• l’année dernière
Les militants écologistes avaient saisi le Conseil d'État pour suspendre la dissolution du collectif "Les Soulèvements de la Terre" que le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait voulu dissoudre à la suite des débordements lors de la manifestation contre les mégabassines de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, en mars dernier.

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Transcription
00:00 Écoutez, une réaction de soulagement, le droit aujourd'hui est victorieux contre le gouvernement,
00:07 et c'est un camouflet tant pour M. Darmanin qui, rappelons-le, parlait d'éco-terroriste,
00:12 de terroriste intellectuel en visant des opposants politiques, des militants pour l'environnement,
00:17 et c'est également un camouflet pour Emmanuel Macron qui avait personnellement mis le point sur la table
00:22 à la fin du mois de juin pour avancer la dissolution des soulèvements de la terre,
00:27 sous la pression d'ailleurs, il faudra rappeler, de la FNSEA.
00:30 Donc voilà le Conseil d'État qui aujourd'hui rappelle des principes juridiques,
00:34 à savoir la distinction entre les violences et les dégradations,
00:38 le fait que la désobéissance civile et l'appel à la désobéissance civile n'est pas puni par les textes
00:44 et ne peut pas justifier une dissolution, et que s'agissant des soulèvements de la terre,
00:49 rien ne démontrait que cela avait appelé à commettre des violences contre les personnes,
00:55 mais qu'ils avaient pu faire à certains moments des actions de désobéissance civile,
00:59 et que celles-ci ne posaient pas de difficultés.
01:02 Et le Conseil d'État rappelle également l'importance de la liberté d'expression
01:06 et la liberté d'association qui ont été en l'espèce malmenées par le gouvernement.
01:10 C'est donc une très belle décision et nous nous en réjouissons.

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