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ÉducationTranscription
00:00 Des gens sont morts dans les confrontations, ça fait pas longtemps d'un doute.
00:03 Les juifs ont été déportés, ça fait pas longtemps d'un doute.
00:05 Mais les prisonniers soviétiques, il y a eu presque 3 millions de prisonniers soviétiques
00:08 qui sont morts durant leur captivité en Allemagne.
00:12 Ils sont pas morts parce qu'ils ont été gazés.
00:15 Ils sont morts parce que, durant l'effort de guerre allemand,
00:19 ils avaient pas à bouffer.
00:22 Il y avait des maladies.
00:24 Les gens réfléchissent comme aujourd'hui, en temps de paix, confortablement,
00:27 comme si les mecs étaient des sadiques et qu'ils voulaient exterminer.
00:30 Non, beaucoup de gens sont morts.
00:32 Et il y a eu des sévices qui ont été commis, c'est indéniable.
00:35 Mais les millions de prisonniers soviétiques qui sont morts dans les confrontations
00:38 n'ont pas été systématiquement éliminés par gazage.
00:41 Non mais là, il faut dire la vérité.
00:43 Ils ont souffert d'attrition à cause de la stratégie de bombardement massif
00:48 qu'on a utilisée contre les Allemands.
00:52 C'est les Allemands qui portent la responsabilité de ces morts.
00:55 Ce qui explique aussi les épidémies de typhus,
00:59 qui ont eu lieu dans plusieurs camps, comme par exemple Bergen-Belsen,
01:03 que les Anglais ont brûlé lorsqu'ils s'en sont approchés,
01:07 parce que la vermine était tellement dense
01:11 que c'était risqué de prolonger une épidémie en dehors du camp.
01:16 Et donc, les militants n'en arrivaient plus.
01:23 Ils ont brûlé ça au lance-flammes militaire, avec des tanks à lance-flammes.
01:27 Ils ont tout incendié.
01:29 Je te donne la parole après Fulber,
01:34 mais je vais vous donner un exemple pour vous dire à quel point tout est bidon.
01:39 Mon grand-père était prisonnier en Allemagne pendant 5 ans.
01:45 Quand il est revenu, il n'aimait pas les Allemands.
01:49 Les Allemands, c'était la discipline de fer.
01:52 Il était prisonnier de guerre.
01:54 Il n'y avait pas de raison qu'il s'amuse en camp de prisonnier.
01:58 Mais c'est révélateur.
02:01 Il était en Prusse orientale,
02:03 quand il y a eu la grande offensive en 1945
02:06 de toute l'armée rouge pour déferler sur Berlin.
02:09 S'il avait considéré que l'armée rouge était la grande armée libératrice du genre humain,
02:14 il se serait démerdé pour être capturé par l'armée rouge.
02:17 Qu'est-ce qu'il a fait ?
02:19 Il était avec les civils allemands à aider les civils allemands à fuir.
02:25 Pieds nus dans la neige, quand il est arrivé en France,
02:29 il pesait 37 kilos.
02:32 37 kilos, c'est-à-dire les corps émaciés que vous voyez dans les camps de concentration.
02:38 Les gens, quand ils sont revenus d'Allemagne, qui étaient prisonniers en Allemagne,
02:40 qui étaient coincés dans ce merdier,
02:43 ils n'avaient rien à bouffer.
02:45 Ce n'était pas plus les Juifs que les autres.
02:47 Le fantasme allemand qui faisait face à l'armée rouge en 1945,
02:51 il avait un quignon de pain par jour.
02:53 Il n'avait rien à bouffer.
02:54 Il ne faut pas croire qu'il était mieux traité que les autres.
02:56 C'est ça que les gens doivent se foutre dans la tête.
02:58 Il faut tout relativiser parce que tout ce qu'on a raconté
03:01 doit être révisé intégralement, d'où le révisionnisme.
03:03 Fulbert, je te redonne la parole.
03:05 Oui, mais il y a deux choses.
03:07 D'abord, une liée à ce que tu viens d'expliquer,
03:10 c'est qu'il y a un aveu extraordinaire de la part du père putatif de la Shoah
03:16 Elie Wiesel,
03:18 qui écrit un livre en 1950, si je ne m'abuse,
03:22 dont le titre est "La Nuit".
03:24 Et dans la version originelle,
03:26 qui a été republiée entre temps,
03:28 il y a eu beaucoup de versions expurgées,
03:30 mais il y a eu la version originelle que j'ai eue en main,
03:33 dans un format proche,
03:35 où il explique que lorsque les troupes de l'armée rouge approchent l'Auschwitz,
03:43 il y a de la neige, il y a peut-être un mètre de neige,
03:46 c'est en janvier, peut-être fin décembre que se passe l'affaire.
03:51 Elie Wiesel explique lui-même que les gardes du camp,
03:59 donc les SS, s'adressent aux prisonniers et disent ceci,
04:03 "écoutez, l'armée rouge approche, la situation est difficile,
04:08 alors vous avez le choix, nous partons".
04:12 Et ils devaient aller, je ne sais plus dans quel autre camp très connu,
04:17 Mauthausen ou je ne sais quoi,
04:19 ou Buchenwald, je ne me rappelle plus,
04:22 ou bien "vous venez avec nous"
04:25 ou bien "vous attendez l'armée rouge ici".
04:29 Et le père d'Elie Wiesel, qui était interné,
04:34 se trouvait à l'infirmerie, il avait un problème avec son genou, je crois.
04:39 Elie Wiesel a déclaré que son père,
04:42 donc il ne voulait pas des malades et des blessés,
04:45 parce que ça aurait retardé le convoi vers l'autre camp.
04:48 Et Elie Wiesel a prévenu son père,
04:51 et lui a dit "je vais t'aider pour faire la marche jusqu'à l'autre camp,
04:55 pour fuir l'armée rouge".
04:57 Et il a aidé son père, il l'explique dans la nuit.
05:00 Mais pourquoi ces juifs fouillaient-ils l'armée rouge dans ce cas-là ?
05:03 C'est exactement comme ce que tu as expliqué auparavant.
05:06 Ça se trouve dans la dernière partie de "La Nuit",
05:09 de la version originelle du livre de Wiesel.
05:12 Ça c'est la première chose.
05:14 Mais il y a une autre chose.
05:16 On parle beaucoup du Zyklon V, qui était au départ,
05:20 et a priori, un insecticide.
05:22 Mais les Allemands avaient mis au point,
05:28 sans doute avant la guerre,
05:30 deux gaz de combat ultra-modernes pour l'époque,
05:34 et je ne crois même pas qu'il en existe d'autres.
05:37 Actuellement ce sont des neurotoxiques.
05:41 Il en existe trois.
05:43 Il y a le tabun, le sarin et le saumon.
05:46 Le tabun et le saumon ont été mis au point par les Allemands.
05:50 Le sarin a été mis au point par les Anglais dans l'immédiat après-guerre.
05:55 Bon, on a retrouvé des stocks d'augu qui étaient chargés au sarin.
06:02 Certains affirment qu'Hitler avait refusé qu'on les emploie,
06:07 parce que lui-même était un ancien gazé de la première guerre mondiale,
06:11 et qu'il estimait que c'était une arme de l'âge.
06:14 Mais peu importe.
06:16 Ces gaz, les neurotoxiques pour ceux qui ne connaissent pas,
06:19 ont la particularité de ne pas nécessairement être respirés.
06:24 Il suffit qu'une micro-gouttelette d'eau,
06:27 d'ailleurs de façon moderne si on devait employer ce type de gaz,
06:31 se sèche par spray aérien, donc arrivé par des avions.
06:36 Et il n'est pas nécessaire de le respirer.
06:39 Une petite gouttelette touche à un type,
06:41 je me souviens de l'image qui était faite par les techniciens,
06:44 à un type disons d'un poids moyen de 80 kg,
06:48 le type il en a pour 90 secondes à se trémousser avant de claquer.
06:53 Alors on peut se demander, si on a exécuté des millions de jouifs,
06:59 pourquoi employer un gaz qui traîne,
07:02 alors qu'en réalité on aurait pu employer,
07:04 ils auraient pu employer un gaz de combat dont il ne coûte pas.
07:10 Et ça c'est assez extraordinaire je trouve.
07:13 - Fulbert, moi je me pose la même question,
07:16 alors juste le cran du dessus,
07:18 les allemands qui sont censés être des gens hyper pragmatiques,
07:22 vous voyez les stéréotypes qu'on a sur les allemands,
07:26 pourquoi est-ce qu'ils ont choisi, parmi toutes les méthodes d'exécution possibles,
07:31 le gazage massif qui doit être je crois la plus compliquée, la plus coûteuse,
07:36 en termes de ventilation c'est une complexité absolument dingue,
07:42 pour retirer les corps qui sont après gazés,
07:46 il faut prendre d'énormes précautions, le gaz il est explosif, inflammable,
07:50 c'est vraiment de toutes les méthodes, je crois que c'est la pire qu'on aurait pu choisir.
