Retrouvez le replay de la 4e étape du Tour d'Allemagne du 27/08/2023.
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00:00:00 du Tour d'Allemagne, la toute dernière avec des échappés.
00:00:03 Patrick Chassé, Christophe Ribelon et Pierre Roland.
00:00:05 - Oui, autre salle, autre ambiance quand même, effectivement, sur le Tour d'Allemagne.
00:00:09 Parce que là, on retrouve un peloton qui roule derrière des échappés
00:00:16 qui sont partis très tôt dans cette dernière étape.
00:00:21 Ils sont partis dès le départ, pratiquement, dès les 5 premiers kilomètres.
00:00:25 Ils sont sortis, je dirais... Ah ben voilà, regardez.
00:00:28 - C'est vrai qu'il y a de l'ambiance ? - Oui, effectivement.
00:00:30 A mon avis, ils étaient juste devant leur poste de télé il y a quelques instants.
00:00:34 On a 5 coureurs en tête, 5 coureurs, dont 2 de la même équipe.
00:00:39 Ça vous saute aux yeux immédiatement.
00:00:42 Silas Khor et Jan-Mark Themen, qui appartiennent à la formation Saris-Rouvi.
00:00:49 Et puis, on a également dans cet échappé Tobias Nolde.
00:00:54 Une autre équipe continentale, c'est PNS...
00:00:59 Et Dominique Robert également de l'équipe PNS.
00:01:03 Donc on a 2 équipes représentées par 2 coureurs.
00:01:07 Je vais y arriver, mais on va se roder.
00:01:09 Et puis enfin, on en a un qui n'était pas dans l'échappé initialement.
00:01:12 C'est Vincent Dorn de l'équipe Bikehead,
00:01:15 qui est sorti avec un temps de retard et qui a pu opérer la jonction.
00:01:19 Ils l'ont attendu, enfin je ne sais pas s'ils l'ont vraiment attendu,
00:01:21 mais ils auraient mieux fait de ne pas l'attendre,
00:01:24 parce que depuis qu'il est rentré, il est passé en tête du sprint intermédiaire,
00:01:27 il est passé en tête de la seule bosse répertoriée sur le parcours.
00:01:30 Tout ça est relativement anecdotique, bien sûr,
00:01:32 parce que ça ne changera pas la donne sur le classement par points
00:01:39 dominé par Ettan Vernon, qui porte donc le maillot vert.
00:01:43 Ça ne changera pas non plus le classement de meilleur grimpeur
00:01:47 dominé par Arn Vanhoenck, qui était échappé le premier jour.
00:01:52 Et il y a peu de chance que le peloton les laisse aller jusqu'au bout ainsi.
00:01:54 Qu'est-ce que vous en pensez, Christophe ?
00:01:56 C'est anecdotique, certes, les classements qu'il a faits,
00:01:59 mais ce qui est moins anecdotique, c'est que c'est un coureur qui a une minute au classement général.
00:02:04 Donc clairement, on ne va pas laisser du tout de champ à cet échappé.
00:02:08 Donc ça, ce n'est pas anecdotique.
00:02:09 Je ne sais pas si on l'a laissé rentrer, si c'était volontaire ou pas,
00:02:11 pour les quatre hommes qui étaient à l'avant avant qu'il revienne.
00:02:13 Maintenant, ils sont cinq.
00:02:15 Mais en tout cas, depuis qu'il est dans cet échappé,
00:02:18 clairement, cet échappé a beaucoup moins de chance de pouvoir aller au bout.
00:02:22 On n'a pas déjà vu ça hier.
00:02:25 Vous n'avez peut-être pas vu l'étape qui a été diffusée juste avant en différé.
00:02:30 Mais hier, on avait exactement la même problématique avec une belle échappée.
00:02:36 Il y avait même un Français dans cet échappé, Mathéo Verchet,
00:02:40 jeune néo-pro de l'équipe Total Energy.
00:02:43 Le problème, c'est que dans cet échappé, il y avait également un coureur
00:02:47 qui était placé au général.
00:02:49 C'était Frank Vandenbrouck.
00:02:51 Et le néerlandais de l'équipe DSM était bien gênant dans cet échappé.
00:02:56 On ne l'a jamais laissé prendre du temps.
00:02:58 Ils ont d'ailleurs été repris prématurément par le peloton
00:03:02 sur une accélération de l'équipe israël.
00:03:04 Première tech, Pierre Roland.
00:03:06 On a compris que c'est une étape aujourd'hui.
00:03:10 D'ailleurs, avant que je vous passe la parole,
00:03:12 à moins que vous vouliez le commenter, on va voir le profil de cette étape.
00:03:16 Déjà, juste un mot quand même, et je vous passe la parole.
00:03:19 Sur le profil de cette étape, c'est évidemment celle qui offre
00:03:22 le plus faible dénivelé, 500 mètres de dénivelé.
00:03:25 Bon, voilà, 175 km entre les belles villes d'Hanovre et de Brême.
00:03:31 Je dis ça à la française.
00:03:33 Brême, qui est d'ailleurs la deuxième plus grande ville du nord de l'Allemagne.
00:03:38 Profil tout plat. Qu'est-ce qu'il faut en dire ?
00:03:40 Peut-être un mot du vent ?
00:03:41 Il n'y a pas grand-chose à dire sur le parcours, sur le profil proposé.
00:03:46 Trois tours de circuit quand même, à la fin ?
00:03:49 Avec un sprint bonif qui va distribuer 3, 2 et 1 seconde.
00:03:52 Vous le voyez, tout à la fin, tout proche de la ligne d'arrivée.
00:03:55 Mais plus on va se rapprocher de la ligne d'arrivée,
00:03:57 plus ça va être plat, complètement plat.
00:03:59 500 mètres de dénivelé sur 175 km.
00:04:02 Mais moi, je n'ai même pas 500 mètres. J'ai rentré le parcours.
