• l’année dernière
L’île italienne de Lampedusa tente de faire face à l’afflux de plus de 7000 migrants arrivés depuis deux jours sur ses côtes - soit davantage que la population locale - alors que le centre d’accueil prévu à cet effet peut héberger moins de 400 personnes.

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Transcription
00:00 C'est le chaos qui rend les personnes indésirables.
00:02 Si on était capable d'organiser l'accueil, d'ouvrir des centres d'accueil en Italie, en France,
00:07 si au lieu de mettre des policiers à la frontière entre la France et l'Italie,
00:10 on organisait la bonne répartition des personnes,
00:13 vous n'auriez pas des images chaotiques comme ça à diffuser
00:17 et nos concitoyens n'auraient pas le sentiment de quelque chose qui n'est pas maîtrisé.
00:20 C'est la désorganisation et le non-accueil qui nourrit le rejet.
00:25 Et donc c'est ça pour lequel on plaide énormément,
00:27 de la solidarité, de l'accueil, de l'hébergement.
00:30 Non pas parce qu'on est des humanistes décérébrés,
00:33 mais parce que c'est véritablement le non-accueil
00:39 et le fait de laisser des gens dormir dans des conditions dramatiques
00:41 qui fait que nos voisins, nos concitoyens ont l'impression d'être envahis, ce qui n'est pas le cas.

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