• l’année dernière
Émile, 2 ans et demi, est porté disparu depuis samedi sur la commune du Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Des gendarmes et de nombreux bénévoles sont encore mobilisés ce lundi pour le retrouver.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Depuis 48 heures, les gendarmes, les sapeurs-pompiers, les équipes cynophiles des Alpes-de-Haut-Provence,
00:09 épaulés par les départements voisins, de très nombreux bénévoles, se sont relayés
00:16 quasiment sans interruption pour tenter de retrouver le petit Emile. Au total, ce sont
00:22 près de 800 personnes qui se sont relayées depuis deux jours pour tenter de localiser
00:28 l'enfant dans un périmètre de 5 kilomètres autour de l'endroit où il a été aperçu
00:33 la dernière fois au Vernet. Malgré toutes ces recherches, nous n'avons pas pu, à l'heure
00:40 où je vous parle, localiser l'enfant. Je voudrais remercier toutes les personnes qui
00:47 se sont spontanément présentées pour aider les services de secours dans les recherches.
00:54 Des voisins, des promeneurs, des randonneurs, des chasseurs, des maires des communes alentours,
01:02 tous ont manifesté un élan de solidarité exceptionnel qui fait honneur à notre département
01:08 et au-delà, même si les recherches n'ont pas été couronnées de succès.
01:13 Les recherches se poursuivront demain, mais nous allons adapter le dispositif pour qu'il
01:23 soit plus ciblé et plus sélectif. Concrètement, on arrête les battus, on reste présent
01:30 sur le terrain, on déploie des moyens spécialisés à la recherche de traces et d'indices et
01:41 on répond aux besoins de l'enquête judiciaire. Le numéro d'appel reste actif et toutes
01:49 les personnes qui ont des informations utiles apportées à la connaissance de la gendarmerie
01:55 doivent appeler au 04 92 36 73 00.
02:03 S'agissant du volet judiciaire du traitement de cette affaire, l'enquête se poursuit
02:13 depuis maintenant 32 heures, après avoir été ouverte pour tenter de déterminer les
02:19 causes de cette disparition hier matin. À l'heure où je vous parle, nous n'avons
02:24 pas de nouveaux éléments. Des investigations diversifiées ont été mises en œuvre par
02:30 une quinzaine de gendarmes, une douzaine sur site et deux ou trois à Marseille, notamment
02:36 sur des investigations téléphoniques. Il a été procédé depuis hier à la visite
02:43 de quasiment toutes les habitations du hameau du Verné-O. Et je tiens à remercier la coopération
02:51 des habitants qui a été remarquable. Nous avons procédé à de nombreuses auditions
02:57 de témoins. Là encore, ces visites, ces auditions ne nous ont pas apporté de nouveaux
03:04 éléments susceptibles de pouvoir expliquer la disparition du petit Émile. Ces investigations
03:11 se poursuivront demain selon un déroulement quelque peu diversifié, notamment par de
03:18 la recherche d'indices localisés. Et je pourrais revenir vers vous à l'issue de
03:24 ces nouvelles investigations, qu'elles soient dans 24 heures ou dans 48 heures, en espérant
03:29 qu'elles puissent nous apporter des indices utiles.
03:32 Le cadre de cette enquête ne permet pas le placement en garde à vue et dans la mesure
03:39 où, en l'état des investigations, nous n'avons aucun élément qui caractérise une infraction
03:44 pénale susceptible d'être à l'origine de cette disparition. À partir du moment
03:49 où il n'y a pas d'infraction, il n'y a pas de personne mise en cause.
03:52 Toutes les fronteraient pour vous, on dit alors ?
03:56 On estime qu'en 48 heures, l'enfant aurait dû être retrouvé s'il était dans le
04:03 périmètre que j'ai indiqué. Il a deux ans et demi. Il a pu parcourir une distance
04:08 assez longue. Mais l'ensemble des battus que nous avons faits depuis deux jours auraient
04:13 dû nous permettre de le localiser.
04:15 La fin des battus ce soir, est-ce que vous appelez la population à ne plus venir sur
04:18 ce site aujourd'hui ?
04:19 Alors, effectivement, nous n'avons pas besoin de nouveaux renforts et de nouvelles
04:25 arrivées de personnes spontanées. Une fois encore, je veux remercier toutes les personnes
04:29 qui se sont présentées. Je voudrais dire que c'est aussi à la mesure de l'élan
04:34 de solidarité et de l'émotion qu'a suscité cet événement depuis deux jours, dans l'opinion.