00:04:04 Moi aussi, j'ai un peu moins. J'ai arrondi.
00:04:06 Moi, j'ai moins de 400 mètres.
00:04:09 Sur une appli météo, je n'ai même pas 300.
00:04:12 Si vous regardez le dénivelé sur une appli météo, excusez-moi.
00:04:15 J'ai rentré l'intégralité du parcours.
00:04:18 C'est rien, en tout cas, que ce soit 300, 400 ou 500 sur 175 km.
00:04:25 C'est rien du tout. C'est vraiment strictement rien.
00:04:28 Donc, peu de dénivelé. Pas grand-chose pour ralentir les coureurs
00:04:32 qui roulent très vite, à plus de 45 km/h de moyenne depuis le départ.
00:04:36 Et dans le peloton, ça roule vite aussi.
00:04:38 Mais il y a un petit point, c'est le vent.
00:04:40 Il y a un petit vent, très léger, à 15-20 km/h.
00:04:44 On ne va pas vous mentir. On ne va pas dire qu'il va y avoir des bordures dans tous les sens.
00:04:48 Mais en tout cas, il est positionné.
00:04:50 Il va être désagréable, le vent, parce qu'ils vont l'avoir de côté.
00:04:53 Un petit peu de dos, de trois quarts dos, de nouveau de côté.
00:04:56 Donc voilà, ça ne va pas être agréable de rouler dans le peloton.
00:04:59 Là, pour le moment, ils sont abrités, parce que le vent vient de la gauche des coureurs.
00:05:03 Pour le moment, ils sont abrités, mais ils vont avoir des endroits un petit peu plus à découvert.
00:05:08 Donc le danger peut venir du vent et de ce circuit urbain.
00:05:11 Matt Spedersen nous a expliqué que le circuit urbain était très technique.
00:05:16 Voire, lui, il a employé le mot un petit peu dangereux.
00:05:19 Donc, à voir ce circuit urbain avec un peloton qui risque d'être compact et croupé.
00:05:24 Éclairez-nous un tout petit peu, pourquoi ce n'est pas agréable d'avoir le vent parfois de côté, parfois de dos ?
00:05:29 De dos, ce n'est pas mal quand même !
00:05:31 Parce que dans le peloton, vous voulez dire ?
00:05:33 Là, on voit le peloton.
00:05:35 Les premiers coureurs, ils prennent du vent.
00:05:38 Les coureurs qui suivent derrière, ils prennent un petit peu de vent.
00:05:41 Mais quand on est au milieu, dans cette boule, on est complètement à l'abri.
00:05:46 On ne pédale presque pas.
00:05:48 Il y a 50, voire 60% d'abri quand on est vraiment à l'intérieur du peloton, en plein milieu.
00:05:54 Et quand il y a ce petit vent de côté un petit peu désagréable, le peloton est en fil et on a beaucoup moins d'abri.
00:05:59 Donc, il faut appuyer beaucoup plus fort sur les pédales.
00:06:02 Voilà la raison pour laquelle un petit vent même faible, quand il est de côté, ou trois quarts face, trois quarts dos,
00:06:09 ça rend l'évolution au milieu du peloton désagréable.
00:06:13 Devant, donc, vous l'aurez compris, nous n'avons que des représentants d'équipes continentales, que des coureurs allemands.
00:06:20 Puisque sur ce Tour d'Allemagne, avaient été invités quatre équipes continentales.
00:06:24 Je rappelle qu'en cyclisme, les équipes continentales, ce sont des équipes de troisième division.
00:06:30 En réalité, puisque les pro-teams sont des équipes de deuxième division, c'est le cas de Total Energy, par exemple,
00:06:36 qui est la seule équipe française présente sur ce Tour d'Allemagne.
00:06:39 Et puis les World Team, les équipes de division mondiale, ça correspond bien sûr dans le vélo à la première division.
00:06:47 Donc, c'est assez classique.
00:06:51 Depuis le départ, on a les équipes continentales qui cherchent à se faire remarquer en se plaçant dans l'échappée.
00:06:57 Sur ce que l'on a vu les jours précédents, on a quand même senti, surtout quand il y avait un coureur d'une World Team en leur compagnie,
00:07:05 qu'il y avait quand même une grosse différence de niveau.
00:07:08 On l'a vu notamment deux fois sur deux échappées différentes.
00:07:12 Notamment, on a vu Arn Vanhoenack, le leader du Grand Prix de la Montagne, qui d'ailleurs va remporter ce classement.
00:07:18 Il ne sera pas dépassé aujourd'hui, il n'y a plus de points à attribuer.
00:07:21 Effectivement, on a vu qu'il y avait des sacrées différences de niveau.
00:07:25 On a même noté beaucoup plus de différences de niveau que sur les courses françaises.
00:07:30 On a un programme de course en France qui fait que même les équipes continentales courent énormément au contact des pro-teams et des World Team.
00:07:36 Et ça se ressent énormément sur le niveau global.
00:07:40 C'est vrai que là, on a vu qu'à chaque fois qu'il y avait une échappée avec un coureur d'une équipe World Tour,
00:07:45 il était clairement au-dessus de ses compagnons d'échappée qui, eux, étaient dans une équipe continentale.
00:07:50 A la moindre accélération, clairement, il était en capacité de les distancer, même sans attaquer, juste en accélérant et en maintenant un rythme soutenu.
00:08:00 En Allemagne, il y a encore une grosse différence entre ces trois divisions professionnelles, contrairement à ce que ça peut l'être en France.
00:08:11 Niels Politan, ancien vainqueur de l'épreuve, qui est à l'arrière.
00:08:16 Il a un bidon. Je ne sais pas s'il est allé chercher des bidons.
00:08:21 En tout cas, il en a pris un dans sa poche.
00:08:24 Il n'en a pris qu'un que pour vendre Poppel, c'est tout. Pas pour les autres.
