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Court métrageTranscription
00:00 *Musique*
00:14 Décapiter un homme demande une maîtrise et une...
00:16 *Musique*
00:20 ...corps par de solides cervicales et plus d'une dizaine de muscles.
00:24 On ne saurait la faire tomber aisément.
00:26 Une dernière parole ?
00:29 Aucune.
00:30 Tranchée nette, d'un seul coup se révèle complexe.
00:34 Il n'est pas rare de devoir s'y prendre à plusieurs reprises.
00:37 Dès lors, une exécution peut vite virer au carnage.
00:41 *Musique*
00:58 C'est impossible !
01:00 Pourquoi ?
01:01 Pourquoi je ne peux pas mourir ?
01:03 Ou plutôt, pourquoi est-ce que je m'obstine à ne pas mourir ?
01:07 Pourtant, rien ne me retient en ce bas monde.
01:10 J'ai tué tellement de gens durant ma vie.
01:16 Pourquoi serais-je le seul à rendre mon dernier souffle un peu plus tard ?
01:21 Tu te nommes Gabi Maru.
01:28 Tu es né dans le clan d'Iwagakure pour devenir un assassin.
01:31 Tout ce que tu as appris durant l'enfance, c'est comment tuer efficacement.
01:34 Nombre d'enfants passent de vie à trépas durant leur formation.
01:38 Ceux qui survivent, en revanche, développent des capacités surhumaines.
01:41 D'accord, je vois.
01:43 Les gens de ton clan sont hors normes.
01:46 Rien d'étonnant qu'une lame puisse se briser sur leur peau, hein ?
01:49 Tu as tout compris.
01:51 Ce bourreau n'allait pas me faire bien mal.
01:53 Même pas besoin de ninjutsu.
01:56 Tu maîtrises le ninjutsu ?
01:58 Aurais-tu l'heure de me montrer ?
02:00 Pourquoi ?
02:02 Pure curiosité personnelle.
02:03 Dans ce cas, non.
02:05 Tu es condamné au bûcher !
02:06 À la base, les flammes sont réservées aux pyromanes et incendiaires en tout genre.
02:10 La chair qui se consomme provoque une douleur intolérable.
02:13 Sous la chaleur, les muscles se contractent,
02:15 allant jusqu'à briser les os et pulvériser le corps en entier.
02:18 Le condamné finit par suffoquer à cause de la fumée dégagée par le brasier,
02:22 s'il n'est pas intoxiqué par les émanations auparavant.
02:25 Quelle qu'en soit la cause, c'est une mort atroce.
02:27 Par pure clémence, le condamné est parfois achevé avant d'avoir enduré un tel supplice.
02:32 Ah...
02:36 Désolé, les gars.
02:38 Oh...
02:39 Quoi ? Une telle fournaise n'a aucun effet !
02:58 Arrgh...
02:59 Pourtant, je t'assure, je ne fais pas exprès et je n'ai pas l'intention de résister.
03:04 Au contraire, je ne serai pas contre mourir.
03:07 Tu m'en dirais tant.
03:08 Au lieu de détourner le regard, tu pourrais plutôt me filer des vêtements.
03:12 Allez, dis, t'écoutes.
03:14 Mon rôle est de recueillir ta déposition, rien de plus.
03:17 Ce que je peux très bien faire en l'état. Continuons.
03:20 Ma vie n'a rien de passionnant, et surtout pas mon enfance.
03:24 C'est pour mon travail.
03:26 Mes parents ? Ouais...
03:31 Je crois qu'ils ont été tués par le chef du village quand j'étais bébé.
03:36 Je ne sais pas pourquoi.
03:37 Un vrai dire se met égal.
03:39 Des rêves ?
03:42 Non, aucun.
03:44 Les gens comme moi n'ont ni ambition, ni grands idéaux.
03:47 On tue qui on nous dit de tuer.
03:49 Pourquoi j'ai été arrêté ?
03:54 Oh, euh... Eh bien...
03:56 J'ai voulu quitter le clan et notre village.
03:59 Les autres m'ont trahi en pleine mission, et on m'a attrapé.
04:02 C'est sûrement le chef qui a manigancé le tout.
04:05 Personne ne peut quitter le village, c'est comme ça. Je ne suis pas étonné.
04:09 Et donc ? Pourquoi avoir voulu quitter le village en premier lieu ?
04:14 Qu'on écartelle ce manant !
