• l’année dernière
A La Courneuve, durant la pandémie, 150 artistes ont investi trois hectares de bâtiments abandonnés depuis une décennie. Cette friche industrielle vouée à être réhabilitée, les artistes s’inquiètent du devenir de leurs œuvres.

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Transcription
00:00 (musique)
00:29 C'est aussi la liberté qu'ont eues les artistes dans ce lieu.
00:32 C'est en ça que je dis qu'il n'y a pas eu de commissariat d'exposition,
00:34 contrairement à d'autres, où il va y avoir une thématique,
00:36 où il va y avoir quelques contraintes imposées aux artistes.
00:39 Là, au contraire, c'était une totale liberté.
00:41 Et ça a permis à certains d'aller beaucoup plus loin dans l'expérimentation
00:44 et d'oser aussi plus de choses dans les représentations.
00:47 Il y a souvent une forme d'auto-censure dans la rue, en fait,
00:49 qu'ils n'ont pas eue ici du fait que ce n'était pas censé être visible par le public au départ.
00:53 (musique)
01:07 Le lieu, c'est cool si ça reste un lieu culturel, artistique, cohérent.
01:12 Mais c'est sûr que s'il y a des entreprises qui investissent les lieux,
01:18 qui ne plaisent pas à certains artistes, ils viendront, ils effaceront, c'est sûr.
01:22 (musique)
01:24 Il y a un petit peu quand même une appréhension.
01:26 C'est l'utilisation de ce graffiti à d'autres vues.
01:29 C'est-à-dire que nous, on l'a fait dans un milieu de passionnés et vraiment de partage.
01:33 On a peur maintenant que ça soit réutilisé au niveau commercial.
01:36 Et on a déjà refusé une offre qui a été de céder l'entièreté des droits des images
01:43 et donc des créations artistiques pour une somme modique,
01:48 en nous proposant de faire une porte, une décoration sur des grandes portes en extérieur.
01:53 (musique)
02:10 [SILENCE]

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