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Retrouvez le replay des derniers kilomètres de la 3e étape du Tour du Limousin-Périgord-Nouvelle-Aquitaine du 17/08/2023.

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Sport
Transcription
00:00 et le peloton qui lui se rapproche.
00:02 Alors 1.41 nous indique donc sur cet écart GPS.
00:06 J'avoue que je n'ai pas observé,
00:08 alors que c'est Rota que l'on voit ici à l'image et non pas Taramae.
00:12 Rota, vue de la moto de Christophe Ribelaud.
00:14 Oui, on s'est mis juste derrière lui, à essayer de voir ce qu'il avait.
00:20 Il est en train de rentrer là dans le...
00:22 Ouh, c'était un peu chaud le freinage.
00:23 Il est en train de rentrer dans le peloton,
00:26 mais je ne sais pas, je le vois regarder son vélo,
00:28 alors je ne sais pas s'il a un problème avec son vélo.
00:30 Ce qui est curieux, c'est qu'il n'a pas appelé sa voiture.
00:32 Donc son attitude était vraiment bizarre au sommeil.
00:36 Il s'est complètement laissé relever.
00:38 Donc voilà, à voir.
00:38 Là, il est revenu derrière la voiture à direction court.
00:40 Je pense qu'il va réintégrer le peloton.
00:42 Voilà, affaire à suivre pour Rota,
00:43 mais en tout cas une attitude quand même...
00:45 Enfin, une attitude pas normale, ça c'est sûr.
00:47 C'est le deuxième coureur du top 10 que l'on voit finalement retardé.
00:51 On vous rappelle que Axel Mario,
00:53 le jeune coureur de l'équipe Cofidis,
00:55 tombait aujourd'hui, était en difficulté dès le pied de cette ascension.
00:59 Il occupait la dixième place,
01:00 alors que Lorenzo Rota, je l'ai dit, était quatrième ce matin,
01:04 au départ de cette étape et même à l'issue de la première étape,
01:07 puisqu'il avait été l'un des rares à pouvoir réagir sur l'attaque de Romain Grégoire.
01:12 Allez, dans la traversée de Sarrou, avec l'homme de tête.
01:16 Il a pris les points pour le classement de meilleur grimpeur,
01:18 mais évidemment, il continue son effort dans l'espoir d'aller conquérir une étape
01:22 pour l'équipe Bardiani, qui en a déjà remporté dans le passé sur ce tour du Limousin.
01:28 C'est une équipe qui est très fidèle à cette épreuve,
01:31 ou c'est l'épreuve qui est très fidèle à cette équipe, c'est selon.
01:34 Mais quoi qu'il en soit, on vient ici à chaque fois avec des ambitions.
01:37 Il s'est ravitaillé une nouvelle fois.
01:40 C'est vrai que cette équipe, elle est toujours présente sur les routes du Limousin.
01:44 Elle est très performante, à 21 kilomètres de l'arrivée.
01:46 Il était temps donc pour se ravitailler.
01:48 Oui, il va reprendre des bidons.
01:50 Je pense qu'il avait des bidons peut-être avec quelque chose de sucré.
01:53 Il voulait s'arroser et il était en train de s'arroser, d'échanger avec son directeur.
01:59 Il y a eu cette courbe et là, il a tout balancé pour remettre les mains au frein.
02:03 Donc là, il n'y aura pas de sanctions au niveau des commissaires.
02:05 C'est tout à fait compréhensible.
02:07 C'était pour sa sécurité.
02:08 Et là, il va reprendre des bidons frais avant le panneau 20 kilomètres.
02:12 J'étais en train de vérifier.
02:13 Je pense qu'ils ont augmenté, diminué la distance avec la chaleur.
02:16 En temps normal, les coureurs sont autorisés à se ravitailler
02:20 au bout de 30 kilomètres et le ravitaillement est fermé à 20 kilomètres de l'arrivée.
02:23 Mais en cas de fortes canicules comme aujourd'hui, on peut réduire l'entrée et la sortie.
02:28 Jusqu'à 10 kilomètres de l'arrivée aujourd'hui, le ravitaillement sera autorisé.
02:31 Et bien tant mieux pour les coureurs.
02:32 Ce serait quand même dommage d'être pénalisé par ce règlement qui est justifié.
02:38 Mais là, on a une course qui est déjà bien décantée.
02:40 Et puis surtout, priorité à l'hydratation de ses coureurs.
02:43 On discute là entre Benoît Costefroy et Greg Van Avermaet.
02:50 Probablement de l'attitude à adopter maintenant au sein du peloton.
02:53 C'est l'homme clé de cet équipage du désert Citroën, Greg Van Avermaet.
02:58 Alors que vous apercevez le premier groupe de poursuite,
03:01 c'est à dire Thomas Bonnet et Nicolas Debaumarchais.
03:04 Ils ont moins d'une minute de retard sur Martin Marcelluzzi.
03:09 Et ils résistent surtout très bien au retour de Reinhardt Aramay.
03:11 Il faudrait qu'ils se relèvent et qu'ils attendent Reinhardt Aramay.
03:15 Il doit être juste là, je pense.
03:18 Ils réussissent à prendre le train en route.
03:21 Intelligemment, Thomas Bonnet qui met la main à la poche,
03:24 qui va prendre un dernier gel à 20 km de l'arrivée.
03:27 Alors que Reinhardt Aramay est en train de revenir maintenant sur ses deux coureurs intercalés.
03:32 La jonction va s'opérer.
03:33 Reinhardt, ce n'est pas une situation idéale pour lui, tout seul, sur ses routes,
03:38 avec un peloton organisé derrière.
03:40 Alors attention, parce que là, on va arriver au dernier sprint intermédiaire.
03:43 Le sprint qui est situé à 19 km de l'arrivée,
03:50 dans cette commune de Saint-Julien-Prébord.
03:53 Marcelluzzi, il va prendre les bonifs, mais ce n'est peut-être pas le plus intéressant.
03:57 Parce que Marcelluzzi, de toute façon, il est loin, très loin même au classement général.
04:01 Il était ce matin à plus de 6 minutes.
04:03 En revanche, Reinhardt Aramay, il a la possibilité d'aller chercher
04:06 deux petites secondes de bonif sur ce sprint intermédiaire.
