• l’année dernière
Mardi 27 juin - Présentation des candidats à la Présidence du CNOSF auprès des membres et administrateurs, de ses organes déconcentrés et des membres de la Commission des Athlètes de Haut Niveau (CAHN).

Par ordre de prises de parole :
- David LAPPARTIENT, Membre du Conseil d’administration du CNOSF et Membre du Comité International Olympique.
- Emmanuelle BONNET OULALDJ, Membre du Conseil d’administration du CNOSF et Co-Présidente de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT)

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00:00 [Silence]
00:00:08 Allez, il est 14h30, je vous propose qu'on commence à l'heure
00:00:12 pour cette présentation des candidats à la présidence du CNOSF.
00:00:16 Bienvenue à tous, bienvenue à l'ensemble des présidents de fédérations,
00:00:19 à l'ensemble de nos membres, à nos territoires.
00:00:22 Je vous vois nombreux également aux athlètes de la commission des athlètes de haut niveau.
00:00:26 Je vais profiter de ce propos liminaire en attendant que les retardataires se connectent
00:00:31 pour vous rappeler peut-être le calendrier de cette élection à la présidence du CNOSF.
00:00:36 Donc hier à midi, c'était la clôture de l'appel à candidature.
00:00:40 Nous avons reçu deux dossiers.
00:00:43 Suite à cette clôture, à 14h30, le comité de déontologie s'est réuni
00:00:49 pour émettre un avis sur la recevabilité de ces deux candidatures.
00:00:53 Merci à eux pour leur réactivité.
00:00:56 Comme vous le comprenez, le comité de déontologie a émis deux avis favorables
00:01:01 quant à la recevabilité de ces deux candidatures en la personne de David Lappartient
00:01:05 et Emmanuel Bonnet-Houlage.
00:01:07 À 19h00 hier, le bureau exécutif s'est réuni pour arrêter la liste définitive des candidats.
00:01:12 Aujourd'hui, on vous propose ce webinaire de présentation
00:01:16 afin que chacun des deux candidats puisse présenter à la fois leur profil,
00:01:19 leur motivation et puis également leur projet pour le CNOSF
00:01:24 dans cette Olympiade toute particulière.
00:01:27 Les prochaines étapes suite à ce webinaire, ce sera le conseil d'administration électif
00:01:32 jeudi prochain à 15h00 qui sera suivi d'une conférence de presse aux alentours de 16h30.
00:01:39 Voilà pour les grandes étapes de ce calendrier institutionnel.
00:01:43 Si je reviens sur le déroulé en tant que tel de cette séquence de ce webinaire,
00:01:48 nous avons deux candidats, chacun des candidats aura 30 minutes de présentation,
00:01:53 de parole qui sera découpée en deux séquences.
00:01:56 Une première séquence avec 20 minutes de présentation de leur candidature
00:02:01 plus 10 minutes de réponse aux questions que vous avez préalablement fait remonter
00:02:07 auprès du CNOSF et je vous en remercie.
00:02:10 C'est à la discrétion de chaque candidat d'aller picorer dans les questions que vous avez proposées
00:02:16 et de soumettre bien évidemment leurs réponses.
00:02:19 On aura un maître du temps en la personne d'Hugo Gadoffre qui me tiendra au courant du bon respect
00:02:25 de se dérouler 20 minutes de présentation et 10 minutes de réponse à vos questions.
00:02:30 Le comité de déontologie a également procédé à un tirage au sort comme il est de coutume
00:02:36 en cas d'élection à la présidence du CNOSF et c'est donc la lettre L qui a été tirée au sort
00:02:41 ce qui signifie que c'est David Lapartient qui prendra d'abord la parole
00:02:46 et donc Emmanuel Bonnehouladge qui se déconnectera pour laisser le micro à David
00:02:53 et je lui ferai signe pour qu'elle se reconnecte quand ce sera bien évidemment à son tour.