00:08:28 Pourtant, lui, il est plutôt large d'épaule.
00:08:31 Il pourrait en mettre plus, des bidons, dans son maillot. Il doit pouvoir en charger.
00:08:34 On pourrait essayer de taper un record.
00:08:36 La météo est quand même plus clémente, un petit peu à l'image de ce qui se passe en Europe.
00:08:42 Beaucoup plus clémente en cette fin de semaine que ce n'était le cas en début de semaine, notamment lors du prologue de ce Tour d'Allemagne.
00:08:52 Il fait beau. Ce sont des conditions idéales pour faire de la bicyclette.
00:08:56 Mais il ne fait pas très chaud. Il fait une vingtaine de degrés.
00:08:59 Comme j'expliquais, un petit vent de sud-ouest qui pousse un petit peu les coureurs par moment.
00:09:08 Mais on n'est pas à la canicule. C'est idéal pour faire du vélo.
00:09:12 On est bien avec 20 degrés. C'est l'idéal. Il n'y a pas d'autre mot.
00:09:18 Je vous propose qu'on revoie le sprint d'hier.
00:09:22 Encore une fois, vous l'avez constaté, si vous avez suivi ce Tour d'Allemagne, il y avait quand même un beau plateau de sprinteurs.
00:09:29 Avec Philippe Ouaos, avec Alexander Christophe qui a abandonné rapidement, puisqu'il avait été blessé lors du prologue.
00:09:38 Avec Sam Bennett, avec Pascal Ackermann et avec également Matteo Moschetti.
00:09:44 Hier, on avait un sprint avec une quarantaine de coureurs.
00:09:48 On s'était dit que ce serait pour Ackermann ou pour Ouaos. J'ai oublié de citer Pedersen bien sûr.
00:09:52 Ou pourquoi pas Ethan Vernon.
00:09:56 Et finalement, pourquoi pas Nathan Eitner ?
00:09:59 Et bien non. Regardez bien comment ça va se passer.
00:10:02 Julien Simon déjà, qui avait été anticipé.
00:10:05 Qui anticipe effectivement. Qui a voulu nous faire une victoire.
00:10:09 Et finalement, l'équipe Bora qui a emmené parfaitement Danny Van Poppel.
00:10:15 C'est Bennett qui est emmené, qui servait de poisson pilote à Danny Van Poppel.
00:10:19 Effectivement, l'arrivée était en faux plat montant. Ça c'est quand même à signifier.
00:10:22 Et on va voir Madis Michels qui lui va déboucher.
00:10:25 Et là, effectivement, c'est une surprise. On voit un coureur de l'équipe intermarché Circus Huanti.
00:10:30 Et on n'avait pas vraiment coché de sprinteur dans cette équipe.
00:10:34 Ce jeune coureur de 20 ans s'appelle Madis Michels. Il est estonien.
00:10:38 Et il a tout simplement remporté au nez et à la barbe tous les autres sprinteurs cette étape.
00:10:45 Ce n'est pas sa première victoire pro. Il avait remporté une étape de son tour national l'année dernière.
00:10:49 Mais il n'était pas non plus professionnel l'année dernière.
00:10:54 Il est né au pro de cette année chez Intermarché.
00:10:56 Et donc par conséquent, c'est quand même une victoire surprise.
00:11:00 Mais quand même éclatante. Parce que là, il n'y a pas eu...
00:11:03 Il y a eu effectivement des chutes, mais elles n'ont pas empêché des coureurs comme Van Poppel, Boaos, Vernon, Aramburu, ou Mads Pedersen d'être présents dans le final pour disputer ce sprint.
00:11:15 Et bien, il les a tous coiffés.
00:11:17 Il était clairement au-dessus. On vient de voir la source au ralenti.
00:11:20 Vu d'hélicoptère, il est d'abord déjà obligé de boucher une première casse sur Van Poppel.
00:11:25 Il la bouche déjà très facilement. Il a Quinten Hermans, qui n'est pas un inconnu, dans sa roue.
00:11:31 Et malgré ça, il remonte sur Van Poppel. Il débouche Van Poppel.
00:11:35 Donc il démarre quasiment plus vite que Van Poppel.
00:11:37 Il arrive tout de suite à lui mettre un écart.
00:11:39 Et puis il arrive à maintenir cet écart jusqu'à l'arrivée.
00:11:41 Il arrive avec quasiment un vélo d'avance sur tout le monde.
00:11:43 Hier, sur une arrivée en faux plein montant, clairement, il était très très fort.
00:11:48 Quinten Hermans, lui, a fini seulement troisième.
00:11:50 Alors qu'il était dans la roue, à la limite, il était placé idéalement.
00:11:52 Il n'a jamais pu sortir de la roue de Madis.
00:11:55 Mickael, on a sûrement d'ailleurs découvert un talent hier.
00:11:59 C'est vrai, dans son profil, un sprint un tout petit peu particulier.
00:12:03 Parce qu'il y avait quand même un faux plat assez prononcé entre le deuxième et le dernier kilomètre.
00:12:09 Plus rectiligne, moins sensible sur le dernier kilomètre.
00:12:14 Donc peut-être que certains sprinteurs étaient en dette d'oxygène au moment de l'emballage final.
00:12:21 Quoi qu'il en soit, Madis Mickael, lui, il a très bien vécu ce sprint.
00:12:25 Vous le connaissiez ?
00:12:27 Non.
00:12:29 Et vous Pierre ?
00:12:31 C'est un coureur qu'on découvre.
00:12:33 Comme on ne le connaissait pas, notre envoyé spécial, Charles-Antoine Norat,
00:12:37 est allé demander à son équipier, Lilian Kelméjan, de nous parler justement de ce jeune coureur de 20 ans.
00:12:44 Dans l'équipe, tout le monde connaît ses qualités.
00:12:49 Ça a été dur un peu pour lui l'hiver.