04:10 Il prend la deuxième place.
04:11 Il revient à sixième du général, provisoire.
04:14 Donc après, il ne faut pas se distancer.
04:18 Est-ce qu'il n'est pas en train de leur dire "bon les gars, soyez cool,
04:20 moi je vais chercher les secondes de bonif".
04:22 Oui, là c'est exactement ça.
04:23 Il attend le sprint, il veut passer en première ou en deuxième position,
04:27 ou en troisième position.
04:28 Et ça l'assure de faire une remontée, mais ça reste très provisoire.
04:33 Est-ce qu'on va le laisser pour autant ?
04:34 500 m là, oui.
04:35 Il a discuté avec eux.
04:37 Voilà, il a eu l'accord du coureur de Saint-Michel.
04:41 Il faut dire que aussi bien chez Total Energy que chez Saint-Michel,
04:47 on n'a pas de coureur en tout cas qui joue la victoire.
04:51 On a dans ces deux équipes le mieux placé, c'est Thomas Gachignard de Saint-Michel.
04:55 Il était onzième ce matin.
04:57 Cela dit, il rentrerait dans le top 10 s'il subissait le choc dans cette étape.
05:03 Mais ce n'est pas gagné d'avance.
05:04 Il reste une montée de Boris Horgue.
05:06 Les deux petites secondes vont être anecdotiques.
05:09 Il est passé au sprint en deuxième position.
05:11 Deux secondes, c'est deux secondes.
05:13 On est dans le tour du Némouza.
05:15 Il est en train de se tuer tout seul.
05:18 Rintar Amae, ça va être compliqué derrière.
05:22 Peut-être qu'il est capable de se relever un grand coup.
05:25 C'est dommage qu'il n'ait pas un coureur qui lui ait emboîté le pas.
05:31 C'est le classement des sprints.
05:34 Anecdotique dans cette étape reine.
05:37 Même si Nicolas Debaumarchais fait son apparition dans ce classement avec 4 points.
05:42 Mais vous l'avez vu, Tom Magnot est solidement en tête de ce classement.
05:47 On remonte.
05:49 Lorenzo Rota rentré à l'arrière du peloton de Sarre 47.
05:56 On va remonter pour voir dans ce peloton qui a perdu beaucoup d'unité.
06:00 Où figurent tous les autres coureurs du top 10.
06:04 Hormis Axel Mario, a priori.
06:07 On a vu Paul Magnet qui occupe la 9ème place du classement général.
06:13 Ce jeune coureur français de l'équipe Trinity Racing.
06:17 On voit l'équipe Cofidis avec 4 éléments.
06:22 La formation Arkea autour de Kevin Vauclin.
06:25 L'équipe Cofidis autour de Ressoucerada.
06:28 Et devant, Benoit Costefroy pour l'équipe AG2R.
06:32 Et les 5 coureurs de la formation Groupama FDJ.
06:36 Parmi lesquels, le leader de la course en jaune, Romain Grégoire.
06:40 Le leader du classement de meilleurs jeunes, Léwi Saski.
06:45 Et celui qui porte ses couleurs habituelles, mais 3ème du classement, l'Australien Michael Storer.
06:53 J'ai compté sur cette vue d'hélicoptère environ, on a une cinquantaine de coureurs qui composent le peloton en maillot jaune.
06:59 Allez, encore une petite bosse non répertoriée ici pour l'homme de tête.
07:05 C'est saccadé ce coup de pédale, on sent que...
07:08 Ça commence à faire et puis voilà.
07:11 On vient chercher un petit bidon, un petit gel, on essaye de prendre tout un par un.
07:17 Histoire d'avoir la petite poussée qui va bien.
07:20 On se débarrasse du bidon, si t'es de la menthe, non, je veux de la grenadine.
07:24 Elles sont malins les Italiennes.
07:26 Ah oui, ça c'est à l'italienne, on appelle ça.
07:28 Il y a des coureurs qui arrivent à finir un grand tour, un tour d'Italie comme ça.
07:31 Regardez ça, c'est magnifique.
07:33 Alors les coureurs ne le verront pas, je vous le dis tout de suite,
07:35 puis je ne suis pas sûr qu'ils aient de toute façon le regard porté sur les paysages.
07:39 Au confluent de ces deux rivières, Tiege et Dordogne,
07:44 effectivement dans ces paysages magnifiques de Corrèze.
07:48 Que ça paraît calme, serein et apaisé cette campagne.
07:52 Et quel contraste avec la rage qui habite Marcello Uzzi
07:56 et ses poursuivants actuellement dans la course sur cette troisième étape
08:01 du Tour du Lébouzin Périgord Nouvelle Aquitaine.
08:04 On reprend pratiquement rien à Marcello Uzzi.
08:07 50 secondes en ce qui concerne les poursuivants, c'est-à-dire le groupe Taramae.
08:13 50 secondes, c'est peu, mais c'est beaucoup à combler finalement pour ces trois coureurs,
08:22 surtout pour deux d'entre eux, qui vont laisser faire probablement Reinhardt et Taramae qui les a rejoints.
08:27 On a fini de cette petite montée, mais ça va continuer à monter
08:36 avant de reprendre une plus grande route, une route plus large.
08:40 Marcello Uzzi, je dirais en flamme.
08:47 Les cuisses qui sont en feu, ça c'est sûr.
08:51 Sur le petit plateau, ce n'était pas une petite bosse anodine.
08:57 On a vu également sur l'image précédente les assistants de Total Energy
09:03 prêts à ravitailler les coureurs une dernière fois à 15 km de l'arrivée.
09:06 Aujourd'hui, les assistants sur le bord de la route sont ultra importants.
09:11 Ne pas louper ces assistants.
09:13 Je récapitule, vous avez vu Marcello Uzzi en tête derrière les trois poursuivants,
09:18 avec Reinhardt et Taramae qui fait le tempo,
09:21 devant Nicolas De Beaumarchais pour l'équipe Saint-Michel, Malvi-Cobert 93
09:25 et Thomas Bonnet pour l'équipe Total Energy.
09:28 Ils ont 50 secondes de retard et le peloton, emmené par les coureurs,
09:33 les équipiers de Romain Grégoire, pointe avec un retard à peine supérieur à 1 minute 30.