00:02:58 Concernant les modalités techniques, vous voyez vos micros sont coupés par défaut
00:03:04 parce que nous sommes dans une séquence webinaire, vous voyez aussi que le chat est inactif
00:03:08 c'est pour ça que nous avons pris soin de faire en sorte que vous puissiez remonter vos questions en amont
00:03:13 ce qui a permis aussi aux candidats d'en prendre connaissance préalablement
00:03:17 et puis nous enregistrons totalement cette séquence pour votre information
00:03:21 de manière à ce qu'elle puisse être mise en ligne sur le site du Comité national olympique et sportif français
00:03:26 pour ceux qui n'auraient pas eu la chance de pouvoir se connecter directement à 14h30
00:03:31 et puis je tiens également à signaler la présence de nos amis de la presse
00:03:34 voilà merci à eux pour l'intérêt qu'ils portent à cette séquence
00:03:38 et je ne vais pas être plus longue, je vais directement laisser la parole à David Lappartient
00:03:43 qui est donc le premier candidat à s'exprimer.
00:03:46 David, le micro est à toi, tu as donc 20 minutes de présentation. Bonne séquence.
00:03:51 Merci beaucoup Astrid, bonjour à toutes et à tous
00:03:55 et je suis très heureux aujourd'hui d'être devant vous en tant que candidat à la présidence
00:03:59 du Comité national olympique et sportif français
00:04:02 parce que vous le savez on traverse depuis presque un an une crise au Comité national olympique et sportif français
00:04:08 qui nous a éloigné finalement des valeurs qui sont celles portées par la charte olympique
00:04:13 celles qui nous rassemblent, celles qui nous animent et qu'on essaye de promouvoir au quotidien
00:04:18 quelles que soient ses fonctions dans le monde du sport.
00:04:21 Notre président Brigitte a donc démissionné, Enriquez
00:04:26 et donc malheureusement ça conduit effectivement à une situation qui doit appeler à de nouvelles élections
00:04:33 et donc c'est dans ce cadre là que je suis aujourd'hui devant vous
00:04:37 puisque ma candidature a été jugée recevable comme celle d'Emmanuel Bonnet-Houlache que je salue
00:04:43 je connais son engagement, je sais que c'est une femme de conviction
00:04:47 qui porte aussi des valeurs depuis longtemps pour le sport, pour tous
00:04:51 et je lui dis aussi à travers vous que quel que soit le résultat de l'élection demain
00:04:56 nous aurons l'un et l'autre à devoir aussi travailler ensemble
00:05:00 comme avec vous toutes et vous tous pour l'intérêt du sport français.
00:05:04 J'ai fait acte de candidature vous le savez le 16 juin dernier lorsque je vous ai envoyé
00:05:10 à toutes et à tous un premier courrier qui finalement fixait un peu le cap
00:05:15 et les grands défis que nous aurions à relever ensemble
00:05:19 dans les deux ans qui restent à couvrir pour ce mandat
00:05:22 et vous avez reçu hier soir la profession de foi que j'ai pu envoyer
00:05:27 qui reprend bien sûr ces grands défis mais qui les traduit dans des axes plus particuliers
00:05:32 et qui essaye de mettre finalement sur le papier ce qui doit nous animer pour les deux ans à venir
00:05:39 et je vais y revenir au sein des priorités.
00:05:42 Mais bien sûr ce qui doit tous nous animer et ce que j'ai vraiment ressenti
00:05:46 des discussions que nous avons pu avoir c'est cette volonté partagée
00:05:50 et ce qui me réjouit de rassemblement et d'unité.
00:05:54 Normalement nous sommes là autour de la table parce qu'on adore le sport,
00:05:58 on aime le sport, le mouvement sportif français et qu'on a envie de le servir.
00:06:02 On peut parfois ici ou là sur tel dossier avoir des débats
00:06:06 et c'est normal dans une démocratie mais pas de la nature des débats
00:06:10 que nous avons pu avoir depuis un an et cette volonté partagée
00:06:14 d'avoir effectivement un rassemblement et l'unité
00:06:18 c'est assurément une bonne chose pour toutes et tous.
00:06:22 Et j'espère, je forme le vœu, que ma candidature puisse aussi recevoir votre soutien
00:06:28 et qu'elle soit largement soutenue.