07:54 Maintenant les mecs, soi-disant,
07:57 ils ont planifié la plus grande extermination de masse de l'histoire,
08:02 6 milliards etc,
08:05 mais ils ont fait ça comme des sagouins en choisissant la pire de toutes les méthodes.
08:09 Ça ça m'a toujours effaré, je trouve ça incompréhensible.
08:13 - Bah dis donc, on ne manquerait plus qu'ils aient mis les crémins à côté des chambres à gaz.
08:18 - Oui ça me fait penser à cette histoire du code de l'ancien commandant de Oswitch,
08:25 qui a été torturé après par les alliés,
08:28 parce qu'on voulait absolument lui faire dire des choses pas possibles,
08:32 donc on lui a extorqué des aveux, ça a été reconnu qu'il était torturé,
08:35 donc on lui a fait signer tout et n'importe quoi,
08:41 et il a fini par balancer pour faire plaisir et pour que les tortures s'arrêtent,
08:46 et les soldats sortaient les cadavres comme ça,
08:50 en fumant et en mangeant des sandwichs,
08:53 alors que le gaz est censé être infarable.
08:56 - C'est pire que ça, tu touches le gaz avec tes mains, t'es mort.
08:59 - Tu t'approches, c'est déjà foutu.
09:02 - C'est matériellement impossible.
09:06 Et vous regardez les images de la chambre à gaz, c'est juste...
09:10 Je vais reprendre une expression des juifs,
09:13 c'est la crédulité des goys.
09:16 Les goys sont d'une crédulité stupéfiante.
09:23 En même temps, on vous fout un gros gâteau sous le nez,
09:27 et surtout ne le touche pas, et la personne va dormir.
09:31 Un enfant de 4 ans va faire quoi ?
09:34 Le juif est menteur par nature,
09:38 il voit le goy, mais qui est con ?
09:41 Il ne se rend pas compte de ce que tu es.
09:44 Ça passe. Pourquoi s'en priverait-il ?
09:47 C'est absurde.
09:50 Regardez la disposition des lieux.
09:53 - On va avouer que les fours existaient.
10:02 - Ça existait.
10:05 - On part de l'hypothèse que ça existait.
10:08 - Tout est vrai.
10:11 Tu prends le nombre de morts qui sont données pour avoir été gazés,
10:15 et la cadence à laquelle il a fallu que ça se produise,
10:19 c'est pas possible.
10:22 - Ça défie les lois de la physique.
10:25 - Il faut voir la vidéo "Hilarant" de Vincent Renoir dessus.
10:31 - Sobibor.
10:34 La presse juive, c'est le "Jérusalem Post", etc.
10:38 Les types avouent dans le "Jérusalem Post"...
10:41 Le "Jérusalem Post" c'est le journal de Jérusalem.
10:45 Ils ont tout, les spécialistes de l'extermination, etc.
10:48 Ils ne sont pas paumés en Mongolie, ils ne savent pas de quoi il s'agit.
10:53 Les mecs disent textuellement qu'on n'a pas la preuve matérielle
10:59 de l'existence de chambres à gaz à Sobibor.
11:02 - Ah bon ?
11:05 - D'accord. Mais on l'a trouvée !
11:08 - Ah, 2014, ce que je vous dis.
11:11 La preuve, c'est dans le documentaire de la BBC.
11:14 Ils font souvent des trucs antiques, ils creusent, ils trouvent des maisons,
11:18 ils racontent une histoire, l'Empire romain, peu importe.
11:22 La BBC scénarise très bien, un peu trop bien d'ailleurs.
11:26 Vous allez voir ce que je veux dire.
11:29 Ils aiment bien narrer les britanniques,
11:32 et ils disent "cette femme extraordinaire, une archéologue britannique,
11:35 arrive à Sobibor, elle a creusé, elle a trouvé la preuve des chambres à gaz".
11:44 Ils citent le "Jérusalem Post".
11:46 Ils vous montrent une tuile avec une étoile de David.
11:49 Ils vous expliquent que pour leurrer les pauvres prisonniers juifs
11:55 qui étaient acheminés dans le camp de Sobibor,
11:59 pour les rassurer avant l'instant fatal, avant le gazage définitif,
12:04 on leur présentait la pièce où ils allaient entrer
12:07 comme une espèce de lieu de prière, une mikva.
12:12 Donc un lieu de prière juif.
12:14 Et donc on avait mis des étoiles juives, des étoiles de David,
12:18 disposées comme ça sur l'entrée, comme ça ils étaient rassurés.
12:21 Ils allaient pas un petit peu comme les moutons dans l'abattoir.
12:24 On les rassure, etc.
12:26 Et puis ça, c'est la démonstration, etc.
12:29 Alors, quelques historiens révisionnistes,
12:33 cette race existera toujours, disent "non, votre truc là,
12:37 c'est simplement que la marque polonaise de fabrication de tuiles,
12:42 qui est très connue et qui a l'habitude de mettre non pas une étoile de David,
12:47 c'est une autre étoile, il n'y a rien de spécial là-dedans,
12:50 c'est une étoile de cette usine-là."
12:53 Aucune explication, aucun démenti, rien du tout.
12:57 Vous démerdez avec ça.
12:59 Donc, Le Goy, qui a vu le reportage de la BBC ou qui a lu le Jerusalem Post,
13:04 il a dit "on a enfin trouvé, je savais pas que 70 ans après,
13:08 les faits, on avait pas trouvé de trace,
13:10 mais on a enfin trouvé la paupe physique qui avait une chambre à gaz à Sobibor,
13:14 qui en fait était une pauvre tuile trouvée là."
13:17 Bon, écoutez, ça c'est le dossier des chambres à gaz à Sobibor.
13:24 Je sais pas si vous imaginez, c'est ça le dossier.
13:28 Ça donne le vertige, je veux dire, les types n'avaient qu'une tuile,
13:33 70 ans après les faits, ce qui les a pas empêchés,
13:36 entre temps, pendant 70 ans, vous dire qu'il y en avait un.
13:39 Mais 70 ans après les faits, ils disent "ah oui, on a la preuve matérielle."
13:42 Jusqu'à présent c'était des témoignages, mais on a la preuve matérielle
13:44 qui s'avère n'être rien.
13:46 Démarrez-vous avec ça.
13:48 - Bon, est-ce que... - T'as plus cher la tuile.
13:51 - Alors, je peux poser la question, est-ce que si on...
13:53 - T'as mélangé Sobibor et Treblinka en fait.
13:56 - Treblinka, Treblinka, Treblinka, au tampon, Treblinka, c'est vrai, je rectifie.
14:00 Treblinka, merci, Capitaine de ta présence d'esprit, sympa, important.
14:05 Alors, tout ça pour dire, si on...
14:09 Alors, juste pour une analogie, vous avez pas remarqué qu'Israël,
14:12 depuis 5-6 ans maintenant, accuse Assad de gazer son peuple ?
14:17 - Oui, on a remarqué.
14:20 - On attend les chambres à gaz d'Assad, on les attend.
14:25 - Mais ils accusaient aussi Saddam Hussein de gazer...
14:28 - Ah oui, c'est vrai. Les Iraniens, ça va venir, je pense.
14:32 Non mais, je veux dire, l'affaire syrienne c'est quand même révélateur de ça.
14:38 C'est-à-dire qu'ils ont dit, voilà, Assad gaze en 2013, bon, les gens achètent pas trop.
14:43 2014, non mais il gaze ! La preuve, il gaze.
14:47 2015, 2017, 2017, 2018...
14:51 - 2018, c'était, on sait qu'il va gazer, on sait qu'il va le faire, il faut le tuer.
14:56 - C'est pire que ça, c'était dans le New York Times, je crois,
15:00 mais en tout cas dans la presse juive internationale,
15:03 je vais pas être polémique, dans la presse mainstream,
15:06 ils ont dit "oui mais non, même s'il dit qu'il va pas gazer,
15:09 parce que Assad avait publié, enfin le gouvernement syrien avait dit,
15:12 très officiellement, le gouvernement russe avait dit "non mais attendez,
15:14 on va gazer personne, on utilisera jamais ses armes,
15:16 on le certifie jamais, jamais, jamais."
15:18 Réponse dans la presse juive new-yorkaise,
15:21 "non mais on s'en fout de ce qu'il raconte, il va gazer."