00:12:51 Il avait peut-être quelques kilos en trop.
00:12:53 Il a peut-être pris un peu le début de saison à la légère.
00:12:55 Avec le talent qu'il a, c'est normal.
00:12:57 Il pensait que chez les pros, ça roulait moins vite.
00:12:59 Depuis cet été, il a trouvé sa carburation.
00:13:02 Il est super fort.
00:13:04 On savait que, que ce soit ici ou dans les prochaines courses, ça allait finir par faire un gros résultat.
00:13:11 Peut-être pas la gagne, mais en tout cas, sur un sprint comme ça, après une journée dure,
00:13:14 et sur un sprint en faux plein montant, il a beaucoup de vélocité et une grosse puissance.
00:13:20 Je ne suis pas surpris qu'il emporte, mais en tout cas, c'est depuis quelques semaines,
00:13:26 de nouveau une très bonne dynamique, un peu à l'image de notre début de saison,
00:13:29 avec les victoires qui s'enchaînent et sur des grosses courses qui plusaient.
00:13:32 Ça donne un gros moral pour finir bien la saison.
00:13:36 Il mérite cette victoire, parce que c'est un jeune talentueux.
00:13:40 Et quand on a ce talent-là, on veut lever les bras pas qu'une fois dans la saison.
00:13:45 C'est la première, mais peut-être pas la dernière.
00:13:47 C'est la première, mais peut-être pas la dernière.
00:13:50 Peut-être aujourd'hui, il sera-t-il encore intéressé et concerné par le sprint,
00:13:54 avec une équipe à son service.
00:13:56 Vous venez d'entendre Lilian Kalmejian, qui est le deuxième Français au classement général
00:14:00 dans ce Tour d'Allemagne.
00:14:02 Pavel Sivakov est troisième.
00:14:04 On rappelle que Pavel Sivakov est de nationalité française.
00:14:08 Lilian Kalmejian est quinzième à 29 secondes.
00:14:11 Et le troisième Français, c'est Mathieu Burgodeau, qui est à 32 secondes.
00:14:14 Nous, on ne le connaissait pas.
00:14:17 On s'est un peu renseigné.
00:14:19 On s'est rendu compte qu'il avait des références chez les juniors.
00:14:22 C'est un coureur qui a 20 ans.
00:14:24 Il y a deux ans, il était chez les juniors.
00:14:26 C'est tout simplement la génération de Romain Grégoire et Léni Martinez.
00:14:29 Quand on regarde ce qu'il a fait en junior en 2021, il est quand même septième du championnat d'Europe.
00:14:33 Remporté par Romain Grégoire, où Léni Martinez fait troisième.
00:14:36 Donc, lui, il a terminé septième.
00:14:38 Et quand on regarde dans la foulée de cette compétition, il a fait le championnat du monde,
00:14:41 donc junior, où là, il termine troisième.
00:14:44 Derrière Aïzénès, le coureur norvégien, mais surtout derrière Romain Grégoire, qui termine deuxième.
00:14:51 En fait, on a des références sur ce coureur-là.
00:14:55 C'est juste qu'il est tout jeune, qu'il est né au pro.
00:14:57 En tout cas, hier, d'une manière éclatante, il vient de se révéler aux yeux du plateau professionnel.
00:15:03 Oui, j'avoue que moi, je ne me souvenais pas du tout de la présence d'un Estonien sur le podium des championnats du monde chez les juniors.
00:15:13 Madis Mikkels, Estonien au sein de la formation Intermarché Circus Huanti.
00:15:19 Retenez ce nom, on aura sûrement, et on l'espère pour lui, bien sûr, l'occasion d'en reparler.
00:15:24 Il avait été probablement également conseillé par un autre Estonien qui est présent dans cette équipe.
00:15:32 Reinhard Tharamae, effectivement, j'ai un trou de mémoire, qui fait partie de cette même formation et qui est présent sur le Tour d'Allemagne.
00:15:42 On tourne une page de publicité et on se retrouve juste après avec le meilleur grimpeur de ce Tour d'Allemagne,
00:15:48 Arne Vanhoek, et avec, bien sûr, tous les autres maillots distinctifs, comme celui d'Ilan Vanwielder, leader de la course pour l'instant.
00:15:54 A tout de suite.
00:15:59 Le peloton qui se trouve actuellement avec 2 minutes de retard sur les échappés et 2 minutes 10,
00:16:05 à peu près 1,5 km de retard sur les hommes qui se sont échappés dès les tout premiers kilomètres.
00:16:11 Deux équipes sont représentées par deux coureurs, mais les trois qui sont à l'avant de la course sont toutes des équipes continentales.
00:16:18 On retrouve donc deux hommes pour l'équipe P&S, il s'agit de Tobias Nold et de Dominique Robert.
00:16:26 On retrouve également deux coureurs de la formation, Saris Ruvi-Sauerland, Silas Koch et Jan Mark Denmen.
00:16:35 Et enfin Vincent Dorn, qui est le mieux placé au classement général, 22ème ce matin,
00:16:41 avec une minute de retard seulement sur le leader de la course, Ilan Vanwielder.
00:16:46 Il y a Christophe Riblon qui se part parce qu'il n'est pas le seul à éclencher les noms.
00:16:49 J'aime bien quand vous prononcez les noms allemands.
00:16:52 Je fais ce que je peux, mais j'ai un petit handicap là-dessus, je n'y arrive pas.
00:16:58 En tout cas, eux, ils serrent les dents.
00:17:00 Ça commence à peser les kilomètres.
00:17:02 Ça fait 130 km qu'ils sont échappés bientôt.
00:17:05 Ça commence à peser dans les jambes, surtout qu'il se passe sur un rythme assez élevé.
00:17:10 Le peloton n'a jamais laissé une grosse marge de manœuvre.