09:39 Je dis à peine supérieur, mais en attendant, cet écart ne fléchit pas beaucoup.
09:43 Parce que si on a du mal à reprendre l'homme de tête pour les trois poursuivants,
09:46 on a du mal aussi dans le peloton à réduire cet écart.
09:49 On pensait qu'il allait se relever un peu, il n'y avait pas énormément d'avance.
09:54 Il avait perdu un peu de temps Reinhardt et Taramae dans la descente.
09:57 Mais là, il a repris sa marche en avant.
09:59 Allez, tout de suite avec Christophe Ribelaud à l'arrière du peloton.
10:03 À nouveau, Lorenzo Rota qui se fait distancer encore une fois.
10:07 Clairement, soit ça ne va pas, soit il y a un problème.
10:10 Mais clairement, il se refait distancer. Ce n'est pas du tout volontaire.
10:13 Là, il est devant nous, juste à la moto.
10:17 Rota, une fois de plus distancé. Et là, vraiment, j'ai l'impression qu'il n'insiste pas du tout.
10:21 Il n'insiste pas du tout pour continuer.
10:23 Ce qui était curieux quand on l'a doublé, c'est qu'à son fassier,
10:26 on n'avait pas l'impression qu'il était fatigué.
10:28 Peut-être un mouvement du marte par rapport à une stratégie qui ne lui convient pas.
10:32 Je ne sais pas. Mais en tout cas, il est maintenant définitivement lâché, Rota.
10:36 Je dis que Christophe Ribelaud a définitivement retiré son dossard.
10:40 Parce qu'il nous cherchait une petite polémique comme ça, gratuite.
10:44 Alors qu'on n'a rien demandé.
10:46 Ça, c'est quand même du mauvais esprit, Christophe.
10:48 Je suis là pour donner mon sentiment, mon avis.
10:52 Je vois bien quand les coureurs sont à fond.
10:54 Très honnêtement, il ne m'a pas l'air du tout à fond.
10:56 Et les moments où il se relève, où il se fait distancer,
10:59 ce n'est pas dans les ascensions, c'est au sommet, à l'amorce de la descente.
11:02 En fait, il se laisse couler complètement dans les voitures.
11:05 Ce n'est pas du tout l'attitude d'un coureur qui donne son maximum.
11:09 La question de Pierre-Roland à Christophe Ribelaud.
11:11 Est-ce qu'il avait des traces de sel ou quelque chose ?
11:15 Peut-être la chaleur, des fois, les premiers gros coups de chaud comme ça, c'est dur.
11:19 Est-ce qu'il y avait des signes de déshydratation potentiellement ?
11:24 Moi, je n'ai vu aucun signe.
11:26 Honnêtement, quand je parlais de son faciès, mais même sur lui physiquement,
11:30 sur ses vêtements, je n'ai pas vu de traces de sel.
11:32 Non, non, je n'explique pas le fait que Rota se fasse distancer à ce moment-là.
11:38 Et surtout, à cet endroit-là, il avait fait exactement pareil dans l'ascension précédente.
11:43 C'est-à-dire qu'il ne s'est pas fait distancer dans l'ascension.
11:45 C'est vraiment au passage du grimpeur, où on va entamer la descente.
11:48 Et lui passe de la 20e position à l'arrière du groupe.
11:50 Et il se laisse glisser à l'arrière dans les voitures.
11:52 Il n'insiste pas du tout.
11:53 Et là, il a fait exactement pareil au sommet du petit repet show.
11:56 Il s'est laissé glisser à l'arrière dans les voitures et vraiment sans aucun signe de souffrance.
12:02 Merci Christophe.
12:03 On vient de voir Thomas Bonnet, qui a été distancé, lui aussi définitivement, du groupe Taramae.
12:09 Il ne reste donc plus en compagnie du coureur estonien de la formation intermarché.
12:15 Et bien le coureur, le seul rescapé, avec bien sûr l'homme de tête de l'échappée initiale,
12:21 il s'agit de Nicolas Debaumarchais, qui, rappelons-le, a fait lui aussi une bonne opération au classement de meilleur grimpeur,
12:27 même s'il n'est pas en tête, puisqu'en tête, c'est Marcello Udzi, à la fois en tête de la course,
12:31 mais en tête de ce classement de la montagne.
12:34 Taramae assume seul la poursuite et petit à petit, vous le voyez, refait son retard par rapport à l'homme de tête.
12:42 On indique 43 secondes de retard pour le groupe Taramae, enfin pour le duo Taramae-Debaumarchais.
12:47 Et puis derrière, le peloton est à une dix environ de l'homme de tête.
12:54 On a vu Kevin Vauclin, ici avec ses équipiers pour la formation Arkea-Semsic.
13:03 Vauclin d'ailleurs qui est le premier de la file Arkea, alors que l'on est à 14 kilomètres de l'arrivée,
13:10 donc encore 7 kilomètres avant d'arriver dans cette montée finale.
13:18 Il résiste bien quand même ce coureur en tête course, Marcello Udzi quand même.
13:26 Pourquoi Vauclin, tout à l'heure, il était en tête, enfin pas tout à l'heure, il est toujours en tête dans la file des coureurs de l'équipe Arkea,
13:33 pourquoi n'est-il pas à l'abri derrière ses sections ?
13:35 Sur ces petites routes, il faut vraiment être très très haut dans le peloton, passer la 15e position, on est déjà loin au final.
13:42 Il va être le premier de la file, c'est un choix, tout simplement, il se sent bien à cette place-là.
13:49 On le voit ici à l'image avec le Deuxars 51, il est juste devant Elie Geber, Deuxars 52.
13:56 Puis il y a d'autres équipiers qui sont derrière, puisqu'on a vu...
14:02 C'est qui ça ? C'est Elie Geber en deuxième position et en troisième position c'est Laurent Pichon.
14:08 Ils sont là tous, Laurent Pichon, Baptiste Gillet qui est présent également.
14:13 Laurent Pichon, c'est à trouver des jambes de grimpeur aujourd'hui pour passer cette première difficulté.
14:18 Donc voilà, 5 coureurs pour l'équipe Arkea.
14:22 Les Confittis, eux, ils se sont retirés de la chasse, c'est uniquement Groupe Amain qui assume.
