12:48 M. Piccolini Jean-Philippe.
12:51 -On n'est pas à la guerre d'une partie de l'Élysée.
12:54 On va faire bref.
12:57 Les 2 ennemis au grade de gardien de la paix sont...
13:00 Tongue Henri.
13:03 -C'est moi! -Bravo, mon chef!
13:06 -Tiens! Tiens! Tiens!
13:09 -Et Coulibaly Mamadou Faidou.
13:12 -Non! C'est moi! Il a du bon nom!
13:15 -Mais c'est beaucoup... C'est Faidou, hein.
13:18 -D'accord. Bienvenue dans la police,
13:21 M. Faidou. Par ailleurs,
13:24 en vertu des pouvoirs qui me sont conférés
13:27 sur proposition du préfet Flaubert
13:30 et exceptionnel de M. le ministre de l'Intérieur,
13:33 j'élève au grade de lieutenant de police
13:36 l'emploi jeune Belkacem Khalid.
13:39 -Hein? Khalid! Khalid!
13:42 Oui, on prononce Khalid
13:45 avec une "khota" comme en espagnol.
13:48 -Afin qu'il prenne jusqu'à nouvel ordre
13:51 la direction de ce poste et qu'il assiste
13:54 la brigade criminelle dans ses rapports
13:57 pour que soit résolue l'affaire dite du cueur du vendredi.
14:00 Compris, messieurs?
14:03 -Très bien, brigade. Merci pour cet accueil.
14:06 -Pardon. Pardon. Pardon. Pardon.
14:09 -C'est n'importe quoi. -Ah, elle est belle,
14:12 notre police, hein. Je peux mettre en arrêt maladie, moi.
14:15 -Oui. Bonne idée. -Courage, entrez.
14:18 -Courage, chef.
14:21 -Vraiment, c'est... -Lieutenant, on est trop contents pour toi.
14:24 -C'est... C'est par là...
14:27 -Oui, c'est juste par là.
14:30 -Je sais pas quoi dire, chef.
14:33 -Y a rien à dire.
14:36 Il faut respecter le choix de la République.
14:39 Félicitations.
14:42 Lieutenant.
14:45 -Vraiment, je suis désolé pour cette place de chef, chef.
14:48 Mais ça va s'arranger. C'est forcément une erreur.
14:51 -Vraiment, on s'en rend compte, chef. -Ouais.
14:54 Sans doute. -Chef.
14:57 Chef.
15:00 -Vous êtes bien sûr que c'était le plus nul.
15:03 -Oui, certain. -Mais jugez par vous-mêmes.
15:06 -Ah oui, effectivement.
15:13 -Oui. -Non.
15:16 -Oui. -Ha, ha, ha.
15:19 -C'est la pire panique des insectes.
15:22 -Ha, ha, ha.
15:25 -Je crois que nous venons de perdre un préfet.
15:28 -Ha, ha, ha. -Ca me fait beaucoup de peine.
15:31 -Ah oui, bien sûr.
15:34 -Mais je crois que nous n'avions pas les mêmes valeurs.
15:37 -Ha, ha, ha.
15:40 -Ha, ha, ha.
15:43 -Alors là, c'est vraiment n'importe quoi.
15:46 -Mais oui, je les ai eues en train de se faire des smacks...
15:49 ...sur le parc et du supermarché. C'était dégueulasse.
15:52 -Pour 25 ans, j'ai vu ma mère s'inquiéter...
15:55 ...à chaque retard de mon père. Je veux pas que ça recommence avec toi.
15:58 -Ca va pas durer, ma chérie.
16:01 Ca, c'est un coup médiatique pour calmer la bordelle.
16:04 -Mais je m'en fous. En plus, t'es typiquement leurde flic...
16:07 ...à te faire buter en service. -Mais pourquoi tu veux que je meurs ?
16:10 T'es comme ton père. Tu me prends pour une baltringue.
16:13 Mais mets-toi un peu à ma place, Alice. T'as tout ce que tu veux.
16:16 T'as une situation, des parents qui sont fiers de toi, un studio.
16:19 Moi, si je démissionne, qu'est-ce que j'ai ? Je retourne au RSA.
16:22 C'est ça que tu veux ? C'est un mec au RSA ?
16:25 -Je préfère au RSA que mort. -Bon, écoute, Alice...
16:28 ...laisse-moi au moins toucher un mois de salaire.
16:31 Comme ça, je peux t'emmener au Seychelles. On n'a jamais été.
16:34 Une petite Costa-Croisière, toi et moi. C'est chanmé.
16:37 J'ai un ami à moi. Il m'a dit que c'était extraordinaire.
16:40 -Tu peux t'envoyer là-bas. -Si c'est ça que tu veux,
16:43 je t'emmène au Seychelles, mon amour.
16:46 Mais non, mais non. Tu vois, c'est...
16:49 C'est ça qui me saoule. C'est ça qui me rend fou, Alice.
16:52 Je peux jamais rien t'offrir. C'est toujours toi qui payes tout.
16:56 Et à force, j'ai l'impression de pas être un homme.
16:59 Mais t'es pas un homme, t'es mon homme.
17:06 Ce que les autres pensent de toi, je m'en fous.
17:09 Je t'aime. Je t'en supplie, Ralitou.
17:12 Je t'en supplie. Promets-moi que tu vas t'émissionner.
17:15 Je t'en supplie.
17:18 -Bon, d'accord. -Mon Galitou, merci.
17:23 -On regagne ta plate-forme, s'il vous plaît !
17:29 -En plus, il est pas que moche. Il est tout petit.
17:32 -On dirait Shrek. -C'est ton père, Shrek.
17:35 -Aaaah !
17:38 ...
17:41 -Galil Bacassene ? -Oui ?
17:50 -Je suis le préfet Flaubert. Montez.
17:52 -Merci, c'est gentil, mais je vais marcher. J'ai besoin de prendre l'air.
17:56 -Montez, je vous dis !
17:58 Bon, je préfère être direct avec vous.
18:01 On vient de me transmettre votre dossier. C'est une catastrophe.
18:05 -Le directeur de la police vous a choisi pour me nuire.
18:09 Vous ne méritez pas du tout cette nomination.
18:12 -Vous m'en tenez une sacrée épine du pied, monsieur le préfet.
18:16 Je suis d'accord avec vous. En plus, ma copine...
18:19 -Caissez-vous, Bacassene. Ici, c'est moi qui parle et vous qui écoutez.
18:23 Nous voulons avoir une 4e victime.
18:26 La France a peur.
18:28 Un tueur s'accage dans les mosquées.
18:31 Et si nous voulons éviter les ratonnades,
18:34 il faut un flic arabe comme vous qui le démasque.
18:37 -Au départ, la police, c'était pas trop une vocation.
18:40 -Quand j'étais môme, je rêvais d'être préfet.
18:43 On n'en est plus au regret. Il faut agir.
18:46 Je vous présente le capitaine Diane Dardenne, du 36.
18:50 Elle est en charge de l'enquête du tueur du vendredi.
18:53 -Enchanté. -Bonjour.
18:55 -Mais on se connaît, non ? -Je pense pas, non.
18:59 -Ah si ! Vous ressemblez à la meuf dans "Matrix", la Trinité !