00:06:31 Alors avant de me présenter peut-être juste dans mon premier courrier
00:06:35 j'avais quand même rappelé quelques éléments.
00:06:38 Le premier c'était effectivement qu'elle puisse recevoir un large soutien,
00:06:42 le deuxième et c'est d'ailleurs une réponse aussi à une question de Sébastien Poirier
00:06:46 mais j'y reviendrai, c'est que je ne souhaitais pas pour ce qui me concerne
00:06:50 être rémunéré mais je reviendrai sur ce sujet-là dans les points sur les questions
00:06:54 et l'engagement valait on va dire pour les deux ans à courir du mandat
00:06:59 jusqu'à fin avril ou mai 2025.
00:07:02 Mais laissez-moi peut-être juste avant vous dire aussi quelle est mon histoire avec le sport.
00:07:06 Alors vous me connaissez tous comme un cycliste,
00:07:09 comme le président de l'Union cycliste internationale
00:07:12 ou avant le président de la Fédération française de cyclisme
00:07:15 mais je suis un peu à touche à tout du sport puisque j'ai fait en club du football,
00:07:20 du hand, de l'athlétisme et naturellement du cyclisme qui est mon sport,
00:07:25 qui est presque le sport familial et habitant au bord de la mer,
00:07:28 j'ai naturellement fait de la voile, de la planche à voile, de l'aviron,
00:07:32 j'aime aussi le ski donc beaucoup de sports que j'ai pu pratiquer
00:07:36 ou en compétition ou en loisir et d'ailleurs je continue très régulièrement de pratiquer
00:07:41 notamment le cyclisme et j'ai encore fait, pas ce dimanche mais le dimanche d'avant,
00:07:45 115 km donc avec les courants de mon club et j'essaye quand même de continuer à faire du vélo
00:07:51 et puis je me suis lancé quand même dans un petit défi de faire les championnats du monde
00:07:54 de cyclo-sportif cette année, c'est 160 km au mois d'août prochain
00:07:59 et je pense qu'on peut être dirigeant et continuer de pratiquer le sport que l'on aime.
00:08:02 Je suis issu d'une famille de bénévoles, dans mon club on est bénévoles,
00:08:06 mes parents l'étaient, mon père était président du club, ma maman tenait aussi la buvette
00:08:11 ou aidait à d'autres fonctions et mon club de toujours c'est le vélo-sport de Ruiz en Bretagne,
00:08:17 j'y ai été coureur, je suis encore licencié, j'ai été le président, dirigeant de ce club
00:08:22 et ça m'a amené à siéger au sein de la Fédération Française du Cyclisme à 23 ans
00:08:27 quand Marie-Georges Buffet avait ouvert, c'était une bonne chose,
00:08:32 les collèges des fédérations olympiques avec un collège des moins de 26 ans
00:08:36 et donc des fédérations olympiques et non olympiques et j'ai pu à ce titre rentrer
00:08:39 comme élu à l'FFC, gravir on va dire les échelons pour en devenir le président de 2009 à 2017,
00:08:45 puis président de l'Union Européenne du Cyclisme et président de l'Union Cycliste Internationale
00:08:49 et à ce titre je suis devenu membre du CIO le 19 février 2022 rejoignant nos collègues
00:08:59 Guy Drus, Jean-Christophe Rolland et Martin Fourcade, ce qui fait quand même de nous
00:09:03 le pays le plus représenté au CIO, donc soyons fiers aussi de la France
00:09:07 et de finalement ce qu'on représente et du message que l'on porte.
00:09:11 J'ai siégé au conseil d'administration du CNESF de 2009 à 2017 quand j'étais président de l'FFC
00:09:18 et j'y suis revenu l'année dernière depuis mon élection au CIO,
00:09:22 donc plus de 9 ans au conseil d'administration du CNESF.