00:17:12 Tout à l'heure, on avait entre 3 et 4 minutes au maximum de l'avance pour ces coureurs.
00:17:18 Et puis le peloton s'est organisé et a réduit progressivement cet écart par rapport aux hommes de tête.
00:17:27 Hier, on avait une seule équipe, Christophe Riblon, qui réjontait le peloton.
00:17:31 C'était surtout dans le final, l'équipe Bora-Hansgrohe, qui avait vraiment décidé de prendre les choses en main.
00:17:38 Et j'ai envie de dire qu'il n'y avait qu'une équipe qui attaquait, pas tout à fait, mais presque.
00:17:42 C'était l'équipe Total Energy.
00:17:44 Ouh là là, j'ai peur pour derrière. Ce n'est pas la première fois qu'on voit ça.
00:17:48 Regardez au même virage, juste avant, sur cette même chicane, juste avant, c'était l'échappée, qui est passée exactement au même endroit.
00:17:58 Regardez, hop, déjà là, c'était assez dangereux.
00:18:02 Effectivement, on a mis des bottes de paille pour protéger des lampadaires et des poteaux.
00:18:06 A priori, tout le monde est bien passé.
00:18:08 C'est vrai que cette chicane-là, c'était un petit peu chaud.
00:18:12 Effectivement, hier, il n'y avait que l'équipe Bora-Hansgrohe qui roulait.
00:18:15 Elle avait de l'ambition pour Van Poppel, pour aller viser l'étape, pour aller chercher des bonifs aussi.
00:18:21 Ça s'est relativement bien passé.
00:18:24 Van Poppel termine quand même deuxième de l'étape, donc je dirais que le contrat a été à moitié rempli.
00:18:29 Aujourd'hui, ils sont encore en train de rouler, mais ils ne sont pas tous seuls.
00:18:32 On va revoir. Alors que là, cette chicane-là, ça a bien étiré le peloton.
00:18:36 L'allure a clairement monté dans le peloton.
00:18:38 On sent que la nervosité... Il y a presque une échappée derrière d'équipes continentales aussi.
00:18:43 C'est ça, on voit que ça commence à devenir difficile.
00:18:45 On en parlait tout à l'heure du niveau qui n'est pas très homogène.
00:18:48 Et regardez devant, c'est plusieurs équipes.
00:18:51 C'est les Bora qui accélèrent. Il y a un petit vent de côté.
00:18:55 Et puis c'est à découvert par moment.
00:18:58 On voyait les coureurs échapper, rouler en éventail.
00:19:02 Et puis on voit bien avec l'éolienne, le vent vient de la gauche pour les coureurs.
00:19:06 Alors on voit, il n'est pas très fort, mais malgré tout, il y a des cassures.
00:19:09 Attention, il fallait être bien placé à l'amorce de cette longue ligne droite.
00:19:13 Les petites haies, ça va les sauver.
00:19:16 Mais c'est un premier avertissement.
00:19:18 L'équipe Bora, ils n'ont pas fini et ils veulent le classement général avec Van Poppel.
00:19:23 Très clairement, Van Poppel, il est à 16 secondes.
00:19:27 S'ils arrivent à piéger Van Wilder, ils peuvent y croire à la victoire au classement général.
00:19:32 Mais déjà, ils veulent tenter, ils veulent durcir.
00:19:37 Il l'avait annoncé.
00:19:39 Il y a la possibilité, c'est sûr, de monter sur le podium pour Van Poppel.
00:19:43 Sivako fait à seulement 3 secondes devant lui.
00:19:45 Regardez derrière, les cassures qui sont en train de se former.
00:19:49 On cherche les coureurs d'équipe de première division.
00:19:56 On aperçoit la Hengen qui est là, qui s'est fait piéger.
00:20:00 Le géant où est le leader ?
00:20:04 Il est devant Van Wilder.
00:20:09 Où est-ce qu'il est ?
00:20:11 Ça frotte énormément.
00:20:13 Ça a frotté à droite.
00:20:14 On est en train de se regarder du côté de l'équipe Israël, l'équipe Bahreïn.
00:20:18 C'est pour l'équipe qui remonte, c'est l'équipe Tudor qui roule en tête de peloton.
00:20:23 Il y a un coureur aussi placé au général.
00:20:26 On a souvent vu Dylan Teutz en personne qui vient prendre des relais à l'avant.
00:20:31 Sivako fait également.
00:20:33 Ça montre bien toute la nervosité qu'il y a dans ce peloton.
00:20:35 On veut absolument rester placé.
00:20:36 Les routes ne sont pas très larges.
00:20:37 Il ne faut absolument pas redescendre trop loin.
00:20:40 Sinon, on aura du mal à remonter.
00:20:41 Regardez le peloton, il n'y a plus grand monde.
00:20:44 Il y a de la végétation quand même.
00:20:47 Heureusement pour les coureurs qui sont en difficulté.
00:20:52 En tout cas, l'envie est là du côté de la Bora.
00:20:54 Il n'est pas classé.
00:20:56 Il y a Arn Vanhoenig qui est piégé dans ce deuxième groupe.
00:20:58 Le leader du Grand Prix de la Montagne.
00:21:00 On a vu Nicolas Conchi également qui était piégé.
00:21:03 Essentiellement, ce sont les coureurs des équipes continentales qui se sont fait distancer.
00:21:10 Ils sont en train de perdre du terrain par rapport à ce peloton principal.
00:21:16 Le maillot rouge n'est pas là.
00:21:17 Il n'est pas dans les premières positions de ce peloton.
00:21:19 Il n'est pas dans les 20-25 premiers, c'est sûr.
00:21:23 Non, on ne le voit pas.
00:21:24 Il est là. Il est à gauche, là en bas.
00:21:26 Il est autour de la 30e position avec un équipier autour de lui.
00:21:29 Regardez, il va remonter sur la gauche.
00:21:31 C'est toujours le même équipier qu'il a autour de lui.