04:16 L'écartellement.
04:18 Ce supplice consiste à attacher les membres du condamné à des cordes et à les faire tirer par des bœufs.
04:22 Les jambes d'un humain peuvent résister à la traction d'un animal de 500 kilos.
04:26 Un bœuf, quant à lui, peut peser près du double.
04:28 Dans les fesses, ce ne sont pas tant les jambes qui cèdent, que le corps qui se déchire tout du long.
04:34 [musique]
04:53 Oh, oh, tiens.
04:56 [gémissement]
04:58 Nous allons finir par nous couvrir de ridicule !
05:02 Amenez davantage de bœufs !
05:03 Voilà qui est fort étrange.
05:06 Tu parles de mon corps de ninja.
05:08 Non. Tu me disais dans ta cellule désirer la mort.
05:12 Pourquoi ai-je donc eu l'impression que tu résistais ?
05:15 Si rien ne te retient, pourquoi t'accrocher ?
05:17 Non, cela importe peu.
05:20 Pourquoi avoir voulu quitter ton village en premier lieu ?
05:23 Es-tu disposé à répondre à la question que je t'ai posée hier ?
05:26 Trêve de bavardage, il faut l'exécuter !
05:30 Permettez, je travaille.
05:31 Je le suis.
05:32 Tu vas voir, ce n'est rien de renversant.
05:35 J'étais un notable du village d'Iwagakure.
05:38 Le chef avait d'ailleurs reconnu ma valeur.
05:41 Par conséquent, il m'a donné la main de sa fille.
05:44 Sauf que...
05:46 C'était la pire des cruches qui soit.
05:49 À se demander comment un assassin, qui plus est le chef du village,
05:52 avait pu éduquer sa fille de la sorte.
05:55 Un petit oiseau conservé précieusement dans sa cage.
05:59 Une esservelet qui a bouleversé mon quotidien.
06:01 On enlève ses chausses avant d'entrer.
06:04 On présente ses respects à l'hôtel au moins une fois par jour.
06:08 Il faut être reconnaissant de ce qu'on va manger ensemble.
06:11 Bien des vies ont été nécessaires pour ce repas.
06:14 J'ai d'abord été déstabilisé, puis j'en ai eu marre.
06:17 J'ai eu peur de me ramollir.
06:19 Je comprends, dans ce cas je ne garde le choix on dirait.
06:24 Mais avant ce qu'on a fait, il faut que tu te réveilles.
06:28 Je le ferai. Mais avant cela, accomplis une dernière mission pour me montrer ta détermination.
06:32 Le ferais-tu pour moi ?
06:34 J'ai fini par réaliser que c'était un piège.
06:41 Peu importe que j'arrive à m'enfuir, mes pères me suivront n'importe où.
06:45 Le filet s'était refermé sur moi depuis longtemps.
06:49 Quel idiot j'ai pu être.
06:51 Envisager tenir tête au chef du village, le trahir, je n'avais plus qu'à me résigner.
06:56 Alors tu vois, rien de palpitant comme raison.
06:59 Je ne voudrais surtout pas vous manquer de respect,
07:07 mais une femme ne devrait pas trop approcher cet individu.
07:10 Vous savez comment il s'appelle, n'est-ce pas ?
07:14 C'est un ancien assassin d'Iwagakure.
07:17 Gabimaru, c'est ça ?
07:19 Non, je parlais de son autre nom.
07:22 Gabimaru le Vide.
07:23 C'est une coquille vide, sans larmes, sans émotions.
07:26 Un monstre qui a tué une vingtaine de guerriers avant d'être capturé.
07:31 On raconte que les membres de ce clan sont immortels.
07:35 Ils auraient tous bu l'Elixir de Vie.
07:37 Vous savez, cette potion mystique de la Terre Divine qui donne la vie éternelle.
07:41 L'Elixir de Vie ?
07:43 Toutes mes excuses, je me mets un peu trop à dire.
07:46 Je ne suis pas un monstre.
07:49 Toutes mes excuses, je me mets un peu trop à divaguer.
07:52 Quoi qu'il en soit, cet homme est dangereux.
07:55 Je me pose des questions à son sujet.
07:57 Je me demande, s'il ne ressent aucune émotion,
08:01 pourquoi se défendre avec tant d'acharnement,
08:03 au point de tuer vingt hommes ?
08:05 Tu me disais dans ta cellule désirer la mort.