19:03 -Je vous en prie, vous n'êtes plus dans votre cité.
19:06 Vous êtes le plus incompétent,
19:08 mais grâce au capitaine Dardenne et à son équipe,
19:11 vous allez réussir. Vous rassurez la France.
19:14 Et nous emmerderons Piccolini et ceux qui pensent
19:17 que les jeunes de ma banlieue sont des incapables.
19:20 -Des incapables ? -Il faut pas exagérer.
19:23 -J'ai eu un plat comme le vôtre.
19:25 J'avais 7 ans, je n'ai pas doublé ma maternelle.
19:28 À l'arécré, on s'amusait à monter sur un mur de pierre.
19:31 Et là, cet imbécile dégâche, il a glissé,
19:34 il s'est ouvert le ventre et je me suis pété le bras.
19:37 J'ai rien d'emparé, ça me fait mal.
19:39 -Vous, vous avez fait ça comment ? -Une balle de 44.
19:42 -Quand même, ça doit faire mal.
19:44 -Vous pensez pas que je vais prendre le volant ?
19:50 -Pardon ? -Vous pensez pas que je vais prendre le volant ?
19:53 -J'ai pas le permis, moi. -Vous avez pas le permis ?
19:57 -Bah non. -Vous vous servez à rien.
20:01 -Bon, j'ai trouvé une solution.
20:03 -Ah oui, hop, hop, hop, on ouvre le tas à la police.
20:08 -Excusez-moi, mademoiselle, je peux me tracer en l'air ?
20:11 -Oui, bien sûr. -Merci, mademoiselle, s'il vous plaît.
20:14 -Vous avez aussi le droit de passer la 4e. -Ah, pardon, madame.
20:17 -On est en ville.
20:19 Ichibany, quand il est en ville, il dépasse jamais 50 km/h.
20:22 La loi, c'est la loi. Voilà.
20:25 (Il chantonne.)
20:28 (Il chantonne.)
20:30 Et voilà, on est arrivé, l'hamdoullah.
20:40 Voilà, rien ne presse de courir.
20:43 Voilà, il a fait. Cour, cour, cours.
20:46 -Doucement, doucement. -C'est la victime ?
20:49 -Non, c'est Kouli, mon frère. Dès qu'il a vu le cadavre, il est tombé dans les pommes.
20:53 Direct, comme ça.
20:55 -Et maintenant ? -C'est pas joli, joli.
20:58 -Oh, la vache !
21:00 C'est un fou de la vache.
21:02 -Elle a été décapitée avec la même arme que les précédentes,
21:05 un sabre ou un cimetère.
21:07 L'assassin a dû s'y reprendre à 2 ou 3 fois.
21:12 Pour le reste, c'est le même acharnement à défigurer le cadavre
21:15 et violer après le décès, avec apparemment un rapport protégé,
21:18 comme pour les autres, donc sûrement pas d'ADN.
21:21 Il semble que la maman ait été décapitée.
21:24 -Il semble que la mort soit survenue aux alentours de 15h.
21:27 -Ouais, juste après l'heure de la prière.
21:29 -Pourquoi pas juste après l'heure du déjeuner ?
21:32 -On travaille, là ! Vous êtes là pour faire joli.
21:35 Allez plutôt faire le guignol du côté de la populace, s'il vous plaît.
21:39 -Cromée !
21:41 -Pardon ? -Ah non, je disais...
21:44 La pauvre malheureuse.
21:46 -Ouais, c'est ça.
21:48 -C'est qui, cet abruti ?
21:50 -C'est... C'est compliqué.
21:52 -M. et Mme Belkacem, comment avez-vous appris la nomination de votre fils ?
21:56 -Ah, rien ! C'est-à-dire que je l'ai vu à la radio.
21:59 -Et très, très fier de lui ? -Ah oui ! Je suis très fière de mon fils.
22:02 Il n'a jamais réussi un examen. Il a toujours tout raté.
22:05 Son BEPC, son code de la route, son BFA, et même son BCG.
22:12 Maintenant, il est devenu chef de la police.
22:15 Et c'est ça, la France. Elle donne la chance à tout le monde.
22:18 -Merci beaucoup et bien joué. -Merci.
22:20 -C'est-à-dire qu'au départ, nous, on savait pas quoi faire de ce gosse.
22:23 Et sa mère, elle voulait l'envoyer au bled.
22:25 Et j'ai dit non. Ne vous inquiétez pas, parce que mon fils, il va arrêter...
22:28 -On te voit te ramener le tueur du vendredi. -Oui.
22:30 -Parce que mon fils Khalid, c'est peut-être physiquement le portrait craché de sa mère,
22:34 mais intellectuellement, c'est l'intelligence de son père.
22:37 -Et je voudrais dire bonjour à Kaza, à Maracan, à Saint-Angers, à Bébine...
22:41 -Oui, allez, allez !
22:43 -Partie ! Partie ! Partie ! Partie !
22:49 -Parlez, parlez, parlez !
22:52 -Passe vite un M-C-D !
22:55 -Ouais !
22:57 -Bingo !
23:00 -Regardez, capitaine !
23:02 -Une main de Fatma.
23:06 C'est bien un taré de robot.
23:08 -Mieux que non !
23:11 -Sélection ! -Merci, poussin !
23:13 -Ca a pas l'air terrible comme appartement de fonction, ça.
23:16 -Ah non, ça, c'est pas votre appartement, il sera pré-cu demain.
23:18 Là, vous dormez chez mes parents. -Pardon ?
23:20 -Vous n'êtes hors de question que vous dormez chez vos parents.
23:22 -Emmenez-moi à l'hôtel. -Moi, je voudrais bien,
23:24 mais y a un seul hôtel à Villeneuve, il a cramé pendant les émeutes.
23:27 -Salut, Vogueul, je viens de te voir à la télé, ça refait que la nomination !
23:30 -Ouais, merci, chouchard.
23:32 -Alors, elle, faut faire attention, c'est une vraie langue de pute.
23:34 -En fait, Priscilla, dis à ton frère qu'il revienne aux entraînements,
23:37 sinon, il décrochera jamais la coupe !
23:39 -OK, la baronne, je lui dirai !
23:41 -Est-ce que vous pouvez m'expliquer ce que font tous ces gens sur le toit ?
23:44 -Ils font comme nous ! Ils habitent les autres bâtiments,
23:46 mais ils utilisent l'ascenseur du bâtiment D,
23:48 parce que tous les autres, ils sont en panne !
23:50 -Teddy ! Félicitations pour la nomination !
23:52 -Merci, mon frère ! -Voilà la gazelle, elle fait pas du pas !
23:55 Du sélection, peut-être ! -Merci, mon frère, c'est gentil !
23:58 Vous avez vu ? C'est gentil, les mecs de la cité, quand même !
24:01 C'est pas comme ces bâtards des abeilles, là !
24:04 -Je suis désolé, monsieur.
24:06 -Vous entendez, les vauvous, c'est là ?
24:08 C'est ça, les abeilles, c'est les cités jaunes, là-bas.
24:11 Attention, n'y mettez jamais les pieds, y a des dealers !
24:14 Je suis sûr que c'est eux qui ont brûlé votre hôtel !
24:16 Hé, les abeilles !
24:18 La porte est rougerée !
24:20 Oh, capitaine !