00:21:34 Le jeune coureur.
00:21:36 Check.
00:21:38 Un changement de direction à gauche.
00:21:42 On va prendre un peu plus le vent défavorable.
00:21:44 Vous savez, voir Van Wilder ici un peu en délicatesse.
00:21:52 Même s'il est en train de profiter du travail de son équipier, tant mieux.
00:21:56 Tant mieux pour lui.
00:21:58 Écoutons ce qu'était son état d'esprit ce matin au départ de l'étape
00:22:01 quand on lui demandait d'évoquer cette dernière journée.
00:22:03 Ce n'est pas une étape difficile, mais on ne sait jamais avec le temps.
00:22:10 C'est important de rester concentré aujourd'hui et de défendre le maillot.
00:22:17 L'équipe Bora-Anzrou joue à domicile.
00:22:20 Ils ont une équipe de Classic Men.
00:22:22 Vous attendez qu'ils essayent quelque chose aujourd'hui ?
00:22:24 Je ne pense pas.
00:22:27 Ce n'est pas facile d'essayer quelque chose sur un parcours comme aujourd'hui.
00:22:31 Je pense que ça va être un sprint.
00:22:34 Mais il faut rester concentré et être préparé pour un scénario qui n'est peut-être pas bien pour nous.
00:22:43 J'ai toute confiance dans l'équipe et en moi-même.
00:22:47 Donc, ça va aller.
00:22:49 On sent qu'il le dit, mais il a presque besoin de s'en convaincre.
00:22:53 C'est normal, il est jeune, il a 23 ans.
00:22:57 Il est pour la première fois en position de remporter une course par étape.
00:23:03 Donc, qu'il fasse preuve de prudence et d'humilité, c'est tout à fait logique.
00:23:08 Il ne pensait pas que Bora soit actif.
00:23:11 C'est pourtant le cas.
00:23:13 On le voit ici.
00:23:14 Ils ne sont pas tous seuls.
00:23:15 Ils ne sont pas seuls.
00:23:16 C'est peut-être ça le danger.
00:23:17 Si il n'y a que Bora intéressée par un mouvement, on l'a vu hier, ça n'avait pas fonctionné.
00:23:21 Ce n'était pas Bora d'ailleurs, c'était Israel Premier Tech qui avait tenté un coup de force.
00:23:26 Si on se souvient bien, en milieu d'étape, le profil était bien accidenté.
00:23:30 On avait eu d'abord l'équipe Israel, ensuite l'équipe Rhein, Ineos aussi qui avaient tenté des choses.
00:23:36 Donc hier, on avait un petit peu déjà harcelé Van Wilder.
00:23:39 Il avait dû répondre en personne à un moment donné pour boucher un trou sur Simakoff.
00:23:43 D'ailleurs, il avait mis un bon kilomètre à rentrer.
00:23:45 Donc hier, on avait déjà commencé un petit peu à le harceler.
00:23:47 Et aujourd'hui, au vu de ces petites routes, du peu de vent qu'il y a, mais en tout cas, on a envie de s'en servir.
00:23:52 Et bien là, il y a plusieurs équipes qui roulent à l'avant, qui roulent fort.
00:23:56 Donc attention, il faut rester vigilant.
00:23:58 On a vu l'équipe Ineos, l'équipe UAE là maintenant en tête, l'équipe Bahrein, l'équipe Bora.
00:24:02 Donc il y a du monde.
00:24:03 Même l'équipe Israel est là à l'avant.
00:24:05 Donc voilà, attention, il faut rester vigilant là pour la soumise à la Quick-Step et Van Wilder.
00:24:09 Je vous disais, première fois qu'il se retrouve vraiment en situation de leader, un maillot à défendre.
00:24:14 Et la possibilité de remporter sa première course par étapes.
00:24:17 C'est un coureur dont on prédit un bel avenir.
00:24:20 D'abord, par rapport à ce qu'il a montré ces derniers temps, et notamment cette saison.
00:24:24 Avec la troisième place obtenue sur le Tour d'Algarve au Portugal en début d'année.
00:24:30 La quatrième place qu'il vient d'obtenir sur le Tour de Pologne, remportée par Matei Moric.
00:24:39 Visiblement, c'est un coureur qui en plus est dans la forme, en pleine possession de ses moyens en cette fin d'année.
00:24:48 Sur son état d'esprit par rapport à ses ambitions, écoutez la réponse qu'il donnait à Charles-Antoine Norat ce matin au départ.
00:24:53 Oui, c'est chouette.
00:24:56 Il y a quand même un peu de pression.
00:24:58 Hier, ce n'était pas facile.
00:25:00 Ils ont vraiment essayé d'attaquer le maillot.
00:25:02 Mais comme on a géré la coupe, donc...
00:25:05 Encore une journée, et j'espère que ce soir, je vais le maillot.
00:25:10 Nous aussi, on lui souhaite en tout cas.
00:25:13 On voit que là, ça a vivement accéléré.
00:25:16 Il est sympa quand même.
00:25:17 Enfin, il est sympa.
00:25:18 On ne juge pas les gens sur une interview comme ça rapide.
00:25:20 Mais il me donne envie de le connaître davantage.
00:25:26 Dans l'ombre de Remco Evenpool.
00:25:28 Pas sur ce tour de l'avenir.
00:25:30 Il est où, Mats Pedersen ?
00:25:31 Il est dans le groupe 3.
00:25:32 Pardon, Patrick.
00:25:33 Il est dans le groupe 3, Mats Pedersen.
00:25:35 Donc clairement, ça n'annonce pas quand même des grandes choses.
00:25:40 Pour aujourd'hui.
00:25:41 Surtout que c'est son terrain.
00:25:42 Les bordures, le vent, rouler vite.
00:25:45 49,6 km/h de moyenne depuis le départ de cette étape.
00:25:50 Donc ça ne fait pas semblant.
