Fabrice Eboué conseille à Ségolène Royal de "chier à la gueule" du PS

Transcript

00:00 Vous aimeriez être à Matignon ?

00:03 Mais ça se pose pas comme ça, je vais pas jouer à ce sujet.

00:07 Si vous voulez appliquer vos idées, faut bien.

00:10 C'est pas le sujet.

00:11 Dites le bout de l'hôtel Matignon.

00:13 C'est pas le sujet, non.

00:14 C'est pas comme ça que ça se passe.

00:16 C'est pas comme ça que ça se passe.

00:17 Je crois pas être dans le casting.

00:19 On a bien compris que visiblement, vous trouviez que ça allait pas du tout à la tête de la France.

00:24 Le tableau que vous venez de me dresser l'air de rien, c'est quand même que...

00:28 C'est parce que j'ai dit, ça va vraiment mal.

00:30 Y a des choses... Est-ce que vous croyez pas que le président, le premier ministre, eux-mêmes, ne savent pas que ça va pas bien ?

00:37 Visiblement, ils ont pas trouvé comment faire pour que ça aille mieux.

00:40 Ils ont une rétention aveugle pour ne pas le voir.

00:42 Donc tout le monde le voit que ça ne va pas.

00:44 Donc moi, en face de vous, qui en plus a une liberté de parole, je ne veux pas vous dire le contraire.

00:48 Mais au final, vous vous doutez de votre liberté de parole.

00:50 Il faut comprendre à demi-monde.

00:52 Non mais je comprends le système médiatique.

00:54 Vous utilisez pas beaucoup votre liberté de parole, moi je t'en veux.

00:56 Il y aurait absolument besoin que je parle avec violence contre les dirigeants actuels.

01:00 Mais je ne le ferais pas parce que je ne rendrais pas service à notre pays.

01:03 Ce qui est important, c'est qu'on ait le sentiment qu'il y a des solutions alternatives et qu'il faut changer le cas.

01:09 Qu'est-ce qu'il y a Fabrice ?

01:10 Non mais moi, à sa place, honnêtement, moi je suis un peu frustré, là.

01:13 C'est-à-dire que je suis venu parce que vous étiez là, ce soir, voyez, c'est bien.

01:15 Bon bah merci, c'est gentil.

01:17 Et honnêtement, bon, vous avez été à Indah, vous avez été au bout de votre combat, vous êtes allé au second tour de la présidentielle.

01:22 Aujourd'hui, on vous voit, vous avez été bafoué par votre propre camp.

01:25 Il faut leur chier à la gueule parce que moi j'ai envie de dire...

01:28 [Rires et applaudissements]

01:37 J'ai dit la même chose mais ça ne sonnait pas pareil.

01:40 On a le sens du résumé Fabrice.

01:42 Il faut aller au bout des trucs.

01:45 Soit vous êtes anarchiste maintenant, vous faites un livre sur François Hollande, je ne sais pas.

01:48 Il ne remontait pas la cuvette des chiottes, lâchez-vous.

01:52 [Rires et applaudissements]

01:54 C'est les blagues de ton corps.