00:09:25 J'aime le sport, ses valeurs, ce qu'on peut faire avec le sport, des valeurs de rassemblement,
00:09:31 des valeurs de dépassement de soi, des valeurs d'amitié, d'éducation,
00:09:35 je crois pouvoir dire aussi simplement de fraternité et aussi d'insertion
00:09:39 et c'est d'ailleurs au nom de ces valeurs que j'ai pu porter des dossiers
00:09:43 comme accueillir ou participer à l'évacuation de femmes afghanes
00:09:49 notamment dans le monde du sport ou dans le monde du cyclisme,
00:09:52 d'aider un certain nombre d'Ukrainiens directement à l'UCI
00:09:57 puisqu'on a été la fédération la plus entreprenante à ce niveau ou à titre plus personnel
00:10:02 et puis en développant les fonds de solidarité dans la fédération internationale que je préside
00:10:08 pour favoriser le développement du sport un petit peu partout.
00:10:12 Mais tout ça sans jamais non plus dévier des principes qui sont les miens
00:10:18 en matière de morale, en matière d'éthique et je serai fidèle à l'ensemble de ces principes
00:10:23 et celles et ceux qui me connaissent le savent pertinemment ou celles et ceux qui ont travaillé avec moi.
00:10:28 D'ailleurs l'UCI sous mon impulsion, elle qui avait parfois mauvaise presse
00:10:33 avec toutes ces anciennes affaires liées au dopage, aux suspicions sur l'institution elle-même,
00:10:38 est aujourd'hui classée comme deuxième fédération internationale en matière de gouvernance et de transparence.
00:10:44 Alors nous avons des enjeux très forts à relever ensemble,
00:10:48 même si il faut avoir l'humilité de dire que les deux ans en deux ans qui restent,
00:10:52 on ne va pas non plus révolutionner et il y a quelques priorités.
00:10:55 La priorité, elle me semble être celle du rassemblement et de l'unité.
00:11:01 Ce sont pour moi des maîtres mots et peut-être la première des priorités que nous avons,
00:11:07 c'est vraiment rassembler et unifier l'ensemble du mouvement sportif français,
00:11:13 mais je crois pouvoir dire que c'est ce que je ressens aussi des discussions
00:11:17 que j'ai pu avoir finalement avec les uns et les autres.
00:11:21 Il nous faut aussi réussir Paris 2024.
00:11:25 Réussir Paris 2024, ça veut dire que ça doit être avant tout une réussite sportive.
00:11:30 Je m'adresse aussi aux athlètes qui sont avec nous.
00:11:32 L'idée c'est qu'ils performent aux Jeux olympiques, qu'ils aillent au bout de leurs rêves.
00:11:37 Parfois on joue une carrière entière, aux huit ans de préparation, aux quatre ans, aux douze ans,
00:11:42 sur une journée, sur quelques secondes, on sait la pression que peuvent avoir ces athlètes.
00:11:47 Notre rôle c'est de les mettre dans les meilleures conditions
00:11:49 et franchement faire les Jeux olympiques en France,
00:11:52 c'est assurément le plus beau des défis que peuvent avoir nos athlètes.
00:11:56 Et moi je me réjouis aussi de voir que les stades seront aux deux tiers français,
00:11:59 puisque les deux tiers des billets ont été vendus aux français,
00:12:02 et je suis convaincu que la population sera derrière nos athlètes
00:12:05 pour les voir performer, les voir rêver, eux qui sont les artisans principaux de ces Jeux olympiques.
00:12:12 Ces Jeux olympiques, ça doit être aussi une fête populaire.
00:12:15 On doit être au rendez-vous de la fête populaire.
00:12:17 Et ces Jeux olympiques doivent aussi marquer une vraie transition par rapport presque au monde d'avant.
00:12:24 Transition en matière de climat, d'énergie, de durabilité, bref sur l'ensemble des sujets.
00:12:31 Et aussi d'égalité femmes-hommes, autant de médailles chez les hommes que chez les femmes,
00:12:35 les mêmes opportunités, et le CIO a beaucoup bougé, Paris 2024 a fait un travail extraordinaire,
00:12:42 et moi je me réjouis de voir ces Jeux en France qui vont tout simplement aussi faire rayonner notre pays.