00:25:51 Et Tanahita aussi, piégé.
00:25:53 Décidément, ces deux-là, on les aura vus au fond de la classe
00:25:57 pendant ces quatre jours.
00:25:59 Je ne dis pas les cinq jours, parce que le premier jour,
00:26:02 ils avaient quand même fait illusion.
00:26:04 Je pense surtout à Mats Pedersen qui avait...
00:26:08 Sur le chrono uniquement, Mats Pedersen.
00:26:11 C'est ce que je voulais dire, oui.
00:26:12 Sur le prologue, c'était un chrono.
00:26:14 Il avait fait effectivement deuxième de ce contre-la-montre
00:26:18 derrière Ethan Vernon.
00:26:20 Et puis ensuite, très vite, il a montré ses limites du moment.
00:26:24 Qui l'a mis favori d'ailleurs, Mats Pedersen ?
00:26:27 Je ne sais plus.
00:26:28 Il est derrière moi, là.
00:26:29 Juste à ma gauche.
00:26:30 Celui qui me reprend.
00:26:32 Reprenez-moi quand je dis des bêtises,
00:26:33 pas quand je dis des choses juste.
00:26:35 Vous avez parlé de la première étape.
00:26:37 La première étape, ce n'est pas un prologue.
00:26:39 Ça se calme dans le peloton.
00:26:49 On a vu qu'on n'a piégé personne, à part les coureurs fatigués,
00:26:53 les coureurs qui ne sont pas dans le classement général.
00:26:56 Donc on temporise de nouveau.
00:26:57 Mais il va y avoir certainement une autre possibilité de tenter.
00:27:02 On a repris la plus loine route.
00:27:04 On s'y attend.
00:27:05 Ça accélère.
00:27:06 C'est en train de se réénerver un petit coup.
00:27:09 Pourquoi ça fait un sprint ?
00:27:10 C'est parce qu'on va certainement arriver à un changement de direction.
00:27:13 Changement de direction, on dit nouvelle orientation du vent.
00:27:16 C'est Patrick Gamper pour la Boren d'Ivroy qui est là à l'avant.
00:27:20 Je ne sais pas si vous avez remarqué,
00:27:21 mais dans l'intervalle, l'échappée a perdu l'essentiel de son avance.
00:27:25 Elle n'a plus que 47 secondes d'avance sur ce premier peloton.
00:27:29 Le groupe Pedersen est à 1'07.
00:27:31 Mats Pedersen donc piégé.
00:27:33 Tiens, alors moi je salue quand même la disponibilité de Mats Pedersen
00:27:37 qui n'est pas à la fête et qui pourtant chaque matin
00:27:39 accepte de répondre aux questions de Charles-Antoine Norat qui insiste.
00:27:43 Qui insiste et qui insistait encore ce matin.
00:27:46 Écoutez la réponse de l'ancien champion du monde.
00:27:48 Je ne suis pas moins fatigué,
00:27:52 mais je suis content de courir sur cette dernière étape entre Hanover et Brennan.
00:27:56 C'était une semaine convenable avec un bon résultat sur le prologue.
00:28:00 Hier j'en voulais un peu plus, mais je n'ai pas trop les jambes cette semaine,
00:28:03 donc c'est comme ça.
00:28:04 Et on verra ce que ça donnera aujourd'hui.
00:28:06 Hier effectivement, Mats Pedersen a disputé le sprint,
00:28:16 mais il a dû se contenter de la 9e place à Essen dans cette étape remportée.
00:28:21 remportée par le jeune Madis Michels.
00:28:24 Allez, on voit les échappés.
00:28:28 D'ailleurs cet échappé est en train de se désagréger.
00:28:31 En tout cas, un homme est sorti du groupe de tête.
00:28:34 Regardez le vent, le drapeau allemand en haut de l'écran.
00:28:41 Là, il y en a, là il y a ce qu'il faut.
00:28:43 Et là, il n'y a pas d'oeil cette fois.
00:28:45 Ça ne va peut-être pas durer longtemps,
00:28:47 mais on voit qu'à l'avant de la course non plus,
00:28:49 lui il n'a pas mis son dossard, donc on ne va pas le compter.
00:28:52 Les coureurs en sursis ont la chance d'avoir ces petites végétations
00:28:59 sur la droite de l'écran, ça va en sauver quelques-uns.
00:29:02 Oui, c'est vrai que le vent vient de ce côté.
00:29:04 Regardez le peloton, et déjà là, le premier peloton.
00:29:08 On l'a percevé sur cette vue à l'arrière des hommes de tête.
00:29:12 Et l'équipe Bora-Hansgrohe va essayer avec Niels Pollitt
00:29:18 de se replacer, enfin de relayer à nouveau.
00:29:23 Est-ce qu'on veut profiter, éviter évidemment le retour de ces coureurs derrière ?
00:29:28 Il y a peut-être des sprinters dans ce groupe de coureurs.
00:29:32 Il y a Hitter et Pedersen déjà.
00:29:34 Il y a déjà Hitter et Pedersen, je regardais si il y en avait d'autres.
00:29:41 Et devant, c'est isolé, un coureur face à quatre coureurs.
00:29:47 Il n'y a plus que 30 secondes avec le peloton.
00:29:51 Le regroupement est imminent.
00:29:54 Quand on voit l'attitude des coureurs dans le peloton, ça roule très vite.
00:29:58 On veut tous être placés à l'avant,
00:30:00 on veut même essayer de piéger certains coureurs.
00:30:07 L'arrivée sur le circuit final, que les coureurs auront à faire 3 fois,
00:30:12 3 fois 5 kilomètres, ça va être assez technique pour rejoindre ce circuit en ville.
00:30:19 Ils vont bientôt arriver dans des parties, une agglomération,
00:30:23 une grande agglomération, qui dit agglomération, dit aménagement urbain.
