Le 24 août dernier sortait son dernier roman "L'expérience". Maurice Bathélémy fait son "Bon Dimanche Show" avec Bruno Guillon. Dans la séquence "Maurice Barthélémy par Maurice Barthélémy", Maurice se répond à lui-même grâce à l'intelligence artificielle. On retrouve les chroniques de Thaïs Vauquières et de Valéry Zeitoun.
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00:00:00 RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche saoul.
00:00:06 Comment dire ? Tu saurais un poème que tu aurais dans ta tête, de toi ?
00:00:13 Non, pardon ?
00:00:14 "El bozador".
00:00:16 "So no el ring, so no el la vida.
00:00:17 Trae foto en el corazon, trae foto en los brazos.
00:00:19 Es el bozador.
00:00:20 Cuando se frape el public,
00:00:21 cuando se tapa el public,
00:00:22 Je vais faire pipi.
00:00:23 El bozador toma el sol,
00:00:25 todo tiene la mierda,
00:00:26 porque es el bozador.
00:00:27 "El bozador".
00:00:28 Bon allez, Sylvaine, une imitation.
00:00:35 Vas-y.
00:00:36 Ça suffit Michel, c'est la goutte d'eau.
00:00:37 J'en ai marre d'être la coquille de service.
00:00:39 Je vois pas.
00:00:41 C'est fini entre nous.
00:00:42 Dites-le, dites-le !
00:00:44 Je pars avec les enfants.
00:00:46 Fernandelle, la vache et le prisonnier.
00:00:47 Oh, tu fais bien.
00:00:49 Cette femme est morte par la main de l'homme.
00:00:51 Tuée par la main de l'homme ?
00:00:53 Mais jamais quelqu'un a tué un autre quelqu'un.
00:00:56 Regardez, tous ces orifices ont été cousus.
00:00:59 Nous sommes face à quelque chose qui n'est jamais arrivé.
00:01:01 J'appelle ce quelque chose...
00:01:03 un crime.
00:01:05 C'est bien un crime.
00:01:06 Vous êtes sur 90.8...
00:01:10 Enfin 98, enfin presque 100 quoi.
00:01:13 Comme les 100 dalmatiens.
00:01:15 Tout de suite, un 10.
00:01:20 Merci de nous rejoindre, de nous accueillir chez vous
00:01:25 ce dimanche après-midi.
00:01:26 Il fait son bon dimanche show jusqu'à 15h30.
00:01:28 C'est Maurice...
00:01:30 Je vais la refaire.
00:01:31 C'est Mortis.
00:01:32 C'est Maurice Barthélémy qui fait son bon dimanche show sur RTL.
00:01:35 Bonjour.
00:01:36 Bonjour Maurice.
00:01:37 Ravi de vous avoir.
00:01:38 Ça fait drôle de réécouter ces sons.
00:01:40 Et en même temps, c'est vrai que c'est des trucs un peu lointains.
00:01:43 Si vous êtes là aujourd'hui avec moi, c'est pour parler de l'expérience.
00:01:46 Votre roman qui est sorti le 24 août.
00:01:48 Ça fait quel effet de réentendre tout ça ?
00:01:50 Moi, je suis pas fou de regarder un peu ce que j'ai fait.
00:01:54 J'ai l'impression que le temps passe vite.
00:01:57 Ça me fout un peu le bourdon.
00:01:59 Alors, cher Maurice, on va parler de l'expérience.
00:02:01 C'est votre nouveau roman.
00:02:03 On va en parler longtemps cet après-midi.
00:02:05 Mais avant cela, on a une petite habitude.
00:02:07 C'est qu'on ouvre notre répondeur, le répondeur du bon dimanche show
00:02:10 à des gens qui vous connaissent, je pense en tout cas.
00:02:12 Et qui vous ont laissé des messages.
00:02:14 On va commencer avec quelqu'un que vous connaissez bien.
00:02:17 Une certaine Isabelle Nanty.
00:02:19 Ah, Maurice.
00:02:21 C'est une personne incroyable.
00:02:24 Je l'adore.
00:02:26 D'abord, il est adorable.
00:02:28 C'est un ami fidèle.
00:02:30 C'est quelqu'un de droit, de loyal.
00:02:33 Et c'est la personne la plus créative que je connaisse.
00:02:37 Il n'arrête jamais.
00:02:39 La nuit, le jour, l'hiver, l'été.
00:02:42 Tout le temps, quelque chose à créer, à imaginer, à faire rigoler,
00:02:48 à sortir des phrases.
00:02:50 Il m'épatte absolument à écrire des livres, à faire des films.
00:02:54 Je suis une fan de ses films.
00:02:57 J'ai adoré travailler avec lui.
00:02:59 Vraiment, je suis fan absolue de Maurice.
00:03:03 Ça commence bien.
00:03:05 Oh purée, Isabelle c'est vraiment la bonne fée qui s'est penchée sur mon berçon.
00:03:09 Et pas simplement mon berceau, mais tous ceux de cette profession.
00:03:13 C'est la personne la plus généreuse que je connaisse.
00:03:15 C'était votre prof au départ ?
00:03:16 C'était notre prof au départ.
00:03:17 On s'est rencontré avec les Robins chez Isabelle.
00:03:19 Et depuis, on ne s'est pas quitté.
00:03:22 On se parle régulièrement au téléphone.
00:03:24 Elle a 3-4 ans de plus que nous, mais pourtant c'est un peu notre mère.
00:03:29 Est-ce que quand vous écrivez un roman, quand vous réalisez un film,
00:03:33 son avis vous importe ?
00:03:35 Est-ce qu'elle fait partie de ces gens que vous êtes susceptibles d'appeler en disant "t'en penses quoi ?"
00:03:38 D'autant plus que le prochain projet de film que j'ai est avec Isabelle.
00:03:41 Donc je lui ai envoyé tout de suite parce que c'est un super rôle d'une femme paysanne très puissante.
00:03:50 Elle sera super dans ce rôle.
00:03:52 Et évidemment, je lui ai envoyé pour avoir son avis.
00:03:54 Deuxième message, cher Maurice.
00:03:56 Vous connaissez peut-être Pierre-François Martin Laval.
00:04:00 Permettez-moi de le surnommer "Pef".
00:04:03 Bonjour, Pierre-François Martin Laval. Certains m'appellent "Pef".
00:04:06 J'aimerais poser une question à Maurice Barthélémy.
00:04:09 Et s'il n'ose pas, il faudra qu'il réponde à la suivante.
00:04:12 Est-ce que tu raconterais ce que tu faisais lorsque je sortais de scène à Comédie
00:04:17 et que je m'enlevais mes protège-tibia, mes protège-genoux, recroquevillé au sol ?
00:04:22 Qu'est-ce que tu faisais dans le creux de mon oreille ?
00:04:25 Si tu ne réponds pas à cette question, la suivante,
00:04:28 est-ce que tu oserais raconter ce que tu faisais subir à la poignée de la porte de l'invité de la grosse émission, la guest ?
00:04:36 Si tu n'oses pas répondre à cette question, est-ce que tu nous raconterais ta vie cachée avec Marina Foy ?
00:04:44 Si tu ne réponds pas à cette question, est-ce que tu nous raconterais ta sexualité avec les hamsters ?
00:04:50 Et enfin, dernière question en toute amitié,
00:04:53 est-ce que tu serais prêt à rejouer l'ascenseur de Dubillard, notre spectacle "Porte Bonheur" ?
00:05:00 Et quand et où ? Bisous.
00:05:03 Ah ça c'était un super spectacle qu'on avait fait avec Pèphe quand on était tout jeunes,
00:05:07 et ça j'adorerais le refaire avec toi Pèphe, avec grand plaisir.
00:05:10 Pour répondre à la première question...
00:05:11 Oui, monsieur Gédé, vous n'allez pas me botter en touche la poignée de porte, le cascadeur et tout ce qui va avec.
00:05:17 Alors la première question, par rapport à son oreille, je m'étais frotté la teub sur son oreille.
00:05:22 Et c'était amical.
00:05:25 Oui, bien sûr, évidemment.
00:05:26 Donc voilà, Pèphe, il n'avait pas du tout apprécié, il était survexé.
00:05:31 Et la seconde, la poignée de porte, je m'étais frotté les fesses.
00:05:35 D'accord, très bien.
00:05:36 Oui mais ça crée des liens, vous marquez votre territoire un peu comme un autre.
00:05:39 Et puis c'était l'ambiance de comédie, c'est-à-dire que c'était vraiment des sales gamins enfermés 24/24.
00:05:45 Donc voilà, rien de surprenant.
00:05:47 Alors tiens, ça tombe bien qu'on parle de comédie, la dernière personne à vous laisser un message est incertain, Dominique F. de Paris.
00:05:54 Bonjour Maurice, c'est Dominique Farrucchia.
00:05:57 Une question rapide, auquel tu as peut-être déjà répondu, c'est pourquoi aimais-tu agrafer mes journaux lorsque nous travaillions ensemble à comédie ?
00:06:05 C'était très incommodant.
00:06:07 Je me demande encore pourquoi.
00:06:09 Et puis deuxième question, aimes-tu toujours montrer tes fesses ?
00:06:14 Je t'embrasse.
00:06:16 Donc c'est une vraie thématique.
00:06:18 Alors non, j'aime plus trop montrer mes fesses.
00:06:21 C'est-à-dire que depuis que j'ai une fille qui a aujourd'hui 18 ans, c'est-à-dire depuis 18 ans j'ai arrêté.
00:06:27 C'est-à-dire que vraiment là, je n'assume plus du tout.
00:06:29 Et à l'époque, c'est vrai qu'avec Dominique, quand on arrivait le matin à l'émission, on essayait de trouver une connerie pour le faire rire.
00:06:36 Et donc, on avait agrafé tous ses journaux, ça une fois.
00:06:39 Une autre fois, on avait scotché tout son bureau, donc son téléphone, tous les stylos, tout était scotché.
00:06:46 Donc voilà, j'essayais tous les jours de trouver une bonne connerie à lui proposer.
00:06:50 Et c'est vrai qu'un rire de Dominique Farrugia, c'est quelque chose d'extraordinaire.
00:06:53 Magnifique.
00:06:54 C'est Maurice Barthélemy qui fait son Bon dimanche chaud sur RTL, son roman "L'expérience" est sorti le 24 août dernier.
00:07:00 On a adoré ce bouquin et on va faire en sorte, pendant une heure et demie, que vous ayez envie de le lire vous aussi.
00:07:05 A tout de suite.
00:07:06 En l'an 1555, le mage et astrologue Nostradamus prédisaient déjà le Bon dimanche chaud.
00:07:16 À la radio, une émission chevauchée par Bruno Guillon, avec ses invités prestigieux et des blagues inspirées par les dieux.
00:07:26 Visionnaire le gars.
00:07:28 Bruno Guillon sur RTL.
00:07:31 Et la pizza à l'ananas, c'est vraiment fort dégueulasse.
00:07:35 Visionnaire.
00:07:36 Maurice Barthélemy est avec nous, il fait son Bon dimanche chaud.
00:07:41 Vous faites partie de la rentrée littéraire quand même, Maurice.
00:07:44 Je suis assez impressionné moi-même.
00:07:46 Le bouquin est sorti chez Plon.
00:07:47 Alors après, j'ai regardé, la rentrée littéraire c'est 466 romans.
00:07:50 C'est ça, donc il y en a pas mal.
00:07:51 Mais je me suis laissé dire que votre roman était dans le top 10.
00:07:55 C'est ça, oui, effectivement, j'ai vu ça sur les ventes Amazon.
00:07:58 Il est 10 ou 11ème des romans, donc vraiment, je m'avoue, très très très très heureux.
00:08:04 C'est Albert Einstein qui est utilisé.
00:08:07 "L'expérience la plus belle et la plus profonde que puisse faire l'homme est celle du mystère."
00:08:10 Le bouquin s'appelle "L'expérience".
00:08:12 J'ai adoré le livre, mais c'est très difficile de parler du bouquin sans spoiler.
00:08:17 D'accord, alors je vais essayer de le faire.
00:08:19 Comment vous pourriez-vous décrire votre roman ?
00:08:22 Moi je dirais que c'est un homme qui est au bout de sa vie,
00:08:24 qui rentre dans une salle de cinéma parce qu'il veut juste faire une pause dans sa vie.
00:08:27 Et quand il va ressortir deux heures plus tard, sa vie aura totalement changé.
00:08:33 Mais ce n'est pas à cause du film qu'il va voir.
00:08:35 C'est une sorte de quête de sens, en fait, qui va durer deux heures.
00:08:39 Ce qui est assez rigolo, mais c'est ce que je vous ai dit en préambule, avant qu'on commence l'émission.
00:08:43 J'ai lu le bouquin, j'ai adoré, j'ai lu ce bouquin, je pensais que tout allait bien dans ma vie.
00:08:47 Et à la fin du livre, je me suis à cause de vous posé des questions.
00:08:50 Ah merde, finalement, suis-je amoureux de ma femme ?
00:08:54 Non, c'est ça, effectivement.
00:08:56 Moi je me suis retrouvé dans ma vie bloquée.
00:08:59 C'est-à-dire vraiment dans une situation, dans une impasse, en train de me dire "bon, qu'est-ce que je fais là ?"