00:12:47 Mais nous devons travailler, il y a d'ailleurs des questions sur ce sujet, sur le sujet de l'héritage.
00:12:52 Il ne s'agit pas simplement de célébrer les Jeux en France,
00:12:55 on va passer une quinzaine extraordinaire, plus les Jeux paralympiques derrière.
00:12:58 Mais il ne s'agit aussi qu'en matière d'équipement, tout ce qui a pu être construit irrigue notre pays.
00:13:05 Il faut aussi que celles et ceux qui auront vu tous ces sports,
00:13:08 qui auront une fenêtre extraordinaire d'exposition, ou des sports même non olympiques,
00:13:13 puissent être accueillis dans nos clubs, qu'on accueille l'ensemble de ces licenciés,
00:13:17 et que la France finalement, à l'issue de ces Jeux olympiques, sorte encore plus sportive qu'elle ne l'était avant,
00:13:25 et que ça puisse irriguer nos fédérations olympiques, mais aussi nos fédérations non olympiques.
00:13:31 L'envie c'est que, l'objectif c'est qu'on donne l'envie à tout le monde de faire du sport.
00:13:36 On doit aussi réussir ce Club France, pour célébrer nos athlètes tout d'abord,
00:13:40 pour faire en sorte qu'on célèbre la fête populaire avec 700 000 personnes attendues.
00:13:47 Je sais que Nathalie Péchala, qui est à la tête de cela, fait un gros travail.
00:13:51 Et avec aussi, je crois que c'est une chance pour la France,
00:13:54 c'est la première fois que le Club France accueillera autour et en son sein quasiment,
00:13:58 d'autres clubs de nations européennes.
00:14:01 Et c'est un message aussi de la France, la France est au cœur de l'Europe,
00:14:04 la France a créé cette union européenne, qu'on accueille aussi une quinzaine de CNO européens à la Villette.
00:14:10 Je crois que c'est aussi un beau message d'unité finalement européenne.
00:14:15 Le troisième défi que nous aurons à relever ensemble,
00:14:18 qui est déjà pour partie relevé, c'est celui de l'autonomie du moment sportif.
00:14:22 L'autonomie ne veut pas dire l'indépendance.
00:14:24 Naturellement, l'autonomie, elle doit se faire vis-à-vis de l'État et vis-à-vis du CIO.
00:14:31 Alors moi, je suis membre du CIO, la question qui pourrait se poser,
00:14:34 c'est n'est-ce pas une sorte de tutelle finalement du CIO en élisant un membre du CIO.
00:14:39 J'ai cru pouvoir démontrer dans tous les mandats qui ont été les miens
00:14:42 que j'ai toujours agi dans l'intérêt de la structure finalement pour laquelle j'agissais.
00:14:48 Et donc sur ce point, on a une voix particulière, singulière à porter.
00:14:54 Elle doit être forte, elle sera forte si elle est incarnée, si nous sommes unis.
00:14:59 Et on doit avoir des relations d'empreinte de sincérité avec l'État.
00:15:03 Nous avons la chance d'avoir une bonne ministre des Sports que je salue.
00:15:06 Et si je suis élu, je voudrais avoir avec elle des relations franches, efficaces,
00:15:12 pour que justement, ensemble, on soit plus fort pour porter les messages
00:15:16 qui sont relatifs au mouvement sportif.
00:15:18 Dans aussi, quelque chose qui doit nous caractériser,
00:15:22 le CNO est une organisation politiquement neutre.
00:15:26 On doit veiller à cette neutralité politique du CNO.
00:15:29 Ça me semble important et nous continuerons à porter l'ensemble de nos messages.
00:15:33 L'autonomie du mouvement sportif, elle est à mes yeux totalement essentielle.
00:15:38 Je voudrais vous donner aussi un petit mot sur le quatrième défi,
00:15:43 ou le quatrième axe, qui est celui de la mise en œuvre du projet.
00:15:47 Ce rapport d'activité que j'ai avec moi, lors de l'Assemblée Générale du 25 mai dernier,
00:15:53 il a été largement approuvé à près de 85%.