14:29 On va bientôt reprendre une route un petit peu plus large et on va de nouveau assister à ce bal des équipes qui remontent, qui veulent se positionner.
14:39 Virage à droite et là on va avoir une route plus large.
14:43 Maintenant, c'est une route que les coureurs ont déjà empruntée.
14:46 Ils ont pris le circuit, c'est tout à l'heure.
14:48 Ils sont rentrés sur le circuit à cet endroit-là.
14:50 Donc là, à partir d'ici, ils connaissent, il y a juste les 700 derniers mètres.
14:54 Ce sera une découverte pour les coureurs.
14:56 Il n'y a pas de piège sur les 700 derniers mètres.
14:58 Il n'y a pas de piège, mais attention, ce n'est pas simple non plus.
15:02 Il y a notamment un petit passage avant la ligne d'arrivée qui redevient assez pentu.
15:06 Et bon, voilà, ça reste quand même une ascension peut-être pas aussi longue que lors du premier passage, mais aussi difficile.
15:14 On souffle un peu du côté du coureur de tête.
15:17 On se soulage, on prend une position aérodynamique.
15:20 On essaie un peu de se soulager, mais surtout on a pris de bonnes respirations.
15:25 On essaie de faire rentrer un maximum d'oxygène.
15:28 On s'aille dans les muscles, tout ça.
15:30 Les coureurs, ça fait plus de 180 km qu'ils sont partis.
15:39 Une étape marathon sous 30 degrés.
15:42 On va commencer à avoir énormément de fatigue sur l'ensemble de tous ces coureurs.
15:47 Alors un pointage messieurs et messieurs, ici, 25 secondes de retard pour le peloton sur Taramaï.
15:54 Pointage effectué par Cédric Bino, mais qui est assez conforme à ce qui s'affiche actuellement sur votre écran.
16:02 Rayne Taramaï et Nicolas Debaumarchais en poursuite avec 35 secondes de retard sur ce coureur.
16:09 J'admire le tempérament offensif de Rayne Taramaï, mais très clairement, là, ces deux secondes de bonification,
16:15 elles ne vont servir à rien parce qu'il va se faire rattraper.
16:18 Il va se faire doubler par le peloton et il va finir en retard.
16:22 Il va finir loin, mais au moins il aura tenté, il aura été le premier à être dégoupillé de cette équipe.
16:29 Parce qu'ils sont 6, 6 bien placés, mais le mieux placé, c'est plus dans le peloton.
16:36 Qui va bouger maintenant du côté de cette équipe ? C'est une bonne question.
16:41 Lorenz Suisse peut-être ?
16:45 Eus ! Eus par Lorenz, Eus ! Effectivement, qui est l'un de ces coureurs pointés avec un retard de 47 secondes
16:53 au sein de cette formation intermarchée Circus Wanti.
16:57 C'est dommage qu'un coureur comme Iggy Giesbert n'arrive pas à empoiter le pas.
17:03 Oui, il aurait fallu qu'il y ait deux coureurs pour amener du sang frais dans cette tentative.
17:09 Un autre coureur à 47 secondes.
17:11 On ne peut pas en vouloir à Nicolas Debaumarchais, il est échappé depuis si longtemps.
17:14 Il passe un peu de relais pour le soulager un peu.
17:17 C'est sympa de sa part, il n'est pas obligé de le faire.
17:21 Mais là, c'est sur une partie vraiment roulante.
17:24 Parce que l'un comme l'autre ne croit plus au succès de cette entreprise.
17:29 Nicolas Debaumarchais, parce qu'il a de toute façon livré énormément de force dans la bataille
17:36 depuis le début de cet échappé de Baroudeur.
17:38 Ils savent que Marcello Zzi est peut-être à portée,
17:41 puisque régulièrement ils réduisent l'écart par rapport à l'Italien.
17:44 Mais ils savent surtout que derrière, avec moins d'une demi-minute de retard,
17:49 le peloton va probablement les absenter.
17:51 On sent la fatigue sur les visages, sur tous les visages.
17:54 Sur celui de Nicolas Debaumarchais, de Ray Tarmay,
17:57 mais celui de l'Italien, Marcello Zzi, vous le voyez, est éloquent également.
18:02 Il est encore tonique quand même. On voit qu'il a de l'énergie.
18:06 Il se bat.
18:07 Oui, il a beaucoup d'envie dans son coup de pédale.
18:11 On va chercher le petit abri de la voiture qui nous double.
18:14 Il est encore lucide.
18:15 Il est très, très lucide.
18:17 On se bat jusqu'au bout et il va bientôt plonger.
18:20 Ça va bientôt être à cette descente qui va amener le courant à bord.
18:24 À mon avis, il a hâte d'en terminer avec ces faux plats montants
18:28 qui doivent lui brûler les jambes.
18:35 Alors là, on va aborder la descente juste avant, bien sûr, la montée de Borlésorg.
18:41 Et on rappelle que la descente s'effectue sur cette route large,
18:46 avec un bitume impeccable, mais qu'ensuite, on va repasser à nouveau
18:51 dans la localité de Borlésorg et on va retrouver à nouveau
18:54 cette espèce de petit gicana dans la cité de Borlésorg.
18:58 Est-ce que ça va être aussi, je dirais, délicat à négocier que lors du premier passage ?
19:04 Ça va frotter. Après, le peloton est déjà bien réduit.
19:07 On a à quoi ? 50, 60 coureurs à peu près ?
19:09 Un petit peu moins, une quarantaine, cinquantaine.
19:12 Mais voilà, les équipes sont prêtes.
19:14 Les AG2R font sentir leur présence au groupe Hamas.
19:18 Les Movistar sont prêts derrière.
19:20 Les Arkea ont un petit peu reculé, mais c'est pour mieux arriver collectivement.
19:24 Donc il va y avoir une guerre de positionnement. C'est obligatoire.
19:28 Romain Grégoire qui resserre ses chaussures.
19:30 On l'a vu, alors que justement Arkea, vous en parliez,
19:34 on vient se replacer avant d'entrer dans Borlésorg. C'est tout à fait logique.
19:38 Oui, le point de repère pour les coureurs, ce sera le barrage de Borlésorg.