04:39 Je voudrais une nouvelle fois dire combien nous sommes touchés par cette manifestation.
04:43 Toutes les pistes restent ouvertes ?
04:45 S'agissant de ce volet qu'évoquait le préfet, bien sûr, je m'associe à ce qu'indique
04:51 le préfet concernant cet élan de générosité et de solidarité au nom de l'autorité judiciaire.
04:55 J'invite moi aussi, en mon nom, en qualité de procureur, les personnes à ne plus se
05:00 rendre sur site, puisqu'à partir de demain matin, le site sera fermé en termes d'accès
05:05 à toute personne étrangère au bourg, justement pour permettre aux gendarmes de déployer
05:09 les opérations que j'évoquais tout à l'heure et qui vont nécessiter qu'il n'y ait personne
05:15 sur les lieux dans un secteur qui a été arrêté par le maire de la commune.
05:19 Est-ce qu'il n'y a toujours pas d'alerte enlèvement ? Pourquoi ?
05:23 Comme je l'indiquais hier, les critères administratifs pour permettre de recourir
05:29 à cette procédure d'alerte enlèvement ne sont pas réunis et je ne suis pas autorisé
05:34 de fait à pouvoir le déclencher.
05:35 Mais par contre, l'appel à témoins qui a été relayé encore il y a quelques instants
05:40 par le préfet, je souscris pleinement.
05:44 Toute personne qui dispose de renseignements utiles peut appeler ce numéro et je remercie
05:50 les personnes qui appellent pour proposer leur aide, à quelque titre que ce soit, ou
05:55 pour demander des renseignements sur l'affaire, de ne pas le faire.
05:58 Nous avons à cette heure reçu près de 500 appels.
06:01 Les gendarmes étudient chacun et il s'agit de sélectionner au mieux ces appels et donc
06:07 les propositions d'offre d'aide ou les demandes de renseignements ne sont pas indiquées pour
06:15 ne pas parasiter les appels utiles que doit traiter la gendarmerie nationale.
06:19 Est-ce que les chiens ont marqué ?
06:21 Les chiens ont marqué.
06:24 Alors les chiens, nous en avons de trois types.
06:27 Nous avons des chiens "caster" qui sont en capacité de reconnaître la molécule humaine.
06:36 Ce sont des chiens qu'on utilise pour la recherche de victimes en avalanche ou en débris.
06:41 Nous avons des chiens "pister" qui peuvent repérer l'empreinte olfactive d'une personne
06:46 en l'espèce du petit Émile.
06:48 Et nous avons des chiens "saint-hubert" qui ont été en activité ce matin, qui sont
06:52 beaucoup plus pointus.
06:53 A l'heure actuelle, les quelques marquages qu'il y a pu y avoir n'ont pas été corroborés
06:57 par les recherches ensuite faites sur site.
07:00 Il faut savoir que le petit Émile avait joué dans un certain secteur du bourg le matin
07:07 de sa disparition et que bien évidemment, logiquement, les chiens ont pu marquer ces
07:11 endroits sans que la temporalité soit exacte.
07:14 Monsieur le Préfet vient de dire qu'on aurait dû retrouver Émile s'il était dans nos
07:21 48 heures.
07:23 Si on ne l'a pas retrouvé, qu'est-ce que ça peut signifier ?
07:26 Je ne pourrais pas vous le dire.
07:27 Je travaille sur des faits, je travaille sur des investigations avec la Gendarmerie nationale.
07:32 Nous avons envisagé toutes les hypothèses, nous travaillons sur toutes les hypothèses.
07:36 Nous travaillons aussi bien sur de la téléphonie par rapport aux relais locaux, par rapport
07:41 au numéro de téléphone des gens présents dans la vallée, par rapport aux témoignages,
07:45 par rapport aux visites domiciliaires.
07:48 C'est à partir des éléments factuels que nous tirons des conclusions.
07:51 Mais dans l'État, comme je vous le disais tout à l'heure, aucun indice ne ressort de
07:55 ces investigations permettant d'envisager de manière privilégiée une hypothèse ou
08:01 une autre.
08:02 Donc je ne m'avancerai pas sur une quelconque hypothèse.
08:04 Monsieur le Préfet ou monsieur le maire, est-ce que vous avez pu vous entretenir avec
08:06 la famille aujourd'hui ? Et si oui, dans quel état d'esprit est-ce qu'ils sont à l'heure
08:08 où on se parle ?
