La 8e édition du Festival du Film Jeune de Lyon, rebaptisée "Que du Feu", a récemment enflammé la ville lyonnaise. Pendant 10 jours, cet événement cinématographique a proposé une sélection de près de 100 courts-métrages, mettant en avant le cinéma émergent.
Chaque année, le festival évolue pour mieux refléter sa mission : promouvoir l'émergence cinématographique en France et au-delà. Au cours de cette édition 2023, de nombreux films étaient en compétition dans diverses catégories telles que le meilleur scénario, la meilleure réalisation, le meilleur film d'animation, ou encore le prix des étudiants. De plus, des masterclasses et des rencontres avec des professionnels du cinéma ont été proposées, couvrant des thématiques aussi variées que les enjeux environnementaux et culturels.
Le festival a été rendu possible grâce au soutien de nombreux partenaires financiers, notamment le cinéma Lumière de Lyon et la MJC Monplaisir, qui ont accueilli des projections. Le festival a également pris de l'ampleur en s'étendant au-delà de la métropole lyonnaise, avec des films en compétition et des rencontres présentés au cinéma Le Zola de Villeurbanne. Parmi les soutiens majeurs du festival figurent Pôle Pixel, basé à Villeurbanne, ainsi que l'université Jean-Moulin Lyon 3, qui est le principal financeur de l'événement.
La soirée de clôture de cette 8e édition s'est tenue au restaurant Upside, où les prix des différentes compétitions ont été décernés. Clément De Haro s'est entretenu avec Arthur Beaupère, lauréat du Prix SOUND ON!.
Que du Feu, avec sa programmation riche et diversifiée, continue de briller comme un phare pour les cinéphiles et les professionnels du cinéma, tout en soutenant la relève cinématographique. La 8e édition ne fait que renforcer sa réputation en tant que festival incontournable du cinéma émergent.
Chaque année, le festival évolue pour mieux refléter sa mission : promouvoir l'émergence cinématographique en France et au-delà. Au cours de cette édition 2023, de nombreux films étaient en compétition dans diverses catégories telles que le meilleur scénario, la meilleure réalisation, le meilleur film d'animation, ou encore le prix des étudiants. De plus, des masterclasses et des rencontres avec des professionnels du cinéma ont été proposées, couvrant des thématiques aussi variées que les enjeux environnementaux et culturels.
Le festival a été rendu possible grâce au soutien de nombreux partenaires financiers, notamment le cinéma Lumière de Lyon et la MJC Monplaisir, qui ont accueilli des projections. Le festival a également pris de l'ampleur en s'étendant au-delà de la métropole lyonnaise, avec des films en compétition et des rencontres présentés au cinéma Le Zola de Villeurbanne. Parmi les soutiens majeurs du festival figurent Pôle Pixel, basé à Villeurbanne, ainsi que l'université Jean-Moulin Lyon 3, qui est le principal financeur de l'événement.
La soirée de clôture de cette 8e édition s'est tenue au restaurant Upside, où les prix des différentes compétitions ont été décernés. Clément De Haro s'est entretenu avec Arthur Beaupère, lauréat du Prix SOUND ON!.
Que du Feu, avec sa programmation riche et diversifiée, continue de briller comme un phare pour les cinéphiles et les professionnels du cinéma, tout en soutenant la relève cinématographique. La 8e édition ne fait que renforcer sa réputation en tant que festival incontournable du cinéma émergent.
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Court métrageTranscription
00:00 Bon, attaché ?
00:07 Attaché.
00:09 C'est entre le vendredi 8 et le samedi 16 septembre que le festival Queue du Feu a illuminé la ville de Lyon.
00:22 En réalité, celui-ci a soufflé sa 8ème bougie pour cette édition 2023.
00:28 En effet, cet événement culturel qui promeut l'émergence cinématographique en France et partout ailleurs s'appelait jadis le Festival du Film Jeune de Lyon.
00:39 Cette année, il y eut beaucoup de films en compétition, parmi plusieurs catégories diverses et variées,
00:45 tels que le meilleur scénario, la meilleure réalisation, le meilleur film d'animation ou le prix des étudiants.
00:51 Nous pouvions également assister à de nombreuses masterclass et rencontres avec des professionnels du monde du cinéma.