19:43 Il restera moins d'une minute pour aller prendre ce virage sur la gauche.
19:48 Donc ça va être du sport, ça va frotter.
19:51 Mais on voit le peloton est réduit au plus petit.
19:56 Le dernier coureur de ce peloton, c'était McLeod, qui était tout à l'heure dans l'échappée de Baroudeur
20:01 et qui s'accroche pour l'instant.
20:03 Peut-être pas pour très longtemps, alors que l'on est en vue de ce barrage
20:06 dont vous parliez tout à l'heure, ce barrage monumental
20:10 que l'on a décrit tout à l'heure, le barrage de Borlésorg.
20:14 Un ouvrage industriel exceptionnel.
20:17 Allez, l'homme de tête, Marcello Uzzi,
20:20 qui n'a plus que 17 secondes d'avance sur Taramae et De Beaumarchais.
20:25 Et voilà, attention, virage à la droite, et on entre dans Borlésorg.
20:33 Surtout ce demi-tour après, ça va retourner de nouveau à gauche.
20:39 Voilà, le petit passage étroit.
20:43 Vraiment très très étroit.
20:45 Imaginez au premier passage, un peloton de 120 coureurs déboulé au complet là-dessus.
20:50 Voilà, jusqu'au bout de l'effort.
20:52 45 secondes de retard pour le peloton.
20:58 C'est-à-dire qu'au moment où l'on vous parle,
21:01 le peloton est en train de rentrer à son tour dans Borlésorg.
21:05 Il se retourne parce qu'il sait que ce n'est pas le peloton qui est juste derrière lui,
21:09 mais Reine Taramae et Nicolas De Beaumarchais.
21:13 Allez, dernière courbe à droite, et après ça va être je pense l'épingle à cheveux.
21:17 Dernière courbe à gauche, et après l'épingle à cheveux.
21:20 Cet épingle, ce sera très intéressant de voir le peloton sur un virage si prononcé.
21:26 On va le voir sur cette vue aérienne.
21:28 C'est l'équipe Arkea qui a pris la direction des opérations.
21:31 Ils sont arrivés de l'arrière, ils se sont regroupés,
21:34 et là, on voit que le peloton est en train de se débrouiller.
21:37 C'est l'équipe qui va durcir dès le pied.
21:40 Profiter de ces deux premiers kilomètres d'ascension à 9% pour essayer de créer de la difficulté.
21:46 Et là, on voit que Kevin Vauclin est juste devant Romain Grégoire.
21:50 Kevin Vauclin en troisième position et Romain Grégoire en quatrième position.
21:55 Michael Storrer juste derrière.
21:58 Benoit Costefroy, il est justement en train de venir se replacer lui aussi.
22:01 Attention à ce freinage, à l'épingle à cheveux.
22:04 Benoit Costefroy était à l'intérieur. Il est dans la roue de Storrer.
22:08 Il y a un coureur d'intermarché qui est là.
22:10 Alors, est-ce que c'est Lorenz Heuss ?
22:13 On a dit que Rota avait été distancé.
22:15 Reine Taramae devant.
22:17 Mais il y a un coureur de l'équipe intermarché qui...
22:20 Il y en a même deux d'ailleurs.
22:22 Peut-être Petit.
22:24 Peut-être Petit.
22:26 On va voir ça un peu plus loin alors que l'on retrouve l'homme de tête.
22:30 L'homme de tête qui a commencé l'ascension.
22:33 On voit tout le travail d'un équipier, tout l'intérêt.
22:40 Ce n'est pas le jeune Baptiste Ginet que l'on retrouve ici,
22:43 l'étagère de l'équipe Arkea-Samsic,
22:46 qui a fait un gros travail aujourd'hui parce qu'on le voit depuis un bon moment aux avant-postes.
22:51 Et il y a Laurent Pichon, je pense, qui était juste derrière.
22:54 Et ensuite, bien sûr, Kevin Vauclin.
22:57 Allez, la Dordogne que l'on quitte maintenant pour aborder l'ascension finale
23:03 dans cette étape reine de cette troisième étape.
23:08 L'étape reine de ce tour du Limousin Périgord-Nouvelle-Aquitaine.
23:11 Et regardez donc au pied, nous avons 17 secondes de retard pour Reine Taramae et Nicolas Pichon.
23:17 On va dire 15, je préfère, c'est facile à retenir.
23:21 Et grosse demi-minute de retard pour le peloton.
23:25 Il ne fait aucun doute que ce coureur va être repris maintenant par ses poursuivants
23:33 parce qu'il a beaucoup donné et sa seule consolation sera
23:36 d'endosser le maillot de meilleur grimpeur à l'issue de cette troisième étape.
23:40 Je pense qu'il aura le prix de la compétitivité aussi.
23:43 Il ne le mérite pas volé, le meilleur grimpeur et le prix de la compétitivité.
23:47 En tout cas, si on ferait partie du jury, nous, on lui attribuerait...
23:50 Sans problème.
23:52 Allez, derrière, finalement, j'ai l'impression que Reine Taramae et Nicolas de Beaumarchais
23:57 vont être repris sans avoir pu voir la tête de la course.
24:00 Ils vont peut-être se croiser à un moment donné quand tout le monde va se relever.
24:04 On arrive au pied aussi maintenant pour le peloton.
24:06 Est-ce qu'on va attaquer tout de suite du côté de Reine Taramae ?
24:09 On va mettre un tempo d'enfer, ça c'est certain.
24:11 Mais Kevin Vauclin, lui, doit profiter de ses premiers kilomètres répandus
24:17 pour créer de la difficulté.
24:19 L'endroit idéal pour moi, pour Kevin Vauclin, c'est d'attaquer
24:22 jusqu'en cette partie raide et terminer après un kilomètre cinq,
24:26 deux kilomètres d'ascension.
24:27 Il y aura ce replat avec ces lacets et on va reprendre de la vitesse.
24:31 Pour moi, de mon point de vue, Kevin Vauclin, il doit attaquer
24:34 et il va se reposer.
24:36 Pour moi, de mon point de vue, Kevin Vauclin, il doit attaquer
24:39 dans moins d'un kilomètre et demi s'il veut emporter cette étape.
