Thomas Voeckler, le sélectionneur de l'équipe de France de cyclisme, a annoncé ce dimanche sa sélection pour les Championnats du monde sur route. Christophe Laporte vainqueur de deux classiques (Gand-Wevelgem et ?' travers les Flandres) en fait partie.
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00:00 C'est le même sentiment.
00:02 C'est toujours spécial.
00:04 On arrive sur les champs, on se rend compte aussi de l'ampleur de l'événement.
00:09 On laisse un peu toute la pression derrière.
00:12 C'est quand même pas mal d'émotions et de bonheur.
00:14 Avec le recul, comment vous analysez ce tour ?
00:17 Avec le recul, c'était un tour difficile.
00:21 Je pense que tout le monde le dit.
00:22 Un tour assez serré.
00:25 Même plus serré que l'année passée.
00:26 Même s'il y a le résultat final.
00:27 Il y a plus d'écart.
00:28 Pendant deux semaines, ça jouait à coup de seconde, à coup de sprint, à coup de
00:33 trois secondes par-ci, par-là.
00:34 On ne savait pas trop jusqu'où ça allait dire comme ça si on allait arriver sur les
00:39 champs avec quelques secondes d'écart.
00:42 Au final, Jonas a pris le dessus en troisième semaine.
00:45 Il y a eu deux semaines vraiment stressantes et nerveuses.
00:48 Il y a eu des moments de doute ?
00:51 Forcément, on doute toujours.
00:52 On n'est jamais sûr de soi à 100%.
00:54 On sait juste qu'on donne le maximum.
00:55 C'est ce qu'on se disait à chaque fois.
00:56 Jonas avait à un moment questionnement une minute d'avance.
00:59 Et étape après étape, il perdait un peu de temps avec les bonifs.
01:04 On se dit qu'ils sont aussi forts l'un l'autre.
01:09 Ça va être très dur de les départager.
01:10 Au final, à un moment donné, ça va pencher dans la faveur de Jonas.
01:13 Il y a un titre personnel qui se fait dans deux semaines.
01:16 Il y a quelque chose qui vous attend maintenant.
01:17 Comment vous allez gérer ça ?
01:18 Je vais profiter de la soirée.
01:22 Je vais essayer de récupérer au mieux.
01:25 Je vais aller chez moi, profiter de la famille.
01:27 Quelques jours de repos.
01:28 C'est particulier justement de l'avoir aussi.
01:31 Oui, c'est particulier.
01:32 Je ne sais pas comment mon corps va réagir spécialement.
01:35 Je vais voir.
01:36 Je me sentais bien.
01:37 J'ai fini les Tours de France bien.
01:39 Il n'y a pas de raison que ça n'arrive pas.
01:41 L'important, c'est la tête.
01:42 On est toujours aussi vite pour un mondial.
01:45 Je ne suis pas inquiet pour ça.