08:10 Pourquoi ai-je donc eu l'impression que tu résistais ?
08:12 Elle a raison.
08:15 Qu'est-ce que je fabrique ?
08:18 Pourquoi je ne meurs pas sagement ?
08:20 Je n'ai plus rien qui me retient à la vie.
08:23 Demain.
08:25 Demain j'en finis une fois pour toutes.
08:27 Oui, demain lors de l'exécution.
08:30 La peine du bouillir, ou supplice de la marmite.
08:39 On utilisait de grandes quantités d'huile pour ce châtiment.
08:42 L'inconvénient de cette peine, c'est qu'à trois cent soixante-dix degrés,
08:48 l'huile entre en combustion spontanée.
08:50 Les marmites en terre cuite de l'époque des Daudes ne supportaient pas longtemps une telle température.
08:54 Pourquoi je ne meurs pas ?
08:58 Pourquoi je m'afflige ça ?
09:01 Je n'ai aucun regret, aucune rancœur.
09:04 Je suis une coquille vide.
09:06 Sois maudit ! Pourquoi ne meurs-tu pas ?
09:16 Messieurs, j'ai réuni tout le nécessaire.
09:20 C'est quand vous le désirez.
09:22 Bon, je vais avoir droit à quoi ce soir ?
09:31 J'avoue que ce petit jeu commence à me fatiguer.
09:34 Jusqu'à quand ça va continuer ?
09:36 C'est la dernière fois que tu fais le malin, je te le garantis.
09:40 Quoi ? Mais...
09:41 Cette personne n'est pas un simple inspecteur où le premier gras de papier est venu.
09:45 Voici notre affûteuse de lames, venue tout spécialement des Daudes.
09:50 Exécutrice des hautes œuvres, experte de la décolation, Yamada Saemon Sagiri.
09:58 La famille Yamada Saemon, les affûteurs de lames comme on les appelait.
10:02 Une famille de renines, des samouraïs déchus, dont le rôle était de tester le tranchant des lames,
10:07 se passant de gêne à gêne.
10:09 Leur but était de faire des affûteurs de lames.
10:12 Leur but était de faire des affûteurs de lames.
10:15 Leur but était de faire des affûteurs de lames.
10:18 Leur but était de faire des affûteurs de lames.
10:21 Leur but était de faire des affûteurs de lames.
10:24 Leur but était de faire des affûteurs de lames.
10:27 Se passant de génération en génération la charge de bourreaux.
10:29 Des experts dont le maniement des armes blanches pouvant trancher une tête d'un mouvement.
10:34 C'est une Saemon ? Mais c'est une femme ?
10:37 En effet, une femme.
10:39 Gabi Maru, venue Dichot.
10:42 Le gouvernement a décrété ton exécution capitale.
10:45 Tu me disais bien vouloir mourir.
10:48 Je vais exaucer ton souhait.
10:51 Non.
10:53 Cette femme, elle, c'est du sérieux.
11:02 Dame Sageri, agissez promptement !
11:09 À vos ordres, messieurs.
11:11 Pourquoi avoir esquivé ?
11:20 Si tu n'avais pas bougé, tu serais déjà mort.
11:23 J'aurais pu mourir. Elle a raison.
11:27 C'est que je ne dois pas avoir envie de mourir.
11:33 Non.
11:35 Tu sais, de par mon métier, j'ai tué de nombreux hommes, vu leur dernier soupir.
11:42 J'ai appris à discerner leurs réactions face au moment de vérité.
11:46 La nature profonde de tout un chacun se reflète dans la lame.
11:51 Certains continuent leur bravade jusqu'au bout.
11:53 D'autres implorent ma pitié de toute leur force.
11:57 Enfin, il y a ceux qui ont cru se convaincre qu'ils avaient accepté l'inéluctable.
12:02 Quoi ?
12:04 Gabi Maru, le Vide.
12:06 Tu as mérité ce surnom. Le néant en toi est abyssal.
12:09 Rien d'étonnant, vu ton histoire, comme ton témoignage l'indique.
12:13 Néanmoins, tu n'as pas été honnête. Du moins, sur un point.
12:18 Tu mens en disant ne pas t'accrocher à la vie.
12:20 Car en fait, tu aimes ta femme.
12:23 Je dirais même que son existence, pour toi, constitue ta seule raison de vivre.
12:31 Je me trompe ?