24:43 Apparemment, vous aviez bien senti les choses
24:47 puisque c'est bien l'homme de tête par Tchouloutzi qui héritera de ce prix
24:51 de la combativité, ça vient d'être confirmé sur les ondes de radio.
24:54 Reine Taramae, ces deux secondes de bonification ne vont pas servir à grand chose.
24:58 En tout cas, on félicite l'initiative, on aime les attaquants.
25:03 C'est juste dommage qu'il n'y ait pas des coureurs qui remboitent et le pas.
25:06 Marc Tchouloutzi qui se retourne et qui voit déjà arriver juste derrière lui
25:11 les leaders de ce tour du limousin.
25:14 Puisque vous avez Kevin Vauclin maintenant qui accélère et qui est en première position.
25:18 Romain Grégoire juste derrière lui, en troisième position, Michael Stohrer.
25:21 En quatrième position, vous avez Benoit Costefroy qui est là.
25:25 Et en cinquième position, c'est Ponomare qui est au loin.
25:28 Gisbert qui va peut-être essayer de sortir.
25:31 Gisbert effectivement.
25:33 Rocha, Vémir Rocha.
25:35 Comme imaginé Kevin Vauclin, il veut profiter de cette partie très raide.
25:39 Il ne veut pas attendre le replat.
25:42 Il a un bon coup de pédale, Kevin Vauclin.
25:46 Allez Rocha, Stohrer.
25:48 Regardez, on parle à l'oreillette.
25:49 Errada a parlé à l'oreillette à Rocha, il a dit non, non, arrête.
25:51 Temporise, temporise.
25:53 Oui, Errada, on le voit à peu près en dixième position, huitième position effectivement.
25:59 C'est Ponomare de Koratek.
26:01 Oui, c'est ça.
26:02 Ponomare, petite précision, il était chez Arkea Samsic encore jusqu'au 10 août.
26:06 Et il est passé chez Koratek, donc ce maillot violet que vous apercevez,
26:11 pour pouvoir se rapprocher des siens.
26:14 C'est un coureur ukrainien mais dont la famille vit en Italie.
26:16 Quatre kilomètres de l'arrivée, Vémir Rocha, il caresse les pédales également pour la Cofidis.
26:22 Devant Stohrer, Groupama, Benoit Costefroy, Grégoire, Ponomare, Vauclin.
26:27 Qui est passé de façon fugitive en tête.
26:31 Ça n'a pas duré longtemps, Oscar Rodriguez,
26:33 puisque à nouveau on retrouve Rémi Rocha en première position.
26:38 Le ménage est en train de s'effectuer, on va vite retrouver les plus forts de ce tour du limousin.
26:43 Et on a vu Baptiste Huillet qui fermait la marche dans ce groupe,
26:46 le coureur de l'équipe Van Ryssel-Roubelil-Métropole.
26:51 Il y a des coureurs qui sont en train d'essayer de revenir suite à l'attaque de Kevin Vauclin.
26:56 Il y avait des coureurs distancés.
26:58 Rémi Rocha qui fait le travail actuellement, bien sûr, pour résoudre ses radars.
27:03 On a annoncé il y a peu son transfert.
27:05 En fin de saison, il rejoindra l'équipe Groupama-FDJ.
27:09 Dans cette année où les transferts occupent une bonne part de l'actualité depuis le 1er août.
27:15 Il y a vraiment plus grand monde.
27:18 Si vous voulez mon point de vue, Stohrer, il pourrait attaquer.
27:21 Il est facile, il est sur la retenue.
27:25 On a un bon tempo de la part de Rémi Rocha.
27:29 Rocha ne fait pas semblant.
27:31 Il met un tempo, personne ne peut bouger.
27:34 Je vous coupe pour récapituler.
27:36 On les voit.
27:38 On aperçoit Rocha devant Stohrer, Kosnefroy, Grégoire,
27:43 Erada, Gèsbert et Vauclin ensemble.
27:48 Ponnemare qui est présent.
27:50 Rodrigues également pour l'équipe Movistar qui vient de se retourner.
27:54 Et derrière, Saint-Michel, le coureur de l'équipe Saint-Michel, je ne l'ai pas identifié.
28:00 Je vous ai dit tout à l'heure, c'est Baptiste Thuillier pour Van Riesel.
28:03 Vous avez raison, c'est sûrement Delboeuf pour Saint-Michel, Mavic, Aubert 93.
28:08 Il y a un coureur de Van Riesel également.
28:10 Que de gros, mais je vous l'ai dit, Baptiste Thuillier.
28:15 Et il y a quelques coureurs qui sont en train d'essayer de limiter la casse
28:20 ou de recoller, je ne sais pas si c'est encore possible.
28:23 Un coureur notamment de l'équipe Intermarché, on ne l'a pas pu identifier.
28:28 C'est le dernier survivant de cette équipe qui avait 6 coureurs placés.
28:31 Ils sont en train de tout perdre aujourd'hui.
28:33 Christophe, j'imagine que vous avez vu passer devant votre pare-brise pas mal de coureurs distancés.
28:41 Plus de la moitié du groupe, François Bidart, Greg Bonavarmat,
28:45 beaucoup de coureurs de l'équipe Intermarché aussi.
28:47 Il n'en reste plus qu'un seul devant nous, on me croise Hugo Pache qui était l'avant-dernier.
28:50 Donc oui, un gros écrémage.
28:52 J'ai croisé aussi notre invité d'hier de l'équipe Trinity, Paul Magnier aussi,
28:57 qui s'est fait distancer.
28:59 Donc voilà, ça continue d'écrémer sous l'impulsion de Rémi Rochas.
29:03 Rémi Rochas qui rappelle le travail pour...
29:05 Ah ben il s'est relevé !
29:06 Et accélération de Stohrer avec Kostefroy dans sa roue.
29:09 Oui Stohrer qui hausse le rythme maintenant, ça va peut-être changer les choses.
29:13 Stohrer il est facile, on voit le faciès.
29:17 Je vous rappelle que c'est le favori de Cédric Pinault aujourd'hui, dans son pronostic.
29:21 Kostefroy qui tient le choc pour l'instant, Romain Grégoire également.
29:24 On l'a dit, Stohrer a eu l'occasion de gagner de belles courses dans le passé.