24:22 -Franchement, moi, j'y crois pas !
24:26 -Les versets du Coran, la main de Fatma...
24:28 -Dans la main du cadeau !
24:30 -C'est trop gros !
24:31 -Mais malheureusement, c'est classique.
24:33 Dans la police, les illuminés investis d'une mission divine,
24:36 on en voit régulièrement.
24:38 -Voilà !
24:39 Par contre, je vous demanderais de vous déchausser,
24:44 sinon, c'est pas propre.
24:46 Vous pouvez prendre les babouches de ma mère, si vous voulez.
24:49 -Michel, tu t'écrous, là ! Baisse le son !
24:51 -Vous partez avec l'illumination, hein, Lille ?
24:53 -Ouais, c'est ça, mais baisse le son, quand même !
24:55 -Lasagne ou pizza ?
24:57 -Bah... Lasagne.
24:59 -Lasagne ? Très beau choix !
25:01 -Et sinon, ils rentrent à quelle heure, vos parents ?
25:04 -Ah non, mais vous inquiétez pas, ils rentrent pas, ce soir !
25:06 -Pardon ?
25:07 -Ma sœur et mon beau se sont invités à un dîner,
25:09 du coup, mes parents dorment chez eux pour garder mon neveu.
25:12 -Ah, et votre neveu a une chambre ici, donc !
25:17 -Ah non, ça, c'est ma chambre !
25:19 D'ailleurs, je vous la prête, ce soir, vous dormirez ici,
25:21 puis bon, moi, je coucherai là, dans le salon.
25:23 Allez ! Annulez Lasagne !
25:27 -Ah, voilà !
25:29 -Il est 7h, tout de suite, le journal de Mathieu Boulay-Lachecovitch.
25:32 -Excusez-moi, j'étais un petit peu longue.
25:37 -J'ai jamais vu un porte-drapeau aussi joli !
25:39 -Ah, merci, c'est gentil. Allez-y, je vous en prie !
25:42 -Ma chère !
25:44 -Khalid ?
25:51 Khalid !
25:53 Khalid !
25:55 -Oui, oui !
25:57 -Bonjour.
25:59 -Ah tiens, tu vois, je te l'avais dit !
26:01 -On a sonné ? Oh, Alice !
26:03 -Mais tu t'en fous de ce mec, c'est qu'une grosse merde !
26:07 Khalid, va !
26:08 -Alice !
26:09 Alice !
26:10 Mais c'est pas ce que tu crois, Alice !
26:12 -Elle s'appelait Adeline Gaujour, elle avait 27 ans,
26:14 et d'après le légiste, elle a subi le même sort que les trois autres.
26:17 Elle a été paralysée avec un taser, décapitée et violée
26:20 sans qu'on retrouve la moindre trace ADN.
26:23 En résumé, toutes ces femmes sont jolies,
26:25 elles sont jeunes, elles sont célibataires,
26:27 elles sont sans famille proche et elles ne se connaissaient pas entre elles.
26:30 Leur seul point commun, un certain...
26:32 -Sa mère !
26:33 -Un certain Dour...
26:34 -Pardon.
26:35 -Qui figure sur des carnets ou des notes retrouvées chez elle
26:37 et avec qui elle semble avoir toute déjeunée
26:39 dans le mois qui a précédé leur assassinat.
26:41 Pourtant, le numéro de téléphone de Dour n'apparaît jamais nulle part.
26:44 Voilà.
26:45 Fabien Nys, est-ce que j'ai oublié quelque chose ?
26:47 -Toutes les victimes étaient inscrites à l'ANPH.
26:49 -L'ANPH...
26:51 -On peut savoir ce qui vous fait glousser ?
26:53 -Bah on n'est pas nus, ici.
26:55 Tout le monde est inscrit à l'ANPH.
26:57 Chez nous, même le maire, il arnaque le chômage.
26:59 (Rire)
27:01 -Et sinon ?
27:03 -Sinon, comme pour les autres,
27:05 non seulement pas de trace de Dour dans le portable d'Adeline Gaujour,
27:08 mais même pas une copine ou un copain gris.
27:10 (Raclement de gorge)
27:11 Enfin, je veux dire, maghrébin, quoi.
27:14 -Bon, les crimes sont sexuels et religieux.
27:18 Le vol apparemment a été une lubie du tueur
27:20 parce qu'on ne retrouve jamais d'argent sur les cadavres,
27:22 même pas quelques centimes.
27:24 -Pourtant, ces filles, y avait forcément du cas sur elles.
27:27 Les trois premières faisaient des extras comme serveuses dans les boîtes du coin.
27:30 Elles avaient toutes un train de vie nettement supérieur
27:32 à ce qu'on gagne pour ce genre de boulot.
27:34 Vacances l'été, ski l'hiver...
27:36 Et même quelques grammes de coke.
27:39 -Bon, on a affaire à des putes, c'est évident.
27:41 Elles tapinaient dans les discothèques
27:42 jusqu'au jour où elles sont tombées sur le même taré de muslims, c'est tout.
27:44 -Pourquoi pas le même taré de soukours ?
27:46 Non mais c'est vrai, elle a bon dos, l'islam.
27:49 Vous raisonnez comme eux !
27:50 Le tueur musulman du vendredi.
27:52 Alors s'il avait tué le samedi, il aurait été juif.
27:54 Le dimanche, chrétien, et le lundi, athée.
27:57 Excusez-moi, c'est débile.
28:00 -Bon, des suggestions, là ?
28:02 -On pourrait demander aux flics d'ici
28:05 de convoquer les barbus qui traînent autour de la mosquée, déjà.
28:07 -Ah oui ?
28:08 -En espérant qu'ils en sont capables.
28:10 -Qu'ils en soient capables, c'est du subjonctif.
28:12 -Ça y est, capitaine, on l'a allogé.
28:18 59 rue de la Boucherie.
28:19 -Bon, les gars, on y va.
28:21 -OK, on y va.
28:22 -Décidément, il marche jamais les ascenseurs dans cette ville.
28:25 -Quoi ? Elle m'a vu en train de la planter sur le toit.
28:28 Mais elle est complètement niquée de la tête, ta Priscilla.
28:30 M'enfin, qu'est-ce qu'il va imaginer ?
28:32 Sur la tête de ma mère, c'est qu'une collègue.
28:35 En plus, elle ressemble à rien.
28:37 -Mais comment ces filles peuvent s'imaginer
28:39 qu'il se soit passé un truc entre ça, là...
28:41 Enfin, je veux dire, entre lui et moi, là ?
28:43 -Vous savez, faut pas croire, hein.
28:45 Déjà, au collège, y avait des filles qui se bagaraient pour lui.
28:47 -Pas vrai, Tom ?
28:48 -Ah oui, Ophélie !
28:49 Le rasien de 3e B.
28:51 -Machallah, quelle beauté !
28:53 -Elle s'est carrément défenestrée pour lui.
28:55 -Mais bien sûr que je vais démissionner, ma chérie !
28:57 (Il siffle.)
28:58 -Allô ?
28:59 -Ouvrez, madame ! Police nationale !
29:01 -Oui, c'est une enquête de voisinage, n'ayez pas peur.
29:03 C'est à propos de votre voisine décapitée.
29:05 -Bonjour, capitaine.