15:25 - On le sait, on le sait.
15:28 - Voilà, c'est qu'en fait, le truc n'avait pas eu lieu,
15:30 ils décrétaient, voilà, "non mais c'est bon, c'est décrété, c'est torché,
15:33 je vois même pas pourquoi il y a un débat, voilà, il va gazer."
15:36 Écoutez, ça fait pas beaucoup quand même pour le même petit peuple
15:39 qui est toujours occupé à faire la même chose contre toutes les mêmes nations,
15:42 ça fait pas beaucoup quand même.
15:45 - Ah ouais, mais moi j'aimerais bien faire,
15:49 donner une petite explication un peu particulière,
15:52 si j'ai le temps, pour 4 minutes, parce que
15:56 je dois passer par un historique, écoutez.
16:00 Si on revient en arrière, première guerre mondiale,
16:03 l'Allemagne est la première à agir, elle attaque,
16:06 elle se retrouve face à la France et face à l'Angleterre.
16:10 Les anglais ont un corps expéditionnaire sur le continent,
16:14 donc pour combattre l'armée allemande.
16:17 Mais l'armée anglaise est une armée de métiers,
16:20 c'est-à-dire de volontaires, déjà à cette époque.
16:23 Et il faut encourager les jeunes gens en Grande-Bretagne
16:28 à s'engager pour avoir des troupes en nombre suffisant
16:32 sur le continent pour faire la guerre.
16:35 Et pour pousser les jeunes à s'engager,
16:38 la presse britannique, déjà la presse,
16:41 entame une campagne de propagande totale.
16:46 L'Angleterre se présente comme étant la protectrice
16:50 de l'indépendance de la Belgique, la pauvre Belgique,
16:54 où se passent de telles atrocités que, par exemple,
16:59 les soldats allemands percent à la baïonnette
17:02 le ventre des jeunes femmes enceintes,
17:05 coupent les mains des bébés belges pour ne pas qu'ils puissent
17:08 porter les armes contre l'Allemagne,
17:11 pendent les curés par les chevilles à la place des bâtons de leur cloche
17:16 parce qu'ils ont refusé de sonner le toxin lors des victoires allemandes,
17:20 et toutes sortes de conneries de ce type-là.
17:23 La guerre se termine avec la victoire de l'entente,
17:26 c'est-à-dire des alliés,
17:28 et en Belgique et dans le nord de la France,
17:32 territoires qui ont été occupés par l'armée allemande,
17:36 la presse française qui a repris les atrocités
17:40 venant de la presse anglaise,
17:43 la presse des territoires occupés s'en empare,
17:46 ça remplit les pages, ça remplit les colonnes,
17:49 et ça intéresse les gens.
17:51 Écoutez bien ceci,
17:53 les gens qui ont été occupés par l'armée allemande
17:56 apprennent les horreurs, les atrocités dont ils ont été les victimes.
18:02 Et, ça s'arrête là,
18:05 arrive mai 1940, seconde guerre mondiale,
18:09 la Wehrmacht passe à l'action,
18:12 et là on voit un peu plus d'un million de civils belges,
18:17 et sans doute deux, trois millions,
18:19 je ne sais pas le chiffre pour le côté français,
18:21 mais il y en avait beaucoup aussi,
18:23 qui abandonnent tout,
18:25 vos vaches, cochons, canards, maisons, voisins,
18:28 et prennent leurs gens à leur cou,
18:33 ventre à terre, foncent vers le sud,
18:37 pour échapper à l'armée allemande,
18:39 qui ne manquera pas de pratiquer le même type d'atrocités
18:42 que la fois précédente.
18:44 C'est le fameux exode de 1940.
18:47 C'est la frontière espagnole,
18:50 les gardes frontières franquistes qui vont les arrêter.
18:53 Ces gens vont remonter en masse
18:56 dans les mois qui suivent,
18:58 pour rentrer chez eux.
19:00 D'abord, il faut savoir que, en France,
19:05 dans le sud,
19:07 on accueille les français du nord et les belges
19:09 avec l'appellation de "Boche du Nord",
19:12 parce que la masse de réfugiés est telle,
19:15 bien qu'on ne trouve plus de pain dans les boulangeries,
19:18 les réfugiés en question,
19:21 on pique les poules dans les poules alliées, etc.
19:24 Donc, il faut qu'ils mangent.
19:27 Ils ont bien fait des sandwichs en démarrant,
19:29 mais les sandwichs ont été vite consommés.
19:31 Donc, il faut remonter, mais non plus de sandwichs,
19:34 et on les regarde de travers.
19:36 Alors, il faut se poser la question,
19:38 outre les organismes caritatifs français
19:42 qui ont permis ce retour des réfugiés,
19:45 il fallait quand même une autre organisation,
19:48 parce que, il faut bien vous dire que,
19:51 c'était le bordel à ce moment-là.
19:53 La guerre venait de se terminer,
19:55 mais c'était le bordel.
19:57 Il y a quelqu'un d'autre qui a aidé les réfugiés
19:59 à remonter, parce que,
20:01 ce quelqu'un d'autre ne voulait pas voir
20:03 des tas de gens encombrer les routes,
20:05 et que ça gênait le déplacement des troupes.
20:08 Je n'en dirai pas plus.
20:10 Alors, ma conclusion,
20:12 ce que moi, je conclue de cette histoire,
20:15 c'est ceci.
20:17 Quel a été le bourrage de crâne
20:20 qui a été mis au point par les vainqueurs,
20:22 en 1945,
20:24 pour répéter l'effet de sidération
20:28 qui avait été appliqué aux populations
20:31 européennes de l'Ouest,
20:33 à l'issue de la première guerre mondiale ?
20:35 Quel bourrage de crâne leur a tombé
20:37 dans la tête en 45, 46, 47,
20:39 et ainsi de suite ?
20:41 Évidemment.
20:43 Évidemment.
20:47 Bon, sauf si quelqu'un veut rajouter quelque chose ?
20:50 J'aimerais bien qu'on rigole un peu,
20:53 j'aimerais rajouter quelque chose.
20:55 Est-ce que, Gandalf, tu m'autorises à citer
20:57 quelques petits menteurs de la Shoah
21:00 qui vont nous faire marrer, je pense ?
21:02 Alors, il y en a beaucoup,
21:04 on a parlé d'Elie Wiesel tout à l'heure,
21:06 mais moi, j'ai sélectionné trois
21:08 parmi beaucoup.
21:10 Je vais commencer par Misha Defonseca,
21:13 qui s'appelle de son vrai nom
21:15 Monique de Val,
21:17 vous rechercherez sur Internet et tout.
21:19 Elle, elle s'est fait gauler,
21:21 c'est reconnu maintenant que c'est un mensonge.
21:23 La Shoah, tout ça, c'est horrible,
21:25 elle y a participé parce que c'était une petite fille,
21:27 mais elle, elle s'est échappée d'un camp.
21:29 Pendant qu'elle avait environ six ans,
21:33 elle a parcouru 3000 kilomètres à pied
21:35 pendant la guerre,
21:37 à la recherche de ses parents.
21:39 Elle a été protégée, soit disant,
21:41 et élevée par des loups
21:43 dans l'Europe de l'Ouest, toujours pendant la guerre.
21:45 Et ils en ont fait un film,
21:47 et puis un bouquin, qui s'appelle
21:49 "Survivre avec les loups".
21:51 Et puis, c'était quand même un peu bizarre, son histoire,
21:53 donc elle était quand même obligée, à la fin,
21:55 de vouer que c'était quand même trop,
21:57 et qu'elle avait tout inventé, finalement.
21:59 Donc la première, pour commencer doucement.
22:01 J'en ai deux, c'est mes deux préférées,
22:04 j'ai pas réussi à les partager.
22:06 Mais moi, je voulais quand même parler d'abord de
22:08 Irene Ziesblatt,
22:10 qui est née en tant que Irene Ziegenstein,
22:12 donc juive, bien sûr,
22:14 dans le camp d'Oswitch.
22:16 Donc, qui a eu, apparemment,
22:18 des contacts avec, soit disant,
22:21 Joseph Mengele, donc le docteur du camp.
22:24 Alors, elle, c'est assez énorme.
22:28 Ses parents allaient être présentés
22:30 à la chambre à gaz pour y mourir,
22:32 ils le savaient.
22:34 Et, avant que sa mère meure,
22:36 elle aurait donné à sa fille,
22:38 donc la fameuse Irene dont je parle,
22:40 quatre diamants pour acheter du pain
22:42 et survivre dans le camp, faire du truc.
22:44 Et donc, la fille a accepté les diamants,
22:46 et a décidé de les avaler,
22:48 parce que sinon, si les soldats allaient choper les diamants,
22:50 ils les gardaient pour eux.