00:59 Les thématiques des projections et des rencontres, aussi éclectiques les unes que les autres,
01:04 pouvaient s'orienter autour des questions environnementales ou purement culturelles et artistiques.
01:11 Si cette 8ème édition a pu pérenniser et flamboyer dans la métropole lyonnaise, c'est grâce à ses nombreux partenaires et soutien financier.
01:19 Des projections ont eu lieu par exemple au cinéma Lumière de Lyon. Nous pouvions aussi assister à des séances à la MJC Mon Plaisir.
01:27 Mais le festival a su se propager en dehors des murs de la métropole.
01:32 Des films en compétition ainsi que des rencontres ont pu être présentés au cinéma Arréesse et le Zola de Villeurbanne.
01:39 Parmi les soutiens majeurs de ce festival lyonnais, on retrouve également Paul Pixel, basé à Villeurbanne,
01:46 sans oublier l'université Jean Moulin Lyon III, qui est le plus gros financeur de cet événement.
01:51 Et c'est ici, le long des sanctuaires nord de la manufacture des tabac, qui jalonnent l'université Jean Moulin Lyon III,
01:58 que nous nous retrouvons sans plus attendre pour clôturer le festival de cinéma Que du Feu, à Lyon.
02:05 Il ne faut pas que j'oublie l'un des grands buts de ma vie, être l'un des plus gentils, sourire à mes ennemis.
02:12 S'il faut en payer le prix, alors la fame je la laisse partir. Difficile d'être un artiste si l'on souhaite aussi être Gandhi.
02:20 Le restaurant Upper Side a pu accueillir la clôture de cette 8ème édition du festival Que du Feu,
02:26 et les prix de chaque compétition ont pu être attribués aux vainqueurs.
02:31 C'était alors l'occasion de s'intéresser à celui qui a remporté le prix de la compétition Sounddown.
02:38 Bonsoir Arthur, ravi de te rencontrer dans le cadre du festival Que du Feu,
02:47 pour lequel ton court-métrage a été lauréat, si je puis dire, pour la sélection Sounddown.
02:53 Déjà, est-ce que tu peux te présenter pour la radio du cinéma et présenter ton court-métrage à ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le voir ?
03:01 Je m'appelle Arthur Bopper, je suis acteur, auteur et réalisateur.
03:05 Dans tes yeux, mort était mon troisième court-métrage, qui a été produit par La Cremisse,
03:09 et un producteur associé aussi qui s'appelle Walid Bekti, qui a produit via sa société de production Malfamé.
03:15 Et voilà, c'est mon troisième court que j'ai réalisé dans le cadre de mes études, tout simplement.
03:20 Qu'est-ce que tu as pu étudier là-bas ?
03:22 La réalisation, ça allait du découpage à l'écriture, en passant par plein de notions très techniques,
03:30 justement de focales, etc., des choses plus techniques.
03:33 On a eu des formations au son aussi, on a été formé un peu sur toutes les arcanes de la fabrication d'un film.
03:40 Au-delà de La Femmise et de ce que cela a pu te procurer, quelles ont été tes autres inspirations culturelles et artistiques ?
03:47 Il y en a beaucoup, mais ce film-là, je voulais avant tout, comment dire,
03:55 je voulais réussir à en faire un objet personnel qui ne soit pas trop teinté de mes groupes cinématographiques.
04:01 Je voulais essayer de chercher le geste le plus intime possible.
04:05 Mais après, mes inspirations, j'en ai plein, ça va de Iñárritu à Scorsese, en passant par Ben Zedline,
04:13 plus du cinéma américain, et en France, c'est beaucoup Jacques Audiard qui me parle.
04:18 Quel serait l'après-festival et surtout l'avenir de ton parcours cinématographique ?
04:26 Allez streamer déjà dans tes yeux morts sur Canal+, il est sur MyCanal jusqu'en juillet 2024.
04:31 Derrière, là, j'embraye lundi sur un tournage de long métrage, un premier long métrage dont je suis co-scénariste.
04:38 Tu peux nous en dire un peu plus ?
04:39 Ça s'appelle "Little Jaffna", c'est dans l'univers des gangs tamoules, c'est un film d'infiltration,
04:44 produit par Agathe Film, et dessus, je suis co-scénariste, coach acteur, et j'ai un petit rôle aussi dedans en tant que comédien.
04:51 Caméo ou vraiment rôle secondaire ?