29:07 Voilà, tenez.
29:08 -Tenez, mettez ça.
29:10 -C'est du... C'est du latex ?
29:12 -Bah oui, c'est du latex.
29:14 -Je suis désolé, mais je suis allergique au latex.
29:17 -Bon, alors, écoutez, vous regardez, puis surtout, vous touchez à rien.
29:21 (Il parle au téléphone.)
29:23 -C'est pas les huissiers, madame.
29:25 (Il parle au téléphone.)
29:27 -Cheese !
29:28 (Il parle au téléphone.)
29:30 -Tiens, le monsieur avait rendez-vous avec Dore samedi.
29:33 Aujourd'hui...
29:34 -Oh, putain, la sono !
29:35 Vous savez que, mine de rien, avec le plasma, la chaîne IFI,
29:38 y en a pour de l'autre.
29:39 Et t'es pas fauché, votre morte !
29:41 (Il rit.)
29:42 (Il s'éloigne.)
29:44 (Il s'éloigne.)
29:46 -C'est un ferle-là, le radeau !
29:48 Eh ben, avec tout le cochon qu'il y a là-dedans,
29:51 ça m'étonnerait qu'il y en a invité des barbus à dîner.
29:54 (Il rit.)
29:55 -On va pas fermer sa gueule, l'autre, sa rasant, là ?
29:58 -Fabiani ! -Oui ?
29:59 -Vous qui avez deux mains, venez tirer le tiroir du vide d'ordure, s'il vous plaît.
30:03 -Pourquoi ? Il est déjà ouvert.
30:05 -Le cadre est dévissé.
30:06 Si vous tirez avec vos deux mains, ça va le déboîter.
30:09 -D'accord.
30:10 (Il s'éloigne.)
30:12 -Ah là là ! Qu'est-ce que c'était chanmé, l'époque des vides-ordures !
30:16 Aujourd'hui, on n'a pas le droit de parer que ça ramène les cafards !
30:20 (Il s'éloigne.)
30:22 -Ouh là là ! Mais y a quelque chose, là-dedans ?
30:25 -Juju, viens voir, c'est le coup de Malakoff, là !
30:28 -Oh, mais ça sent le magot de pute, ça !
30:31 -Vous êtes pas flic pour rien, vous !
30:33 -Je dirais plutôt trafic de cannes. Y a au moins 10 000 euros !
30:36 (Il rit.)
30:37 -10 000 euros, ça fait 2 000 euros chacun ! On est refaits !
30:41 -Fabienny, vous me comptez tout ça, vous mettez tout sous scellé.
30:47 Juju, les autres aussi vivent au dernier étage avec les vides-ordures ?
30:51 -Oui, je crois.
30:52 -On est passés à côté de quelque chose, tu me refouilles.
30:55 -OK, chef.
30:56 -C'est chelou, ça.
30:57 -Alors, qu'est-ce qui est chelou ?
30:59 -Ben ça. C'est un ticket de je sais pas qui.
31:01 -Ça suffit, maintenant ! Si tu sais pas qui, tu la fermes !
31:04 Parce que nous, ça fait 4 semaines qu'on voit pas nos gosses.
31:07 Alors, tes petites remarques, elles sont à côté de tes gardes !
31:10 -S'il vous plaît, Julien !
31:11 Le lieutenant Belkacem est officiellement en charge de l'affaire.
31:14 Excusez-le, lieutenant Belkacem.
31:16 -Oh, je vous en prie.
31:17 -Alors, vous m'avez dit un ticket de... je sais pas quoi.
31:21 -Non, de je sais pas qui.
31:22 Pas qui, c'est le nom du mec qui tient ce pressing.
31:25 C'est dans le centre commercial à l'autre bout de Villeneuve.
31:28 C'est quand même chelou qu'elle aille faire nettoyer ses affaires
31:31 alors qu'elle a 2 pressings super pas chers en bas de chez elle.
31:34 En plus, le pressing de pas qui, il est collé à son restaurant indien.
31:37 Et tout ce qu'il nettoie, ça pue le tendouris.
31:39 Je sais de quoi je parle, c'est un ami.
31:41 Vous voulez sentir mon jogging ? -Non !
31:44 Ça va aller, merci.
31:45 -Vous avez compris.
31:47 -Bon, c'était Juju.
31:49 Il a envoyé du monde aux appartements des premières victimes
31:51 et tous les cellules étaient brisées.
31:53 Y a quelqu'un qui passe systématiquement après nous
31:55 pour vider les cages des vues d'ordures.
31:57 -Oh !
31:58 -Houdou !
31:59 -Huslam Abad !
32:00 -Garci !
32:01 -Wouah !
32:02 -Paschkoun !
32:04 Paschkoun !
32:05 -Bonjour, Hussam !
32:06 -T'es où, copain de moi ?
32:07 -Ah, c'est bon.
32:08 -Bonjour.
32:09 -Oh !
32:10 Coquin, toi !
32:11 Encore nouvelle, hein ?
32:12 -Non, non, arrête, tu déconnes.
32:13 Je suis pas comme ça, c'est pas mon genre.
32:15 -Ah ! Si pas genre à toi, genre à moi, ça.
32:17 Je s'appelle Paki.
32:19 Tu t'appelles ?
32:20 -Capitaine Darden.
32:21 -D'accord.
32:22 -Écoute, Paki, on a besoin de ça, c'est super urgent.
32:24 -Abi, toi, vous le rends à Abi, d'accord ?
32:26 -Voilà, merci.
32:27 -Cherche Abi, toi.
32:28 Peut-être qu'on vous reste un doré, non ?
32:30 -Oh, c'est gentil, merci.
32:31 -Non, pas toi, pas madame.
32:33 -Ah, non, merci.
32:34 -Non.
32:35 -Abi !
32:36 Abi !
32:37 -Tendori habidi, t'en chuses jusqu'à minuit !
32:40 -Ouais, c'est bien, ça.
32:42 -Hummm !
32:46 Oh !
32:47 Voilà !
32:49 -Non mais là, tu t'es trompé, mon frère.
32:51 Ça, c'est un habit de chez toi, ça.
32:53 -Ah non, pas trompé, ça, pour toi, ça, regarde.
32:55 C'est numéro 1, 3, 5.
32:57 Ici, 1, 3, 5, 135.
32:59 Ça, c'est burqa à toi.
33:00 En revanche, tâche rouge incrustée dans le tissu.
33:04 Moi, pas possible.
33:05 Moi, frotter partout.
33:06 Moi, mettre produit, frotter, frotter.
33:07 Tâche rouge incrustée.
33:09 -Franchement, c'est...
33:12 Je comprends rien.
33:14 Normalement, "hellos" dans la cuisine,
33:16 pas de burqa au pressing !
33:18 -Non, mais je crois que c'est clair.
33:20 On a affaire à un fétichiste.
33:21 -Hummm !
33:22 C'est bien possible.
33:23 -Ouais.
33:24 Un fétichiste.
33:25 -Ca, c'est un fétichiste.
33:29 -Mais je ne sais pas ce que c'est.
33:31 -C'est un fétichiste.
33:33 -Je ne sais pas ce que c'est.
33:35 -C'est un fétichiste.
33:36 -Je ne sais pas ce que c'est.