08:09 Alors ils sont évidemment effondrés.
08:11 J'ai eu l'occasion d'échanger avec la famille dans leur maison et je vous laisse imaginer
08:21 l'état de détresse et d'angoisse dans lequel ils sont.
08:25 Sur un plan judiciaire, dès hier, moi également, j'ai pu rencontrer à plusieurs reprises
08:29 les parents du petit Émile.
08:31 Je suis en lien constant avec eux et une aide psychologique, une aide à victime judiciaire
08:37 leur a été proposée aujourd'hui.
08:39 Quelles sont les pistes sur lesquelles vous travaillez encore aujourd'hui ?
08:42 Toutes les pistes sur lesquelles vous travaillez.
08:44 Vous avez perdu espoir ?
08:46 On n'arrête pas les recherches, on ne perd pas espoir.
08:50 Tant qu'on n'a pas localisé le petit garçon, on ne perd pas espoir.
08:55 Mais on change le dispositif de recherche.
08:58 Les battus n'ont pas apporté la réponse attendue.
09:03 Nous n'avons pas parvenu à localiser l'enfant.
09:05 Mais nous poursuivons les recherches.
09:07 Nous restons sur le terrain et nous adaptons le dispositif, en particulier pour répondre
09:12 aux besoins de l'enquête.
09:13 Quels sont les moyens spécialisés ?
09:17 Les moyens spécialisés, c'est notamment pour la recherche de traces et d'indices.
09:21 C'est aussi les chiens, comme évoqué M. le procureur.
09:24 On a différentes catégories de chiens de recherche.
09:27 Selon la temporalité, selon le moment où on se situe après dans l'enquête, on déclenche
09:35 différents types de moyens de recherche, en particulier sur les chiens.
09:40 Mais on reste fortement mobilisés, ici et dans un périmètre élargi, pour pouvoir
09:47 prolonger les recherches et on restera présents sur le terrain.
09:51 On est en train de calibrer les effectifs pour demain.
09:55 Il va y avoir d'autres fouilles de maisons, d'habitations ?
09:58 Sur la partie fouilles, oui.
10:03 Sur ce point-là, comme je l'indiquais tout à l'heure, les visites domiciliaires ont
10:07 été effectuées depuis hier.
10:08 Il nous reste deux maisons inhabitées à visiter.
10:11 Pour l'instant, les constatations qui ont été effectuées dans ces habitations ne nous
10:14 ont pas apporté d'indices particuliers.
10:16 Mais que sur le Haut-Vernay ?
10:17 Que sur le Haut-Vernay.
10:18 J'en vous remercie.
10:20 Merci beaucoup.
10:21 Merci à tous.
10:25 Voilà la conférence de presse du préfet Marc Chapuis, le préfet des Alpes-de-Haute-Provence,
10:31 accompagné du procureur Rémi Avant.
10:33 Finalement, c'était un constat d'échec.
10:35 Alexandra González, on n'a toujours pas retrouvé le petit Émile.
10:38 L'enfant aurait dû être retrouvé s'il n'avait été sur le périmètre localisé.
10:43 Voilà les mots qui viennent d'être prononcés et aucun élément nouveau n'a pu surgir,
10:49 n'a pu être mis au jour après toutes ces battues qui ont été menées.
10:54 Il y a donc un changement de stratégie désormais pour les recherches qui sont pilotées à
11:00 la fois par le préfet mais aussi par le procureur au vu de ce qui pourrait surgir dans le volet
11:05 judiciaire.
11:06 Et donc désormais, au lieu de mener des battues de façon très large avec plus de 800 personnes,
11:12 disait-il, qui se sont relayées jour et nuit pour mener ces opérations, désormais ils
11:18 vont resserrer la façon de travailler avec des professionnels désormais et plus des bénévoles
11:25 et de façon beaucoup plus localisée, disait-il, à la recherche d'indices.
11:29 Parce que manifestement, cet enfant ne se trouve pas sur ce périmètre, il faut donc
11:34 essayer de retrouver des indices qui pourraient permettre de trouver une piste qui puisse
11:41 conduire jusqu'à lui.
11:42 Alors justement, le préfet Guillaume Fard-Bonsoir a parlé de moyens spécialisés qui seront
11:48 désormais déployés.
11:49 La battue n'a rien donné, on va passer à autre chose.
11:53 Ce sont quoi ces moyens spécialisés ?
