Responsable préformation de la section féminine de l’Olympique de Marseille, Caroline Pizzala nous explique son parcours, sa carrière, sa reconversion et son quotidien à l'OM.
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00:00 Salut la team !
00:01 Avec Ranstad, on vous fait découvrir les coulisses de l'Olympique de Marseille.
00:05 Aujourd'hui, nous allons à la rencontre de Caroline,
00:07 qui est responsable de la section féminine.
00:09 Ça va ?
00:14 Toutes, vous avez évolué, au moins sur une mi-temps à votre poste,
00:17 voire sur les demi-temps.
00:18 On essaye de se courir encore un peu plus ?
00:21 Ouais, Inès, c'est bon ?
00:23 Super !
00:24 J'ai réussi à mener à bien ces deux projets,
00:28 puisque ça avait été une année compliquée à ce moment-là
00:31 entre la formation et les objectifs sportifs,
00:34 puisqu'on jouait la montée en D1.
00:36 Et à l'issue de cette saison-là,
00:38 j'en garde de bons souvenirs,
00:40 parce qu'on était montée en D1
00:41 et j'avais aussi obtenu mon diplôme.
00:44 Donc voilà, c'était une année très très chargée,
00:47 mais hyper positive à la fin.
00:49 Et du thalémarque, il va voir !
00:52 Pas de questions ?
00:53 Repart-il.
00:58 C'est vrai que j'ai toujours joué au foot
01:00 dès que j'ai pu rentrer à l'école.
01:02 Rapidement, le jeu au pied,
01:04 que ce soit au parc ou à l'école.
01:06 Mais je dois ça plutôt à mon papa,
01:08 qui m'a transmis sa passion pour le club, pour le football.
01:11 Et depuis maintenant toutes ces saisons,
01:14 je suis restée dans ce milieu-là.
01:16 J'ai été très bien accueillie lorsque j'ai évolué avec les garçons
01:19 et j'en garde de très très bons souvenirs,
01:20 parce que c'est aussi les périodes où j'ai pu faire des tournois en fin de saison,
01:24 ce qui se fait peu, on va dire, chez les filles.
01:27 Alors maintenant, un petit peu plus,
01:29 parce qu'on a la chance d'être sollicitées sur des tournois nationaux
01:33 avec les meilleures équipes françaises.
01:35 Il n'y avait pas forcément tous ces débats
01:38 ou cette réflexion sur la place de la femme dans le sport
01:41 ou la place de la femme dans la société.
01:43 Il n'y avait pas de réflexion à avoir.
01:45 Moi, c'était naturel.
01:46 J'ai été tout de suite bien intégrée dans tous les clubs
01:49 dans lesquels j'ai évolué avec les garçons.
01:51 Et franchement, si c'était à retenir...
01:54 Je fais presque, peut-être même passer mes années avec les garçons
01:57 avant mes années avec les filles.
01:59 C'était vraiment du plaisir, c'était vraiment une passion.
02:01 Et après, avec les filles, ça en est devenu mon métier.
02:04 Marcel Desailly accompagné de Caroline Pizzala.
02:07 Caroline Pizzala, c'est la capitaine de l'équipe féminine de l'Olympique de Marseille.
02:11 Équipe féminine qui accède à la première division après une super saison.
02:15 Énorme saison, l'équipe féminine.
02:16 Meilleure attaque, meilleure défense.
02:18 J'ai accompagné mon papa pendant plusieurs années,
02:22 lorsque j'étais jeune et ensuite adolescente.
02:26 J'ai connu plusieurs stades.
02:28 Il y avait encore la piste autour.
02:32 J'ai connu trois stades.
02:33 Le premier qui me vient à l'esprit de match souvenir,
02:40 où il y avait énormément d'ambiance,
02:44 c'était un match contre Montpellier.
02:46 On perdait, je crois, 4 à 0 à la mi-temps.
02:49 Et derrière, on finit le match en battant Montpellier 5 à 4.
02:53 Il y avait eu un penalty de Laurent Blanc, me semble-t-il.
02:57 Et voilà, ça c'est un match qui m'avait vraiment marquée
03:03 par le scénario de ce match.
03:05 Et après, il y en a plein d'autres,
03:06 mais celui-ci, c'est le premier qui me vient à l'esprit.
03:18 J'ai commencé à Marseille Sud Olympique,
03:21 avec les garçons.
03:22 Ensuite, j'ai continué au sein de l'ASPTT Marseille.
03:27 Puis l'ASPTT, grâce certainement à l'aide
03:33 et à la demande de mes parents,
03:36 a réussi à créer une équipe féminine.
03:38 J'ai connu mes premières saisons également avec les filles
03:41 sur du foot à 8 à l'ASPTT,
03:43 avant de rejoindre le Celtique de Marseille,
03:46 qui est maintenant le FAM,
03:47 qui était le seul club exclusivement féminin
03:51 de la région et surtout de Marseille.
03:54 J'ai connu mes premières années dans le foot féminin
03:58 au sein de ce club-là.
03:59 Et après, très rapidement,
04:02 j'ai gravi aussi les échelons au niveau des sélections,
04:05 régionales puis nationales.
04:08 Et après le Celtique de Marseille,
04:10 je me suis envolée pour Paris
04:12 et puis pour le Paris Saint-Germain,
04:14 où j'ai évolué là-bas 7 saisons.