22:52 Et ensuite, elle a recraché les diamants
22:54 par les voies naturelles,
22:56 elle a récupéré les diamants dans les latrines,
22:58 et elle faisait régulièrement ce truc-là
23:00 pendant toute la guerre,
23:02 pour récupérer ses diamants, les avaler, etc.
23:04 pour les cacher.
23:06 Et, bon, bien sûr, les gens ont commencé
23:08 à lui poser des questions un peu précises sur son truc,
23:10 pareil, il a été obligé d'avouer
23:12 que c'était un peu trop gros.
23:14 Et ils ont voulu en faire un film,
23:16 et puis ils en ont fait quand même des bouquins,
23:18 ça a duré pendant longtemps, cette histoire.
23:20 Il y a des documentaires et tout, que vous pouvez retrouver en anglais,
23:22 si vous tapez "Irene Ziesblatt",
23:24 tout le monde est en train de chialer,
23:26 et puis à chaque fois, vous avez beaucoup d'audience
23:28 pour raconter ces conneries-là,
23:30 et puis, il y a une caricature antisémite
23:32 sur l'avidité des juifs, mais bon...
23:34 - C'est énorme, l'hôtel,
23:36 elle chiale devant la caméra,
23:38 "oui, oui, j'étais obligée de chier mes diamants,
23:40 de les nettoyer, puis de les remanger
23:42 pour les cacher pendant toute la guerre".
23:44 Bien sûr, tout était faux, et puis elle était obligée de l'avouer.
23:46 Et puis le dernier,
23:48 qui est sympa aussi,
23:50 donc lui, c'est "Ernman Rosenblatt",
23:52 encore une blatte, on a eu "Irene Ziesblatt",
23:54 beaucoup de blattes parmi ces gens-là.
23:56 - Beaucoup de blattes, ouais.
23:58 - C'est le coup des pommes, ça.
24:00 - Tu veux dire feuilles, hein.
24:02 - C'est ça, c'est le coup des pommes.
24:04 Lui, en fait, il avait les clés
24:06 du camp
24:08 d'Oswitch.
24:10 On ne sait pas comment, mais en fait, il pouvait rentrer
24:12 et sortir comme il voulait, parce que
24:14 soi-disant, il racontait l'histoire d'une fillette
24:16 qui passait de la nourriture
24:18 à travers les barbelés du camp
24:20 de Schlieben,
24:22 excusez-moi, c'est un camp
24:24 qui est à côté de Buchenwald, donc en Allemagne.
24:26 Et il faisait ça
24:28 très très souvent, et puis aussi il y avait la petite fillette
24:30 qui lançait une pomme
24:32 pour nourrir les pauvres juifs qui étaient
24:34 donc martyrisés par les Allemands.
24:36 Et tous les jours,
24:38 a eu lieu ce processus.
24:40 Il avait raconté son histoire en live
24:42 dans l'émission d'Oprah Winfrey,
24:44 donc une énorme audience aux USA,
24:46 c'est un truc assez énorme.
24:48 Oprah Winfrey avait chialé, tout le monde avait chialé,
24:50 il y avait sa femme qui était là avec lui pour corroborer
24:52 tous ses mensonges,
24:54 et puis donc ils se sont fait gauler,
24:56 et les deux ont été obligés d'avouer qu'ils avaient menti,
24:58 mais c'était soi-disant, ils ont menti
25:00 pour rendre hommage,
25:02 c'est jamais des vraies excuses une fois qu'ils se sont fait gauler.
25:04 Donc il y a beaucoup d'histoires comme ça
25:06 sur ces affabulateurs,
25:08 moi j'ai choisi les trois là, parce que c'est les trois plus rigolotes,
25:10 mais il y en a beaucoup.
25:12 Dans le procès de Spindle
25:14 à Toronto,
25:16 citant ici le professeur
25:18 Faurisson,
25:20 comment dirais-je,
25:22 un des principaux témoins
25:24 avait dit que,
25:26 un des juifs,
25:28 qui écrivait en long et en large en travers
25:30 sur les horreurs du système
25:32 concentrationnaire, avait dit,
25:34 acculé, face à la demande de faits
25:36 précis, etc.,
25:38 sur les présentations d'épreuves
25:40 de la partie adverse,
25:42 et les juges,
25:44 il avait dit "oui mais je me suis accordé le licentifique".
25:46 Et le juge dit
25:48 "comment
25:50 vous nous expliquez que
25:52 toute votre oeuvre repose
25:54 sur des licences poétiques ?"
25:56 "Oui, oui,
25:58 oui, ça fait partie du genre,
26:00 voilà, c'est en fait..."
26:02 Voilà, bon, tout va bien,
26:04 c'est dans un procès face à face,
26:06 les juifs disent "oui, en fait, on a raconté
26:08 absolument n'importe quoi, c'est de la poésie."
26:10 Bon...
26:12 Avec
26:14 Faurisson présent, attention, c'est pas
26:16 un truc machin, c'est des très longs procès,
26:18 etc., c'est au bout du bout du bout,
26:20 les juifs disent "oui, c'est de la poésie."
26:22 D'accord, et donc
26:24 on est censé croire ça sur Argent Content.
26:26 Alors, vous avez envie de croire, vous,
26:28 Bernard-Élévi, Klarsfeld,
26:30 comment dire, Enrico Machias,
26:32 et toute cette merde ? Bah, moi non.
26:34 - On voit les regards de poète, quand même.
26:36 [Rires]
26:38 - Bon, les gars, je vous propose de nous séparer
26:40 là-dessus, je pense qu'on aura une émission
26:42 somme toute assez dense, voilà.
26:44 Alors, quand même, un hommage
26:46 à Robert Faurisson, un hommage
26:48 au grand professeur qui a finalement fait
26:50 tomber le mensonge juif.
26:52 Mais,
26:54 le mensonge est toujours là, donc
26:56 c'est une oeuvre qui continue.
26:58 - Le mensonge est toujours là, mais
27:00 cette semaine,
27:02 en tout cas,
27:04 annonçant la nouvelle de la mort de Robert Faurisson
27:06 a permis, quand même, de
27:08 fissurer... - C'est du voir plus clair !
27:10 - ...de fissurer,
27:12 comment dire, ce monolithe
27:14 qu'est la religion
27:16 chouatique, parce que, bon, tout de même,
27:18 quand vous naviguez
27:20 sur les articles, vous avez
27:22 tout le tas de gogoles qui font des blagues
27:24 sur "Robert Faurisson n'est pas mort",
27:26 etc., mais
27:28 il y a énormément, énormément de commentaires
27:30 qui,
27:32 les gens n'en ont qu'à se foutre
27:34 de la gueule de la choua.
27:36 La prétendue du prétendu loquoste,
27:38 il n'y croit pas une seconde.
27:40 Donc, c'est extrêmement...
27:42 - Encourageant, oui.
27:44 - Encourageant, oui.
27:46 - Un énorme hommage à lui.
27:48 Non, vas-y, je suis le dernier à souder.
27:50 - Non, mais attendez, peut-être que ce sont
27:52 vraiment des bédouins d'Arabie saoudite
27:54 qui ont déjoué la défense aérienne
27:56 des Etats-Unis, le 11 septembre, je sais pas.
27:58 Je sais pas, je...
28:00 - Non, mais
28:02 Larry Silverstein, aussi, a beaucoup de chance.
28:04 - C'est vrai.
28:06 - La tour numéro 7, elle est tombée
28:08 toute... Encore un miracle !
28:10 - Oui, le docteur aussi,
28:12 il disait "ah, j'avais...
28:14 fallait que j'aille chez le médecin".
28:16 - Mais il faut aussi que
28:18 ceux qui nous écoutent
28:20 prennent conscience d'une chose.
28:22 Ce mensonge chaotique,
28:24 c'est la colonne vertébrale
28:26 des régimes politiques
28:28 qui nous domine.
28:30 Et pour se faire, il suffit de lire
28:32 le livre Nuremberg,
28:34 le premier,
28:36 le deuxième aussi,
28:38 le premier, parce que
28:40 Bardech analyse
28:42 véritablement les conclusions
28:44 du tribunal de Nuremberg
28:46 et nous dit ce qui va nous arriver
28:48 et ce qu'il a écrit
28:50 et fait paraître en 1948
28:52 nous montre
28:54 ce qui se passe aujourd'hui.