00:09:03 Et en fait, la plupart du temps, on a les réponses,
00:09:06 mais on ne prend pas le recul nécessaire pour pouvoir trouver des issues et débloquer la situation.
00:09:11 Et en fait, vraiment, ce bouquin parle de ça, c'est-à-dire comment aller chercher en nous la réponse
00:09:16 pour pouvoir sortir vraiment d'un cauchemar.
00:09:21 Moi, quand j'ai lu le livre, je me suis dit "tiens, ça ferait un bon pitch de film".
00:09:26 Oui, c'est vrai, parce qu'au départ, c'était pensé comme un scénario.
00:09:29 Et quand les éditions Plon sont venues me voir pour me proposer d'écrire un roman,
00:09:33 je n'avais pas trop d'idées, si ce n'est ce scénario.
00:09:36 Et je leur ai dit, je leur ai pitché l'histoire, ils m'ont dit "ok, on y va".
00:09:39 Et donc j'ai écrit, et je suis très content, parce que je ne pensais pas que je serais capable d'écrire un roman.
00:09:45 Il est court, il se lit en deux heures, mais je suis content de l'avoir fait.
00:09:48 Alors, il s'appelle "L'Experience", c'est votre premier roman, ce n'est pas votre premier livre.
00:09:51 Non.
00:09:52 Vous aviez d'ailleurs sorti, il y a quelque temps, un livre sur l'hypersensibilité.
00:09:57 Oui, tout à fait, je suis un hypersensible.
00:09:59 Vous êtes un hypersensible, et du coup on a décidé pour votre première interview,
00:10:05 parce que hypersensible, c'est quelque chose, et on s'est dit, tiens, c'est un peu comme un...
00:10:11 Supersensible, c'est moins bien.
00:10:13 C'est un peu comme, on va au supermarché, l'hypermarché, ça a quelque chose au-dessus.
00:10:16 Donc on s'est dit qu'on allait faire votre hyper-interview.
00:10:19 Ah c'est cool.
00:10:20 Vous allez comprendre, par exemple, en vacances, choper le Covid dès le premier jour, on est d'accord, c'est super chiant.
00:10:26 Clairement.
00:10:27 Et vous, dans la vie, qu'est-ce qui est hyper chiant ?
00:10:30 Quelqu'un qui mange des pop-corns à côté de moi au cinéma.
00:10:33 D'accord.
00:10:34 En interview, tomber sur un journaliste qui n'a pas lu votre livre, on est d'accord, c'est super énervant.
00:10:37 C'est vrai.
00:10:38 Mais qu'est-ce qui est hyper énervant en interview ?
00:10:41 C'est le gars qui lit ses fiches pendant que vous lui répondez.
00:10:45 C'est-à-dire que vraiment, on se dit, bon, là je suis en train de parler dans le vide.
00:10:49 Là, pour l'instant, vous avez vu, je vous regarde.
00:10:50 Non, non, non.
00:10:51 Là, chacune devrait répondre.
00:10:52 Là-dessus, affirmatif.
00:10:53 Quand on est avec son ou sa chérie, ce trompé de prénom, on ne va pas se mentir, c'est super malaisant.
00:10:59 Mais pour vous, qu'est-ce qui est hyper malaisant ?
00:11:02 Alors, non mais là, ce trompé de prénom, je le fais tous les jours.
00:11:09 Il y a quelqu'un qui vient de se présenter à moi, il me dit salut Thierry.
00:11:13 Et deux secondes après, je l'appelle Olivier.
00:11:16 Et là, je me dis, mais putain, j'ai Alzheimer, ce n'est pas possible.
00:11:19 Donc vraiment, là, c'est hyper malaisant.
00:11:22 C'est vraiment ça, c'est ce trompé de prénom alors qu'il vous a dit son prénom deux secondes avant.
00:11:25 Bienvenue au club.
00:11:26 C'est un truc qui est insupportable.
00:11:27 C'est à une époque, je parle de moi deux secondes, mais j'ai présenté une émission de télé, un talk show avec Manu Payette.
00:11:31 Et moi, j'ai ce problème.
00:11:33 C'est-à-dire que je peux bosser une heure sur la préparation d'une émission.
00:11:36 Et au moment où je rentrais sur le plateau, je me dis, putain, mais j'ai oublié le prénom du gars.
00:11:40 Et Manu, qui est ce genre de personne, quand on a un ami comme lui, on n'a pas besoin d'ennemis.
00:11:45 Donc, par exemple, on recevait Frédéric Becbédé et au dernier moment, je me dis, putain, mais comment il s'appelle ? C'est Becbédé, mais j'ai oublié son prénom.
00:11:50 Il me dit, c'est Jean-Louis.
00:11:52 Et donc, j'avais la charge mentale de toutes les questions et je m'asseyais le lendemain rentré.
00:11:57 Et tout de suite, merci d'applaudir Jean-Louis Becbédé.
00:11:59 Et ça, tout de suite, ça marche bien.
00:12:00 Ça met tout de suite en confiance.
00:12:01 Oh le bonheur !
00:12:02 Ça met tout de suite en confiance un candidat.
00:12:05 L'hyper interview avec ses 1572 pages.
00:12:10 Lire "Guerre épée" de Tolstoy, c'est super long.
00:12:13 Oui.
00:12:14 Mais pour vous, qu'est-ce qui serait hyper long ?
00:12:16 Alors, ça serait de lire "Guerre épée" à côté de quelqu'un qui utilise son stylo 4 couleurs en faisant "clic-clic-clic".
00:12:30 Oui, je peux comprendre.
00:12:31 Donc là, ça multiplie le temps.
00:12:33 On peut le tuer à la 12ème page.
00:12:34 Oui, tout à fait.
00:12:35 Mettre une cravate à motif par-dessus une chemise fluo à manche courte, c'est super ringard, on ne va pas se mentir.
00:12:41 Mais pour vous, Maurice, Barthélémy, qu'est-ce qui est hyper ringard ?
00:12:46 Je sais que la banane revient en force.
00:12:51 Mais pour moi, il n'y a rien de pire que la banane.
00:12:53 On a l'impression que c'est moche.
00:12:56 Le sac banane.
00:12:57 Ah, c'est la banane.
00:12:58 Et enfin, sauter par-dessus un ramas à cloche-pied avec les yeux bondés et une tronçonneuse allumée en équilibre sur la tête.
00:13:04 Tout à fait.
00:13:05 Vous visualisez l'image.
00:13:06 On est d'accord, c'est super risqué.
00:13:08 Oui.
00:13:09 Et dans votre vie de tous les jours, qu'est-ce que vous trouvez hyper risqué ?
00:13:12 Qu'est-ce que je trouve hyper risqué au quotidien ?
00:13:17 Alors, tu sais, ça va être un peu une connerie.
00:13:19 C'est-à-dire que moi, je suis capable de ne pas avoir peur de sauter en parachute.
00:13:24 En revanche, prendre le métro, pour moi, ça m'angoisse.
00:13:29 Mais c'est un truc…
00:13:30 Alors, c'est dingue.
00:13:31 Il y a des millions de gens qui prennent le métro.
00:13:33 Pour moi, ça fait partie du risque absolu, le métro.
00:13:35 Pourquoi ?
00:13:36 Parce que j'ai trop chaud, je suis trop à l'étroit, il y a des odeurs qui arrivent sans arrêt.
00:13:44 Pour moi, c'est le risque absolu, le métro.
00:13:47 Vous parliez d'angoisse.
00:13:48 Est-ce que vous vous angoissez quand il y a votre livre qui sort ?
00:13:50 Non.
00:13:51 Est-ce que vous êtes du genre à traquer, même pour un film ?
00:13:53 Alors, pour un film, oui.
00:13:54 Parce que c'est deux ans de boulot où j'y ai tout mis et que c'est mon travail principal.
00:13:58 Mais pour un bouquin, là, j'ai vraiment le sentiment que je fais ça à la cool, que j'ai pas d'enjeu.
00:14:04 Si ça marche, tant mieux.
00:14:05 Si ça marche pas, je suis content de l'avoir écrit et de l'avoir sorti dans une bonne maison d'édition.
00:14:09 Donc, zéro track sur le bouquin.
00:14:11 Mais il va marcher.
00:14:12 Déjà parce que vous faites le Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:14:14 Oui, c'est vrai.
00:14:15 C'est Maurice Barthélémy qui est avec nous cet après-midi.
00:14:17 A tout de suite sur RTL.
00:14:18 Tous les coachs sportifs vous le diront, le Bon Dimanche Chaud, ça fait travailler les abdos.
00:14:27 Ça muscle les icomatiques et c'est bon pour la ligne.
00:14:30 Bruno Guillon jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:14:33 Et Maurice Barthélémy qui fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:14:36 L'expérience.
00:14:37 Le roman est sorti le 24 août dernier.
00:14:40 L'histoire de Léo qui est un peu en burn-out et qui se dit "voilà, elle est pour me couper un peu du monde,
00:14:44 je vais m'enfermer pendant deux heures dans une salle de cinéma".
00:14:47 Il s'assoit et là, la première chose qui apparaît sur l'écran, c'est "ça va Léo ?"
00:14:50 "Ça va Léo ?"
00:14:51 Et là, sur le coup, il ne comprend pas.
00:14:53 Il pense que c'est un peu une coïncidence.
00:14:55 Donc, il ne le prend pas pour lui.
00:14:56 Et puis, la phrase disparaît et réapparaît.
00:14:59 C'est la même phrase.
00:15:00 Et là, sur le coup, il répond "bah oui, ça va".
00:15:02 Et la phrase suivante, c'est "est-ce que tu es sûr que ça va ?"
00:15:04 Et donc, à partir de ce moment-là, va s'engager un dialogue entre l'écran et lui
00:15:08 qui va lui poser des questions hyper simples sur sa vie
00:15:10 et sur la raison pour laquelle il se sent bloqué à la fois sur le plan familial,
00:15:14 que professionnel, qu'amoureux.
00:15:17 Et petit à petit, ça va l'amener à comprendre deux, trois trucs sur lui.
00:15:21 Alors, ce que j'aime, c'est qu'il y a un côté qui a été existentiel pour le héros
00:15:25 mais on retrouve aussi le côté barré de Maurice Barthélémy
00:15:28 sur certaines pages qui me font mourir de rire
00:15:31 quand vous parlez de cheval en disant "oui, évidemment, il n'y aura pas de cheval dans le cinéma".
00:15:36 Il y a ce côté toujours un peu foufou que vous avez en vous.
00:15:39 - Moi, je voulais que les gens reconnaissent un peu mon esprit un tout petit peu tordu.
00:15:42 Et donc, c'est pour ça qu'il y a ces petites...
00:15:46 Il fallait que ça soit un peu drôle comme récit.
00:15:49 Et notamment, par exemple, le fait que le personnage, à un moment, l'écran lui dit
00:15:53 "je vais te révéler un secret si tu fais le tour de la salle à cloche-pieds".
00:15:56 Et en fait, ce n'est pas si con que ça.
00:15:59 C'est-à-dire que je pense que si on fait des choses inhabituelles dans la vie,
00:16:02 tout d'un coup, on peut se rendre compte qu'on peut sortir des chemins trop balisés.
00:16:06 Donc, c'est une manière pour lui de se rendre compte qu'il peut faire des trucs
00:16:09 alors qu'une minute avant, il ne l'aurait jamais fait.
00:16:12 - Le huis clos passe dans un cinéma.
00:16:15 - Oui.
00:16:16 - Il y a un côté un peu hommage au cinéma aussi en lui-même.
00:16:19 Il a une place importante dans le roman.
00:16:21 - Moi, c'est vraiment l'univers dans lequel je me sens le mieux.
00:16:24 J'adore les salles de cinéma parce qu'on se sent bien.
00:16:27 Il n'y a pas de bruit.
00:16:29 On a chaud quand il fait froid dehors.
00:16:31 On a froid quand il fait chaud dehors.
00:16:33 Et puis, il y a toujours une promesse au ciné.
00:16:35 On se dit "tiens, qu'est-ce que je vais voir ?"
00:16:37 Bon, après, on peut être déçu.
00:16:39 Mais moi, j'ai toujours une petite excitation en rentrant dans une salle de ciné.
00:16:42 Et puis, je suis très attaché au cinéma à l'heure où, aujourd'hui,
00:16:46 on est quand même un petit peu en danger avec les plateformes,
00:16:50 avec la consommation des films partout sauf dans les salles.
00:16:53 Donc, c'était un petit hommage.
00:16:55 - Si vraiment ça se passait aujourd'hui,
00:16:57 votre héros, il en aurait chié un peu avec les punaises de lit
00:16:59 qu'il y a dans les salles de cinéma à Paris.
00:17:01 Il ne serait pas resté deux heures.
00:17:03 - Ça me détaille. Je déteste l'idée de la punaise.
00:17:05 - Maurice, vous le dites dans le livre,
00:17:07 vous dites "un cinéma, c'est toujours une promesse".
00:17:09 Quel que soit le film, au cinéma, on se prend toujours une gifle,
00:17:12 une trempe d'ennui, de génie, de rire, de nullité, de larmes.
00:17:15 Rien ne remplacera le cinéma.
00:17:18 Il n'en fallait pas moins pour que nous vous préparions,
00:17:20 cher Maurice, votre interview cinéma.
