L'essayiste Naïma M'Faddel, réagit à propos des dealers qui ont organisé une fête à Cavaillon : «C'est extrêmement scandaleux (...). Il faut casser ces quartiers».
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00:00 - On essaie de joindre le maire de Cavaillon, peut-être qu'on l'aura dans le courant de la journée sur l'antenne de CNews,
00:05 parce qu'on a envie de l'entendre quand même, parce que c'est quand même dingue.
00:09 - Non mais ça ne m'étonne absolument pas.
00:11 Souvent sur votre plateau, je parle de zone de non-droit, c'est une réalité.
00:15 Alors souvent j'ai des cris d'orfraie en me disant non, non, non, il n'existe pas en France de zone non-droit, la preuve.
00:21 J'ai envie aussi de dire, mais avec ironie, que ces dealers répondent à la politique de la ville.
00:28 Vous savez que chaque année, la politique de la ville, c'est des appels à projets, lutter contre le désœuvrement des jeunes.
00:34 Et bien là, ils sont en train de répondre au désœuvrement des jeunes.
00:36 Non, pour être beaucoup plus sérieuse, c'est extrêmement scandaleux, c'est grave.
00:41 C'est pour ça que souvent, ce que je dis et je le redis, et le Danemark l'a fait et je le souligne à chaque fois, c'est casser ces quartiers.
00:48 Il faut absolument casser ces quartiers, ces enclavements, qui finissent parce que les habitants sont étonnés.
00:54 Mais vous savez, ils sont aussi parfois dans des solidarités absurdes parce qu'eux-mêmes souffrent de cette mainmise d'une minorité qui les empêche d'être dans leur liberté.
01:05 Il faut casser, comme le Danemark, il faut qu'on mette en place, casser ces ghettos, parce qu'ils appellent ça des ghettos.
01:14 Comment on peut aussi mettre en place qu'il n'y ait plus que 30% de personnes issues de l'immigration et puis casser aussi, faire tomber aussi des barres.
01:23 Il ne faut pas hésiter. Aujourd'hui, on n'a plus le choix.
01:25 On est dans une situation, on l'a vu avec cette guérilla urbaine, extrêmement grave, où en fait, on a laissé se créer des secteurs, des quartiers qui vivent à part.
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