33:37 Je ne sais pas ce que c'est.
33:38 Je ne sais pas ce que c'est.
33:39 Je ne sais pas ce que c'est.
33:40 Je ne sais pas ce que c'est.
33:41 -Excusez-moi, vous avez trouvé peut-être ça étrange,
33:43 mais mon grand-père voudrait savoir
33:44 qu'est-ce qu'un fétichiste exactement.
33:46 -Ah, c'est un homme qui a besoin
33:48 de certains rituels ou de certains accessoires
33:50 pour accomplir l'acte sexuel.
33:52 -Hum...
33:53 -S'il te plaît, s'il te plaît, mademoiselle,
33:56 quel genre d'accessoires exactement ?
33:59 Hein ? Hein ?
34:01 -D'ours, par exemple.
34:02 Ce qui l'excite, c'est d'habiller ses partenaires en burqa
34:05 et de les sacrifier le vendredi.
34:07 Voilà.
34:08 -Oh là, là, là.
34:09 -Oui, oui.
34:10 -C'est pas bon.
34:11 -Oui, oui.
34:12 -C'est pas bon.
34:13 -C'est pas bon.
34:14 -D'ours.
34:15 -D'ours !
34:16 -Ah !
34:17 -Ah !
34:18 -Ah !
34:20 -Mais en fait, c'est pas d'ours.
34:23 C'est d'hors !
34:24 C'est l'une des cinq prières de l'islam.
34:27 C'est la deuxième de la journée.
34:29 En fait, toutes les victimes
34:31 avaient rendez-vous à la mosquée à l'heure de la prière.
34:34 -Ouah !
34:35 (Il parle en arabe.)
34:38 (Rires)
34:40 -Ah, ouais.
34:41 Bon, d'accord, d'accord.
34:42 Donc, ça veut dire que la prière, aujourd'hui,
34:44 elle est à quelle heure ?
34:45 -Je sais pas, parce que ça change tous les jours.
34:47 (Il parle en arabe.)
34:50 -Allez, GD, on y va, on y va !
34:52 -Il a trouvé, hein ?
34:53 -Oui, oui, oui.
34:54 -Il a trouvé !
34:55 (Rires)
34:56 -Il a trouvé !
34:57 -Bon, notre chance, c'est que le nom d'Adeline Gaujour
35:00 n'a pas encore été communiqué à la presse.
35:02 Donc, si l'homme qui a pris rendez-vous n'est pas le tueur,
35:05 il se présentera.
35:06 -Mais si c'est pas le tueur, c'est qui, ce d'ours, enfin, ce mec ?
35:09 -Peut-être un ami commun ?
35:10 -En tout cas, c'est notre seule piste.
35:12 -Et s'il vient, comment on le reconnaît ?
35:14 -Juju mesure exactement la même taille qu'Adeline Gaujour.
35:17 D'après le lieutenant Belkacem, cette tâche rouge est un signe de reconnaissance.
35:21 Donc, on n'aura pas à aller le dénicher.
35:23 C'est lui qui viendra jusqu'à nous.
35:25 -Je veux prêter personne, mais la prière est dans exactement 30 minutes.
35:28 -Bon, tout le monde a sa burqa ? -Oui.
35:30 -Et sa radio ? -Oui.
35:31 -Alors, OK, les gars, on y va.
35:33 -On y va !
35:34 (Il parle en arabe.)
35:37 -Tenez, chef.
35:38 -Oh, t'es ma plus chèvre, chef, ça me gêne.
35:40 Qu'est-ce que c'est ?
35:41 -Malaise de démission, chef.
35:43 -Quoi ?
35:44 -Mais vous pouvez pas nous faire ça, chef !
35:47 -Il a raison. Vous nous avez tout appris.
35:49 -Bah ouais !
35:50 -Peut-être, mais...
35:51 Aujourd'hui, c'est vous, chef.
35:53 Lieutenant.
35:54 -Oh...
35:55 Mais c'est des conneries, tout ça !
35:57 Tiens, Couli ! -Oui ?
35:59 -Viens voir, s'il te plaît, deux secondes.
36:01 -Oui, mon frère, qu'est-ce qu'il y a ?
36:03 -Tiens, Couli, dis-moi. -Oui ?
36:04 -C'est qui, le chef, ici ?
36:05 -Mais j'entends pas, s'il te plaît !
36:07 -Couli !
36:08 C'est qui, le vrai chef ?
36:11 -Ah ! Le vrai chef !
36:13 Le patron, le king, le boss !
36:15 Ah, ben, c'est... c'est l'échec !
36:17 -Vous voyez ?
36:18 Et puis, on démissionne pas à 5 ans de la retraite.
36:20 -Mais non ! -C'existe pas, ça.
36:21 -Puis pour vous, la police, c'est toute votre vie !
36:23 -Evidemment !
36:24 -Qu'est-ce que vous savez faire d'autre ?
36:25 Hein ? Alors ça, on oublie.
36:27 Et à ce soir, chef.
36:28 -À ce soir, chef. -À ce soir, chef.
36:29 -Allez, c'est parti ! La prière n'attend pas !
36:32 (Bruits de la foule)
36:34 (...)
36:39 (...)
36:41 -Arrêtez de bouger, Khalid !
36:42 -Oui, mais je suis claustro !
36:44 -Vous êtes tous en place, là ?
36:46 -J'en peux plus de cette odeur de tandoori !
36:48 -Chut ! On va !
36:49 -Fabiani, vous êtes où ?
36:51 -Je suis en votre droite, capitaine. Je me gratte la tête.
36:53 -Ah oui, OK.
36:54 Eliotté, vous êtes là ?
36:56 -Non, j'arrive.
36:57 On a eu un contre-temps avec le gardien couli.
36:59 -Ouais ! On a oublié qu'on était des femmes !
37:01 J'ai cru qu'on allait se faire l'échec par les barbus !
37:03 (Rires)
37:04 -Chut ! Chut !
37:05 (Chant)
37:19 -Eh ! Eh ! Eh ! Comment on fait ?
37:21 Eh ! Comment on prie ?
37:23 -Oh ! Vous êtes en théose de l'ébullition !
37:25 J'ai failli partir !
37:26 J'ai cru que c'était devoir la mort d'hier !
37:28 -Ah !
37:29 Tiens, le gomme !
37:31 Des sacs en tosse !
37:32 -Hein ?
37:33 -Qu'est-ce qu'il te prend ?
37:34 -Ouais, les frics.
37:35 -Bah...
37:36 -Ah !
37:37 -Faut que t'aies un homme !
37:38 -Je suis pas un homme ! Je suis la police !
37:40 -La police !
37:41 -C'est notre homme !
37:42 C'est nous !
37:43 -J'arrive, capitaine !
37:44 -La police !
37:45 -La police, bordel !
37:46 -Ah !
37:47 -Oh, bordel !
37:48 -La police !
37:49 -La police ! Arrêtez !
37:50 -Stop !
37:51 Police !
37:52 -Allez, les gars !
37:53 Je vous prie, attendez !
37:54 -Police !
37:55 -Aïe !
37:56 Qu'est-ce qu'ils carbazent, ces connasses !
37:58 Putain !
37:59 On voit rien avec ce truc, là !
38:00 -Aïe !
38:01 -Aïe !