00:17:23 Est-ce que comme Richard Gere dans le film "Pretty Woman",
00:17:26 vous avez déjà payé pour faire l'amour ?
00:17:28 - Ah ouais ? - Je préfère attaquer direct.
00:17:30 - Ah mais ouais, tout à fait.
00:17:32 Ça m'est arrivé, je vous fais une petite confidence,
00:17:34 je raconte aussi dans le bouquin "Fort comme un hypersensible",
00:17:37 la première femme que j'ai rencontrée était une prostituée.
00:17:40 Je me suis dépucelé avec une prostituée.
00:17:42 J'avais 15 ans.
00:17:44 - D'accord. Est-ce que comme Silvester Stallone dans "Rocky",
00:17:46 vous avez déjà pris des coups qui vous ont un peu laissé au tapis ?
00:17:48 - Bien sûr. Quand j'ai préparé le film "Casablanca Driver"
00:17:52 qui racontait l'histoire du plus mauvais boxeur de tous les temps,
00:17:54 j'étais coaché par un champion de France.
00:17:56 Et un jour, comme ça, on s'entraînait,
00:17:59 et Pim en a décoché une qui pour lui représentait l'équivalent d'une caresse.
00:18:04 Et je me suis retrouvé KO au sol.
00:18:07 - "Casablanca Driver" qui est devenu culte d'ailleurs aujourd'hui.
00:18:10 Quand on regarde les commentaires laissés sur internet,
00:18:13 sur Halociné, etc., c'est devenu un objet rare en fait.
00:18:17 - Je suis assez surpris parce qu'il y a peu de gens qui l'ont vu à sa sortie.
00:18:20 C'est un film qui est resté une semaine à l'affiche.
00:18:23 Mais il a fait son petit bonhomme de chemin, je suis content.
00:18:25 - Il y avait eu "Papa" aussi, puisqu'on parle de film.
00:18:28 Je crois que vous aviez écrit deux films en même temps, c'est ça ?
00:18:31 - Oui, "Casablanca Driver", je l'ai tourné juste avant "Papa".
00:18:33 Les deux se sont enchaînés à huit mois d'écart.
00:18:36 C'était une période très...
00:18:38 - Quand on parle d'hyperactivité, c'est le cas.
00:18:41 Est-ce que comme Romain Duris dans "L'Auberge Espagnole",
00:18:43 vous avez déjà vécu en coloc à l'étranger ?
00:18:45 - Non, jamais. Non, non, j'ai jamais fait ça.
00:18:48 Non.
00:18:49 - Mais puisqu'on parle d'étranger, en préparant l'émission, c'est quand même...
00:18:52 C'est toujours compliqué quand on voit quelqu'un comme vous,
00:18:55 on sait qu'il y a un curseur de déconne qui peut vite bouger.
00:18:57 Et j'ouvre votre fiche et je vois, il est né à La Paz.
00:18:59 - Ah oui !
00:19:00 - Mais oui, alors je sais que c'est vrai, du coup, parce que j'ai bossé un peu.
00:19:03 Et je sais que vous aviez un papa qui travaillait à l'étranger.
00:19:09 Mais en fait, vous avez été un peu brinc-ballé
00:19:11 durant votre jeunesse et votre adolescence.
00:19:13 - Mon père était attaché culturel, diplomate.
00:19:16 Donc, effectivement, je suis né en Bolivie parce qu'il était en poste là-bas.
00:19:19 Après, on est parti au Sri Lanka, puis au Maroc.
00:19:22 Et après, il a décidé de tout arrêter pour devenir menuisier.
00:19:25 Et on s'est installé en Picardie.
00:19:26 - C'est pas le même délire.
00:19:27 - Non.
00:19:28 - Ça change un peu de La Paz.
00:19:29 Est-ce que, comme Leonardo DiCaprio, dans "Le Loup de Wall Street",
00:19:31 vous avez déjà pris de la drogue ?
00:19:33 - Alors, une fois, j'ai fumé un pétard.
00:19:35 J'avais 17 ans, j'ai dormi 24 heures.
00:19:37 - D'accord.
00:19:38 - J'ai arrêté.
00:19:39 - Est-ce que, comme Tom Hanks dans "Forrest Gump",
00:19:41 vous êtes fort en course à pied ?
00:19:42 - J'adorais faire de la course à pied.
00:19:45 Et j'ai une hernie discale qui m'en empêche depuis 5 ans.
00:19:47 Mais j'ai un regret terrible parce que c'était une passion.
00:19:51 - Est-ce que, comme Samy Naceri dans "Taxi",
00:19:52 vous n'avez pas tous vos points sur votre permis ?
00:19:54 - Ah, je les ai tous.
00:19:55 C'est assez curieux.
00:19:56 Mais moi, je suis un gars qui suis hyper à cheval sur la règle.
00:20:00 Donc, en fait, je fais vraiment gaffe.
00:20:01 Je m'arrête au feu rouge.
00:20:02 Je fais les choses bien.
00:20:03 - Est-ce que, comme François Syville dans "Le Chant du Loup",
00:20:05 vous êtes très à l'écoute de ce qui se passe autour de vous ?
00:20:07 - Oui.
00:20:08 Et trop, beaucoup trop.
00:20:09 Je suis 5 conversations en même temps en restaurant.
00:20:11 Et je n'écoute pas la personne qui est en face de moi.
00:20:13 - Oui, c'est-à-dire qu'en plus d'être hyper sensé,
00:20:15 vous êtes hyper actif.
00:20:16 - Oui, totalement.
00:20:17 - Oui, c'est un peu le problème.
00:20:18 Est-ce que, comme Clara Morgan dans "La Cambrioleuse",
00:20:20 vous...
00:20:21 Ah non, on m'a dit qu'on n'a plus de temps pour l'interview.
00:20:24 Dommage parce que la dernière question était très sympa quand même.
00:20:26 C'est Maurice Barthélémy qui fait son "Bon Dimanche Show" sur RTL.
00:20:28 Vous restez avec nous.
00:20:29 Dans quelques instants, Valérie Zetoun va venir nous rejoindre.
00:20:33 A tout de suite.
00:20:34 - Le "Bon Dimanche Show" sur RTL, c'est un peu comme une glace à la vanille
00:20:40 pendant un concert des Gypsy King.
00:20:42 On se demande un peu ce que ça fait là.
00:20:44 Mais ça fait toujours plaisir.
00:20:47 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30.
00:20:50 Trop bien.
00:20:51 En plus, il y a de la crème chantilly.
00:20:53 - Maurice Barthélémy fait son "Bon Dimanche Show" sur RTL.
00:20:56 L'expérience "Le premier roman de Maurice Barthélémy" est sortie
00:21:00 chez Plon. L'histoire de Léo qui exerce un métier complètement improbable.
00:21:06 Il est cleaner.
00:21:07 Léo, pourquoi ce choix de métier ?
00:21:09 - Je voulais que ce soit le pire métier du monde.
00:21:11 Je voulais qu'il fasse vraiment un métier qui était très compliqué.
00:21:14 Et en fait, je suis tombé dessus.
00:21:16 Je pense sur Brut.
00:21:17 Et il existe des gens et des entreprises qui sont chargés de nettoyer les scènes de crimes.
00:21:22 Et je me dis, là, il n'y a pas pire comme métier.
00:21:24 - J'avoue que c'est un peu raccoutant.
00:21:26 Moi, ce que j'ai adoré dans le roman, c'est que,
00:21:28 au-delà de l'histoire, il y a le style d'écriture.
00:21:32 C'est-à-dire que, sans spoiler le roman,
00:21:34 il y a un moment où il y a un article de presse
00:21:36 et vous écrivez un article de presse.
00:21:39 Il y a également un compte-rendu de justice
00:21:42 pour faire parler la fille de Léo.
00:21:46 Il y a des SMS avec votre patron.
00:21:50 C'est pour garder ce côté huis-clos dans le cinéma du bouquin ?
00:21:53 - Oui, c'est ça.
00:21:54 C'est-à-dire que le problème du huis-clos, c'est que
00:21:56 on peut vite s'ennuyer comme ça, enfermé dans cette salle.
00:21:59 Donc, je voulais que la narration soit très divertissante.
00:22:02 Un peu aussi comme un film.
00:22:04 Au cinéma, on utilise ce genre de technique.
00:22:06 Et donc, c'est le réalisateur qui a rajouté des petits effets
00:22:10 qu'il n'y a pas généralement dans les bouquins.
00:22:12 Et ça m'amusait pas mal d'amener ça.
00:22:14 - Mais alors, si le bouquin marche, et je vous le souhaite,
00:22:16 et ça démarre très très bien, on le disait tout à l'heure,
00:22:18 l'idée de départ pour vous de ce livre,
00:22:20 c'était justement un scénario de cinéma.
00:22:22 Si ça marche, qu'est-ce qui vous interdit d'en faire un film ?
00:22:25 - Il faut que je trouve un producteur ou une productrice qui me le propose.
00:22:29 Et surtout, ça pourrait se faire au théâtre aussi.
00:22:31 Donc, non, moi je suis totalement ouvert à l'idée.
00:22:34 - Puisqu'on parle de producteur, enchaînement, voici Valéry Zetoun.
00:22:37 C'est un métier, ne faites pas ça chez vous.
00:22:41 - Très mélangé.
00:22:42 - Valéry Zetoun, vous le connaissez comme producteur de musique,
00:22:45 mais il est chez nous tous les dimanches.
00:22:47 C'est le billet de Valéry. Comment ça va, cher Valéry ?
00:22:50 - Ça va, Bruno. Bonjour, Maurice.
00:22:52 - Bonjour, Valéry.
00:22:53 - Bon, Bruno, cette semaine, je suis très très très gêné.
00:22:56 Je suis même gainé tellement je suis gêné.
00:22:59 J'ai même un peu honte parce que pour la première fois
00:23:01 depuis le début du Bon Dimanche Show,
00:23:04 je ne sais pas de quoi parler aux auditeurs.
00:23:07 D'habitude, j'ai plein de choses à dire,
00:23:09 plein de jolies histoires à raconter sur toute la musique que j'aime,
00:23:12 voire des âneries sur l'actualité.
00:23:15 Mais cette semaine, rien, nada, nicht, nothing.
00:23:18 Vous avez vu, il est quadrilingue le vieux.
00:23:21 Au départ, je me suis dit que j'allais faire un papier sur Kenny West,
00:23:24 le cul à l'air en train de se faire souffler dans la trompette
00:23:27 par sa femme sur une gondole à venir.
00:23:30 - Oui, j'ai vu ça, oui.
00:23:32 - Et puis, je me suis ravisé en me disant que Kenny West
00:23:35 ne jouait pas de trompette et que pour tenir une chronique
00:23:38 de trois minutes sur une turlute,
00:23:40 il fallait avoir le talent de Thaïs Wauquière.
00:23:43 Alors, je me suis dit que j'allais parler de Richard De Witt,
00:23:49 le chanteur d'« Il était une fois » qui vient de se faire goller
00:23:52 pour la deuxième fois par les gendarmes
00:23:55 pour détournement de mineurs de moins de 15 ans.
00:23:58 Le problème avec Richard De Witt, c'est que même
00:24:08 ses propres draps dégueulasses comme lui l'ont oublié.
00:24:11 Du coup, je n'ai toujours pas de chronique.
00:24:14 - C'est ennuyeux.
00:24:15 - Il y a bien le mariage du Goffret.
00:24:17 - Voilà un sujet qui l'est gai.
00:24:19 D'autant que nous avons assisté à un grand moment
00:24:22 d'interview moderne où Pascal Praud évoque carrément
00:24:25 la sexualité du chanteur de 94 ans.
00:24:28 Écoutez, c'est incroyable.
00:24:30 - L'homme qui parle à 94 ans.
00:24:33 Est-ce qu'il y a un secret de longévité ?
00:24:36 Est-ce que vous trouvez que vous êtes en pleine forme ?
00:24:39 Est-ce que vous êtes parfois quand même un peu plus fatigué ?
00:24:41 Est-ce que par exemple, ce mariage, vous avez veillé tard ?
00:24:44 - Je ne parlerai pas de Guinness, bien sûr.
00:24:47 Je n'irai pas sur ces terrains-là.
00:24:50 - Vas-y Pascal, ne te gêne pas.
00:24:52 Demande-lui carrément à Hugues s'il le hisse et haut son santiano.
00:24:56 - C'est un fameux trois-mars, un commun oiseau.
00:25:00 - Il s'est haut.
00:25:01 - Imprévisible Pascal Praud.
00:25:03 Avec des questions pareilles, il file droit vers le prix Pulitzer.
00:25:06 Vous me direz, on a bien donné le prix Nobel de littérature
00:25:09 à Annie Arnaud et pas à Salman Rushdie.
00:25:12 Même un mariage déclenche une polémique sans fin.
00:25:15 Dans la même interview, Hugo Fréa a été piégé par son pote Pascal Praud
00:25:20 en annonçant que Cerise, la compagne de Renaud, était enceinte.
00:25:25 - Il y avait Renaud, qu'on a vu avec sa compagne.
00:25:28 Et ce n'est pas trahir non plus un secret de dire que j'ai l'impression
00:25:31 que la compagne de Renaud attend un heureux événement ?