00:15:56 Ça veut dire que ce n'était pas l'activité qui était en cause.
00:16:02 Et donc, moi, je voudrais saluer le travail qui a été fait par ceux qui en avaient la charge,
00:16:06 par les membres aujourd'hui élus du bureau exécutif ou du bureau exécutif élargi,
00:16:11 et de l'ensemble du personnel du CNO, à qui je veux adresser aussi un message tout à fait particulier,
00:16:17 en leur disant que, naturellement, ils sont une pièce importante du dispositif
00:16:22 de la mise en œuvre de la politique du CNO, et si je suis élu,
00:16:25 je serai attentif aussi à ce qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes de leur expertise.
00:16:30 Ce projet, il vise à faire de la France, je l'ai dit, une nation encore plus sportive,
00:16:35 mais aussi, quelque part, à éviter les fractures territoriales et à favoriser l'égalité des chances.
00:16:43 Il y a des territoires en France où, malheureusement, les égalités de chance ne sont pas tout à fait les mêmes.
00:16:50 Et donc ça, le rôle du CNO, c'est aussi de porter, avec le ministère, avec l'ANS,
00:16:54 avec tous les acteurs, cette égalité des chances sur le territoire national,
00:17:00 et de favoriser aussi l'intégration.
00:17:03 Développer le sport pour tous, on doit être une nation encore plus sportive.
00:17:07 Développer le sport à l'école, le président de la République a souhaité que les élèves fassent 30 minutes de sport par jour.
00:17:15 C'est une chance pour nos fédérations scolaires, pour nos fédérations aussi,
00:17:20 pour l'expertise qu'elles ont pour travailler avec l'ensemble des acteurs au niveau local.
00:17:26 Et le lien entre les communes et l'AMF, l'Association des maires de France,
00:17:30 et le mouvement sportif doit être, à mon sens, renforcé.
00:17:34 Nous devons aussi améliorer la gouvernance encore de nos fédérations
00:17:39 et lutter contre les abus et toute forme de violence.
00:17:42 Je sais qu'il y a une question du comité du Fair Play, mais c'est fondamental sur ce sujet.
00:17:49 On a trop souvent, au cours des derniers temps, décrié un peu la chronique,
00:17:55 défrayé la chronique au regard des problèmes de gouvernance de nos fédérations, voire du CNO.
00:18:00 Et donc on se doit finalement d'être exemplaires les uns les autres.
00:18:04 Et ces sujets de gouvernance doivent être pris au sérieux,
00:18:07 parce qu'en matière de gouvernance, en matière de crédibilité,
00:18:12 et le président Barre le dit souvent,
00:18:14 ce qui affecte l'un d'entre nous affecte la communauté toute entière.
00:18:18 Donc nous devons être très vigilants sur ce point et continuer les efforts.
00:18:22 Nous devons aussi vraiment s'adresser au territoire,
00:18:26 et là je m'adresse au CTOS, au CROSS, au CDOS,
00:18:29 mais aussi aux organes déconcentrés des fédérations, aux clubs localement.
00:18:33 C'est eux aussi qui sont à la manœuvre.
00:18:35 On peut toujours déskider ce qu'on veut du CNOSF,
00:18:38 mais il faut concrètement les mettre en œuvre.
00:18:40 Et ceux qui sont en première ligne, ce sont nos organes déconcentrés.
00:18:43 Donc je sais pouvoir aussi m'appuyer, si je devais être élu,
00:18:47 sur leur expertise, sur leur remontée de terrain,
00:18:50 et engager un dialogue vraiment de qualité avec eux,
00:18:54 pour y arriver et développer tout ça.
00:18:56 Nous devons aussi favoriser le sport au féminin.
00:18:59 Il y a une chance inouïe pour le sport au féminin,
00:19:02 et je me réjouis qu'il y ait le même nombre de médailles aux Jeux olympiques,
00:19:05 mais il y a bien plus que les Jeux olympiques, c'est le sport au quotidien.