38:03 -Vous m'avez fait des malheurs !
38:04 -Je viens d'une faveur !
38:06 -Les gars, vous êtes où, les gars ?
38:08 Police !
38:12 Arrêtez !
38:13 -Les gars, vous êtes où ?
38:14 -Les gars !
38:17 -Vous êtes des putains de merde !
38:18 -Oh, tiens !
38:21 Tiens !
38:22 -Oh !
38:24 Qu'est-ce que tu fais, là ?
38:25 -Eh, t'arrêtes, hein !
38:26 Arrête un peu, là !
38:27 Tu te calmes, maintenant !
38:29 Tu te calmes !
38:30 Tu te calmes !
38:31 T'as vu ?
38:34 -Arrête, franchi !
38:35 -Oh !
38:36 Qu'est-ce que tu fais, là ?
38:37 -Oh !
38:39 Tu veux t'embrouiller un peu, ce soir, hein, Icky ?
38:40 -Un peu, un peu !
38:41 -T'es en train de s'embrouiller un peu, ce soir, Icky !
38:42 OK !
38:43 Sur le toit du parking, tu veux t'embrouiller !
38:44 Eh, le mec, il veut s'embrouiller sur le toit du parking !
38:46 -Arrête !
38:47 -Non, merde !
38:48 Arrête !
38:49 -Arrête, je te prie !
38:50 -Aaaah !
38:51 -Aaaah !
38:52 -Pousse-toi sur le cul !
38:53 -Non !
38:55 -Arrête !
38:56 Arrête !
38:57 -Aaaah !
38:58 -Aaaah !
38:59 -C'est la marre, là !
39:05 -Aaaah !
39:06 -Aïe !
39:10 Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe !
39:11 -Stop !
39:12 -Aïe !
39:13 -Aïe, ça bouge pas !
39:14 -C'est une écrase, mec !
39:15 -C'est une écrase, mec !
39:16 -C'est une écrase, mec !
39:17 -C'est une écrase, mec !
39:18 -C'est une écrase, mec !
39:19 -C'est une écrase, mec !
39:20 -C'est une écrase, mec !
39:21 -C'est une écrase, mec !
39:22 -C'est une écrase, mec !
39:23 -C'est une écrase, mec !
39:24 -C'est une écrase, mec !
39:25 -C'est une écrase, mec !
39:26 -C'est une écrase, mec !
39:27 -C'est une écrase, mec !
39:28 -C'est une écrase, mec !
39:29 -C'est une écrase, mec !
39:30 -C'est une écrase, mec !
39:31 -C'est une écrase, mec !
39:32 -C'est une écrase, mec !
39:33 -C'est une écrase, mec !
39:34 -C'est une écrase, mec !
39:35 -C'est une écrase, mec !
39:36 -C'est une écrase, mec !
39:37 -C'est une écrase, mec !
39:38 -C'est une écrase, mec !
39:39 -C'est une écrase, mec !
40:00 -C'est une écrase, mec !
40:21 -C'est une écrase, mec !
40:39 -C'est une écrase, mec !
41:05 -C'est une écrase, mec !
41:15 -C'est une écrase, mec !
41:25 -C'est une écrase, mec !
41:26 -C'est une écrase, mec !
41:27 -C'est une écrase, mec !
41:28 -C'est une écrase, mec !
41:29 -C'est une écrase, mec !
41:30 -C'est une écrase, mec !
41:31 -C'est une écrase, mec !
41:32 -C'est une écrase, mec !
41:33 -C'est une écrase, mec !
41:34 -C'est une écrase, mec !
41:35 -C'est une écrase, mec !
41:36 -C'est une écrase, mec !
41:37 -C'est une écrase, mec !
41:38 -C'est une écrase, mec !
41:39 -C'est une écrase, mec !
41:40 -C'est une écrase, mec !
41:41 -C'est une écrase, mec !
41:42 -C'est une écrase, mec !
41:43 -C'est une écrase, mec !
41:44 -C'est une écrase, mec !
41:45 -C'est une écrase, mec !
41:46 -C'est une écrase, mec !
41:47 -C'est une écrase, mec !
41:48 -C'est une écrase, mec !
41:49 -C'est une écrase, mec !
41:50 -On gagnait du temps et on s'est fait caillasser.
42:05 -On passait par les abeilles.
42:06 Faut être con ou pas d'ici ?
42:07 -Ah, mais je viens du 9-3, mon gars.
42:08 -Ah, mais je viens du 9-3, mon gars.
42:09 -Ah, mais je viens du 9-3, mon gars.
42:10 -Ah, mais je viens du 9-3, mon gars.
42:11 -Ah, mais je viens du 9-3, mon gars.
42:12 -Ah, mais je viens du 9-3, mon gars.
42:13 -Ah, mais je viens du 9-3, mon gars.
42:14 -Ah, mais je viens du 9-3, mon gars.
42:15 -Ah, mais je viens du 9-3, mon gars.
42:16 -Ah, mais je viens du 9-3, mon gars.
42:17 -Ah, mais je viens du 9-3, mon gars.
42:18 - Il est où le bâtard ? Dépêche-toi, Fruduc ! Allez !
42:20 - Oh, le monde de Diouf ! - Viens ! Dégage !
42:22 - Il va où, Gavroche, là ? Qu'est-ce que vous faites ?
42:25 - Je commence les travaux. - Comment ça, les travaux ?
42:28 - Ça fait 15 ans qu'on nous explique qu'il y a pas de crédit.
42:30 - Exactement ! Avant, y avait pas de crédit.
42:32 Mais notre nouveau chef, lui, l'en a trouvé.
42:35 Vous êtes au courant qu'il y a un nouveau chef ?
42:37 - Oui, non, si, je sais, je suis au courant.
42:38 Mais c'est pas la question. Y a des lois en France.
42:41 Et puis, on est dans un lieu public. Il faut un appel d'offres.
42:44 - Mais qu'est-ce que vous voulez faire, on a pas d'offres ?
42:48 Je suis l'entreprise la moins chère de Villeneuve.
42:51 - La moins chère et la meilleure.
42:52 S'ils avaient construit la Tour de Pise, elle aurait jamais penché.
42:55 - Exactement ! Avec Fruduc, là,
42:57 si on avait construit la Twin Tower, jamais elle serait tombée.
43:00 (Rire)
43:02 - Exactement. Allez au boulot.
43:05 - Velkasem ! - Oui ?
43:07 - Vous savez d'où il est, le monsieur ?
43:09 - Oui, c'est un gitan. Ils ont un camp à côté de la cité des Tulipes.
43:12 - Et puis, je le dors, Narvalo.
43:14 - Quelqu'un peut me traduire ce qu'il raconte ?
43:16 - Traduire quoi ? - Attends, c'est les Tulipes, toi ?
43:18 - Bah oui, Marlon Malouch ! - Chier, mais qui vous voulez, toi ?
43:22 - Qui vous voulez ? La déposition.
43:24 Enfin, c'est la gadgie.
43:27 Des pouillettes. Gadgie moulot.
43:30 Gadgie moulot. - Narvalo, dis-moi,
43:33 si c'était de la gadgie, t'as tes mains de la gadgie moulot ?
43:35 - Gadgie moulot. - Trois ?