28:56 - Oui, t'as raison,
29:00 mais y'a un truc qui,
29:02 pour moi, me semble évident
29:04 et c'est assez facile d'ailleurs
29:06 de retourner cet argument
29:08 contre les gens qui t'attaquent
29:10 quand tu discutes, c'est que
29:12 que la Shoah
29:14 ait eu lieu ou non,
29:16 qu'il y ait eu 6 millions,
29:18 4 millions, 100 000 personnes
29:20 ou 28 millions de juifs qui sont morts
29:22 durant la guerre, en fait,
29:24 est-ce que ça justifie
29:26 le génocide des peuples européens ?
29:28 Alors bien sûr, le fils de pute intégrale
29:30 va te dire "oui".
29:32 Mais le mec qui a un sens un peu
29:34 intellectuellement honnête
29:36 ou qui est entre deux,
29:38 il va... soit tu lui fais péter
29:40 une durite et puis le mec, il comprend
29:42 où tu veux en venir,
29:44 soit ça se dit con.
29:46 Parce que
29:48 que
29:50 quelle que soit la réponse,
29:52 je sais qu'on parle d'euphorie,
29:54 mais en fait,
29:56 quelle que soit la réponse,
29:58 c'est comme si tu dis aux gens
30:00 "est-ce que tu es juif ?
30:02 Tu as le droit de tuer les gens,
30:04 d'assassiner les gens."
30:06 Alors oui, effectivement, on voit ce qui se passe en Israël.
30:08 Oui, oui, oui.
30:10 Je sais.
30:12 Mais dans l'absolu,
30:14 tu mets les gens
30:16 en PLS instantanément.
30:18 Tu dis "ah bon ? Alors être juif, ça donne le droit
30:20 de faire tout et n'importe quoi. Donc si tu es juif,
30:22 tu peux violer une fille dans la rue.
30:24 Tu peux tuer le premier gars qui passe, comme ça.
30:26 Parce qu'il y a 6 millions de juifs qui auraient été tués
30:28 ou qui ont été tués durant la Seconde Guerre mondiale,
30:30 et les peuples européens
30:32 auraient mérité de disparaître.
30:34 D'accord ?
30:36 Et en fait, on se comprend.
30:38 - Ah, ils ont tellement souffert !
30:40 - D'ailleurs, c'est à ce titre-là
30:42 que Meilleur Avis revendique
30:44 une protection particulière pour transporter ses diamants.
30:46 Si vous suivez un peu l'actualité.
30:48 - Oui, peut-être qu'il a besoin aussi de les cacher.
30:50 - Il a souffert dans le cul, lui.
30:52 - Non mais, une petite chose aussi,
30:54 c'est sur le fait qu'ils ont eux-mêmes reconnu,
30:56 alors il y a eu la licence poétique dont tu as parlé,
30:58 la télépathie qu'avait invoquée Hilberg,
31:00 qui était très incohérente.
31:02 - C'est des oeuvres de temps tels.
31:04 - Et une petite chose aussi, c'est l'histoire de Jean-Claude Pressac,
31:06 vous devez connaître un peu ce monsieur,
31:08 qui avait été commandité par Klarsfeld
31:10 pour faire une analyse de la cheval.
31:12 Et en réalité, il a dit lui-même
31:14 qu'il estimait grosso modo
31:16 à 700 000
31:18 le nombre de juifs
31:20 tués lors du,
31:22 soi-disant, Holocauste.
31:24 Alors que celui diffusé par les Klarsfeld,
31:26 ce n'est pas un négationniste,
31:28 c'est un affirmationniste,
31:30 un exterminationniste,
31:32 Pressac, dans la lignée de Klarsfeld,
31:34 et il descend encore en dessous du chiffre
31:36 de Racinier, qui parlait de 1 million de morts.
31:38 Et d'ailleurs,
31:40 Pressac a fini par dire
31:42 "toute l'histoire du camp de concentration
31:44 est pourrie et bonne achetée à la poubelle".
31:46 - Oui.
31:48 Exactement.
31:50 D'ailleurs, en outre, je veux souligner
31:52 un point ici, c'est qu'ils disent "oui, mais tous les négationnistes
31:54 sont des racistes, etc."
31:56 Bon, c'est une affirmation,
31:58 le reprocheur Foufou-Huisson
32:00 ne l'était certainement pas.
32:02 Mais j'observe que tous les tenants de la version officielle,
32:04 je veux dire, au plan institutionnel,
32:06 les structures qui sont financées, etc., sont toutes juives.
32:08 Ce que personne ne reproche
32:10 jamais aux intéressés, on ne dit jamais
32:12 "tiens, c'est marrant, le musée de
32:14 mémorials locaux de Washington,
32:16 c'est dit juif". Ah bah non, je sais pas,
32:18 oui, peut-être... Enfin, c'est bizarre,
32:20 comme si les mecs étaient jugés partis, je trouve ça intéressant.
32:22 Et puis,
32:24 une autre réflexion, comme ça, vite fait,
32:26 en passant, je crois que le seul gaz
32:28 mortel
32:30 qui existe, c'est le gaz
32:32 incapacitant du mythe
32:34 de l'Holocauste.
32:36 Je crois. - C'est vrai. - Ah oui.
32:38 - Moi, je tiens à dire, ici,
32:40 solennellement, que oui,
32:42 il y a eu des millions de morts
32:44 gazées à Auschwitz, mais c'était des poux.
32:46 [Rires]
32:48 [Rires]
32:50 - Alors,
32:52 mes amis, je vous invite, ceux qui nous écoutent,
32:54 à la complètement tirer la chasse d'eau
32:56 sur tout ce que vous avez pu comprendre, entendre,
32:58 machin, truc, depuis la plus tembre enfance,
33:00 par des gens extrêmement sincères et extrêmement honnêtes.
33:02 Ne prenez pas pour argent qu'on pense ce qu'on raconte, hein,
33:04 je veux dire, allez-y tout seul.
33:06 Regardez les deux versions, comparez,
33:08 soyez scientifiques, critiques,
33:10 voilà, voilà,
33:12 on prêche pas la bonne parole,
33:14 mais vous allez voir que
33:16 c'est bancal, quand même, enfin, c'est très, très,
33:18 très, très, très bancal. D'ailleurs,
33:20 est-ce qu'on peut me permettre, c'est Valéry Gounet,
33:22 je crois ? - Oui.
33:24 - Voilà, qui a écrit une biographie très neutre,
33:26 sur le professeur Fourisson, qui était encore dans le monde
33:28 en train de dégueuler sur lui,
33:30 qui a revendiqué, en parlant de Fourisson,
33:32 appartenir à l'observatoire du
33:34 conspirationnisme.
33:36 Alors, observatoire qui est sous la direction
33:38 d'un certain Reichstadt.
33:40 - Oui, Reichstadt, qui est...
33:42 - Qui n'est pas auvergnat,
33:44 voilà, qui est juif.
33:46 - C'est bizarre, quand même, la lutte
33:48 contre le conspirationnisme. - Oh, qu'ils ont trouvé un nouveau lieutenant,
33:50 ces gens. - Ah,
33:52 qui donc ? - Bah, je sais pas.
33:54 - C'est pas... - On en a peut-être parlé en
33:56 première partie, quoi. - Le Nord !
33:58 - Mais en tout cas...
34:00 - En tout cas, moi, je veux dire un truc,
34:02 c'est que le conspirationnisme a très mauvaise prêche
34:04 chez les juifs. Ça, ça serait tout à fait
34:06 certain.
34:08 Faut arrêter avec ça.
34:10 - Moi, j'avais, par exemple,
34:12 petite anecdote, croisé un conspirationniste
34:14 extrême qui disait
34:16 que...
34:18 ça lui a lui, d'ailleurs, qui disait que les reptiliens
34:20 avaient pactisé avec les juifs.
34:22 Il était beaucoup plus sympathique que tous les
34:24 anticonspirationnistes que j'ai croisés, ça, c'est sûr.
34:26 En tout cas,
34:28 énorme hommage au professeur
34:30 Faurisson. On fera vivre... Il y a
34:32 trois immortalités, hein. Il y a l'œuvre, il y a
34:34 les enfants, et puis il y a l'âme. Bon,
34:36 l'âme, c'est l'immortalité la plus
34:38 valide, quoi. Quand on y croit,
34:40 c'est celle qui traverse toutes les...
34:42 toutes les époques, tous les temps,
34:44 mais en tout cas, l'œuvre
34:46 de Faurisson qui nous fasse confiance,
34:48 on va la faire vivre
34:50 plus que jamais.
34:52 Et c'est, moi, je pense comme Gandalf
34:54 que c'est pas la fin d'une époque, c'est le début
34:56 d'une époque, parce que c'est quand on perd ces gens-là
34:58 qu'on se rend compte de leur valeur.
35:00 Malheureusement, c'est toujours pareil.
