Du lundi au jeudi, Laurent Ruquier et Julie Hammett vous donnent rendez-vous pour "Le 20H de Ruquier", un rebond et des débats sur trois thèmes de l'actualité de la journée. Au programme ce lundi, les images d'un policier qui a sorti son arme de service sous la pression d'un groupe de manifestants de la "marche unitaire" pour dénoncer "le racisme systémique et les violences policières", qui s'attaquaient au véhicule de police.
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00:00 Est-ce que vous pensez qu'on peut être de gauche et aimer la police ?
00:03 Mais bien sûr, l'idée de la police.
00:05 Mais vous savez, il ne faut pas renvoyer ces débats
00:08 à ce que chacun pense au fond de son cœur ou au fond de ses sentiments.
00:12 Vous n'arriverez pas à le savoir, d'accord ?
00:13 Ce n'est pas ça la question.
00:14 Moi j'apporte des éléments, j'essaye de faire réfléchir les gens,
00:18 de les faire comprendre qu'il y a un problème.
00:20 D'ailleurs, M. De Courson me disait, il allait le dire,
00:22 il allait me dire "c'est quoi vos propositions ?"
00:23 Moi je dis que par exemple les problèmes de mort à la suite de refus d'optopérer,
00:26 ça vient de lois spécifiques qu'on a fait.
00:28 La loi de 2017.
00:31 Charles de Courson est plus âgé encore que Charles de Caussy.
00:33 Je suis désolé, en fait j'étais en commission de finances avec M. De Courson.
00:36 Mais Charles de Courson est un excellent parlementaire,
00:39 donc ça me va très bien d'être confondu.
00:42 Les policiers qui restent d'ailleurs très populaires quand même,
00:44 dernier sondage en juillet, 77% des Français ont une bonne image de la police.
00:49 Je suis élu sur Oubé.
00:51 Les gens, vous savez, ils demandent de la police au quotidien.
00:55 Ah !
00:55 Oui, ils en veulent.
00:56 Ça fait du bien d'entendre ça.
00:57 Mais n'oubliez pas une chose,
00:59 ils demandent de la police parce que, bah oui, quand ça roule trop vite, ça fait peur.
01:02 La nuit, c'est...
01:03 Vous savez, c'est pas les problèmes toujours de trafic,
01:06 mais il y a une autre chose que vous oubliez.
01:07 Il y a quelque chose dans l'équation qu'il faut que ça vous rentre dans la tête.
01:10 C'est que c'est aussi de leurs enfants dont on parle.
01:12 Les habitants des quartiers, c'est aussi de leurs enfants dont on parle
01:15 quand il y a des jeunes qui se font tuer à la suite d'un refus d'optopérer.
01:18 Donc on peut tout à fait vouloir vivre tranquillement, paisiblement,
01:21 mais aussi ne pas vouloir forcément que son gamin,
01:23 quand bien même parfois il fait des bêtises,
01:25 à la suite d'un reflet.