43:38 - C'est intéressant, ça. - Ouais, c'est intéressant.
43:40 - On est poupées. - Mais quoi ? Vous parlez tout gitan ?
43:43 - Mais non ! - C'est lui non plus. C'est lui français.
43:46 - Ah, lol. - Je comprends pas. Je comprends pas !
43:49 Il dit qu'il était dans un immeuble en démolition devant la cité des gadgies,
43:52 la cité des femmes, pour guetter les fnêtes et puis se faire des...
43:56 - Des pougnettes, hein ? - Il dit aussi que toutes les femmes assassinées
43:58 ont habité la cité des femmes. - Et c'est quoi, la cité des femmes ?
44:03 - C'est une résidence pour meufs en galère. C'est derrière la mosquée.
44:06 - Faudel ! Tu me la fais où, ton thé, là ? Au Maroc ou quoi ? Merde !
44:09 - J'ai une vie de famille, moi ! - Bon, je vous laisse parce que je dois
44:11 aller terminer la négo avec Darty. - La négo avec Darty ? Mais encore ?
44:15 - Ouais, parce qu'on s'était dit, avec les potes, qu'on installerait
44:19 la sonneau d'un lingo jour dans le hall. Oh, histoire d'avoir du bon son !
44:22 Mais finalement, on a pensé que c'était le moment ou jamais
44:27 de financer les travaux du poste.
44:29 - Je suis au courant. - OK.
44:32 - C'est bon pour 10 000, hein, parce que c'est toi. Bon, écoute,
44:35 mon assistante, elle passe demain pour récupérer le matériel, d'accord ?
44:38 Et passe le bonjour à ta mère. - Hé, Darty, iraskechi, ton rasoir.
44:41 Faut que tu montres un autre. - OK, chef. C'est comme si c'était fait.
44:44 Allez, au revoir. - Merci, Darty.
44:46 - C'est même pas un petit laisse-s'habiller. - Ça, c'est du business !
44:49 - Allez, je vais, gars ! - Non, mais vous appelez ça du business ?
44:52 Revendre les affaires d'une morte dans un commissariat, pour vous,
44:54 c'est du business ? - Bah oui, surtout que là, c'est du high-tech.
44:57 Dans un an, ça vaut même plus le prix de l'emballage.
44:59 - On avait accepté de travailler avec des nuls, mais pas avec des répoux.
45:02 Vous êtes des minables. Vous êtes la honte de la police.
45:06 La honte ! - Ah ouais ? Et ce passe-qui-s'écroule,
45:09 c'est pas la honte de la police, peut-être ? - Parle à mon cul, Kosti.
45:11 - Vous avez vu dans quel état nous sommes les uns travaillés ?
45:13 - Bon, les gars, on se casse. - Vous trouvez ça normal qu'on s'oblige
45:16 à traverser la rue pour aller pisser au pass, pisser Salomon ?
45:18 - Oui, c'est vrai ! Et quand Salomon, il va prendre sa retraite,
45:21 comment on va faire pour faire pipi ? - Il a raison, toi,
45:23 on va se pisser dessus, c'est ça ? - Ça schlingue, ici.
45:25 - Ouais, c'est chez ta mère que ça schlingue !
45:28 - Pardon ?
45:32 - Flic raté, là !
45:34 - Oh la la ! Comment il parle à mon père, celui-là ?
45:37 - Sale bâtard ! - Tu dis rien !
45:39 - C'est le violence, ça dit quelque chose ! - Non, je peux pas, patron,
45:41 vous savez bien, je suis pas en règle, moi.
45:44 - T'es toujours clandeau sur les papiers de ton cousin ?
45:46 C'est pas réglé, cette histoire ? - Non, pas encore.
45:49 Mais sinon, c'est pour vous aller défoncer son derrière, là.
45:53 Je l'aurais chucoté, vraiment, hein ? - C'est gentil.
45:56 - Moi, j'ai fait de la lutte africaine avant.
45:57 Je fais pas ! Je suis pris !
46:00 - T'es malade !
46:02 - Ah, Flaubert ! - Monsieur le ministre.
46:06 - Il me paraît que le 36 a lâché votre petit protégé.
46:10 - Effectivement, monsieur le ministre,
46:11 quelques différences d'appréciation sur les méthodes de travail.
46:14 - Vous foutez de la gueule, Flaubert !
46:16 Dès que l'inima lui a rapporté le 36, il était à Caban.
46:19 Vol en bande organisée, perpétré par des fonctionnaires de police.
46:23 - Il s'agit de restaurer le poste des Roserais, monsieur le ministre.
46:26 Belkacin m'a promis qu'il ne garderait pas un euro pour lui.
46:29 - Et vous l'avez cru ?
46:30 - Ah bah oui ! Il me l'a géré sur la tête de sa mère.
46:33 - Et cette affaire de drogue que Belkacin cherche à étouffer,
46:37 c'est pour éviter de chagriner son père, peut-être ?
46:41 - La presse nous serine tous les jours avec cette histoire de serial killer musulman.
46:44 Belkacin est un garçon intelligent et responsable.
46:47 Il a compris que si les médias avaient vendu un trafic de drogue
46:50 au sein de la mosquée de Villeneuve,
46:52 nous serions tous bons pour des émeutes et des ratonnades.
46:54 - Vous le défendez bien, mais encore un faux pas, et je vous lâche.
46:58 Quant à votre petite racaille de banlieue,
47:01 je vous garantis que si elle ne met pas rapidement la main sur le serial killer,
47:06 elle ira croupir en prison.
47:08 A plus tard, monsieur le préfet. On m'attend au cabinet.
47:12 - Mais monsieur le ministre... - C'est tout.
47:15 - Je suis désolé pour vous, Flaubert, mais je crois que c'est son mauvais.
47:27 - Je vous en prie, Flaubert.
47:29 - Je vous en prie, Flaubert.
47:31 - Je vous en prie, Flaubert.
47:33 - Je vous en prie, Flaubert.
47:35 - Je vous en prie, Flaubert.
47:37 - Je vous en prie, Flaubert.
47:39 - Je vous en prie, Flaubert.
47:41 - Je vous en prie, Flaubert.
47:43 - Je vous en prie, Flaubert.
47:45 - Je vous en prie, Flaubert.
47:47 - Je vous en prie, Flaubert.
47:49 - Je vous en prie, Flaubert.
47:51 - Je vous en prie, Flaubert.
47:53 - Je vous en prie, Flaubert.
47:55 - Je vous en prie, Flaubert.
47:57 - Je vous en prie, Flaubert.
47:59 - Je vous en prie, Flaubert.
48:01 - Je vous en prie, Flaubert.
48:03 - Je vous en prie, Flaubert.
48:05 - Je vous en prie, Flaubert.
48:07 - Je vous en prie, Flaubert.
48:09 - Je vous en prie, Flaubert.
48:11 - Je vous en prie, Flaubert.
48:13 - Je vous en prie, Flaubert.
48:15 - Je vous en prie, Flaubert.
48:17 - Je vous en prie, Flaubert.
48:19 - Je vous en prie, Flaubert.
48:21 - Je vous en prie, Flaubert.
48:23 - J'ai une bouteille d'eau minérale, mais elle est pas au frais.
48:25 Je mets des glaçants. - Ah non, surtout pas.