35:02 C'est a posteriori, quoi.
35:05 Bien que nous, on lui accordait de la valeur
35:07 déjà de son vivant,
35:09 mais même nous, peut-être pas
35:11 à sa juste valeur. On se rend
35:13 compte aujourd'hui. Mais bon.
35:15 Un grand hommage à lui,
35:17 et puis,
35:19 Vincent, on continue, on te soutient,
35:21 même si on parle jamais de toi, on te soutient
35:23 très fort, quoi. On sait que t'as perdu
35:25 30 kilos parce que les juifs te laissent même plus
35:27 bouffer.
35:29 - Ouais. Hommage aussi à
35:33 tous ceux qui ont été persécutés par le révisionnisme,
35:35 évidemment, même au Réternat de Faurisson,
35:37 mais aussi Michel Kenyé,
35:39 qui était un militant nationaliste
35:41 qui avait été vitriolé. Vous pouvez
35:43 voir son visage,
35:45 je crois, dans le livre
35:47 de Ratier qui s'appelle "Les guerriers d'Israël".
35:49 Il était totalement défiguré à vie.
35:51 Il est mort maintenant, depuis. Mais aussi
35:53 Plantin, qui était un professeur
35:55 qui avait publié
35:57 à Cribella, dans lequel
35:59 il avait mis
36:01 en doute cette version officielle
36:03 dont on a parlé, qui a été
36:05 persécuté, aussi interdit d'enseignement.
36:07 - On a parlé de Ursula Verbeck,
36:09 Horst Mahler,
36:11 tous ses héros. - Horst Mahler, oui.
36:13 - Et un petit coucou aussi aux frangins
36:15 comme Benedict. Jean-Gabriel comme Benedict est un égalitaire.
36:17 - Révisionniste. - Hein ?
36:19 - Effectivement.
36:21 Horst Mahler,
36:23 qui a été renvoyé de la Hongrie
36:25 vers l'Allemagne pour avoir
36:27 nié l'indicible.
36:29 - Qui a été amputé, qui était un révolutionnaire
36:31 gauchiste au départ, et qui a énormément...
36:33 - Est-ce qu'on peut être quand même
36:35 un peu sincère, honnête, un peu réglo
36:37 en dépit de tout ce qui nous sépare
36:39 avec Dieudonné ? - Oui.
36:41 - Merci, Dieudo. C'est vrai
36:43 qu'il est merci, Dieudo. Faut le reconnaître, ça.
36:45 - On a souvent
36:47 dit "Dieudo-nègre",
36:49 quand il fait le nègre antiraciste,
36:51 on lui dégueule dessus
36:53 très cordialement,
36:55 mais sur ce cas très précis,
36:57 je crois qu'on peut
36:59 quand même être...
37:01 Voilà, des Européens...
37:03 - Oui, non, mais Dieudonné,
37:05 un grand, grand
37:07 merci à lui, et lui aussi,
37:09 il a une facette
37:11 nègre,
37:13 sombre, qui est
37:15 vraiment pas appréciable, mais il a une œuvre qui le dépasse,
37:17 et
37:19 le fait qu'il ait invité Faurisson, qu'il ait mis
37:21 tout ça en lumière, fait partie de cette œuvre,
37:23 et merci à lui, effectivement.
37:25 Il n'y a pas de soucis
37:27 là-dessus. - Je me
37:29 souviendrai toujours de ce passage du film "L'Antisémite",
37:31 où Faurisson apparaît,
37:33 et il conduit un camion,
37:35 et il y a la... Non, c'est Dieudonné qui conduit
37:37 le camion, Faurisson est passager,
37:39 et il y a la Sainte-Joie
37:41 qui apparaît, et Faurisson qui sort
37:43 à Dieudonné, "Écrase-la,
37:45 cette salope !"
37:47 - Oh, monsieur !
37:49 - Je veux dire merci à Dieudonné, parce que
37:51 je n'ai pas terminé de me marrer, là.
37:53 - Je ne pas les Juifs.
37:55 C'est tout naturel. En tout cas,
37:57 je te rassure, eux non plus,
37:59 ils ne t'aiment pas. Ils n'hésiteront
38:01 jamais à te voler
38:03 ou à t'humilier. D'ailleurs,
38:05 puisqu'on en parle, j'ai envie
38:07 de les exterminer.
38:09 - Ha ! Ha ! Ha !
38:11 - Ah !
38:13 - Qu'est-ce que c'est que cette lumière que tu as vue ?
38:15 - On dirait bien
38:17 un extraterrestre.
38:19 - Ah, regarde !
38:21 Elle s'approche de nous, on dirait le français.
38:23 - Bonjour, les amis !
38:25 Vous me reconnaissez ?
38:27 - Qui êtes-vous, madame ?
38:29 - Je suis la Shoah,
38:31 la Sainte Shoah.
38:33 - Vous êtes venue nous braquer ?
38:35 - C'est déjà fait !
38:37 N'ayez pas peur !
38:39 - Laissez-vous guider
38:41 par ma lumière.
38:43 - Vulcan !
38:45 Saleté ! Laisse-nous travailler.
38:47 Va raconter tes sornettes
38:49 ailleurs, vieille traînée !
38:51 - Ah ! C'est à toi
38:53 que je m'adresse,
38:55 jeune brebis égarée.
38:57 - Ah !
38:59 - Le vieux est irrécupérable.
39:01 Écoute ta femme, crois en moi.
39:03 - Oui, je crois en toi.
39:05 Oui, Sainte Shoah, je me souviens de toi.
39:07 Tu étais l'enfer dans un temps.
39:09 J'étais petit.
39:11 Laisse-nous. Je t'embrasse.
39:13 - Elle n'écoute pas !
39:15 C'est Vipnose !
39:17 - Je la veux ! - Vieille traînée !
39:19 Putain ! Roule-lui dessus !
39:21 C'est une vieille traînée !
39:23 - Traînée !
39:25 - Ce vieille traînée !
39:27 (rires)
39:29 Voilà !
39:31 (sifflement)
39:33 - Derrick ?
39:35 - Euh...
39:37 Je voulais remercier les gens
39:39 qui sont allés interviewer Robert Fourisson
39:41 et qui en ont profité aussi
39:43 pour, après l'interview,
39:45 l'enregistrer sous la table.
39:47 Je trouve que c'est...
39:49 Et puis mettre ça sur YouTube,
39:51 c'est quand même mieux, tu vois,
39:53 pour faire rigoler tout le monde.
39:55 C'est des gens que...
39:57 C'est les mêmes gens
39:59 qu'on a parlé en première partie,
40:01 pour ceux qui ne comprennent pas.
40:03 Voilà.
40:05 - Des méthodes peu orthodoxes.
40:07 - Oui, des méthodes de grosse fouine, oui.
40:09 - Des méthodes mercadiennes.
40:11 (rires)
40:13 Comme les gens qui essayent de se...
40:15 (rires)
40:17 (sifflement)
40:19 - Je vous dis à la semaine prochaine,
40:21 chers amis.
40:23 - À la semaine prochaine.
40:25 - Fourisson a raison, les chambres à gaz, c'est du bidon.
40:27 (applaudissements)
40:29 - Je vous prierai, monsieur Dechaval.
40:31 Vous parlez de démocratie,
40:33 monsieur Dechaval. Alors il faut que les téléspectateurs
40:35 sachent quelque chose. J'appartiens à une école
40:37 historique, le révisionnisme,
40:39 dont je suis l'un des représentants.
40:41 Et vous m'avez interdit, monsieur Dechaval,
40:43 de parler du révisionnisme.
40:45 Et je le dirai haut et clair
40:47 devant cette plaie. Fourisson a raison,
40:49 les chambres à gaz, c'est du bidon.
40:51 - Je n'ai pas le débat de ce soir.
40:53 - Vous niez le génocide
40:55 et l'Holocauste.
40:57 Vous affirmez qu'Hitler
40:59 n'a jamais ordonné que quiconque
41:01 fût tué en raison de sa race
41:03 et de sa religion.
41:05 Ces contre-vérités-là ont contraint
41:07 madame Sonnier-Séité à sanctionner
41:09 le professeur que vous étiez à Lyon
41:11 et la LICRA
41:13 à déclencher contre vous une action judiciaire.
41:15 Face à tous ceux
41:17 qui dans ce pays ont été les martyrs
41:19 de la barbarie nazie, vous venez
41:21 de recevoir, au nom
41:23 de la liberté d'écrire,
41:25 le renfort d'un intellectuel progressiste
41:27 américain, monsieur
41:29 Noam Chomsky.
41:31 Faut-il, monsieur Fourisson, avoir
41:33 peur de vous et de votre
41:35 effroyable enseignement ? Non.