00:25:33 - Alors, puisque vous le savez, oui.
00:25:37 Mais Renaud, c'est beaucoup plus qu'une vedette.
00:25:40 Cette affaire de Cerise sur le gâteau a immédiatement été démentie
00:25:44 par l'avocat de Renaud.
00:25:46 Du coup, nous avons assisté à une vague d'insultes sur les réseaux sociaux
00:25:50 contre les hommes qui ont un gros écart d'âge avec leur femme.
00:25:54 Ayant moi-même 22 ans d'écart avec la mienne
00:25:57 et une fille de 7 mois, Norma, que j'embrasse,
00:26:00 je me suis senti logiquement visé.
00:26:02 D'autant que l'argument haineux qui revient le plus concerne les enfants.
00:26:07 Pauvres gosses qui auront un père de l'âge d'un grand-père.
00:26:10 C'est comme Al Pacino et Robert de Niro, ces vieux dégueulasses
00:26:13 qui font des enfants à plus de 80 ans et gna gna gna gna gna gna.
00:26:17 Honnêtement, si j'étais un môme, je préférerais être l'enfant d'Al Pacino
00:26:21 pendant 10 ans que celui de Louis Boyard pendant 50.
00:26:26 Du coup, je me suis dit que j'allais parler d'un sujet
00:26:28 que la presse n'a pas du tout évité cette semaine, l'Abaya.
00:26:31 Mais avec Gabriel Attal, Abaya pu.
00:26:35 Alors, pourquoi ne pas faire une chronique sur Ségolène Royal
00:26:38 qui, après avoir été députée, ministre, présidente du Conseil Régional,
00:26:44 finaliste des présidentielles de 2007, finit chroniqueuse chez Cyril Hanouna.
00:26:49 Si c'est ça l'ascenseur social français, je préfère largement prendre les escaliers.
00:26:59 Alors avec tout ça, mon cher Bruno, je ne sais toujours pas quoi vous raconter cette semaine
00:27:04 puisqu'il ne s'est pas passé grand chose de passionnant.
00:27:07 Je sais, c'est moche, mais j'essaierai de me rattraper la semaine prochaine.
00:27:11 Bon dimanche !
00:27:12 Il est en forme ! Merci beaucoup, Charles-Alain Rizetoun.
00:27:16 On va revenir dans quelques instants, c'est Maurice Barthélémy qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:27:20 On parle de cet excellent roman, l'expérience, qui est sorti le 24 octobre dernier.
00:27:24 A tout de suite !
00:27:25 Pour trouver l'émission de Radio Parfait,
00:27:31 on a fait appel à 37 experts venus du monde entier.
00:27:34 Ils ont travaillé pendant 11 mois pour atteindre la quintessence de l'excellence.
00:27:39 Ensuite, on a tout jeté à la poubelle et on a mis le bon dimanche chaud à la place.
00:27:44 Bruno Guillon sur RTL.
00:27:46 Maurice Barthélémy fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:27:49 L'expérience, le roman de Maurice Barthélémy est sorti chez Plon depuis le 24 août.
00:27:54 Alors je disais, j'ai adoré le bouquin, mais il y a aussi un sens de la formule.
00:27:59 Il y a des phrases que j'ai notées que je trouve assez dingues.
00:28:02 Par exemple, quand on est gamin, on se sent libre, c'est après que ça se complique.
00:28:06 Adultes, on construit nos propres prisons.
00:28:08 Je trouve ça magnifique, c'est tellement vrai.
00:28:11 Il a fallu que je rentre dans une salle obscure pour y voir plus clair.
00:28:15 J'aimais bien la formule, mais on en a parlé tout à l'heure.
00:28:17 Il y en a une autre que j'aime bien, c'est dire la vérité, c'est jamais une erreur.
00:28:20 Est-ce que vous, vous dites toujours la vérité ?
00:28:23 Bien sûr que non, ça serait trop facile.
00:28:25 Non, il m'arrive plein de fois d'arrondir les angles.
00:28:29 Parce que j'ai peur de vexer, j'ai peur de fâcher.
00:28:32 Donc non, évidemment que non.
00:28:34 Moi, je voudrais qu'on revienne à vos débuts.
00:28:36 On parlait de cette naissance à La Paz avec votre papa, qui ensuite est devenu menuisier.
00:28:43 Votre maman qui est conteuse d'histoire.
00:28:46 À quel moment vous vous êtes dit, je suis fait pour la scène, je suis fait pour jouer, pour écrire des conneries ?
00:28:53 En fait, à aucun moment.
00:28:55 J'ai passé mon bac et je ne savais vraiment pas quoi faire.
00:28:58 Une tante me dit, pourquoi tu ne rentres pas dans un cours de théâtre ?
00:29:01 Tu fais le con depuis que tu as un an.
00:29:03 Et là, je dis, pourquoi pas.
00:29:05 Et là, je rentre dans un cours de théâtre et c'est une telle évidence que pour moi, c'était réglé.
00:29:09 Je voulais être comédien.
00:29:10 Mais avant, je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire.
00:29:13 Et surtout, le problème que j'ai dans la vie, c'est que quand quelque chose m'attire,
00:29:18 je le rejette immédiatement en me disant, de toute façon, je n'y arriverai jamais.
00:29:21 Donc, je crois que c'est ce qui s'est passé à ce moment-là par rapport à cette envie de théâtre et de cinéma.
00:29:25 On va parler de la Royal Imperial Green Rabbit Company.
00:29:28 Ça a duré combien de temps avant que ça devienne les Robins des Bois ?
00:29:32 On était potes, on s'est rencontrés avec les Robins peut-être en 91.
00:29:37 Et ça a commencé un peu à prendre à partir de 96,
00:29:40 sur la pièce Robins des Bois d'à peu près Alexandre Dumas.
00:29:43 Donc, je dirais 4-5 ans.
00:29:45 L'osmose a tout de suite fonctionné entre vous ?
00:29:47 Ça s'est fait petit à petit.
00:29:48 On faisait des spectacles les uns avec les autres.
00:29:51 Et puis après, ça s'est catalysé sur Robins des Bois la pièce.
00:29:55 Mais ouais, on était potes avec Rouv, avec Pef, avec Marina, Elyse et Pascal.
00:30:00 Et ouais, ça a vite donné l'esprit Robin.
00:30:04 Moi, ce que j'aimais, c'était ce côté très barré, très anglais.
00:30:07 C'était quoi vos références ? On était sur les Monty Python, sur des choses comme ça ?
00:30:09 Alors moi, ça, c'était mes références, effectivement.
00:30:11 Moi, j'étais très Monty Python, Marx Brothers, et puis Keaton, Chaplin.
00:30:16 Alors que Pef, lui, c'était plus Pierre Richard et Louis de Finesse.
00:30:21 Donc voilà, il y avait plein d'influences différentes.
00:30:24 Et c'est ce qui fait que l'esprit Robin est très mélangé comme style d'humour.
00:30:30 Alors, on va parler, puisqu'on parle des Robins des Bois,
00:30:33 on va essayer de voir ce que les Robins avaient de plus ou de moins que d'autres troupes connues.
00:30:40 Surtout du moins !
00:30:41 Est-ce que, comme les inconnus, vous parlez toutes les deux semaines de vous reformer ?
00:30:46 Alors ça, c'est une bonne question.
00:30:48 Oui, alors Pef en parle beaucoup.
00:30:50 Et Marina est toujours contre.
00:30:52 Et moi, je suis contre une fois sur deux.
00:30:54 Pourquoi une fois sur deux ?
00:30:55 Parce que parfois, je me dis, c'est vrai que ça serait cool de se retrouver ensemble sur un projet.
00:31:01 Et après, je me dis, non, l'humour a évolué.
00:31:04 Ça ferait un peu ringard de se retrouver.
00:31:06 Donc voilà, après, je reviens très vite sur cette idée.
00:31:10 Est-ce que, comme les bronzés, dans les Robins des Bois,
00:31:13 il y en a un de vous qui est un peu grossi et qui est parti vivre à l'étranger pour payer moins d'impôts ?
00:31:17 Mais oui, Pascal !
00:31:19 Pascal, il est en Suisse.
00:31:21 Bon, le problème, c'est qu'il est Suisse au départ, donc c'est facile.
00:31:24 Mais oui, bien sûr.
00:31:26 Est-ce que, comme Jeff Panacloc, en fait, il n'y en a qu'un qui décide et tous les autres sont manipulés ?
00:31:30 Ah non ! Là, c'était vraiment une particularité chez les Robins.
00:31:33 C'est que, si ça décidait, si ça se dirigeait, il n'y avait pas de chef.
00:31:39 Et donc, c'était vraiment très collégial.
00:31:41 Est-ce que, comme les nuls, vous ne seriez rien sans la télévision ?
00:31:45 Ah oui, clairement, évidemment. On est nés sur comédie.
00:31:48 Et c'est sûr que...
00:31:50 La chance qu'on a eue à la comédie, c'est que personne ne nous regardait.
00:31:55 Donc, on faisait vraiment ce qu'on voulait.
00:31:57 Ça se passe comment quand Dominic Farruggia vous contacte en vous disant
00:32:02 "En fait, moi, je vais vous prendre pour faire de la télévision."
00:32:04 Il y a un avant et un après dans votre vie.
00:32:07 C'est clair. C'est-à-dire qu'en fait, déjà, il avait décidé de nous produire la pièce.
00:32:11 Donc, pendant six mois, on a joué la pièce et ça s'est super bien passé.
00:32:16 Et parce que c'était Farruggia qui la produisait, du coup, ça a suscité un vrai intérêt.
00:32:20 Et puis après, quand il est venu nous voir en nous disant
00:32:22 "Bah, maintenant, vous allez faire des sketchs à la télé."
00:32:24 Là, pour le coup, on ne savait pas du tout ce qu'on allait faire.
00:32:26 Et on a vraiment pataugé dans la semoule pendant bien trois mois.
00:32:30 Et les débuts de comédie étaient un tout petit peu consternants.
00:32:33 Puisqu'on parle de trou, pour finir avec ça,
00:32:35 est-ce que comme à la comédie française,
00:32:37 il y a eu des arrivées et des départs dans la troupe des Robins des Bois ?
00:32:40 Non. Les Robins des Bois tels qu'on les connaît, il n'y a pas eu d'entrée ni de sortie.
00:32:45 Il y a un garçon qui était avec nous avant, qui a fait tous les spectacles.
00:32:48 Et au moment où on décide de jouer la pièce Robins des Bois,
00:32:51 il nous dit "Non, cette fois, j'en ai marre."
00:32:53 Vous en êtes où aujourd'hui avec vos camarades de classe ?
00:32:56 On a un fil WhatsApp.
00:32:58 Et on échange beaucoup.
00:33:01 Et il y a les mêmes conneries qui sortent il y a 20 ans.
00:33:05 Et on se fait rire toujours autant.
00:33:08 On s'aime beaucoup, mais on se voit très peu.
00:33:10 On va parler de critiques, si vous le voulez bien, dans quelques instants.
00:33:13 Et cher Maurice Barthélémy, on a une rubrique dans l'émission qui s'appelle "Les critiques du web".
00:33:17 Les critiques du web, on va récupérer sur le net,
00:33:20 des critiques pour une oeuvre précédente.
00:33:23 Vous allez voir laquelle on a choisie.
00:33:25 Et on récupère les bonnes ou les mauvaises, mais celles qui tombent à côté, celles qui ne font rien.
00:33:28 En rajoutant une petite chose, je vais vous expliquer dans 3 minutes.
00:33:31 A tout de suite.
00:33:32 Le Bon Dimanche Show, c'est l'émission préférée de Céline Dion.
00:33:40 Bonjour, c'est Céline Dion et j'écoute le Bon Dimanche Show.
00:33:44 Exactement ce que je disais.
00:33:46 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:33:49 Maurice Barthélémy fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:33:52 Ça va Maurice ?
00:33:53 Ça me fait beaucoup rire Céline Dion.
00:33:55 Je pose la question telle qu'elle est posée dans le livre "Le ça va Léo ?"
00:34:01 En fait, ce sont 3 mots qu'on utilise tous les jours.
00:34:04 Et souvent d'ailleurs, on les utilise quand on croise quelqu'un au bureau ou dans la rue.
00:34:08 On dit "ça va machin" et limite on n'écoute pas la réponse.
00:34:11 Et si par exemple on dit "non ça va pas", tout d'un coup la personne est outrée.
00:34:15 Il me raconte sa vie.
00:34:17 Exactement.
00:34:18 En fait, c'est ça. C'est une question beaucoup plus profonde qu'il n'y paraît en fait, le ça va.
00:34:23 Oui, parce que c'est une question ultra simple, ultra évidente et pourtant on se la pose très peu soi-même.
00:34:29 Alors si ça va cher Maurice, ça tombe bien, nous allons pouvoir parler des critiques du web.
00:34:32 Je le disais tout à l'heure, on récupère une œuvre de notre invité.
00:34:36 En l'occurrence, on a récupéré fort comme un hypersensible votre bouquin que vous aviez co-écrit avec Charlotte Woods
00:34:42 où vous parliez de votre hypersensibilité.
00:34:45 Très touchant d'ailleurs comme livre où vous décrivez somme toute cette hypersensibilité
00:34:50 comme une richesse, comme quelque chose de précieux.
