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NewsTranscription
00:00 *Musique épique*
00:16 *Musique*
00:36 *Musique*
00:56 *Brouhaha*
01:12 Cette manifestation gilets jaunes aujourd'hui qui est déclarée avec Martine qui est pas loin, moi, Linda et Farid.
01:20 Donc en fait les mêmes revendications militantes des gilets jaunes, l'instauration du RIC dans la constitution,
01:26 la baisse des prix sur les produits de première nécessité, notamment la suppression de la TVA,
01:33 et également sur les médias aussi, la charte dominique respectée par les journalistes, par les médias mainstream,
01:43 et un plan d'urgence pour l'hôpital public. Quand vous allez dans les hôpitaux, vous voyez bien que c'est la catastrophe au niveau des effectifs.
01:49 Et on voit qu'ils augmentent les investissements pour le mal-être de la population, plus de radars, pour prendre de l'argent aux gens,
01:58 et pour le bien-être de la population, plus de personnes dans les hôpitaux publics, ils réduisent les investissements.
02:02 Donc c'est pas très logique. Donc il y a vraiment besoin dans les hôpitaux publics d'un plan d'urgence.
02:07 Et également aussi la baisse des salaires, comment dire, l'augmentation des salaires, je m'en mêle un peu les pinceaux là,
02:16 les salaires et les retraites, en tenant compte de l'érosion monétaire, et tout augmente, mais les salaires n'augmentent pas,
02:22 donc il y a un problème, voire d'achat-baisse, enfin tout. Et quoi d'autre encore, comment dire, donc l'arrêt de la sortie de l'Union Européenne,
02:29 la sortie de l'Union Européenne, pour pas qu'ils décident pour nous à Bruxelles, ça veut pas dire qu'on veut s'isoler tout seul,
02:34 et également la sortie du conflit russo-ukrainien, la non-implication dedans. Donc là on va partir, on va au Panthéon,
02:42 on passe par la rue Gué-Lussac, c'est un parcours qu'on a déjà fait au mois d'avril, qui est pas très long, et en fait on a fait ça
02:48 parce qu'on voulait pas être dans la manifestation qui est assez politique de l'après-midi, mais les gens y allaient, si ils voulaient, chacun faisait ce qu'il veut.
02:54 Donc là on attend quelques personnes qui vont arriver, on va pas tarder à partir, donc on est un peu moins nombreux parce que certains sont à la manif de l'après-midi,
02:59 et c'est un parcours qui finit au Panthéon en passant par la rue Gué-Lussac, la rue Claude Bernard, l'Avenue des Gobelins, et après on passe devant le,
03:06 c'est un assez beau parcours, après on passe devant le Jardin des Plantes, par la rue Geoffroy Saint-Hilaire, la rue Linné, et on finit place,
03:12 donc il est pas très très long comme parcours, mais on a calculé le timing, on voulait finir à 21h, c'est pas possible, pour des raisons techniques aujourd'hui,
03:19 ils ont pas beaucoup d'effectifs, donc on a été obligés de partir un peu plus tôt que ce qu'on voulait. On devait partir à 19h normalement.
03:25 Ce qu'il y a de nouveau, c'est que nous, à Paris personnellement, on sait qu'en étant 200, on va pas être écoutés, on va pas nous prendre en compte dans les revendications.
03:31 Les revendications sont les mêmes, c'est-à-dire que la situation n'a pas vraiment évolué en France. Ça grave même plus tôt, on va dire.
03:36 Nous, on fait ça pour maintenir la flamme à Paris, d'un mouvement historique unique, dans la capitale, dans l'endroit où il y a les lieux de pouvoir,
03:43 et où les décisions politiques sont prises. La flamme d'un mouvement historique. Donc c'est très bien qu'en étant 100 ou 200, on va pas pouvoir tenir compte de nos revendications.
03:50 Après, ça peut faire comme l'été dernier, comme l'il y a deux ans, où pour le passe et le vax, un max de gens sont descendus dans la rue,
03:56 et les seuls qui déclaraient les manifs au départ, c'était les Gilets jaunes et un homme politique, Philippe Ruy. Il n'y avait que ça. Il n'y avait aucun autre parti politique,
04:02 mainstream, ni les syndicats, alors que la base le voulait. Donc ça peut être, parce que là, tous les clignotants sont aux rouges,
04:09 d'un moment à un autre, la population peut descendre dans la rue en masse. Voilà.
04:12 Il y avait une manif contre les violences policières et contre le racisme, où il y avait des signataires qui étaient des partis politiques. C'est pour ça qu'on n'y a pas été.
04:18 Quelle est la différence, en fait, entre vous, Gilets jaunes, et les autres Gilets jaunes ?
04:22 C'est les mêmes, mais c'est que, sauf qu'il y en a certains qui ont décidé d'aller là-bas. Et puis c'est pour ça qu'on l'a fait le soir. On hésitait entre la faire l'après-midi en parallèle,
04:28 comme on déclare tous les 15 jours, ça tombait sur la semaine où on le fait, ou le faire le dimanche, ou ne pas le faire, ou le faire après le soir.
04:35 Donc on réfléchit à plusieurs options. C'est celle-là qu'on a trouvée la mieux, en consultant les gens. Et là-bas, moi, c'est certain qu'on voulait aller à cette manifestation.
04:41 Il y a des grosses manifestations. Souvent, les Gilets jaunes y vont. Donc si on avait fait une en parallèle, on aurait divisé les troupes.