48:27 Parce que le froid, ça me fait gonfler la langue.
48:29 C'est sympa, chez vous, hein ?
48:34 Oh, mince ! J'ai pas pris de quoi écrire.
48:41 - Vous voulez un stylo ? - Non, non, c'est bon, vous inquiétez pas.
48:44 Je vais prendre votre déposition sur mon téléphone portable.
48:46 Il faut être moderne.
48:48 - Écoutez, des beautudes pour ce genre d'histoire,
48:50 je m'arrange toujours avec votre collègue de la BAC,
48:52 le gros Pierrot.
48:54 Mais samedi, je l'ai appelé, on m'a dit qu'il était en arrêt maladie.
48:57 Écoutez, si vous voulez voir la fille, elle est au bâtiment B,
49:01 mais je vous promets qu'il a trois fois rien,
49:03 un cocard et une dent cassée.
49:05 Moi, j'ai déjà condamné les caves, parce qu'il y a eu trop de problèmes.
49:07 - Non, non, mais attendez, attendez, je vous arrête tout de suite.
49:09 Moi, je suis pas là pour vos histoires de bagarre.
49:11 Ça, ça m'intéresse pas du tout.
49:13 Moi, si je suis là, c'est pour les meurtres.
49:15 - Les meurtres ? - Oui, les meurtres, les tueurs du vendredi.
49:17 Moi, je suis chargé de l'enquête.
49:19 - Ah, mais oui !
49:21 Mais c'est pour ça que je vous reconnais.
49:23 Je vous ai vu à la télé, non ?
49:25 - C'est vrai, vous m'avez vu ?
49:27 Alors, j'étais comment ? Parce qu'il paraît que la caméra, ça déforme un petit peu.
49:29 - Ah, non, non, vous étiez super.
49:31 - Ah ouais ? - Ouais.
49:33 - C'est gentil.
49:35 Merci.
49:37 - Salut. - Bonjour.
49:41 - Bonjour. Je viens vous poser des questions
49:43 par rapport au tueur du vendredi.
49:45 Ça vous dérange pas, non ?
49:47 - Non, non, non, non, non.
49:49 - C'est pas grave.
49:51 - Ah, c'est pas grave ?
49:53 - Non, non, non, non.
49:55 - C'est pas grave ?
49:57 - Non, non, non.
49:59 - Ah, c'est pas grave ?
50:01 - Non, non, non.
50:03 - Ah, c'est pas grave ?
50:05 - Non, non, non.
50:07 - Ah, c'est pas grave ?
50:09 - Non, non, non.
50:11 - Ah, c'est pas grave ?
50:13 - Non, non, non.
50:15 - Ah, c'est pas grave ?
50:17 - Non, non, non.
50:19 - Ah, c'est pas grave ?
50:21 - Non, non, non.
50:23 - Ah, c'est pas grave ?
50:25 - Non, non, non.
50:27 - Ah, c'est pas grave ?
50:29 - Non, non, non.
50:31 - Ah, c'est pas grave ?
50:33 - Non, non, non.
50:35 - Ah, c'est pas grave ?
50:37 - Non, non, non.
50:39 - Ah, c'est pas grave ?
50:41 - Non, non, non.
50:43 - Ah, c'est pas grave ?
50:45 - Non, non, non.
50:47 - Ah, c'est pas grave ?
50:49 - Non, non, non.
50:51 - Ah, c'est pas grave ?
50:53 - Non, non, non.
50:55 - Ah, c'est pas grave ?
50:57 - Non, non, non.
50:59 - Ah, c'est pas grave ?
51:01 - Non, non, non.
51:03 - Ah, c'est pas grave ?
51:05 - Non, non, non.
51:07 - Ah, c'est pas grave ?
51:09 - Non, non, non.
51:11 - Hé, les panettes, elle nous cache quelque chose.
51:13 Elle m'a dit qu'elle avait aucun contact avec des muslims.
51:15 Et elle m'a fait boire de l'eau de Zemzem à 3,40 €.
51:17 - Mais t'es sûr que c'était de la Zemzem ?
51:19 - Bien sûr. Tiens, goûte, tu verras.
51:21 - Oui, et moi, tout ce que je raconte, tout le monde s'en fout, quoi.
51:23 C'est ça ?
51:25 - Putain, mais comment vous êtes susceptibles ?
51:27 Les noix, c'est un truc de ouf.
51:29 - Hé, monsieur, moi, c'est pas noix, OK ? Moi, c'est Vietnam, monsieur, OK ?
51:31 - Ah ! Mais c'est dégueulasse, ça !
51:33 - Non, mais hé, c'est pas dégueulasse, c'est inimitable.
51:35 Et sacré.
51:37 - C'est sacrément dégueulasse, oui.
51:39 - Bon, je suis allé voir ta copine, là, Brissida, à la mairie.
51:41 - Quelle langue de pute, celle-là.
51:43 - Oui, oui, oui, oui, oui.
51:45 Mais d'après elle, c'est un haut-gradé du fort de Villeneuve
51:47 qui a pistonné la gardienne pour qu'elle obtienne un job.
51:49 - Pourquoi ? Elle a de l'ami-fan dans l'armée ?
51:51 - Oui, monsieur. Son mari. Enfin, son ex-mari.
51:53 Un certain Christophe Roy.
51:55 - Christophe Roy ?
51:57 - Oui. Et 3e truc chelou.
51:59 Tenez-vous bien.
52:01 Christophe Roy aurait tué 3 femmes en Afghanistan.
52:03 - Non, c'est incroyable, ça.
52:05 - T'as raison, c'est incroyable.
52:07 - Incroyable, mais vrai, mes frères.
52:09 (toc-toc-toc)
52:11 - Yallah, shabani ! - Ramène-nous, c'est les militaires.
52:13 - Ah, la galère.
52:15 - Les proquestatons !
52:17 Sauchez-les !
52:19 (cris de la foule)
52:21 - C'est ta fiole, va ! En suivant !
52:23 - En ligne.
52:25 À son retour d'Afghanistan,
52:27 le capitaine Roy a été incarcéré
52:29 pendant 18 mois.
52:31 Mais il a finalement été relaxé
52:35 par le tribunal militaire.
52:37 L'enquête a conclu
52:39 que le capitaine n'avait fait que riposter.
52:41 Les 3 femmes tuées
52:43 avaient tendu un piège à nos hommes.
52:45 D'ailleurs, les 2 soldats qui accompagnaient le capitaine
52:47 sont morts.
52:49 - Et moi, ce puceau-là.
52:51 - Mais saute, enfin !
52:53 - Il pisse dans son pot.
52:55 - Saute !
52:57 - Tout ça parce qu'il a après-midi
52:59 un petit accident mortel, enfin...
53:01 (cris de la foule)
53:03 - Le pute !
53:05 - Moi, je vous le dis, dans cette armée,
53:07 y a plus de soldats que d'états-fioles.
53:09 - Que d'états-fioles.
53:11 - Et...
53:13 après son acquittement,
53:15 le capitaine Roy,
53:17 il a recréé des services.
53:19 - Ici !
53:23 - Il va où, là ?
53:25 - Oh !
53:27 - Le colonel, il s'est berté !
53:29 - Il a berté !
53:31 - Casse-toi !
53:33 - Toujours !