00:34:54 Et qu'en fait cette richesse vous mettez vous les défenses qui vous empêchent in fine de profiter de cette hypersensibilité.
00:35:02 C'est ça. En fait pour moi l'hypersensibilité c'est de l'hyper-information.
00:35:05 Il y a beaucoup de gens qui pensent que l'hypersensibilité c'est de l'hyper-émotivité.
00:35:08 Pas chez moi, je ne suis pas quelqu'un qui pleure.
00:35:10 En revanche je suis quelqu'un qui capte énormément d'informations au quotidien.
00:35:13 Alors je dirais que le bon côté c'est que je vais vite dans ma tête, ça me permet d'avoir une bonne intuition,
00:35:18 d'esseler un peu les gens, d'avoir des idées, etc. et d'être créatif.
00:35:24 Le mauvais côté c'est que je vais crever hyper vite dans la journée.
00:35:27 Vous le dites d'ailleurs, vous n'êtes pas quelqu'un de très très festif.
00:35:31 Vous n'êtes pas le pote avec qui on va aller dîner à 22h et dire "on va faire un boire à coup dans un bar".
00:35:36 Ou alors je peux aller en boîte à 16h.
00:35:38 C'est plus calme.
00:35:40 Bon, hypersensible donc, fort comme un hypersensible.
00:35:43 On s'est amusé à aller voir les critiques laissées sur ce livre sur un site marchand.
00:35:48 Et donc on a récupéré des critiques, des bonnes et des mauvaises.
00:35:53 Mais c'est des critiques qui normalement devraient vous faire marrer.
00:35:56 Alors je pourrais vous les lire telles quelles mais ça n'aurait pas d'intérêt.
00:35:59 Comme on a l'esprit un peu tordu, on les passe dans un logiciel d'intelligence artificielle.
00:36:04 Donc ces critiques je vais vous les faire écouter dans les langues différentes.
00:36:07 Et à l'oreille vous allez me dire c'est une bonne ou une mauvaise critique.
00:36:10 La première on l'a traduite en laiton.
00:36:12 "La grammaire est décrite avec un premier feu d'oeil.
00:36:15 Comme si vous ne pouviez pas écrire la première,
00:36:18 alors aussi la deuxième partie n'est pas comprise."
00:36:21 Ah putain on dirait un sketch de Jérôme.
00:36:23 Ça c'est franchement une bonne critique.
00:36:26 Alors vous savez que, je le dis avant que vous la décourriez,
00:36:29 ces critiques peuvent faire baisser la note d'un livre, évidemment.
00:36:32 Et là en l'occurrence c'est Cériveau, Christophe, je pense, qui vous a mis 1/5 avec cette critique.
00:36:38 "Le livre est arrivé avec la première page déchirée,
00:36:41 ne pouvant lire le début, je n'ai rien compris au reste de l'histoire."
00:36:44 (rires)
00:36:46 La deuxième critique nous l'avons traduite en amharique.
00:36:51 (Arabe)
00:36:58 Oh là je me fais allumer là, je sens là, c'est rude.
00:37:02 Mauvaise critique ? Non elle est très bonne.
00:37:04 (Arabe)
00:37:16 C'est gentil. C'est vrai qu'il y avait plein de gens qui ne comprenaient pas les Robins des bois à l'époque.
00:37:20 Mais c'est ce qui faisait aussi leur charme.
00:37:23 Critique du web, la troisième est traduite en bulgare.
00:37:26 (Bulgare)
00:37:39 Je parle couramment bulgare.
00:37:41 Je m'en doutais, je l'ai vu à votre regard.
00:37:43 Je suis affirmatif, c'est une bonne critique.
00:37:45 Et c'est une très bonne critique en effet Maurice Barthélémy.
00:37:48 Julie Bernamier vous a mis 5/5 avec ce commentaire.
00:37:51 "Je suis moi-même hyper sensible, j'ai fondu en larmes en mangeant des frites
00:37:54 car je pensais à la famille pomme de terre qui avait perdu un des siens."
00:37:57 Quatrième traduction, c'est du télégraphe.
00:38:01 (Télégraphe)
00:38:14 Oh purée, là je m'en suis pris plein la gueule.
00:38:17 Vous ne parlez pas le télégraphe.
00:38:19 Non, je le sens.
00:38:21 Vous le sentez mal.
00:38:22 5/5
00:38:24 Très bonne note de Raymond Tadda qui a écrit
00:38:26 "Merci pour cet excellent témoignage, maintenant je comprends mieux ma belle-mère.
00:38:29 Je ne l'aime pas beaucoup plus, mais c'est toujours ça de gagner."
00:38:32 Et enfin le dernier, c'est du Ouzbek.
00:38:36 (Ouzbek)
00:38:47 Wow.
00:38:48 Bonne ou mauvaise critique ?
00:38:50 Je me suis complètement laissé bercer par la sensualité de cette voix.
00:38:54 Je ne saurais de te dire.
00:38:56 1/5
00:38:57 Ah merde.
00:38:58 Ormosix a écrit "J'ai suivi ses conseils pour recentrer ma vie.
00:39:01 J'ai quitté ma femme, j'ai quitté mon boulot.
00:39:03 Maintenant je suis seul et je m'ennuie."
00:39:05 (Rires)
00:39:09 Norris Barthélémy fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:39:13 On va se retrouver dans quelques instants.
00:39:15 (Générique)
00:39:19 Le saviez-vous ? Le bon dimanche chaud est la seule émission qui est aussi savoureuse
00:39:24 avec une douzaine d'huîtres qu'avec un paquet de chips.
00:39:26 (Générique)
00:39:29 RTL tous les dimanches, c'est Bruno Guillon.
00:39:31 (Générique)
00:39:34 Et c'est Norris Barthélémy qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:39:38 L'expérience.
00:39:39 Cette expérience assez bizarre que va vivre Léo.
00:39:43 Trop imaginée par Norris Barthélémy.
00:39:46 J'ai l'impression en fait que ce Léo, il a un petit peu les soucis de son époque.
00:39:50 Norris, le côté burn-out.
00:39:52 C'est un peu Monsieur Tout-le-Monde qui vit une expérience extraordinaire
00:39:57 avec les soucis avec sa femme, avec sa fille.
00:39:59 C'est ça. C'est vraiment Monsieur Tout-le-Monde.
00:40:02 C'est-à-dire que moi je me suis rendu compte qu'on a tous ces soucis de stress au boulot,
00:40:06 de devoir énormément bosser parce que la vie est chère
00:40:11 et donc du coup tout coûte plus cher et donc du coup le rythme s'accélère.
00:40:14 Et en même temps on se retrouve avec des pressions familiales, sociales
00:40:18 où on ne peut pas quitter la personne avec qui on est
00:40:21 parce que ça va froisser la famille, parce que ça va foutre la merde, etc.
00:40:24 Et donc du coup on est complètement coincé de toutes parts pour...
00:40:28 Et à un moment on doit se dire "Bon bah qu'est-ce qui bloque
00:40:31 et qu'est-ce que je dois absolument débloquer pour pouvoir me sortir et être heureux ?"
00:40:36 Et c'est ça qui compte, c'est être heureux.
00:40:38 - En fait, ce qui pourrait être une des morales du livre, c'est être maître de ses choix,
00:40:44 pas avoir peur parfois du ridicule.
00:40:46 - Exactement. Et de s'affranchir de toutes les pressions
00:40:51 aussi bien de la société que de la famille et de se dire
00:40:55 "C'est ma vie les gars, je suis désolé mais c'est ma vie.
00:40:57 Si je n'aime plus cette personne, il faut que je m'en aille.
00:40:59 Si je me fais chier dans mon boulot, il faut que j'essaie de faire un boulot qui me convienne."
00:41:04 Bref, c'est vraiment assumer ses choix
00:41:06 et c'est pour ça que ce n'est pas du tout un bouquin sur le développement personnel,
00:41:09 c'est beaucoup plus un bouquin sur "En fait, la solution elle est en nous !"
00:41:13 - C'est une introspection. Alors moi justement, en lisant le livre,
00:41:16 je me suis dit "Mais quelle est la part de Léo et quelle est la part de Maurice ?"
00:41:19 Ne serait-ce que sur la présentation du personnage au départ
00:41:22 où on comprend qu'il est capillairement difficitaire.
00:41:25 - C'est ça.
00:41:26 - Et donc vous allez me dire...
00:41:28 Je vais vous donner des faits concernant Léo dans votre livre, d'accord ?
00:41:31 - Ok, ça marche.
00:41:32 - Et vous allez me dire si le Maurice Barthélémy est un peu comme ça aussi.
00:41:34 - Ok.
00:41:35 - Léo va au cinéma seul sans savoir ce qu'il va regarder.
00:41:38 C'est plus Maurice ou plus Léo ? Vous pouvez le faire vous.
00:41:41 - Ça c'est moi. Moi je vais au cinéma seul tout le temps.
00:41:43 En revanche, je sais ce que je vais voir.
00:41:45 - Maurice, Léo est à deux doigts du burn-out. Et vous ?
00:41:50 - Non, moi je suis plutôt très très bien dans ma vie.
00:41:53 - Léo dans votre roman est un grand fan de David Bowie.
00:42:02 Vous aussi ?
00:42:03 - Oui, moi aussi. Et même il m'est arrivé une fois sur le plateau de Nulle part ailleurs
00:42:07 d'être lancé par David Bowie.
00:42:09 C'est-à-dire qu'il a lancé un sketch des Robins avec Jean-Paul Rouveux.
00:42:12 Donc ça c'était un petit peu classe.
00:42:14 - J'avoue que c'est un peu chic.
00:42:16 Léo a peur du ridicule. Et vous ?
00:42:19 - Oui, oui, moi aussi j'ai toujours peur du ridicule.
00:42:21 - Vous pouvez pas me dire ça avec ce que vous avez fait dans les Robins du Bois ?
00:42:24 - C'est paradoxal.
00:42:26 Et pourtant on a vraiment fait les pires conneries du monde.
00:42:28 Il y a un jour par exemple, on faisait la tournée des Robins
00:42:31 pour présenter le film Re.
00:42:34 Et le grand gag qu'avait trouvé Pef,
00:42:38 c'était de récupérer ma valise sur le tapis
00:42:41 et de l'ouvrir et de répandre toutes mes fringues dans la salle.
00:42:46 Et là évidemment c'était une honte absolue.
00:42:49 C'est ça qui est assez paradoxal.
00:42:51 On faisait les pires conneries mais en même temps j'ai honte très facilement.
00:42:55 - Vous faisiez un magicien qui était tout le temps à poil à l'époque des Robins.
00:42:58 Moi je m'en souviens.
00:43:00 - Oui mais c'était une autre vie.
00:43:02 Mais encore aujourd'hui j'ai honte très facilement.
00:43:04 - On peut lire dans le livre une lettre de Léo à 8 ans
00:43:06 qui est allé au seul rendez-vous pour partir en voyage scolaire.
00:43:10 Il est parti tout seul, ses parents ne l'ont pas accompagné.
00:43:13 Maurice ou Léo ?
00:43:14 - Ah ça c'est Maurice.
00:43:15 Mes parents étaient occupés
00:43:17 et quand il y avait une sortie scolaire
00:43:19 où je devais partir en colo ou en club aéré,
00:43:23 j'y allais tout seul.
00:43:24 Je me faisais moi-même mon petit sandwich
00:43:26 et zou j'allais prendre le bus tout seul.
00:43:29 - C'est l'époque où votre mère vous appelait Pipoune ?
00:43:31 - Oui c'est ça, Pipoune, exactement.
00:43:33 Pipou, Pipounet, Pipoune.
00:43:36 - Léo dans le livre se sent coupable 4 fois par jour.
00:43:38 Et vous ?
00:43:39 - Ah voilà, ça c'est mon problème aussi.
00:43:41 Pour un oui pour un non j'ai cette culpabilité
00:43:43 et j'essaye au quotidien de m'en débarrasser
00:43:45 et de me sentir coupable qu'une fois par jour.
00:43:48 - Moi il y a un truc que j'ai adoré dans votre roman
00:43:50 mais je pourrais jouer à ça avec des potes pendant 1000 ans.
00:43:52 Vous parlez un moment dans votre roman du syndrome de Knock le Zoot.
00:43:56 Alors il n'existe pas, on va vous le préciser.
00:43:59 Mais le syndrome de Knock le Zoot
00:44:01 et je pense que les auditeurs qui nous écoutent sur RTL l'ont déjà vécu.
00:44:04 C'est la propension qu'on a de gâcher un moment où on est bien
00:44:10 en pensant qu'on ne pourrait plus l'être.
00:44:13 - Exactement.
00:44:14 C'est un truc de fou.
00:44:15 C'est à dire que je ne sais pas moi,
00:44:17 vous êtes là, installé, vous allez avoir un bon match de foot etc.
00:44:21 Et puis tout d'un coup vous allez trouver une connerie
00:44:23 qui va vous gâcher le plaisir du match.
00:44:26 Et ça peut être tout d'un coup un câble qui sort
00:44:31 et puis on se dit "ah non, il faut que je le range maintenant"
00:44:33 et ça va vous foutre en l'air tout le match de foot.
00:44:35 C'est ça le syndrome de Knock le Zoot.