12:33 Il faut présenter ses respects à l'hôtel.
12:37 On est reconnaissant de ce qu'on va manger.
12:39 En toute circonstance, il est important d'être comme tout le monde.
12:43 On finira par devenir un couple comme les autres.
12:47 - Mais tu sais... - Non.
12:48 J'avais donc vu juste.
12:56 Pourquoi te raconter tant d'histoires à toi-même ?
12:59 Tu refusais de te laisser exécuter, car tu pensais toujours à elle, n'est-ce pas ?
13:03 Tu disais que rien ne te retenait à la vie.
13:06 Pourtant, celui que tu essayais de convaincre en premier, c'était toi.
13:10 Tu vas la fermer !
13:13 Plus rien ne me retient ! Et toi, tu ne sais rien de ma vie !
13:16 Tu ignores tout du monde d'où je viens !
13:19 Je ne suis qu'une coquille vide !
13:22 Parce que tu sais, tu n'es pas une coquille vide.
13:25 Non, je t'assure. C'est un non-fait pour moi.
13:29 Je me suis trop habitué à toutes ces horreurs.
13:32 Je n'ai rien d'autre.
13:34 Je ne pourrai rien t'offrir de plus.
13:41 Tu te trompes, il n'en est rien.
13:43 Tu es gentil, je le sais. La preuve.
13:46 Tu es le seul que mon visage ne repousse pas.
13:49 Pas comme tous les autres.
13:51 Cela peut avoir du bon d'être habitué à voir des horreurs, tu ne crois pas ?
13:57 Dans notre clan, les hommes sont des armes.
14:01 Quant aux femmes de simple matrice,
14:04 on ne nous permet pas de vivre comme des gens normaux.
14:07 C'est ce que me rappelle mon visage.
14:11 Mon père s'est assuré que je ne tenterai jamais de vivre comme les autres filles,
14:15 en me défigurant.
14:17 Et malgré tout,
14:19 on ne se débarrasse pas des sentiments aussi facilement.
14:22 Peut-être, mais...
14:25 Qu'est-ce que tu fais ?
14:36 Tu vois ? Tu es tout rouge comme une pivote.
14:39 C'est la preuve que tu n'es pas si vide que ça, après tout.
14:42 Tu sais qui je suis ?
14:44 Je suis Kabi Barou, le vide !
14:46 Un monstre sanguinaire, dépourvu de sentiments !
14:50 À quoi bon prétendre être normal ?
14:53 Ce ne sera jamais pour moi !
14:55 Je vais arrêter de gagner ma vie en tuant les hommes.
15:08 Je vais vivre avec elles, en paix, normalement.
15:12 Le chef devrait comprendre, c'est sa fille quand même.
15:15 Je ne tuerai plus.
15:19 Nous irons dans un endroit tranquille.
15:23 Et nous vivrons normalement.
15:26 Comme les autres.
15:31 On ne me permettra jamais d'être tranquille !
15:35 T'es trompe-toi !
15:37 T'es trompe-toi !
15:39 C'est quoi ?
15:44 C'est un mandat de grâce délivré par les autorités.
15:47 Il garantit à son porteur l'amnistie.
15:50 Ainsi que la protection totale et sans condition du Shogun.
15:53 Avec ce document, les seigneurs locaux, les ninjas,
15:57 ou qui que ce soit d'autre ne pourraient s'en prendre à toi.
16:00 Mais... qu'est-ce que tu racontes ?
16:02 Il peut être tien, à une seule condition.
16:05 Tu dois rejoindre l'au-delà.
16:07 Hein ?
16:09 Quand tu dis l'au-delà, je suis mort ?
16:12 C'est cela.
16:14 Ça veut dire que je dois mourir ?
16:16 Pas du tout. Je parle de la Terre divine.
16:18 Un lieu où la douleur n'existe pas,
16:20 où tout n'est qu'opulence et félicité éternelle.
16:23 Depuis la nuit des temps, on désigne cet endroit par bien des noms.
16:26 Le paradis, l'au-delà, la Terre pure, l'autre rivage.
16:29 C'est un endroit bien réel, loin dans les mers du sud.
16:32 Encore plus à l'ouest que le royaume de Ryukyu.
16:35 Certains ont fini par l'atteindre.
16:37 À perte de vue, ce ne sont que fleurs et papillons.
16:43 Des voix mélodieuses amplissent l'air de leurs chants.