00:30:27 Je rigole parce que le cyclo qui était sur la piste Cyclam,
00:30:32 il a carrément engueulé.
00:30:34 Il a râlé après les gens qui l'empêchaient de passer.
00:30:37 Il est en train de perdre du terrain.
00:30:39 Il vient de passer du premier échelon au deuxième échelon.
00:30:42 Il a fait une course.
00:30:44 On lui met des obstacles en plus.
00:30:46 Que font les commissaires UCI ?
00:30:48 Ils ont du boulot en ce moment les commissaires UCI.
00:30:51 À tous les échelons, toutes les courses qui se passent un peu partout.
00:30:54 Je ne vois pas du tout à quoi vous faites allusion.
00:30:56 Il y a eu, autour du Vénélux, un petit couac.
00:31:00 À la Tour d'Espagne aussi, il y a des petits ajustements.
00:31:05 Ça, ça les réveille de leur sieste.
00:31:09 Oh, c'est gratuit ça !
00:31:11 C'est gratuit ça, franchement.
00:31:13 Je me désolidarise là.
00:31:16 D'abord parce que vous, vous êtes en plateau, parfois avec Claire Bricoille.
00:31:22 Moi, je suis juste à côté d'eux dans la cabine.
00:31:24 Il est là, regardez Patrick, on va le retrouver.
00:31:27 Oui, il est toujours là.
00:31:28 Il est pas là, il est là.
00:31:30 Il est entrain.
00:31:31 Il rentre avec Mats Pedersen, ça y est.
00:31:33 Jonction entre le peloton et le groupe Mats Pedersen.
00:31:38 Oui, mais attention, encore un camping-car garé un peu n'importe comment.
00:31:43 On l'a perdu par contre là.
00:31:44 Il n'est pas ressorti de derrière la haie.
00:31:46 Lui, il a une double haie pour être à l'abri.
00:31:49 Allez, on reprend les échappés.
00:31:53 Pas un par un, mais deux par deux.
00:31:57 En ce qui concerne le peloton.
00:32:00 Eh oui, les échappés de Barwooder ne sont pas à la fête sur ce tour d'Allemagne.
00:32:05 Non seulement les échappés ne vont pas au bout, mais elles sont souvent reprises assez prématurément.
00:32:11 Là, il reste encore 27 kilomètres à couvrir.
00:32:14 Et on a seulement Tobias Nolde qui insiste.
00:32:20 Et qui peut constater en se retournant que tous les autres ont été repris.
00:32:25 Ici Vincent Dorne de l'équipe Bikehead.
00:32:32 En compagnie de l'autre coureur de la formation P. Hunt S.
00:32:38 C'est Dominique Robert.
00:32:41 Et on va pas ralentir.
00:32:56 Rappelez-vous ce qui s'est passé hier.
00:32:58 Si vous avez regardé cette étape d'hier, le peloton va continuer sur sa lancée.
00:33:04 Pour éviter des contres, on risque de rouler à vive allure jusqu'à la fin.
00:33:09 Et surtout, dans 13 kilomètres, on est déjà sur le circuit final.
00:33:13 Maintenant, ça ne va plus ralentir.
00:33:15 Le coureur d'Ineos qui se renseigne auprès des échappés, il en reste combien là encore devant ?
00:33:24 C'est ça !
00:33:27 Oui, c'est ça !
00:33:28 C'est bon, il n'y a pas de mon équipe, tu peux y aller.
00:33:31 En plus, il a joué perso.
00:33:35 Tobias Nolde, qui est un coureur âgé de 24 ans.
00:33:51 Et qui était présent sur le Tour d'Autriche au mois de juillet.
00:34:04 Qui était présent également en France sur le Tour du Loir-et-Cher.
00:34:08 Il a gagné quelques courses, mais du calendrier national, allemand,
00:34:14 pas de course importante remportée cette année à l'échelon supérieur.
00:34:20 Là, tout seul, il va commencer à rapidement trouver le temps long.
00:34:28 Il est sur une route complètement plate, il est obligé de se mettre en danseuse pour se soulager.
00:34:34 Les cuisses, les fessiers également, ils ont roulé très vite depuis le départ.
00:34:40 Il est obligé de se mettre en danseuse pendant un bon moment pour se soulager un petit peu.
00:34:48 Il a passé trop de temps assis en position aérodynamique.
00:34:51 Les éoliennes, elles tournent.
00:34:57 Ils ont le vent dans le dos, donc le vent n'aura plus d'incidence jusqu'à l'arrivée.
00:35:02 Ils vont encore quelques kilomètres dans cette direction, ils vont retourner sur la gauche.
00:35:06 Il y aura de nouveau le vent de côté, mais je pense qu'ils seront abrités par l'urbanisation du parcours.
00:35:14 Arrivée en ville au bout de cette ligne droite.
00:35:21 Il sert les dents depuis tout à l'heure.
00:35:23 Ce n'est pas parce qu'il sert les dents qu'il est à bout de force,
00:35:27 parce que c'est un peu le ritus qu'il adopte depuis tout à l'heure.
00:35:30 Il emmène quand même un braquet un tout petit peu important.
00:35:36 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:38 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:39 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:40 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:41 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:42 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:43 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:44 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:45 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:46 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:47 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:48 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:50 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:51 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:52 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:53 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:54 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:55 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:56 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:57 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:58 Il va se faire un petit peu de mal.
00:35:59 Il va se faire un petit peu de mal.
00:36:00 Il va se faire un petit peu de mal.
00:36:01 Il va se faire un petit peu de mal.
00:36:02 Il va se faire un petit peu de mal.
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00:36:40 Il va se faire un petit peu de mal.
00:36:41 Il va se faire un petit peu de mal.
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00:36:53 Il va se faire un petit peu de mal.
00:36:54 Il va se faire un petit peu de mal.
00:37:00 Il va se faire un petit peu de mal.
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