11:55 Ça peut être des drones qui sont équipés par exemple de caméras thermiques, ça peut
12:02 être les investigations en téléphonie, ça peut être mobiliser des hélicoptères.
12:08 La gendarmerie dispose de nombreux moyens aériens et puis des moyens d'investigation
12:12 en police technique et scientifique, mais ça implique d'avoir relevé quelques indices
12:15 pour les analyser.
12:16 En fait, quand vous recherchez quelqu'un, il n'y a que deux méthodes.
12:20 Soit vous partez du dernier lieu connu et puis vous…
12:23 Alors attendez, le procureur apporte des précisions, on va l'écouter en direct bien sûr.
12:27 … de la téléphonie, c'est-à-dire étudier les flux téléphoniques sur les relais locaux
12:32 dans cette vallée, notamment sur la période de la disparition.
12:36 Qu'en sont les témoins et les indices ?
12:39 Des présences.
12:40 Les indices utiles sur la téléphonie, c'est la présence voire la localisation de tel ou
12:44 tel appareil de téléphone.
12:45 Vous avez dit qu'aucune piste n'était exclue, mais est-ce que la piste accidentelle
12:49 s'éloigne un peu d'où…
12:51 Pour l'instant, toutes les hypothèses restent d'actualité, aucune n'est privilégiée
12:56 et aucune n'est exclue.
12:58 Donc à partir de ce moment-là, nous œuvrons vraiment sur tous les champs, et c'est le
13:01 travail des gendarmes sous l'autorité du parquet, de s'attacher à des investigations
13:05 sur tous les plans, sans vouloir en restreindre le champ.
13:11 C'est d'ailleurs la posture que nous avons adoptée depuis le début, que ce soit tant
13:15 au niveau des recherches avec un très gros dispositif qui a été immédiatement déployé
13:20 sur 48 heures, et au niveau judiciaire, nous avons aussi engagé du très large, notamment
13:24 avec l'appel à témoins, qui nous a permis d'avoir près de 500 appels à l'heure
13:28 où je vous parle, bien que certains des appels ne soient pas véritablement utiles.
13:34 Et si nous remercions les personnes qui appellent pour proposer leur aide ou pour prendre des
13:38 nouvelles, ce n'est pas le but de cette ligne dédiée, et tous ceux qui veulent nous aider,
13:43 c'est bien, mais là, nous recherchons du renseignement, et donc si les gens qui appellent
13:47 le numéro dédié peuvent être uniquement ceux qui ont du renseignement, ce serait
13:51 appréciable pour faciliter le travail des enquêteurs et de la justice.
13:55 – Vous dites qu'il reste deux maisons sur le haut Verneo à fouiller, est-ce que
13:57 vous allez fouiller le reste du village et d'autres villages alentours ?
14:00 – Ce n'est pas l'ordre du jour, le bourg du Verneo se situe à 2 km environ en altitude
14:07 au-dessus du chef lieu de village, du Verné, et pour l'instant nous n'avons pas de raison
14:12 d'aller pousser les investigations en plus loin, ne serait-ce qu'en tenant compte du
14:17 jeune âge de l'enfant, dont je vous rappelle qu'il n'aura pas pu parcourir cette distance.
14:21 – Il y a également des auditions des témoins, il y en a d'autres qui ont émergé dans
14:25 la journée, on reste sur les témoins ?
14:27 – Ce sont des témoins, pas forcément, quand je parle de témoins, c'est un qualificatif
14:33 juridique, c'est-à-dire des personnes susceptibles d'apporter des renseignements à la justice
14:37 non pas quelqu'un qui a vu ou entendu quelque chose.
14:40 Nous avions deux témoins visuels, je l'avais indiqué hier, qui ont vu Émile devant le
14:45 domicile de ses grands-parents et descendre la petite rue de ce petit bourg qui ne compte
14:53 que 25 personnes et 15 maisons, nous sommes comme sur une place de village, car parfois
15:00 l'interprétation ou la surprise a été de dire "mais des voisins voient passer un enfant
15:05 ne font rien", non, nous sommes dans un contexte très particulier d'un hameau qui se trouve
15:11 éloigné de tout axe de circulation, qui est quasiment un cul-de-sac puisqu'il y a bien
15:16 des pistes qui partent là mais rien du tout, et nous avons des habitants qui se connaissent
15:20 qui sont au nombre de 25 et encore des permanents, il y en a moins puisqu'il y a des résidences
15:24 secondaires, et il n'est pas anormal comme dans beaucoup de villages de France et de
15:28 notre département, et encore heureusement que des enfants puissent encore jouer devant
15:33 leur domicile, sur la place, sans que ça inquiète personne, le maire me disait hier que d'ailleurs
15:38 tout le monde en même temps a l'œil sur ce qui se passe, sur les enfants qui sont
15:41 là, donc il y a aussi une attention collective.