41:37 Faut-il vous combattre ?
41:39 Oui, sans doute, mais auparavant
41:41 il faut vous connaître.
41:43 Et c'est pourquoi vous êtes là ce matin.
41:45 Trois questions.
41:47 Monsieur Fourisson, comment
41:49 pouvez-vous prétendre
41:51 au titre d'historien ?
41:53 Est-il nécessaire de réhabiliter
41:55 Hitler dont la cause
41:57 d'un bout à l'autre
41:59 de la planète est entendue ?
42:01 Enfin, vous me permettrez
42:03 de vous demander pour qui vous roulez
42:05 car un citoyen normal ne peut
42:07 défier seul un peuple,
42:09 ses martyrs, ses historiens
42:11 et tous les témoins vivants
42:13 de l'Holocauste.
42:15 Je ne revendique pas
42:17 le titre d'historien.
42:19 Une de mes spécialités est la critique
42:21 de textes et documents. Cela signifie
42:23 comment peut-on discerner
42:25 le sens et le contresens,
42:27 le vrai et le faux.
42:29 C'est intéressant, surtout
42:31 à notre époque, de chercher à distinguer
42:33 entre le vrai et le faux
42:35 dans l'information. Vous dites
42:37 que je parais défendre
42:39 Hitler. Je me moque
42:41 d'Hitler. Ce qui m'intéresse
42:43 c'est la vérité. Si je dis
42:45 que je n'ai pas de preuves
42:47 que Néron ait incendié Rome,
42:49 je ne le fais pas parce que je veux
42:51 prendre la défense de Néron et parce qu'il m'intéresse
42:53 de savoir si Néron
42:55 a fait brûler Rome ou non.
42:57 Voilà ma réponse.
42:59 M. Forissaud, on peut toujours dire effectivement que
43:01 Néron n'a pas incendié Rome. On peut
43:03 dire que le général de Gaulle n'a pas existé,
43:05 que Jeanne d'Arc était un homme. Enfin, on peut
43:07 dire mille choses.
43:09 On peut également, M., contester
43:11 des vérités reçues,
43:13 comme par exemple que
43:15 le soleil tourne autour de la Terre,
43:17 nier l'évidence peut être la meilleure
43:19 ou la plus sotte des choses. Alors, il faut
43:21 aller au sujet. Si vous le permettez,
43:23 M. Leval...
43:25 On y vient tout de suite, M. Forissaud. Simplement,
43:27 je disais, comment pouvez-vous prétendre
43:29 au titre d'historien, c'était manière de rappeler
43:31 que vous étiez professeur de lettres jusqu'à
43:33 ce que l'université vous ait sanctionné.
43:35 Vous avez enseigné les lettres.
43:37 La méthode de critique historique
43:39 n'est pas votre...
43:41 Il n'existe pas, M., de méthode
43:43 de critique historique. Il existe une méthode
43:45 de critique qui peut s'appliquer
43:47 soit à un sujet historique, soit à un sujet
43:49 de radio, soit à ce que vous voudrez.
43:51 Alors, M., si vous
43:53 permettez, je voudrais résumer,
43:55 puisqu'enfin, j'ai la parole,
43:57 après avoir été tellement insulté,
43:59 je vous remercie d'ailleurs
44:01 de m'avoir fait venir... Non, ne me remerciez pas.
44:03 Ne me remerciez pas, je vais vous dire pourquoi
44:05 vous avez la parole. Vous avez la parole, M. Forisson,
44:07 parce que M. Chomsky, dans la préface
44:09 qu'il consente à écrire à votre livre,
44:11 qu'il n'a pas lu, dit "la France est
44:13 un pays totalitaire et le
44:15 totalitarisme de l'information
44:17 interdit à ce pauvre M. Forisson
44:19 de s'exprimer". Eh bien, vous voyez, la preuve est faite.
44:21 Ce n'est pas un pays totalitaire, quoi qu'en pense
44:23 M. Chomsky, vous êtes là et vous parlez.
44:25 Oui, en effet, M., au bout de 6 ans,
44:27 insulte. Très bien. J'en viens
44:29 directement au sujet. Je me suis
44:31 posé des questions pendant 14 ans
44:33 sur cette affaire-là et j'ai
44:35 travaillé très dur pendant
44:37 6 ans au moins. J'ai
44:39 essayé de résumer en une phrase
44:41 de 60 mots le résultat de mes recherches.
44:43 Je vais vous donner cette phrase de 60 mots.
44:45 Je vous préviens,
44:47 elle ne m'est inspirée par aucune
44:49 sympathie ou antipathie
44:51 politique. Allez-y. Alors, voici.
44:53 Les prétendues
44:55 chambres à gaz hitlériennes
44:57 et le prétendu génocide des
44:59 juifs forment un seul
45:01 et même mensonge historique
45:03 qui a permis une gigantesque
45:05 escroquerie politico-
45:07 financière dont les
45:09 principaux bénéficiaires sont
45:11 l'Etat d'Israël et le
45:13 sionisme international et dont
45:15 les principales victimes sont
45:17 le peuple allemand, mais non pas ses dirigeants
45:19 et le peuple palestinien
45:21 tout entier. J'en ai terminé
45:23 avec ma phrase de 60 mots. Très bien.
45:25 Chomsky. Vous êtes conscient
45:27 qu'en disant cela là, calmement, à ce micro,
45:29 vous insultez beaucoup de monde.
45:31 Je dirais même que vous faites mourir
45:33 des gens deux fois. Vous êtes consciente ?
45:35 J'entends souvent dire cela.
45:37 Ce qui m'intéresse, c'est la vérité.
45:39 J'essaye d'avoir de responsabilité
45:41 qu'à l'endroit de la vérité. Ce que je dis
45:43 vrai ou faux, c'est cela qui importe.
45:45 [Musique]
45:47 Monsieur Forisson,
45:49 était-il bien nécessaire
45:51 de tenter
45:53 de réhabiliter Hitler
45:55 dont la cause d'un bout à l'autre
45:57 de la planète est
45:59 définitivement entendue ?
46:01 Je condamne Hitler.
46:03 Il ne m'intéresse d'ailleurs même pas.
46:05 Je condamne toute dictature.
46:07 Voilà pourquoi. Non, non, monsieur,
46:09 attendez. Dans une lettre
46:11 que vous avez fait publier le 1er novembre
46:13 1928, vous dites "Hitler n'a jamais ordonné
46:15 ni admis que quiconque fut tué
46:17 en raison de sa race et de sa religion."
46:19 Fut tué, en effet.
46:21 Laissez-moi préciser. Je vous en prie.
46:23 Hitler a persécuté
46:25 les juifs, c'est vrai.
46:27 Les déportations ont existé, c'est vrai.
46:29 Les camp de concentration ont existé,
46:31 c'est vrai. Les fours crématoires
46:33 ont existé. Cela n'a rien de mal
46:35 de brûler des cadavres, surtout là où il y a des risques
46:37 d'épidémie. Mais ce que l'on appelle
46:39 chambre à gaz, c'est-à-dire un endroit,
46:41 un abattoir humain, où on aurait fait entrer des gens
46:43 pour les gazer, pour les tuer, cela
46:45 n'a jamais existé. L'horreur
46:47 concentrationnaire est une réalité
46:49 où qu'elle soit. Excusez-moi.
46:51 L'horreur concentrationnaire,
46:53 je la dénonce partout.
46:55 Je vous écoute. Pardonnez-moi.
46:57 Il se trouve, alors
46:59 évidemment, moi je ne suis pas historien et je n'enseigne pas.
47:01 Cela n'a pas d'importance. Je suis allé à
47:03 Auschwitz et j'ai vu de mes yeux,
47:05 vu les chambres à gaz d'Auschwitz.
47:07 Et je vous dis, le spectacle
47:09 est insoutenable
47:11 et Auschwitz est sous la protection
47:13 internationale. Chaque pays a son
47:15 bloc à eau, chaque pays a son camp.
47:17 Et vous accusez de mensonge
47:19 en disant ce que vous dites à ce micro
47:21 et ce que vous écrivez depuis plusieurs années.
47:23 Vous accusez de mensonge, je dis.
47:25 La communauté des nations
47:27 et tous les êtres individuels de chair
47:29 et de sang qui ont payé,
47:31 qui, je dis bien, ont payé
47:33 de leur vie
47:35 la folie d'Hitler.
47:37 Vous parlez bien de ça ? Pourquoi
47:39 réhabiliter Hitler ? C'est ma question.
47:41 Je ne suis pas en train de réhabiliter Hitler.
47:43 Je dis que ces choses-là ont existé.