16:46 Il s'agit d'un endroit digne de toutes les légendes.
16:49 La Terre divine.
16:52 On raconte qu'on peut y trouver un élixir d'immortalité.
16:55 Le Shogunat, avide de s'en emparer,
16:57 a dépêché des navettes pour explorer cette île.
17:00 Sans se douter que...
17:29 Cinq expéditions furent montées.
17:31 Mais nul n'en revint.
17:34 Si ce n'est des dépouilles qu'on pouvait à peine qualifier d'humaines.
17:41 Quoi ? Attends un peu, s'il te plaît.
17:44 Je peux savoir ce que tu racontes ?
17:46 Tu as passé l'âge des contes de fées.
17:48 En effet.
17:49 C'est ce que tout le monde pensait.
17:51 Des contes de fées.
17:52 Jusqu'à avoir l'impossible sous les yeux.
17:54 Un homme devenu fleur, voilà qui est déconcertant.
17:58 Et fort ésotérique, que de mystère.
18:01 Cette contrée existe bel et bien.
18:03 Ce qui veut dire que l'élixir de vie aussi.
18:06 La prochaine fois, envoyons des hommes qui ne manqueront à personne
18:10 rassembler les condamnés à mort de tout le pays
18:12 et envoyer-les sur l'île.
18:14 Pour le criminel qui me ramènera l'élixir de vie,
18:16 une grâce de tous ces crimes.
18:18 Telle est la raison de ma venue.
18:20 Trouver le condamné idéal pour cette mission.
18:23 Quelqu'un de doué et possédant avant tout la rage de vivre.
18:28 Pendant mon voyage jusqu'ici,
18:30 j'ai appris que ta femme était encore saine et sauve à Iwagakure.
18:33 Même si depuis la nouvelle de ton arrestation, elle s'est renfermée.
18:38 Murée dans son silence, elle reste prostrée.
18:41 Je dirais qu'elle attend le retour de son mari,
18:43 car elle sait qu'il reviendra.
18:45 Laisse-moi donc te poser la question.
18:48 Es-tu sûr que rien ne te retient à la vie ?
18:50 Veux-tu partir avec ces criminels,
18:52 ces condamnés à mort vers une île inconnue
18:54 pour te disputer le droit de bénéficier de l'élixir de vie ?
18:57 Car sois-en sûr, c'est le seul moyen que tu as d'espérer revoir ta femme.
19:01 Alors ?
19:02 Réponds-moi, veux-tu.
19:04 Es-tu attachée à elle,
19:05 Gabymaru le Vide ?
19:07 Bannifère !
19:10 Et je devrais relâcher cet animal sur la foi de telle sornette ?
19:14 J'agis sur ordre du Shogun.
19:18 Cet homme est déjà mort.
19:20 Vous n'aurez nul mal à le remplacer.
19:22 Mettez-vous sur mon chemin et vous subirez le même.
19:26 Mettez-vous sur mon chemin et vous subirez le même sort.
19:28 Tu m'as entendu, la coquille vide ?
19:32 Je suis vide, sans la moindre émotion.
19:35 On ne se débarrasse pas des sentiments aussi facilement.
19:38 Tu voulais voir du ninjutsu ?
19:50 Si cela peut te satisfaire,
19:52 régale-toi les flammes du moine !
19:56 C'était splendide.
19:58 Je ne peux pas.
19:59 Je ne peux pas.
20:01 Je ne peux pas.
20:03 Je ne peux pas.
20:05 Je ne peux pas.
20:07 Je ne peux pas.
20:09 Je ne peux pas.
20:11 Je ne peux pas.
20:13 Je ne peux pas.
20:15 Je ne peux pas.
20:17 Je ne peux pas.
20:19 Je ne peux pas.
20:21 Je ne peux pas.
20:23 Je ne peux pas.
20:26 D'accord je marche je vais la trouver ta potion ton truc d'immortalité bon qu'est-ce qu'on fait
20:37 maintenant contente-toi de me suivre ne nous rendons à edo hein on pourrait pas aller
20:43 directement sur l'île c'est lourd de faire un détour j'ai pas envie à peine libéré qu'il fait des
20:48 caprices si ça ne te plaît pas on oublié quoi non d'accord je viens je ferai n'importe quoi
20:55 je t'assure des condamnés à mort une île mystérieuse rien de gênant je reviens très vivant
21:02 pour te revoir
21:06 Au revoir.