04:53 Deux séquences, j'ai deux séquences où je fais un flic un peu énervé, c'est plus pour le plein d'œil,
04:57 puisque le réalisateur est aussi mon meilleur ami dans la vie, et il a fait "La Femis",
05:00 c'est le même programme que moi, "La Résidence", et voilà, normalement, c'est sorti ça le 2024.
05:05 Et j'oubliais aussi, je suis dans le développement de mon premier long métrage aussi,
05:09 qui traitera un petit peu des mêmes sujets, de l'héritage des blessures, etc., dans une relation père-fils.
05:14 Est-ce qu'il les produit ou as-tu une société de production dans le collimateur ?
05:19 Pour le moment, je suis encore en développement, je fais des rendez-vous avec des producteurs,
05:23 mais je n'ai pas encore décidé avec qui ça allait partir.
05:26 Et ce sera dans la région parisienne ou dans une autre métropole ?
05:29 C'est une bonne question, ça peut être en région parisienne, mais la région Ronald m'intéresse aussi,
05:34 pourquoi pas Marseille aussi, parce que c'est une ville, j'ai envie de faire un film très urbain,
05:38 donc ça je ne sais pas encore.
05:40 Si ce festival a su autant s'embraser, c'est également grâce à ceux qui agissent dans l'ombre.
05:47 Nous nous sommes alors intéressés à ceux qui ont rendu la huitième bougie de ce festival incandescente.
05:54 Salut Milly ! Bonjour Romain !
05:56 Comment tu vas ? Ça va et toi ?
05:58 Est-ce que tu peux me dire où est-ce qu'on se trouve aujourd'hui ?
06:00 On se trouve à Lyon, derrière le Corside, qui est l'endroit où on fait notre clôture et aussi notre couverture.
06:07 D'accord, parce que c'est vrai qu'aujourd'hui c'est le festival Que du Feu,
06:10 mais d'ailleurs par rapport à ce festival, c'est sa première édition ou il y a déjà eu des éditions avant ?
06:15 Très bonne question Romain, en fait c'est la première édition de Que du Feu
06:19 qui remplace les éditions prévues dans ce qui s'appelait Festival du Film jeune de Lyon.
06:24 Ah mais c'est super intéressant ! Mais pourquoi ce changement soudain,
06:26 comme ça, au bout de 7 ans, vous avez envie de changer ?
06:29 En fait c'est tout le travail d'une longue réédition, mettre où on est,
06:35 où est-ce qu'on était, ce qu'on voulait retransmettre.
06:37 Il y a des barrières d'âge peut-être, et du coup moi je suis arrivé aujourd'hui,
06:40 c'est une super édition à Que du Feu, des courts-métrages vraiment très intéressants,
06:45 des compétitions variées, ça va des compétitions de type queer,
06:49 des compétitions de type par rapport au son, la compétition soudaine,
06:53 des premières productions, des BCR, c'est très varié, ça grime bien.
06:56 Et sinon, Emilie, dis-moi, à part t'embraser pour le Festival,
06:59 qu'est-ce qu'il t'est dans la vie ? C'est quoi tes aspirations ?
07:03 J'ai toujours l'envie de travailler dans le cinéma,
07:06 alors moi je suis plus orientée sur le film du coup.
07:08 Je pense que le Festival t'a aidé un petit peu à t'accomplir comme ça,
07:11 dans ta direction professionnelle.
07:13 Le Festival m'a apporté énormément de choses.
07:16 Je pense que ce genre de Festival, ce genre d'engagement de ce type,
07:20 peut se mener à des réalisations personnelles, collectives en soi.
07:24 Moi j'aimerais dire que c'est un réacteur d'étincelles, d'émotions.
07:29 Je suis déjà ravi de partager la scène avec telle marque,
07:32 la mascotte du Festival, le chien sauciste de Florence.
07:36 Ça fait rêver des choses chez nous,
07:38 nourrir des passions qu'on n'a pas pu avoir autrement.
07:41 J'rêve de toucher les comètes comme une étoile.
07:44 J'rêve de toucher les planètes comme une étoile.
07:48 J'rêve de devenir une starlette comme Bilal.
07:51 J'rêve de toucher les paillettes comme une étoile.
07:55 J'rêve de toucher les comètes comme une étoile.
07:59 J'rêve de toucher les planètes comme une étoile.