04:16 J'ai eu la chance de côtoyer aussi l'équipe de France A
04:19 avec ce club et de pouvoir jouer aussi la Ligue des champions.
04:22 Donc j'en garde de très bons souvenirs.
04:24 Et à l'issue du Paris Saint-Germain,
04:26 j'ai eu la chance de pouvoir rebondir
04:28 à l'Olympique de Marseille.
04:29 C'était un souhait de pouvoir retrouver le Sud,
04:32 l'environnement familial qui me manquait
04:34 depuis tant de saisons.
04:35 Et l'OM, à ce moment-là,
04:37 avait réussi à accéder à la seconde division.
04:40 J'ai de suite dit oui lorsque Christophe Parra
04:42 m'a contactée pour m'engager dans ce projet-là.
04:46 - Allez, on y va !
04:47 - Allez, on y va !
04:48 Alors oui, la fin de carrière, elle s'anticipe.
04:53 En tout cas, de mon côté, j'ai essayé de l'anticiper.
04:56 Lorsque j'ai arrêté au Paris Saint-Germain,
04:59 où je ne faisais que ça, c'était mon métier,
05:01 j'étais sous contrat avec le Paris Saint-Germain,
05:04 j'avais vraiment l'envie de rebondir
05:07 et de trouver un équilibre sur la partie professionnelle
05:10 et la partie sportive.
05:11 Mais à partir de la deuxième année,
05:12 j'ai commencé à travailler au secteur administratif.
05:15 Et puis petit à petit, j'ai pu grimper
05:19 et avoir d'autres responsabilités au fil du temps.
05:22 C'était vraiment un souhait fort de ma part.
05:23 Je remercie aussi le club de m'avoir offert cette possibilité-là
05:27 parce que c'était vraiment dans un coin de ma tête
05:29 de pouvoir switcher aussi sur la partie professionnelle
05:32 dans un second temps.
05:34 C'était surtout mettre mon expérience
05:36 au profit de la section féminine
05:38 parce qu'à travers tout ce que j'avais pu vivre,
05:42 c'était un petit peu le mettre dans la logistique,
05:44 dans l'organisation des déplacements,
05:46 dans la façon de voir aussi les choses.
05:48 Donc ça, c'est vrai que c'était à ma portée, on va dire.
05:51 Il n'y avait pas de compétences forcément supplémentaires à acquérir.
05:55 Je me suis aussi formée au niveau de l'entraînement.
05:58 Donc je suis partie faire une formation d'un an
06:01 sur le brevet d'entraîneur de football
06:04 parce que c'était aussi important pour moi
06:07 d'acquérir d'autres compétences,
06:08 de vivre une autre aventure humaine avec d'autres personnes.
06:11 On était 25 stagiaires qui venaient toutes d'horizons différents,
06:16 qui avaient connu des clubs pros, des clubs amateurs
06:18 et qui avaient tellement à partager.
06:20 Le club m'a donné la responsabilité de la pré-formation.
06:24 Donc j'ai un suivi sur les catégories U13
06:26 et sur les catégories U15.
06:28 Sur la catégorie U15, je coache également.
06:31 Donc je n'ai pas uniquement le suivi scolaire
06:34 et l'accompagnement de ces jeunes joueuses.
06:37 J'ai également la partie coaching
06:38 et tout le suivi au quotidien
06:40 que nécessite un groupe d'entraînement.
06:42 C'est vrai, il faut venir ici en fait.
06:44 Il faut déménager.
06:45 Viens papa, déménage.
06:48 Moi ça me va si tu déménages.
06:51 Toi aussi ?
06:52 Ensuite j'ai d'autres fonctions sur la partie recrutement
06:55 où j'ai un suivi sur toutes les joueuses,
06:58 les jeunes joueuses de la région PACA.
06:59 Donc avec le réseau que j'ai mis en place depuis plusieurs années.
07:04 Plus la partie Wemnex Génération, donc avec Franck Borrelli.
07:08 Là, j'interviens également sur les clubs partenaires.
07:12 Je suis la référente, on va dire, féminine
07:15 de tous ces clubs partenaires.
07:16 Donc qui compte maintenant une trentaine de clubs.
07:18 Donc ça fait effectivement beaucoup de travail.
07:22 C'est intéressant, ça reste sur le football, sur la pratique.
07:26 Et la partie accompagnement des joueuses extérieures au club
07:31 me tient vraiment à cœur.
07:32 Parce que c'est un plus.
07:35 C'est aussi comparer ce qu'on a également chez nous.
07:38 De voir un petit peu quelles joueuses on pourrait
07:41 éventuellement intégrer dans nos effectifs
07:43 pour apporter une plus-value.
07:45 Et rendre encore ces groupes d'entraînement plus compétitifs.
07:48 (Musique)
08:16 - Allez, merci beaucoup, on y va !
08:18 - À toi ! - Allez !
08:20 (Musique)
08:23 - Concernant ma reconversion, je ne sais pas encore,
08:25 mais comme Caroline, je compte rester dans le milieu du sport
08:28 parce que c'est ce que je sais faire de mieux.
08:30 Et de toute façon, si je ne trouve pas,
08:31 je ferai appel à Randstad.
08:32 Allez, on espère que vous en avez appris assez
08:35 sur le métier de Caroline.
08:37 Rendez-vous au prochain épisode avec notre ami Jean-Charles,
08:39 responsable animation à l'Orange Vélodrome.
08:42 (Musique)
08:45 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org