15:44 On a la sentiment que vous allez resserrer les recherches sur ce hameau du Verneuil-Port.
15:48 Pour l'instant la stratégie qui est arrêtée, effectivement.
15:50 A part les deux témoins visuels, il n'y a aucune hypothèse qu'un indice ait été...
15:54 Non, rien d'autre.
15:55 En l'état, comme je l'indiquais hier, à part les deux voisins qui voient l'enfant vers
16:01 17h15 descendre cette rue, ensuite nous n'en avons plus de traces absolues.
16:06 Et c'est bien les compléments d'investigation sur le terrain qui seront effectués à partir
16:11 de demain, après que la zone ait été neutralisée, qui, je l'espère, pourraient nous apporter
16:16 des indices ou des renseignements utiles.
16:18 Concernant les deux témoins qui ont aperçu le petit garçon, est-ce qu'on en sait plus
16:21 sur le comportement du garçon ? Est-ce qu'il était en train de marcher ? Est-ce qu'il
16:23 était à l'arrêt ? Est-ce qu'il avait un comportement particulier ?
16:25 Non, rien de particulier de noté.
16:26 L'enfant est embulé sur la route dans la tenue qui a été décrite par sa famille.
16:32 Et aucune hypothèse privilégiée, mais est-ce que l'allègement, vous la considérez toujours
16:35 à ce stade ou pas ? Ou c'est quelque chose qui est totalement exclu ?
16:37 Non, je ne peux pas juridiquement...
16:39 L'hypothèse selon l'allément, pardon.
16:41 Pour l'instant, je n'ai aucune hypothèse qui soit étayée par un quelconque élément,
16:45 donc je ne m'aventurerai pas sur une prospective, quelle qu'elle soit.
16:48 Quels sont les moyens très concrets que vous allez mettre en place demain pour les recherches
16:51 hors battue ?
16:53 Je pourrais vous les confirmer demain, mais ça devrait être du ratissage par des militaires
16:58 de la gendarmerie, avec une technique qui leur est propre et qui permettra d'avoir ce complément
17:03 qui, pour l'instant, n'a pas été possible, tout simplement parce que priorité était
17:07 donnée aux opérations de secours, qu'il fallait du monde, des volontaires, des professionnels,
17:12 des services publics, notamment, pour pouvoir procéder aux battus, et que ce n'est pas
17:17 au milieu de battus qu'on peut faire ce travail de recherche d'indices.
17:20 Avec des chiens et des hélicoptères en colonne ou pas ?
17:22 A priori, plutôt avec des chiens, pas avec des hélicoptères, même si ce n'est pas exclu.
17:26 Il y a aussi des techniques modernes, de drones ou autres, qui pourront être utilisées si nécessaire.
17:31 Ce sera un ratissage plus méticuleux, si on vous en voit ?
17:33 C'est ça.
17:34 Pour les témoins, ces témoins-là, ils voient un enfant de 2 ans dans la rue, ils ne disent
17:38 absolument pas ? Il n'y a rien qui les interpelle de voir un enfant de 2 ans dans la rue ?
17:42 Non, parce qu'il y a d'autres enfants qui, tous les jours, jouent dans la rue, jouent
17:45 devant leur maison.
17:46 Ce sont 25 maisons qui sont autour d'une place, c'est comme si vous aviez en ville
17:52 une place, et après c'est la nature.
17:54 Il n'y a personne, on est à 3 km de toutes vos voies de circulation.
17:58 Il n'est pas anormal que dans ce cadre-là, des enfants, des personnes se promènent et
18:03 que tout le monde soit là en toute quiétude.
18:05 L'enfant était seul quand il a été vu, M. le procureur ?
18:07 Il était seul.
18:08 Dans le cadre de disparition, 2 jours, c'est un peu la date où vous avez la clé ?
18:15 Non, c'est plus compliqué pour les opérations de recherche, ce qu'indiquait le préfet
18:19 à l'instant.
18:20 Pour le judiciaire, nous n'avons pas ce timing.
18:22 avant pas ce timing.

Recommandations