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Stéphane Cornicard, comédien de doublage, se réjouit de l'engouement grandissant autour des métiers de la voix.

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Amusant
Transcription
00:00 il y a un engouement et heureusement, je pense qu'il y a aussi un peu plus de reconnaissance
00:04 maintenant de la voix off.
00:06 Par rapport à tous mes amis, en fait, qui étaient acteurs de théâtre ou de cinéma
00:17 et qui vraiment avaient tendance à se prendre un peu au sérieux.
00:22 Moi, j'ai commencé à faire du jeu vidéo quand les jeux vidéo ont commencé à parler.
00:25 Donc vraiment dès le début.
00:27 Mais alors tous me regardaient d'un air de dire mais seulement maintenant, on est arrivé
00:33 à un moment où l'industrie du jeu vidéo représente l'industrie du film, de la télévision
00:41 et du cinéma mis ensemble.
00:43 On n'est pas encore en train de payer les acteurs de jeux vidéo au niveau où il faudrait
00:48 les payer.
00:49 C'est sûr.
00:50 Par rapport aux acteurs hollywoodiens, etc.
00:52 On est loin d'arriver là-bas.
00:54 Mais malgré tout, c'est un superbe, c'est un superbe métier.
00:59 Il y a beaucoup d'acteurs qui n'ont pas compris que c'était aussi une façon de pouvoir
01:03 continuer à travailler parce que les rôles qu'on va avoir, les contrats qu'on va avoir
01:08 quand on est jeune et qu'on démarre, il faut avoir la chance de les avoir.
01:13 Et si on est obligé de devenir serveur dans un restaurant ou de travailler dans un supermarché
01:18 pour pouvoir gagner son argent et aller passer des auditions, etc.
01:22 On va perdre beaucoup de temps à gagner son argent, à gagner de l'argent juste pour
01:27 manger ou payer son loyer.
01:29 Alors qu'en fait, de travailler dans une voix off et de faire une voix off par semaine,
01:34 une heure par semaine suffirait pour couvrir tout ça et laisser tout le temps pour faire
01:39 les auditions, pour aller chercher des agents, pour aller…
01:42 Donc oui, il y a un engouement.
01:44 Et heureusement, je pense qu'il y a aussi un peu plus de reconnaissance maintenant de
01:49 la voix off.
01:50 Et si on reste encore dans l'ombre, on commence à nous faire parler.
01:53 La preuve, on est là.
01:54 Je ne suis pas derrière la caméra en train de faire "il le regarda".
01:58 Je suis devant, pour une fois.

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