29:31 C'est l'étape sur la Vuelta, meilleur grimpeur d'un grand tour, mais également vainqueur cette année au Betex,
29:38 de l'étape reine du Tour de l'Inde où il s'était imposé il y a quelques semaines.
29:44 Stohrer qui redémarre, qui retourne.
29:46 Deuxième accélération, ça casse derrière.
29:48 Kevin Vauclin, il n'est pas au top, il a le visage un peu marqué.
29:52 Et Radda aussi c'est difficile.
29:54 Et Radda n'arrive pas à... Enfin si il arrive, parce que vous voyez, on a vu que Stohrer n'insistait pas,
29:59 et pourtant on a l'impression que ces deux-là étaient à la rupture.
30:02 C'est quand même particulier Stohrer, quand on a un leader, il devrait faire un tempo,
30:08 et puis c'est tout, et puis c'est essayer d'amener...
30:10 Allez, attaque de Rodriguez à nouveau, qui...
30:14 Alors il s'agit d'Oscar, Rodriguez, qui a déjà porté une attaque tout à l'heure sans suite,
30:19 qui fait un petit peu comme Stohrer, c'est-à-dire des accélérations, des à-coups,
30:23 qui cassent le rythme dans ce groupe de tête, mais personne ne fait la décision.
30:27 - Elie Geber, Elie Geber... - Attention, c'est plus tranchant !
30:30 - C'est une belle offensive de la part d'Elie Geber là. - Ah oui !
30:32 Et on se retourne, personne n'a réagi.
30:34 Il faut dire qu'Elie Geber n'est pas le plus dangereux, il est quand même à 47 secondes.
30:38 Je suis désolé, mais l'attitude de Stohrer, j'ai du mal à l'expliquer.
30:41 Stohrer aurait dû y aller.
30:43 Il y va, mais avec un temps de retard.
30:45 Il doit rouler, il ne doit pas faire des attaques quand on a le maillot jaune dans son nez.
30:50 Voilà, ça y est, je pense que les informations sont passées à la radio.
30:54 Tu roules maintenant.
30:57 Et on n'a plus que, derrière Stohrer, on n'a plus que Kosneufroy,
31:01 Romain Grégoire, le leader de la course,
31:04 Kevin Vauclin et Rezou Serada.
31:07 Derrière, Oscar Rodriguez, il a attaqué tout à l'heure,
31:10 mais le courant de l'équipe Obistar a payé cet effort, puisqu'il est un peu en difficulté.
31:15 Il essaye de revenir sur ce groupe. On le voit en danseuse.
31:17 - Il est très fort Stohrer. - Très très très fort.
31:20 Deux kilomètres de l'arrivée.
31:22 C'était bien tenté d'Eli Geber, mais échappé, avorté.
31:27 Et on a donc six coureurs ensemble, et juste derrière,
31:30 le coureur de l'équipe Obistar qui revient et qui va contrer immédiatement.
31:34 C'est bien joué, parce que lui il est loin au général,
31:36 donc lui il ne représente aucun danger pour les coureurs de groupe à main.
31:40 C'est aux autres qui...
31:42 Oui, il n'est pas dans ses 30 premiers avec un écart maximum de 47 secondes,
31:47 il est au-delà, et donc on ne s'en préoccupe pas trop,
31:50 mais il va lui permettre d'aller viser la victoire d'étape.
31:52 C'est bien parti pour lui, alors que l'on signale le retour de Jordan Gégat
31:56 pour l'équipe CICU d'Antinte-Atlantique dans ce groupe.
31:59 C'est bien ce que réalise Gégat.
32:01 Je ne pense pas Patrick, il était loin.
32:03 C'est ce qu'on a dit sur Radio Tour apparemment.
32:05 - Ah si ? - Il est en bas de l'écran.
32:07 - Ah si si, bravo. - Bah oui, je ne fais que répéter ce que l'on me dit.
32:11 - Allez, bravo à lui. - Bravo à lui, c'est sûr.
32:13 - Bravo à lui, c'est clair. - Le coureur de Movistar,
32:15 pendant ce temps là, il continue son petit bonhomme de chemin,
32:17 et c'est Stohrer qui maintenant roule en tête de peloton.
32:21 - Donc on est revenu sur un... - Attention, on n'est plus qu'à 1,5 km du sommet.
32:24 - Ah oui, il ne faut pas traîner si on veut jouer la gagne.
32:28 - Il est loin au classement général, il est à 10 minutes Rodriguez,
32:32 donc ce n'est pas normalement à Stohrer de rouler là,
32:35 si on veut chercher la victoire pour Vaudlin, pour Kostneufroy,
32:38 avec les secondes de bonification qui vont avec.
32:41 - C'est-à-dire que là on a l'impression, je ne sais pas ce que vous en pensez,
32:44 c'est que Stohrer, sur le rythme qu'il impose, suffit à mettre en difficulté
32:47 les coureurs qui s'accompagnent, en tout cas les adversaires de Romain Grégoire,
32:50 et personne ne semble plus en mesure de pouvoir attaquer.
32:54 Est-ce que ça va condamner la fugue du coureur espagnol ?
32:56 Rappelons que tout à l'heure il avait été brièvement distancé
32:59 après avoir attaqué une deuxième fois,
33:02 c'est au cours de cette troisième attaque qu'il a réussi à prendre un peu de champ.
33:06 Il a 9 secondes d'avance, et il n'est pas encore en vue de la flamme rouge,
33:10 mais ça ne va plus tarder maintenant.
33:12 - Pour Groupe Ama, il faudrait le laisser devant,
33:15 comme ça, ça gèle les bonifications pour Benoît Cosnefroy,
33:18 donc certes on se prive d'une victoire d'étape.
33:20 - C'est ce qu'il faut.
33:21 - Bien joué, voilà.
33:22 - Regardez un jour l'arbre, une seconde.
33:23 - Parce que là les informations dans la radio sont bonnes.
33:27 Philippe Mauduit, le fin tacticien, il a mis sa stratégie en place.
33:33 - On rappelle qu'il vaut le Danois de son côté,
33:36 le directeur sportif de l'équipe Movistar, sur ce tour du Limousin,
33:41 qui a sûrement également été de bon conseil pour l'Espagnol Oscar Rodriguez,
33:47 coureur âgé de 28 ans, qui appartenait auparavant à l'équipe Astana
33:52 et qui a rejoint cette équipe Movistar l'an passé.