00:19:08 On voit bien au travers des discussions aujourd'hui sur les sujets de laïcité,
00:19:12 sur les sujets de ce qui était hier la recommandation du rapporteur au Conseil d'État,
00:19:17 on voit bien tous les débats qui se passent actuellement pour le sport féminin,
00:19:21 et donc nous devons être concentrés pour faire en sorte que
00:19:24 toutes ces jeunes filles, partout en France,
00:19:26 ou les femmes de manière plus générale,
00:19:28 aient les mêmes opportunités que l'ensemble des hommes.
00:19:31 Et ça, ça paraît essentiel.
00:19:33 On doit aussi associer les athlètes à toutes les décisions qui les concernent,
00:19:37 mais non seulement les associer, mais d'être au cœur du dispositif.
00:19:41 En tant que président de l'Union cycliste internationale,
00:19:44 ma vice-présidente est la présidente de la Commission des athlètes.
00:19:47 Elle a fait cinq fois les Jeux olympiques, trois fois en été, deux fois en hiver,
00:19:51 et sa voix porte, elle est écoutée.
00:19:54 On a besoin de connaître l'expertise des athlètes,
00:19:57 et leur place doit être vraiment singulière au sein du CNESF,
00:20:02 comme le CNESF doit aussi être au service de l'ensemble de ses membres.
00:20:06 C'est essentiel, certaines fédérations n'ont pas toute l'expertise, les moyens,
00:20:11 et on doit être à leur service.
00:20:14 Mais on doit aussi réussir cette transformation de la société.
00:20:17 Le sport ne peut pas être en dehors de la société.
00:20:19 Le sport, il est aussi le reflet de la société.
00:20:21 Il y a des enjeux de transition qui sont une réalité.
00:20:24 On doit être présent sur tout ça.
00:20:26 Sinon, on ratera un virage important et certains sports auront à en souffrir.
00:20:31 On a la chance aussi en France d'avoir un sport français qui rayonne à l'international.
00:20:38 Nous sommes un certain nombre présents de fédérations internationales,
00:20:41 il y a des présents de fédérations européennes,
00:20:43 il y a des membres de conseils d'administration internationaux, européens,
00:20:48 que ce soit des fédérations olympiques, non olympiques.
00:20:50 On va accueillir les Jeux olympiques en France.
00:20:53 Nous sommes une des deux langues officielles du mouvement olympique.
00:20:56 Et donc, naturellement, on a une voie singulière à porter.
00:21:00 La voie de la France, la France parle à tout le monde.
00:21:02 On doit faire rayonner nos valeurs.
00:21:04 Nos valeurs, ce ne sont pas celles des ligues fermées,
00:21:07 ce sont celles d'une certaine idée du sport.
00:21:10 Et je pense que notre singularité fait aussi notre force.
00:21:13 Et donc, naturellement, cette voie doit continuer à porter.
00:21:19 Alors, je suis donc candidat avec enthousiasme,
00:21:23 car j'aime le sport français.
00:21:25 Pour être très franc, je n'avais pas prévu d'être candidat au Comité national olympique et sportif français,
00:21:31 parce que, tout simplement, je n'avais pas imaginé le dénouement malheureux
00:21:35 qui était celui de la dernière Assemblée générale.
00:21:38 Et donc, malgré tout, je suis là avec enthousiasme,
00:21:43 mais ce sont des défis que nous ne pourrons relever qu'ensemble.
00:21:46 Seuls, on peut aller quelque part, mais ensemble, on va beaucoup plus loin.
00:21:51 Et donc, moi, si je devais être élu, j'aurais besoin de vous toutes et vous tous,
00:21:55 dans ces complémentarités entre les fédérations non olympiques,
00:21:59 les fédérations scolaires, les fédérations infinitaires,
00:22:02 bref, toutes celles, les comités territoriaux, régionaux et départementaux, olympiques et sportifs,
00:22:09 et bref, toutes celles et ceux qui veulent que le sport rayonne.
00:22:13 On a deux ans. La chance d'accueillir les Jeux olympiques, c'est une chance inouïe.
