Le secrétaire régional UFAP-UNSA Hauts-de-France, Joris Ledoux, dénonce le contexte de travail des surveillants pénitentiaires suite au mouvement de grève lancés par des surveillants dans la prison de Liancourt : «Les conditions de travail sont complètement archaïques» dans #LaMatinale
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00:00 En décembre 2022, on a battu un nouveau record du taux d'occupation des prisons, 120%,
00:05 plus de 72 000 détenus, on n'a donc pas suffisamment de place,
00:09 on n'a aussi pas suffisamment de personnel pour encadrer tous ces détenus.
00:13 Vous avez le sentiment d'être laissé à la dérive, à l'abandon dans les prisons ?
00:18 Alors c'est effectivement ce cas.
00:22 À l'heure où je vous parle, nous avons quand même presque 74 000 personnes qui sont écrouées.
00:29 Nous avons 60 000 places en détention, nous avons quand même 2 300 matelas qui se trouvent au sol.
00:37 Alors cet état de fait est dû à quoi ?
00:39 Tout simplement parce qu'on a du mal à recruter, ça passe essentiellement par du financier,
00:46 mais également par des conditions de travail qui sont aujourd'hui complètement archaïques.
00:50 Comment voulez-vous qu'un jeune épouse le métier de l'administration pénitentiaire
00:55 quand vous lui proposez d'avoir des vacances estivales une fois tous les quatre ans,
01:01 d'avoir un week-end sur sept, de travailler matin-nuit, d'avoir un repos de garde
01:05 et ne pas garantir son repos hebdomadaire comme il se passe actuellement pour nos collègues de l'Union Cour.
01:10 C'est plus vivable.
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