00:44:37 - J'espère que vous ne l'avez pas là pour l'instant.
00:44:39 Cette première heure d'émission, ça va ?
00:44:40 - Je suis très heureux.
00:44:41 - Alors ça tombe très bien puisqu'il y a encore une demi-heure
00:44:43 que nous allons partager ensemble.
00:44:44 Thaïs va venir nous rejoindre juste après les infos.
00:44:47 Merci d'écouter RTL.
00:44:49 Il est 15h.
00:44:50 [Musique]
00:44:58 RTL, 14h15h30, Le Bon Dimanche Show avec Bruno Guillon.
00:45:05 - Le Bon Dimanche Show de Maurice Barthélémy avec nous jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:45:11 On parle de ce roman "L'expérience" qui est sorti le 24 août dernier.
00:45:16 En préambule de cette émission, on a écouté tout à l'heure un message d'Isabelle Nanty
00:45:20 qui a été votre prof au cours Florent.
00:45:22 On aimerait tous avoir Isabelle Nanty comme prof.
00:45:25 Et vous disiez que vous aviez un projet de film avec Isabelle
00:45:29 sur lequel vous étiez en train de bosser.
00:45:30 On peut avoir un petit exclu ou pas ?
00:45:32 - En fait, c'est l'histoire d'un agriculteur qui est proche de la retraite,
00:45:35 qui est un gars très fermé, très dur, assez raciste
00:45:39 et qui un soir surprend dans la grange sa fille avec le commis qui est arabe.
00:45:45 Et là, le gars il pète un câble.
00:45:47 Il dit "il n'y a même pas question", il vire le commis, il engueule sa fille
00:45:51 et sa fille l'incendie.
00:45:53 Et le lendemain, le gars va faire un AVC.
00:45:56 Et quand il se réveille à l'hôpital, il ne parle plus qu'arabe.
00:45:59 - Extraordinaire !
00:46:01 - Voilà.
00:46:02 Et donc Isabelle joue la femme de Jean-Yves
00:46:06 et c'est elle qui va petit à petit l'amener,
00:46:10 déjà essayer de comprendre d'où lui vient cette langue
00:46:13 et donc faire tout un travail sur son histoire personnelle
00:46:17 et il va tomber sur un secret de famille.
00:46:19 Et je ne révèle pas la fin.
00:46:22 Mais voilà, c'est un rôle super pour Isabelle
00:46:24 et j'attends la réponse de l'acteur qui serait susceptible de jouer Jean-Yves.
00:46:28 - Vous écrivez comment ? C'est quoi votre processus d'écriture ?
00:46:31 Quand on voit votre univers, on parlait tout à l'heure des Robins des Bois,
00:46:35 sur ce roman que j'ai adoré, sur vos films,
00:46:38 comment vous vous mettez dans un coin face à un ordinateur
00:46:41 ou face à une feuille et vous grattez ?
00:46:43 Ou alors de ci, de là, à n'importe quel moment de la journée,
00:46:45 vous glanez des trucs ?
00:46:47 - C'est plus ça, oui.
00:46:48 Moi, l'idée de me mettre à un bureau m'angoisse
00:46:50 parce qu'il y a un côté "tu vas bosser" et donc je n'y arrive pas.
00:46:53 Donc il faut que je me mette dans un endroit où je sais que je ne vais pas bosser
00:46:56 mais je vais bosser par inadvertance.
00:46:58 Donc je me mets sur la table de la cuisine
00:47:00 ou alors à une terrasse de café.
00:47:02 Là, je bosse bien parce qu'il y a plein de trucs autour de moi,
00:47:06 ça m'aide à me concentrer et c'est comme ça que sortent les bonnes idées.
00:47:09 Ne pas avoir le sentiment de bosser.
00:47:12 - Plutôt à l'ordi ou sur papier ?
00:47:14 Vous êtes comment au niveau nouvelles technologies, Maurice ?
00:47:17 - Très très au fait.
00:47:18 - C'est vrai ?
00:47:19 - Oui, je suis complètement geek.
00:47:20 - Nous vivons à l'ère de l'intelligence artificielle
00:47:23 et nous pouvons prendre n'importe quelle voix et la cloner, chère Nourie.
00:47:27 La semaine dernière, par exemple, nous avions Alex Biderek
00:47:29 et on lui a posé des questions de Nicolas Sarkozy
00:47:32 ou encore de Jean-Luc Mélenchon.
00:47:33 - Ok.
00:47:34 - Mais pour vous, nous avons décidé de faire comme dans votre livre,
00:47:37 l'expérience.
00:47:39 Vous allez parler à vous-même, grâce à l'intelligence artificielle.
00:47:44 On a cloné votre voix.
00:47:46 - Non !
00:47:47 - Et donc vous allez devoir répondre à vos propres questions.
00:47:50 - Oh purée, c'est super bizarre.
00:47:51 - Vous êtes prêt ?
00:47:52 - Oui, oui, oui.
00:47:53 - C'est parti.
00:47:54 - Ça va mon fils ?
00:47:55 - Ah ouais, c'est moi ça.
00:47:58 Ok, bah ouais, ça va.
00:48:00 Je suis très très heureux, je passe un très bon moment avec Bruno.
00:48:03 - Alors tu la sens comment cette émission ?
00:48:05 - Oh putain, c'est vrai que c'est bizarre.
00:48:07 L'émission qu'on fait actuellement, vraiment très très bien,
00:48:10 ça me rappelle vraiment les grandes heures de comédie,
00:48:13 le côté détendu, bienveillant.
00:48:16 - C'est moi ou le présentateur, le charismatique est super drôle ?
00:48:20 Ça fout l'impression, non ?
00:48:22 - C'est clair, c'est clair.
00:48:23 Ouais, ouais, je suis assez intimidé.
00:48:25 - Quel est mon pire défaut à ton avis ?
00:48:28 - Putain, c'est vrai que c'est bizarre, c'est un peu ma voix.
00:48:30 Mon pire défaut, je suis le mec le plus impatient de la Terre,
00:48:35 c'est-à-dire que j'ai un degré de patience de -20, c'est une catastrophe.
00:48:39 - Et ma meilleure qualité, c'est quoi ?
00:48:42 - J'aime bien filer des coups de main aux autres.
00:48:44 - Bon, tu peux leur dire, quel a été mon plus gros mensonge ?
00:48:48 T'inquiète pas, ils ne vont pas le juger.
00:48:50 - Oh putain, c'est vrai, c'est ma voix.
00:48:52 Euh... mon plus gros mensonge...
00:48:55 Je crois que j'avais pipoté mes copains au bahut.
00:49:00 Euh... je sais plus ce que j'avais dit.
00:49:03 Ah merde, ça me revient pas, mais je crois que c'était avec mes potes.
00:49:05 J'avais sorti un énorme mensonge, je m'étais fait griller.
00:49:07 Pardon pour cette anecdote sans intérêt.
00:49:09 - Qu'est-ce que je ne supporte pas chez les autres ?
00:49:12 - Le fait qu'ils n'écoutent pas.
00:49:14 J'ai un vrai problème avec ça, les gens qui ne vous écoutent pas.
00:49:17 Et ça m'énerve !
00:49:21 Et ma mère ne m'écoutait pas, je crois que ça me vient de là.
00:49:23 - S'il ne me restait plus qu'une seule journée à vivre,
00:49:26 qu'est-ce que je voudrais absolument faire ?
00:49:29 - Aller chez Carrefour.
00:49:32 - Si je gagne un million d'euros demain,
00:49:35 qu'est-ce que je ferais de cet argent ?
00:49:37 - Alors, ben en fait, mon rêve, ça serait d'avoir une cabane sur un lac avec un ponton.
00:49:43 Donc j'investirais tout dans cette...
00:49:45 Il faut que je trouve cette cabane un jour ou l'autre.
00:49:47 Un million d'euros, ça serait un pont...
00:49:49 - Euh... Yannick ? - Pardon ?
00:49:51 - Rien à voir, mais est-ce que tu as fermé la porte à clé en partant ?
00:49:53 - Oui, oui, j'ai fermé la porte à clé parce que j'ai oublié mon téléphone.
00:49:57 Donc je suis re-rentré, j'ai pris mon téléphone et là j'ai fermé la clé.
00:50:00 Donc je m'en souviens.
00:50:01 - Pour finir, tu peux leur dire un truc que tu ne penses pas du tout,
00:50:04 mais qui va leur faire plaisir quand même ?
00:50:06 - Aller, sois sympa !
00:50:07 - Je suis grand !
00:50:09 - Merci Maurice, je t'aime !
00:50:12 - Merci Maurice !
00:50:14 C'est un côté angoissant de se parler à soi-même !
00:50:17 - C'est assez bizarre parce qu'au départ je me suis dit "Oh non, ça ne marche pas".
00:50:19 Et en fait, c'est vraiment un peu ma voix.
00:50:21 - Alors l'intelligence de Thaïs n'est pas artificielle.
00:50:24 Heureusement pour nous, elle sera avec nous dans quelques instants sur RTL.
00:50:27 À tout de suite !
00:50:28 - Le bon dimanche chaud ?
00:50:33 Même mon chien est fan !
00:50:34 Tout à fait d'accord !
00:50:36 Moi aussi c'est mon moment préféré dans l'émission.
00:50:39 Bruno Guillon sur RTL.
00:50:41 - Maurice Barthélémy fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:50:45 L'expérience !
00:50:47 Le livre est sorti le 24 août dernier.
00:50:50 C'est sorti chez Plon.
00:50:52 Ce n'est pas vulgaire et pas critique de dire que ça se lit vite.
00:50:56 C'est plus une qualité.
00:50:58 On est tout de suite plongé dans l'histoire.
00:51:00 Et c'est vrai qu'en deux heures, on a lu le bouquin et on rentre dans l'histoire de Léo.
00:51:04 - C'est le temps d'un film.
00:51:06 Et je voulais cette temporalité.
00:51:09 Donc oui, c'est vrai que c'est assez pratique de pouvoir lire un livre en deux heures.
00:51:13 Et donc oui, c'était vraiment voulu.
00:51:16 - On parlait de cinéma tout à l'heure et de cette idée de scénario.
00:51:19 Puisque c'était un scénario à la base qui s'est transformé en roman.
00:51:22 Je parlais de façon d'écrire tout à l'heure.
00:51:24 Quand vous écrivez l'expérience, il a quelle tête Léo ?
00:51:28 - Forcément il a un peu ma tête.
00:51:31 Parce que moi tous les personnages que j'écris, je me mets un peu à leur place.
00:51:35 Donc il n'est pas loin de moi.
00:51:37 - Quand vous écrivez Papa, vous vous mettez aussi un peu à la place ?
00:51:40 - Là pour le coup, quand j'écris Papa, je pensais vraiment à Chabat.
00:51:43 Pour moi c'était le père que je rêvais d'avoir.
00:51:46 Et le père que je rêvais de devenir.
00:51:48 Donc c'était plus Chabat.
00:51:50 - Parlons du papa que vous êtes devenu.
00:51:52 Vous faisiez allusion à votre fille tout à l'heure.
00:51:54 Votre fille qui pour la première fois a marché sur le tapis rouge du festival du film d'Oville.
00:52:00 Il y a quelques jours.
00:52:01 La fille que vous avez eu avec Judith Godrech.
00:52:03 Vous êtes un papa comment ?
00:52:05 - Je pense que je suis un papa très présent.
00:52:07 Malgré le fait qu'elle a grandi à l'étranger.
00:52:09 Mais je suis un papa très impliqué.
00:52:13 En même temps j'essaye de lui foutre la paix.
00:52:15 Et donc, oui, je suis...
00:52:18 Moi j'adore être père.
00:52:20 J'adore voir grandir ma fille.
00:52:22 J'adore la voir tenir des propos où je ne suis pas d'accord avec elle.
00:52:27 Bref, je suis un père très présent.
00:52:32 Et en même temps, je lui fous la paix.
00:52:34 - C'est assez dingue quand même.
00:52:35 J'ai vu ça il n'y a pas très longtemps.
00:52:37 Dans l'interview que vous avez donnée, je crois que c'était chez nos confrères de Télématin.
00:52:41 J'ai appris que vous aviez refusé le rôle d'Astérix.
00:52:45 Qui du coup a été joué par Clovis Cornillac.
00:52:49 Parce que justement, c'était censé vous éloigner de votre fille pendant une durée trop longue.
00:52:53 Et vous ne vouliez pas...
00:52:54 - C'est à dire qu'en fait, ma compagne était enceinte.
00:52:57 Et elle allait accoucher.
00:52:58 Donc si j'avais accepté le film, pendant les six premiers mois de ma fille, j'étais plus là.
00:53:04 Et vraiment, je ne regrette pas.
00:53:07 Parce que c'est des mois hyper importants.
00:53:09 Où vraiment, on s'approprie le rôle de père.
00:53:13 Et on prend contact avec son enfant.
00:53:16 Donc heureusement que j'ai refusé.
00:53:18 Financièrement, c'était un peu de connerie.
00:53:20 Mais c'est vraiment chouette.
00:53:23 - Elle est avec nous tous les dimanches.
00:53:25 Et c'est toujours un plaisir de la voir ici.
00:53:27 C'est Thaïs qui vient nous rejoindre.
00:53:30 Bonjour Thaïs.