04:46 Donc là, on attend, peut-être que certains vont nous rejoindre, en cours de parcours, comme c'est souvent le cas. Voilà.
04:51 Et là-bas, c'est une manif qui était quand même politique. Il y avait des signataires qui étaient des partis politiques. Donc on n'y a pas été pour cette raison.
04:56 Après, quel que soit le bord, si ça aurait été un autre bord politique, on n'y serait pas allé non plus. C'est pas parce que c'était Mélenchon,
05:01 si ça aurait été Philippe ou Le Pen, on aurait fait pareil. Mais on va à la marche du 1er mai parce que c'est important. C'est la fête du travail.
05:07 On va aussi à la Commune, pour les associations de la Commune, pas pour les partis qui se greffent à ça, mais les autres manifs politiques, on évite.
05:13 Comme au début des Gilets jaunes, où c'était vraiment apartisan, où chacun ne se plaît pas de qui était son voisin, de quel bord politique il était.
05:19 C'était vraiment pour les remandications de base du départ des Gilets jaunes. Le RIC, le prix d'essence, qui continue à augmenter là. Voilà. Tout ça. Et le pouvoir d'achat.
05:27 Et voilà. Donc c'est pour ça qu'on essaie de garder la ligne vraiment apartisan, neutre. Voilà. Pas comme ce qui a mis un peu la pagaille.
05:34 C'est des gens qui ont voulu tirer le mouvement vers leurs idées personnelles politiques. Ce qui a créé la division. D'un bord ou d'un autre.
05:39 Et évidemment, les gens ne se sont pas entendus. Pourquoi ils veulent emmener ça en politique, le mouvement dans telle zone, tel truc, vers tel bord ?
05:45 D'autres, moi je suis de tel bord. Voilà. C'est ça. Donc les gens se sont pris la tête pour ça.
05:50 Ça va bien ?
05:51 Pas longtemps.
05:53 C'est à gauche !
05:59 C'est à gauche !
06:00 Gilets jaunes !
06:01 Gilets jaunes !
06:02 Gilets jaunes !
06:03 Aux hauts ! Aux hauts !
06:05 Aux hauts !
06:06 C'est parti !
06:07 C'est là le parcours. C'est le premier.
06:08 Allez on y va !
06:09 Allez on y va !
06:10 On y va !
06:11 Vous pouvez pas bloquer la rue ?
06:12 Pourquoi ? Je m'en fous, je passe là.
06:14 C'est là, c'est le parcours. C'est eux qui ont pas bloqué la rue, c'est leur problème.
06:17 Ils ont pas voulu qu'on fasse ça pour eux.
06:19 C'est Macron au château !
06:26 Le Macron au château, château de Versailles !
06:30 Il nous prend pour des cons !
06:32 Il a pris des bouteilles !
06:34 Des bouteilles à 5 000, 5 000 balles !
06:37 Pendant que nous, on crève la dalle !
06:40 Pendant que nous, on crève la dalle, on crève la dalle !
06:44 Lui, c'est Pozol !
06:46 Là, avec Sakoura et ses saltabans !
06:49 Attends.
06:50 Pardon ?
06:51 Au château !
06:52 Travaille ! Consomme ! Et ferme ta gueule !
06:56 Travaille ! Consomme ! Et ferme ta gueule !
07:00 On est là ! On est là !
07:04 Et quand il manque, on lève les mains, nous on est là !
07:08 Pour le maître de son arrière, et pour le maître de son arrière !
07:13 On est là ! On est là !
07:17 Le Macron au château, on est là !
07:20 Pour l'honneur des travailleurs, et pour un monde meilleur !
07:25 Et pour la France, nous on est là !
07:29 On est là ! Le Macron au château, nous on est là !
07:36 Pour l'honneur des travailleurs, et pour un monde meilleur !
07:41 Et pour la France, nous on est là !
07:45 On est là !
07:50 Si les gens allaient, si les gens allaient, allaient !
08:09 Qu'apprennent le discours, quand nous traite de fous !
08:19 Les gilets jaunes sont graves, et on marque l'histoire !
08:28 On nous fait la guerre, et ça pas lui ceci !
08:32 Mais on reste des terreurs, pour sauver la paix !
08:37 Macron nous fait la guerre, et ça pas lui ceci !
08:45 Mais on reste des terreurs, pour sauver la paix !
08:54 On est là !
08:57 L'éducation sexuelle pour les gamins, c'est vraiment dégueulasse !
09:07 L'éducation sexuelle pour les enfants, c'est vraiment dégoûtant !
09:15 La discrimination c'est dégueulasse !
09:23 Le népotisme c'est dégueulasse !
09:27 On en a marre du copinage !
09:30 Il serait peut-être temps de vous bouger, avant de vous faire ratatiner !
09:37 Il serait peut-être temps de bouger, on en a marre de votre inertie !
09:52 Il serait peut-être temps de vous bouger le cul !
10:00 Dans pas longtemps, vous n'aurez plus rien !
10:05 Dans pas longtemps, vous n'aurez plus rien !
10:08 Dans pas longtemps, vous pouvez avec vous, et vous n'aurez plus rien à bouffer !
10:21 On s'en fiche !
10:24 On s'en fiche !
10:26 On ne peut pas mourir là !
10:30 Pour nos vieux et nos meilleurs,
10:34 On ne peut pas mourir là !
10:39 Merci !
10:42 Merci !
10:43 Merci d'avoir regardé !
10:48 Merci d'avoir regardé !