47:45 Vous me dites que vous avez visité Auschwitz.
47:47 D'autres ont visité le Schrouthof et d'autres
47:49 Dachau. Je vous conseille de revisiter
47:51 et de visiter attentivement
47:53 et de vous renseigner et d'essayer de voir
47:55 de vous renseigner sur ce que peut être le zyclone
47:57 sur un... Le gaz
47:59 cyclombé, oui. Mais monsieur... Ce que vous appelez
48:01 insecticide. Mais monsieur... Vous dites
48:03 c'est un insecticide. A Auschwitz, des documents
48:05 prouvent que c'était un gaz
48:07 véritable. Et monsieur Wiedal-Nacken, dans
48:09 son livre, dit que des expertises
48:11 ont été faites, que dans les 60
48:13 tonnes de cheveux expertisés,
48:15 on a trouvé du cyanure. Il y a
48:17 eu, vous le savez, des gens gazés.
48:19 Pas du tout, monsieur. Laissez-moi
48:21 répondre. Le zyclone est
48:23 un insecticide extrêmement dangereux
48:25 mais qui existe encore aujourd'hui, qui
48:27 se vend partout. Là où vous avez
48:29 l'autorisation de l'acheter, vous pouvez l'acheter
48:31 18 rue Boubaie, Paris 19ème.
48:33 Il s'emploie encore
48:35 aujourd'hui. Quant à ce que
48:37 vous racontez sur les 60 tonnes de cheveux, je
48:39 suis désolé. L'expertise a
48:41 prouvé que dans une usine
48:43 de tapis et peluches de Haute-Sylésie,
48:45 on a trouvé des cheveux dans lesquels
48:47 on a trouvé traces d'acide cyanibrique, ce qui est bien
48:49 normal, on désinfecte. Mais monsieur,
48:51 je répète, si vous permettez,
48:53 que Hitler
48:55 a persécuté les Juifs.
48:57 Je pense qu'il était plus dangereux d'ailleurs
48:59 d'être communiste ou résistant que
49:01 d'être Juif pendant la guerre.
49:03 Oh, ça se valait. Non,
49:05 monsieur, cela ne valait pas
49:07 mort et je vous conseille
49:09 d'étudier là-dessus
49:11 nos livres.
49:13 Permettez-moi, monsieur Faurisson, de vous demander
49:17 tout de même pour qui vous roulez, car
49:19 un citoyen normal,
49:21 je dis bien normal, ne peut défier
49:23 seul un peuple, ses martyrs,
49:25 ses historiens
49:27 et tous les témoins
49:29 vivants de l'Holocauste.
49:31 Ce que vous appelez témoins
49:33 vivants de l'Holocauste,
49:35 je les écoute, ces témoins.
49:37 Ça fait 20 ans que je les écoute et que je
49:39 les lis et néanmoins je maintiens
49:41 ce que je dis, car il s'agit de savoir si on est témoin
49:43 ou si on est témoin oculaire,
49:45 ce qui est autre chose. Maintenant,
49:47 vous me demandez pour qui je roule.
49:49 La question peut être posée à Chomsky,
49:51 à Kohn-Bendit, à Serge
49:53 Sion, elle peut être posée
49:55 à quantité d'auteurs maintenant aux Etats-Unis,
49:57 en Angleterre, en Australie,
49:59 et moi-même, j'ai déjà
50:01 répondu à votre question, monsieur.
50:03 Vous n'avez pas répondu, monsieur Faurisson, d'abord
50:05 parce que vous allez m'obliger à dire ici que vous
50:07 étiez en 1979 à Los Angeles.
50:09 Ne vous défilez pas, pardonnez-moi.
50:11 Un instant. Je dois dire,
50:13 pour l'information des auditeurs d'Europe 1,
50:15 à Los Angeles en 1979, vous étiez
50:17 présent à une internationale
50:19 révisionniste, c'est-à-dire qu'ils voulaient réviser
50:21 ce qu'avaient été les soi-disant "crimes de guerre",
50:23 etc. avec monsieur Bennett,
50:25 avec monsieur Boots, un nazi américain.
50:27 Bien. Vous étiez, vous êtes
50:29 conseiller, vous n'avez pas le droit de dire que
50:31 monsieur Bates est un nazi, il n'est nulle
50:33 temps. Quant à monsieur Bennett, il est l'équivalent
50:35 transfigurez-vous de monsieur Noguert.
50:37 Non. Mais si, ce monsieur
50:39 est secrétaire des libertés
50:41 civiles, en état de victoire d'Australie.
50:43 C'est un homme de gauche. Pourquoi êtes-vous
50:45 le conseiller, vous êtes le conseiller
50:47 "historique" d'une
50:49 édition d'une maison d'édition
50:51 belge qui publie comme par hasard... Non, monsieur,
50:53 je vous préviens que cette chose-là a été
50:55 sanctionnée par le tribunal. Allons bon.
50:57 Vous allez me traîner aussi devant les tribunaux.
50:59 Méfiez-vous, monsieur.
51:01 Méfiez-vous, c'est une pure calomnie.
51:03 Alors, c'est une question que je vous pose,
51:05 c'est ni calomnie ni médisance, je voudrais
51:07 savoir pourquoi votre avocat est aussi
51:09 celui qui défend Frédéric Seine et la FAN.
51:11 Mais il ne défend nullement Frédéric Seine
51:13 et la FAN. Je vous fais remarquer
51:15 par exemple que maître Schotter, un de mes
51:17 avocats appartient au MRAP.
51:19 Pour qui roulez-vous,
51:21 monsieur Faurisson ? Je vous ai répété
51:23 que je roule pour,
51:25 pour prendre votre expression, je roule
51:27 pour la vérité quoi qu'il doive m'en coûter
51:29 à moi-même, à ma femme, à mes
51:31 enfants. J'irai jusqu'au
51:33 bout de mon travail.
51:35 Lors de la guerre de 1914,
51:37 il a été dit et répété que les
51:39 Allemands coupaient les mains aux petits-enfants,
51:41 ont fabriqué des usines, que dans
51:43 des usines ont fabriqué du savon humain, etc.
51:45 Après la guerre, on l'a révisé.
51:47 Je voudrais vous dire une chose à propos des historiens.
51:49 Vous les mettez dans le même sac.
51:51 Je vous signale que les historiens les plus
51:53 officiels en 1960 ont fini
51:55 par dire, eh bien, piteusement, à Dachau,
51:57 eh bien malgré tous les témoignages,
51:59 toutes les preuves, il n'y a jamais eu
52:01 de gazage. Et je ne vois aucune
52:03 différence de qualité. - C'est étonnant ce que vous dites quand je pense que
52:05 Mme Saunier s'est hittée. Je vous sanctionne.
52:07 - Mais Mme Saunier... - Pour votre attitude,
52:09 M. Giscard d'Estaing se déplace lui-même
52:11 à Auschwitz, il emmène Sam Tisard
52:13 à Auschwitz, et alors tout un pays
52:15 se ferait tromper, vous auriez seul raison contre
52:17 lui, M. Prusso. - Mais d'abord, je suis loin d'être
52:19 seul, calmons-nous.
52:21 Je conserve mon calme. - Oui, oui,
52:23 mais je le conserve. - Je regrette... - C'est parce qu'il est
52:25 l'heure de terminer. - L'histoire officielle à la façon
52:27 de Giscard d'Estaing ne signifie rien.
52:29 Il s'agit d'aller sur place de faire un travail
52:31 scientifique. Je sais que c'est extrêmement
52:33 difficile. Monsieur, je voudrais ajouter une
52:35 dernière chose. - C'est la dernière. - Oui.
52:37 On a tendance à croire qu'on est
52:39 honnête tandis que je serai mal honnête, qu'on
52:41 dit la vérité tandis que je mentirai, qu'on serait
52:43 démocrate tandis que je serai nazi. La différence, elle est
52:45 la suivante. Je travaille
52:47 et je n'admets pas les vérités
52:49 admises ainsi. Je
52:51 résiste, j'examine,
52:53 je reviens sur la légende et je suis loin
52:55 d'être le seul et croyez-moi, il y a de plus
52:57 en plus de gens pour réexaminer les vérités
52:59 acceptées ainsi. - M. Faurisson,
53:01 vous avez eu plus de temps que mes invités
53:03 habituels. Je renvoie
53:05 au fond les auditeurs d'Europe 1 à votre
53:07 procès. - Je ne vois pas. - A votre procès
53:09 qui aura lieu le 31
53:11 mars prochain.
53:13 - Expliquez-vous sur Europe 1,
53:17 Yvan Levas et Rosnay, ce matin, Robert
53:19 Faurisson, il est 8h51.