33:55 - On va avoir une attaque obligée, on va avoir une attaque de Benoît Cosnefroy
33:58 dans les 500 derniers mètres, avec son punch.
34:01 Il est obligé de reprendre du temps à Benoît.
34:04 - Les coureurs vont bientôt tourner sur la droite
34:07 et sur cette ligne droite finale, qui ne sont pas effectuées au premier passage,
34:12 sur une route en parfait état.
34:14 Et ça va aller très vite, les 700 derniers mètres sont...
34:17 Voilà, ça y est, il a tourné le coureur de tête.
34:19 C'est quand même très rapide pour rejoindre...
34:21 - Oh, l'attaque des Radas !
34:23 - Attaque des Radas avant le virage à droite.
34:26 - Rézou Serrada qui va essayer dans les derniers mètres
34:29 de reprendre un peu de temps à ses adversaires,
34:31 mais immédiatement Romain Grégoire a réagi.
34:33 On rappelle que Errada est à 47 secondes également de Romain Grégoire.
34:37 Grégoire ne s'est pas laissé surprendre, en revanche pour les autres ça fait mal.
34:40 Benoît Cosnefroy a pris quelques mètres de retard.
34:42 Euh... Euh... Euh...
34:44 Également, euh... Kevin Vauclin est en retrait.
34:47 On ne l'a pas vu pouvoir réagir sur cette attaque,
34:49 alors que l'homme de tête tente de résister maintenant.
34:52 On est dans les 300 derniers mètres.
34:54 - Romain Grégoire y va maintenant, il contre Errada.
34:57 - Romain Grégoire effectivement qui contre Errada
34:59 et qui est en train de revenir très vite sur l'homme de tête.
35:01 Ça va être très serré cette arrivée.
35:03 Et regardez derrière, Cosnefroy qui a perdu quelques mètres.
35:06 Oscar Rodriguez, toujours en première position.
35:08 Oscar Rodriguez qui va être repris maintenant.
35:10 Repris peut-être par...
35:12 - À 100 mètres. - À 100 mètres de la ligne !
35:14 - Par Romain Grégoire. - Par Romain Grégoire.
35:16 Romain Grégoire qui va s'imposer dans cette troisième étape.
35:20 Romain Grégoire qui remporte cette étape.
35:22 Devant Oscar Rodriguez pour la deuxième place.
35:25 Le leader de la course confort de son maillot de leader.
35:27 Réza Osserada prend la troisième place.
35:29 On rappelle que les deux Espagnols n'étaient pas dangereux immédiatement pour le leader de la course.
35:34 Quatrième, donc très certainement Benoît Cosnefroy.
35:37 Et derrière, eh bien, où est passé Kevin Moclin ?
35:40 On voit ici le coureur de l'Ecapse.
35:43 - Gégat. - C'est une antatlantique, Gégat,
35:45 qui est allé chercher une très belle place à l'arrivée.
35:48 Voilà donc Gégat effectivement qui a pris la cinquième place.
35:51 Kevin Moclin doit se contenter de la sixième place
35:54 devant Michael Storer et Eli Geber.
35:58 Eh bien écoutez, on a la confirmation que Romain Grégoire
36:01 qui n'avait depuis les rangs junior et cette étape du tourneux mal rôné,
36:06 jamais eu l'occasion de remporter une course avec une arrivée en côte comparable à celle d'aujourd'hui,
36:12 est tout simplement en train de faire étalage de son talent.
36:16 Il est félicité ici par Michael Storer qui aura été à ses côtés un équipier précieux.
36:22 - Incroyable. Incroyable, le plus fort à gagner.
36:26 - Bravo mec.
36:28 - Non mais le plus fort surtout par rapport à ses adversaires,
36:31 mais ce qui était indécis, on n'y croyait plus trop.
36:34 Allait-il pouvoir reprendre Oscar Rodriguez ?
36:36 Eh bien il a réussi à le faire.
36:38 Ça s'est fait dans les 50 derniers mètres, il l'a débordé.
36:40 Il est allé chercher cette victoire.
36:42 On est déçus évidemment pour l'Espagnol,
36:44 mais on ne peut que saluer, je dirais, la justesse de l'effort de Romain Grégoire dans le final de cette étape.
36:51 - Résus, Serrada !
36:52 - Le classement provisoire donc.
36:53 Romain Grégoire qui devance sur la ligne d'une seconde.
36:56 Oscar Rodriguez, Résus, Serrada pour l'équipe Cofidis, prend la troisième place.
37:02 Derrière Benoit Coste-Froid qui concède 9 secondes plus 10 secondes de bonification puisqu'il n'en prend pas aujourd'hui.
37:08 10 secondes de bonif empochée par Romain Grégoire.
37:12 Ça fait donc 19 secondes qui vont s'ajouter aux 19 secondes qu'il avait déjà de retard.
37:16 36 secondes désormais, c'est par le premier du deuxième au classement général.
37:21 Derrière, excellente, remarquable même, performance de Jordan Gégat pour l'équipe CICU d'Antlantique.
37:27 Kevin Vauclin doit se contenter de la sixième place.
37:31 On a vu en dépit de l'attaque d'Eli Geber qu'il était quand même limité lorsque tout s'est accéléré dans cette ascension.
37:38 Rémi Rocha de l'équipe Cofidis est donc le deuxième homme de cette formation nordiste devant l'équipe intermarchée
37:45 représentée par Lorenz Heuss et Joris Delbov, mieux placé de l'équipe Saint-Michel, Mavic, Aubert 93.
37:54 Merci Patrick Chassé, évidemment pas de suspense pour le classement général.
37:57 Le maillot jaune s'est imposé ici à Port-les-Orgues et de quelle manière ?
38:02 On va manquer de superlatifs déjà pour expliquer ce que réalise Romain Grégoire sur ce tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine.
38:09 Restez avec nous, on se sépare quelques instants, on revient sur le plateau de Savas-Frottier.
38:13 On va accueillir les coureurs bien sûr qui sont ici et on essaiera de comprendre tout ce qui s'est passé.
38:17 On saluera surtout le numéro de Romain Grégoire.
38:19 - C'est ça.

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