00:53:31 - Non pardon, parce que je suis au téléphone.
00:53:33 - Oui, pardon, je suis désolée.
00:53:35 Oui maman, oui maman, ça va ?
00:53:37 Non, pour la dixième fois, je ne suis pas coincée au Burning Man.
00:53:40 Ce n'est pas la peine de venir...
00:53:42 Non, maman, excuse-moi, mais quel est l'intérêt de payer des milliers d'euros
00:53:46 pour se retrouver coincée dans un trou paumé dans le Nevada,
00:53:48 enlisé dans la boue avec de la musique de merde,
00:53:50 alors que je peux les gratos dans le Jura chez Papi et Mami ?
00:53:52 Oui, je travaille, je suis à la radio.
00:53:55 Non, l'autre.
00:53:56 Oui, je sais, tu es déçue, elle est prof, elle voulait que ce soit en France Inter.
00:53:58 Quoi ?
00:54:01 Tu voulais quelque chose ?
00:54:03 Non, parce que je suis avec Maurice Barthélémy là.
00:54:05 Non, pas les inconnus.
00:54:07 Le Petit Dénul, non, il n'est plus là pour le...
00:54:10 L'autre groupe comique français, maman, le 3 Cafés Gourmands.
00:54:14 Voilà, on va s'arrêter là, sinon on a un pourmilan.
00:54:16 Tu voulais ? Qu'est-ce que tu voulais ?
00:54:18 Il y a ton portable qui ne se recharge plus, c'est parce que c'est un fixe.
00:54:20 Voilà, comme un jour S.
00:54:21 Très bien.
00:54:22 Tu sais quoi ? Tu tires un coup fort sur le fil ?
00:54:24 Allez, voilà, merci, pardon, je suis désolée,
00:54:26 heureusement qu'elle fait un chèque à Noël.
00:54:27 Maurice Barthélémy, bienvenue à tous les deux.
00:54:29 Est-ce que vous êtes chauves ?
00:54:31 Je suis désolée, quand je parle de la mer, j'ai l'impression d'être sous crack.
00:54:34 Pardon, excusez-moi, excusez-moi.
00:54:37 Donc, comme vous pouvez le voir, de temps en temps,
00:54:40 les gens ne vous remettent pas tout de suite.
00:54:41 C'est vrai.
00:54:42 Je pense que c'est des cons et des incultes, mais c'est comme ça.
00:54:43 Et moi, l'autre fois, par exemple, j'étais trop contente de faire votre portrait,
00:54:46 et j'étais avec une copine qui me dit "mais il joue dans quoi ?"
00:54:48 Alors je lui dis "il joue dans Rrrrrrrr"
00:54:50 donc l'autre elle ne comprend pas pourquoi je fais un AVC.
00:54:52 Et elle me dit "il joue qui dans Rrrrrr ?"
00:54:54 Donc je lui dis "Pierre, démerde-toi avec ça, connasse, tout le monde s'appelle Pierre".
00:54:57 Non pardon, mais en fait, c'est une pote qui est vraiment insupportable.
00:55:00 La meuf, elle mange tout le temps, elle ne prend pas un gramme.
00:55:02 Moi, l'autre fois, j'ai juste regardé un film avec Depardieu,
00:55:05 j'ai pris deux kilos et un procès pour harcèlement.
00:55:07 Donc voilà.
00:55:08 Elle mange des gaufres en dessert, et au goûter, elle est comme ça,
00:55:10 une petite voix, une petite jupe, voilà.
00:55:12 C'est la dernière fois que je fais du babysitting.
00:55:13 Bref !
00:55:14 Écoutez, donc Maurice,
00:55:18 déjà je suis très contente de vous voir, je tenais à vous le dire,
00:55:20 même si vous ne me regardez pas,
00:55:22 puisque vous écoutez de l'oreille droite.
00:55:24 Alors, vous êtes donc le chef dans Rrrrrrrr.
00:55:26 Alors pas étonnant qu'Alain Chabat décide de vous ouvrir les portes de sa cuisine dans Burger Quiz.
00:55:30 Oula, pardon, dans Burger Quiz.
00:55:32 Perso, moi, je ne sais pas pour vous, mais je n'aime pas trop cuisiner des trucs chez les autres.
00:55:35 Voilà, c'est une petite aparté.
00:55:37 T'arrives, il faut appréhender tout un nouveau système de cuisson,
00:55:39 si c'est des plaques à induction, t'as plus tes repères,
00:55:41 faut demander où sont les ustensiles,
00:55:43 après t'as tes potes qui sont là, "oui, vous êtes qui ?
00:55:45 Qu'est-ce que vous faites chez moi ? Vous rendez le double-éclé ?"
00:55:47 Enfin voilà, je ne suis pas à l'aise.
00:55:49 Bref, vous et les Robins des Bois, vous êtes une des raisons pour lesquelles j'ai fait ce métier.
00:55:52 C'est être une bande de potes,
00:55:54 écrire des sketches dès qu'on a une inspi,
00:55:56 voilà, la nouveauté et le partage.
00:55:58 Par contre, j'ai dû me chier dans un virage,
00:56:00 puisque je fais du one-woman show,
00:56:02 j'ai le même spectacle depuis 6 ans, et je n'ai plus un seul ami.
00:56:04 Mais en même temps, vous aussi, vous écrivez tout seul,
00:56:07 la solitude, ça ne vous fait pas peur,
00:56:09 et ainsi on apprend que vous êtes hyper sensible.
00:56:11 Alors, hyper sensible et acteur,
00:56:13 voilà, vraiment le bon pari.
00:56:15 Moi, pareil, hyper sensible,
00:56:17 one-woman show, je pense que là,
00:56:19 vraiment, on est trop loin.
00:56:21 C'est comme si c'était prouvé qu'un truc nous faisait du mal,
00:56:23 mais qu'on nous l'imposait toute la semaine.
00:56:25 Genre, Morandini, c'est news.
00:56:27 C'est quand même son deuxième procès.
00:56:31 Alors, on peut être fort comme un hyper sensible,
00:56:33 mais ça peut être aussi compliqué.
00:56:35 Moi, par exemple, je vois,
00:56:37 je peux vite paniquer lors de contacts sociaux
00:56:39 assez basiques, tels que,
00:56:41 croiser des voisins devant mon immeuble.
00:56:43 Souvent, je demande au taxi de continuer son chemin
00:56:45 pour ne pas les croiser.
00:56:47 J'en ai pour beaucoup d'argent.
00:56:49 L'autre jour, d'ailleurs, j'ai pas eu le choix,
00:56:51 je suis tombée sur un voisin que je croise d'habitude,
00:56:53 plutôt tous les samedis devant ma porte avec les flics,
00:56:55 et il se penche vers moi,
00:56:57 donc je lui dis "putain, c'est cool, on se fait la bise".
00:56:59 En fait, le monsieur voulait faire le code,
00:57:01 et je lui ai fait un bisou dans son cou.
00:57:03 Donc, bon, en fait, le samedi dernier,
00:57:05 il avait un flic et son pantalon.
00:57:07 Donc bon, hâte d'être à la fête des voisins,
00:57:09 mais très gênant, très très gênant.
00:57:11 Bref, vous sortez ensuite "Sexologie",
00:57:13 "Romans photo" sur un boomer,
00:57:15 et vous avez dit à ce sujet "la société exclut
00:57:17 ceux qui ne bandent plus".
00:57:19 Alors moi j'aurais dit "la société exclut d'abord
00:57:21 celles qui ont des bouffées de chaleur et puis leurs règles",
00:57:23 mais bon, après, y'a vous, pourquoi pas.
00:57:25 Et puis, je suis pas sûre, regardez par exemple
00:57:27 Renaud Valéry en parlait,
00:57:29 il vient de démentir la rumeur, il disait qu'il allait avoir un enfant.
00:57:31 Déconne, voilà, à mon avis,
00:57:33 y'a plus personne qui se lève pour Danette,
00:57:35 et pourtant, ça fait des années qu'on en avait pas entendu autant parler.
00:57:37 Après, un bouquin sur un mec
00:57:39 qui bande peu ou plus,
00:57:41 si j'avais été vous, j'aurais signé
00:57:43 "Maris, j'ai raté ma vanne".
00:57:45 Après, un bouquin sur un mec
00:57:47 qui bande peu ou plus, j'aurais signé
00:57:49 "Maurice Barthélé, mi-mol". Voilà, je tenais à vous le dire,
00:57:51 mais après, c'est une des raisons
00:57:53 pour lesquelles vous êtes auteur et pas moi.
00:57:55 Donc, vous voilà à nouveau auteur
00:57:57 avec l'expérience, gros tas.
00:57:59 Enfin, Maurice, vous avez déclaré "j'ai travaillé 3 heures par jour
00:58:01 pendant 6 mois". Voilà.
00:58:03 Alors, on a envie de te dire, ça va, tu t'es pas pété un bras.
00:58:05 Mais bon,
00:58:07 ça fait un peu penser à ce pote intermittent
00:58:09 qui s'étonne de ne pas avoir eu les 507 heures
00:58:11 à la date anniversaire, pour avoir fait 2 figures
00:58:13 dans un si grand soleil à un père Noël au marché de Chambon.
00:58:15 Mais bon, c'est comme ça.
00:58:17 Et on retrouve ici Léo,
00:58:19 à qui l'écran de cinéma s'adresse.
00:58:21 Alors, vous avez dit d'ailleurs à ce sujet que la salle
00:58:23 de cinéma est un lieu magique qu'il faut réinventer
00:58:25 pour donner aux gens le goût d'y revenir.
00:58:27 Alors, c'est tout à fait vrai, hein, moi je suis d'accord,
00:58:29 c'est un truc de punaise de lit et tout ça.
00:58:31 Et y'a vraiment plus personne dans les salles de ciné, ce qui fait que moi
00:58:33 je me sens en insécurité au ciné, voilà.
00:58:35 Je vous cache pas que vous le faire un truc, la dernière fois
00:58:37 j'y suis allée, y'avait tellement de personnes, y'avait qu'un mec
00:58:39 qui se touchait devant moi, voilà.
00:58:41 Ça imite, t'as le droit d'être ému, hein,
00:58:43 bon c'était Ratatouille donc c'est chiant, mais
00:58:45 le problème c'est surtout qu'il le faisait debout et d'au film.
00:58:47 Donc voilà, ça vous laisse un goût
00:58:49 mais pas forcément d'y revenir, encore moins de finir
00:58:51 mes pop-corn. Bref !
00:58:53 Écoutez Maurice,
00:58:55 j'ai décidé comme vous d'avancer un pion à la fois,
00:58:57 voilà, bon, les mecs étaient
00:58:59 en pleine partie, ils m'ont trouvé une tarte, mais bon,
00:59:01 après j'ai compris la métaphore.
00:59:03 Et je conseillerais, je t'en remercie François,
00:59:05 je conseillerais alors de commencer
00:59:07 par vous lire, parce qu'on peut être aussi fort
00:59:09 qu'un hypersensible, mais je crois qu'on a tous un peu
00:59:11 envie d'être aussi fort que vous.
00:59:13 Voilà, excusez-moi, ouh là là, effet spécial,
00:59:15 oui maman !
00:59:17 Ah ça y est, elle vous remet ! Regardez,
00:59:19 oui oui, les Robins des bois,
00:59:21 voilà, non mais je savais que ça arriverait, j'embrasse, Kevin Costner,
00:59:23 voilà, c'est super ! Tu me retires un coup
00:59:25 sur le fil ? Voilà, j'espère qu'un jour il n'y a pas que le téléphone qui dérange.
00:59:27 Bonne semaine à tous !
00:59:29 Merci, merci beaucoup,
00:59:31 merci beaucoup Thaïs.
00:59:33 Thaïs Sursen ! Oui !
00:59:35 Ah oui, absolument ! C'est le moment promo !
00:59:37 Thaïs, il va falloir être calé sur ce moment promo !
00:59:39 Toujours restituer à ce moment promo, ouais ouais !
00:59:41 Je suis donc au théâtre du Gymnase,
00:59:43 vendredi samedi à 19h30 jusqu'à fin décembre,
00:59:45 et après je serai sur la salle de la
00:59:47 SIGAL le 17 février.
00:59:49 Clairement, j'aime bien cette formule,
00:59:51 c'est l'une des filles les plus drôles de sa génération,
00:59:53 Maurice. Moi j'adore
00:59:55 quand ça va vite comme ça !
00:59:57 J'adore ce style, quoi !
00:59:59 Et bravo Thaïs ! Ah bah merci, c'est gentil,
01:00:01 parce que ma grand-mère, elle m'envoie un texte, elle me dit "j'ai rien compris !"
01:00:03 Bon, allez, on va se replonger dans
01:00:07 le roman de Maurice, l'expérience, là, sur RTL,
01:00:09 le roman de Maurice Martel-Aimé,
01:00:11 qui est sorti le 24 août dernier,
01:00:13 il fait son Bon Dimanche Show sur RTL,
01:00:15 à tout de suite !
01:00:19 Aujourd'hui, le Bon Dimanche Show
01:00:21 reçoit le meilleur invité
01:00:23 qu'il n'ait jamais eu !
01:00:25 C'est complètement faux ! On repassera
01:00:29 ce jingle la semaine prochaine !
01:00:31 Bruno Guillon sur RTL,
01:00:33 jusqu'à 15h30 !
01:00:35 Ça fait plaisir, quand même !
01:00:37 Et ça fait plaisir d'avoir Maurice Martel-Aimé,
01:00:39 qui est un excellent invité ! Bon Dimanche Show
01:00:41 de Maurice Martel-Aimé, l'expérience,
01:00:43 alors, il y a un chapitre intitulé "Dans l'expérience questionnaire",
01:00:45 dans ce chapitre,
01:00:47 Léo, votre héros,
01:00:49 répond à des questions inscrites
01:00:51 sur l'écran de cinéma.
01:00:53 Vous l'avez compris, on est sur les 15 dernières minutes de l'émission,
01:00:55 on a trouvé
01:00:57 nos questions super,
01:00:59 on ne s'est pas foulé, je vais vous poser
01:01:01 les mêmes ! - Oh merde !
01:01:03 - La plupart du temps, je ne sais pas y répondre !
01:01:05 - Et pourtant, on va essayer !
01:01:07 Maurice, je les pose telles quelles, donc si vous me le permettez,
01:01:09 je vais vous tutoyer !
01:01:11 Quand as-tu ri pour la dernière fois ?
01:01:13 - C'était là, dans cette émission, je me suis marré
01:01:15 en écoutant Thaïs.
01:01:17 - Quand as-tu pleuré pour la dernière fois ?
01:01:19 - Alors, je pleure très rarement,
01:01:21 je pense que ça devait être sur un sujet
01:01:23 de télé,
01:01:25 mais vraiment, moi je suis capable de pleurer
01:01:27 sur des conneries, alors que quand je vois des trucs
01:01:29 où il y a des vraies raisons de pleurer, je ne pleure pas.
01:01:31 Donc ça devait être, je ne sais pas,
01:01:33 un massacre de chatons.
01:01:35 - Quand as-tu senti coupable pour la dernière fois ?
01:01:37 - Ah bah, là, tout à l'heure,
01:01:39 j'ai garé mon scooter devant le marché,
01:01:41 là je me suis dit,
01:01:43 "ah mais non, il dépasse,
01:01:45 je vais gêner la circulation",
01:01:47 donc voilà, je me suis senti coupable.
01:01:49 - Quand as-tu eu peur pour la dernière fois ?
01:01:51 - En prenant le métro,
01:01:53 tout à l'heure on en parlait,
01:01:55 j'ai peur dès que je prends le métro.
01:01:57 - Quand as-tu été fier de toi pour la dernière fois ?
01:01:59 - Ah bah,
01:02:01 quand tout d'un coup, je me suis dit, tiens, je sors
01:02:03 un bouquin pour la rentrée littéraire,
01:02:05 moi qui étais dyslexique
01:02:07 quand j'étais gamin, totalement désorthographié,
01:02:09 et je me suis dit, "waouh, putain,
01:02:11 tu peux être fier, t'as sorti un bouquin
01:02:13 dans une belle maison d'édition."
01:02:15 - Quand as-tu eu envie de repartir à zéro ?
01:02:17 - Ah bah, ça c'est tous les matins,
01:02:19 je me lève, je me dis...
01:02:21 - C'est un peu le mythe de Sisyphe, en fait, de votre vie,
01:02:23 le gars qui monte une pierre en haut d'une montagne,
01:02:25 puis le lendemain matin, elle est retombée,
01:02:27 puis il faut que j'en commence.
01:02:29 - Mais c'est clair, c'est-à-dire que vraiment,
01:02:31 tous les jours, on galère pour faire le métier qu'on fait,
01:02:33 et à chaque fois, je me dis, tiens, je changerais bien de métier.
01:02:35 - Maurice, quelle a été ta plus grande joie ?
01:02:37 - Ma fille, avoir un enfant.
01:02:39 - Quand as-tu senti seul pour la dernière fois ?
01:02:41 - Euh...
01:02:43 Alors, un petit moment de solitude ?
01:02:45 - Ouais.
01:02:47 - Quand est-ce que je me suis senti...
01:02:49 Ah, je vais prendre du temps à répondre, je passe pour l'instant.
01:02:51 - Quand as-tu prié
01:02:53 pour la dernière fois ?
01:02:55 - Ah, alors, je prie constamment.
01:02:57 - D'accord.
01:02:59 - Alors, non pas que je sois un catholique pratiquant,
01:03:01 en revanche, je prie pour que les choses se fassent.
01:03:03 Vraiment, c'est-à-dire,
01:03:05 je lance des demandes,
01:03:07 un peu à l'univers, en me disant,
01:03:09 "Putain, j'aimerais tellement que ça se fasse !"
01:03:11 Alors, c'est pas une prière très bien formulée, mais c'est une forme de prière.
01:03:13 - Et donc, la dernière question du questionnaire de Léo,
01:03:15 dans le livre, crois-tu ?
01:03:17 - Oui, oui, je crois totalement. Je crois totalement que
01:03:19 les choses se font à partir du moment
01:03:21 où, voilà, on se les...
01:03:23 on se les formule,
01:03:25 on y croit, on...
01:03:27 Oui, oui, je crois, et puis je crois à l'ailleurs,
01:03:29 je crois au fait que
01:03:31 la mort n'est pas une fin,
01:03:33 ouais, je crois pas mal.
01:03:35 - Et tout à l'heure, en attaquant l'émission des messages de Dominique Farodia,
01:03:37 d'Isabelle Nanty, il y a Pierre-François,
01:03:39 Martin Laval, Pèphe,
01:03:41 qui vous parlaient de cette pièce que vous avez jouée
01:03:43 ensemble,
01:03:45 en vous disant, "Mais tiens,
01:03:47 j'aimerais qu'on la refasse, etc."
01:03:49 - Ouais, ouais, ouais, ça serait super !
01:03:51 Moi, je...
01:03:53 J'adore travailler avec mes potes, quoi,
01:03:55 j'y peux rien, c'est pour ça que j'adorerais
01:03:57 travailler avec Pèphe, ou avec Jean-Paul, ou Rouv',
01:03:59 vraiment, c'est...
01:04:01 ou avec Isabelle Nanty.
01:04:03 Le boulot, avec les amis,
01:04:05 c'est ce qu'il y a de mieux au monde, quoi.
01:04:07 Et en plus, c'était une pièce super sympa à faire,
01:04:09 qui était très absurde, c'est deux gars qui
01:04:11 attendent un ascenseur, donc le pitch
01:04:13 est quand même assez simple.
01:04:15 Et donc, ouais, ouais, à fond, moi,
01:04:17 si je peux mêler le boulot avec le plaisir, c'est demain, ouais.
01:04:19 - Qu'est-ce qui vous fait marrer, aujourd'hui ?
01:04:21 Vous voyez les nouveaux talents, tant au cinéma
01:04:23 que sur scène, est-ce qu'il y a des gens
01:04:25 où vous vous dites, "Ah ouais, lui ou elle,
01:04:27 ils sont forts." - Putain, bah, le Gorafi
01:04:29 me fait rire à chaque fois que je tourne sur leur truc,
01:04:31 quoi, je me dis, "Putain, mais ils ont quand même
01:04:33 de la bonne vanne à chaque fois."
01:04:35 Et, non, beaucoup de choses me font rire.
01:04:37 Les nouveaux arrivants du One Man
01:04:41 me font rire.
01:04:43 Non, je suis très client, moi, je suis pas du tout
01:04:45 le vieux con qui dit,
01:04:47 "Ah non, à mon époque,
01:04:49 on savait rire." Non, non, pas du tout.
01:04:51 Je trouve ça super, quoi,
01:04:53 toute cette nouvelle génération qui arrive.
01:04:55 Donc, ouais, non, voilà, je suis client
01:04:57 de beaucoup de gens. - J'ai une mauvaise nouvelle,
01:04:59 Maurice, on va se quitter
01:05:01 dans quelques instants. La dernière interview
01:05:03 de l'émission, c'est l'interview des 20 dernières secondes,
01:05:05 et elle porte bien son nom, car juste après,
01:05:07 nous laisserons la place à Laurent Ruquier et sa grosse tête.
01:05:09 À tout de suite.
01:05:11 (musique)
01:05:13 - Non, non, t'as dit "sa grosse tête".
01:05:15 - C'est drôle. - C'est très, très drôle.
01:05:17 - Tu sais quoi, faut le laisser tel quel. Je pense qu'il faut
01:05:19 le laisser tel quel, c'était un volontaire.
01:05:21 (rires)
01:05:23 Maurice,
01:05:25 juste avant de faire la dernière interview, on va juste enregistrer
01:05:27 une petite annonce pour l'émission
01:05:29 qui va passer à l'antenne.
01:05:31 On se disait, on était partis
01:05:35 sur le délire, "Bonjour, je suis
01:05:37 Maurice Barthélémy, et ce dimanche
01:05:39 je suis chez Bruno Guillon." - D'accord.
01:05:41 - Et tu sais, je te reprends en disant
01:05:43 à la radio,
01:05:45 sur RTL.
01:05:47 Un truc comme ça. Ouais, tu vois, on improvise,
01:05:49 tu vois, un truc court, mais... - Ça marche.
01:05:51 - C'est bon pour toi, ça enregistre ? - Ouais.
01:05:53 - OK, quand tu veux. - Bonjour, je suis
01:05:55 Maurice Barthélémy, et ce dimanche
01:05:57 je suis chez Bruno Guillon.
01:05:59 - Ouais. Enfin, à la radio,
01:06:01 Maurice... - Ah non,
01:06:03 chez Bruno Guillon. - Ah.
01:06:05 Ouais, alors...
01:06:07 T'amènes le vin ? - Ah...
01:06:09 Non. J'ai toujours les mains vides.
01:06:11 - Bon, je prépare les amis.
01:06:13 Rendez-vous dimanche sur RTL.
01:06:15 Voilà, très bien. Hop, allez hop,
01:06:17 dernière interview, et après, on te
01:06:19 fout la paix.
01:06:21 - J'avais une super blague pour ce
01:06:23 jingle. Mon fessine qu'on est déjà
01:06:25 à la bourre, alors je me dépêche, hop hop.
01:06:27 Bruno Guillon sur RTL. Allez, allez !
01:06:29 (musique)
01:06:31 - Ne passez pas
01:06:33 à côté de ce roman,
01:06:35 il s'appelle "L'expérience", il est sorti
01:06:37 le 24 août dernier.
01:06:39 C'est le premier roman de
01:06:41 Maurice Barthélémy, qui, je l'espère,
01:06:43 en appelle d'autres. - J'espère,
01:06:45 mais pour l'instant, j'ai pas d'idée. - Oui, c'est ça.
01:06:47 (rires) J'allais pas
01:06:49 vous demander tout de suite un pitch sur le nouveau
01:06:51 roman, mais en tout cas, je lui prédis
01:06:53 un grand succès. Maurice, c'était un vrai
01:06:55 plaisir de vous avoir. - Ah, pareil.
01:06:57 C'est tellement du bien d'avoir du temps et
01:06:59 d'être détendu et d'être avec des gens chouettes.
01:07:01 Vraiment, merci. - Et ça fait
01:07:03 bien longtemps qu'on avait pas traité de chouette.
01:07:05 Je peux vous le dire.
01:07:07 (rires) Allez, on va finir avec l'interview
01:07:09 des 20 dernières secondes. Maurice,
01:07:11 c'est un choix à faire, c'est manichéen, vous avez pas
01:07:13 à expliquer le pourquoi du comment. - Ok.
01:07:15 - On y va ? - Ça marche. - Top chrono.
01:07:17 Maurice Barthélémy,
01:07:19 Lille Maurice ou Saint Barthélémy ?
01:07:21 - Maurice. - Auteur
01:07:23 ou réalisateur ? - Réalisateur.
01:07:25 - Instagram ou carte postale ? - Insta.
01:07:27 - La Grosse Émission ou
01:07:29 Nulle Part Ailleurs ? - La Grosse Émission.
01:07:31 - Pensée ou dépensée ?
01:07:33 - Pensée. - Interview
01:07:35 ou monologue ? - Interview.
01:07:37 - Pef ou Jean-Paul Rouve ?
01:07:39 (rires)
01:07:41 - Ton père ou ta mère ?
01:07:43 - Isabelle Nanty ou Dominique Farrugia ?
01:07:45 - Ton père ou ta mère ? Pareil.
01:07:47 - La scène ou le cinéma ?
01:07:49 - Cinéma. - Merci beaucoup,
01:07:51 Maurice, d'avoir fait votre Bon Dimanche Show
01:07:53 sur RTL. Dans
01:07:55 quelques instants, c'est Laurent Ruquier
01:07:57 et ses grosses têtes, les meilleurs moments de la
01:07:59 semaine pour vous accompagner. On reviendra
01:08:01 dimanche prochain avec Max Boublille
01:08:03 qui sera dans le fauteuil du Bon Dimanche Show
01:08:05 passer un excellent dimanche sur RTL.
01:08:07 À dimanche prochain, merci beaucoup à
01:08:09 Karina Sciammer, Agathe Deschamps, François
01:08:11 Touchard, Thaïse Wauquire, Valérie Zéthoun
01:08:13 et Rachel Azria qui m'ont
01:08:15 aider à préparer cette émission. Rendez-vous dimanche !