00:22:18 Ça fait cent ans qu'on l'attend.
00:22:20 Et je pense que pour ça, c'est sans doute mieux d'avoir, effectivement,
00:22:23 quelqu'un qui est issu des fédérations olympiques,
00:22:25 quelqu'un qui est membre du comité international olympique,
00:22:29 et pour faire aussi rayonner notre pays, qui est un grand et beau pays,
00:22:33 qui a créé les Jeux olympiques avec le baron Pierre de Coubertin.
00:22:36 Un pays qui fait rêver.
00:22:38 Tout le monde, partout dans le monde, veut venir en France.
00:22:40 Soyons fiers de ça.
00:22:42 Nous avons une langue qui est universelle,
00:22:44 qui malheureusement recule parfois par rapport à l'anglais.
00:22:47 On doit continuer de la faire rayonner.
00:22:50 Et soyons aussi fiers, mais parlons au nom de tous nos bénévoles,
00:22:53 au nom des 16 millions de licenciés, de nos 110 membres,
00:22:56 et si vous devez me faire confiance, ce que j'espère,
00:23:00 je serai pleinement mobilisé dès l'élection,
00:23:04 et dès le lundi 3 juillet, je serai au comité national olympique et sportif français.
00:23:09 Dès le 4 juillet, j'ai prévu, si je devais être élu,
00:23:12 de réunir aussi l'ensemble du personnel.
00:23:14 C'est bien que la feuille de route puisse être aussi tracée avec eux.
00:23:17 Il y aura forcément, à titre personnel, un agenda à adapter.
00:23:21 Mais le dernier message, pour conclure là-dessus,
00:23:24 et pour respecter le temps qui m'est alloué,
00:23:27 c'est l'unité et le rassemblement.
00:23:30 S'il n'y avait qu'un message aujourd'hui à retenir,
00:23:33 c'est l'unité et le rassemblement.
00:23:35 Ensemble, on arrivera à relever tous les défis du sport français.
00:23:38 Ensemble, nous réussirons ces Jeux olympiques de Paris 2024.
00:23:42 J'espère pouvoir compter sur votre soutien.
00:23:44 En tout cas, vous pouvez compter sur ma plus totale et entière implication.
00:23:48 Merci à tous.
00:23:49 Merci David pour cette présentation.
00:23:54 Effectivement, tu as parfaitement tenu tes 19 minutes de présentation.
00:23:59 Ce qui te laisse 11 minutes pour répondre aux questions
00:24:03 qui t'ont été préalablement soumises par l'ensemble des participants à ce webinaire.
00:24:08 Je te laisse nous dire les questions qui ont retenu ton attention.
00:24:12 Merci Astrid.
00:24:14 C'est vrai qu'on a reçu 18 questions et parfois dans les questions,
00:24:17 il y en a même 5 ou 6.
00:24:18 Donc, on est plutôt à une trentaine de questions.
00:24:21 Parfois, comme il y a quelques questions qui se recoupent,
00:24:24 je vais essayer de les regrouper, notamment des crosses et des gdos.
00:24:28 Mais je vais commencer, si vous voulez bien, par les questions des athlètes
00:24:31 parce que ce sont quand même eux qui sont au cœur quelque part.
00:24:34 On a deux questions, celles de Benjamin Lang et de Marie Martineau
00:24:38 qui sont à la commission des athlètes de haut niveau,
00:24:41 qui sont à peu près les mêmes questions.
00:24:42 C'est finalement, quelle est la place des athlètes,
00:24:44 et particulièrement de la commission des athlètes de haut niveau,
00:24:48 dans l'équipe dirigeante, et comme la même question de Marie.
00:24:53 Moi, je pense que les athlètes, je l'ai dit tout à l'heure,
00:24:56 doivent être au cœur du dispositif.
00:24:58 On a la chance d'avoir Astrid aujourd'hui, qui est secrétaire générale.
00:25:02 J'espère qu'elle acceptera de continuer la mission qui est la sienne
00:25:06 et que justement, les athlètes puissent être au cœur de la vie complète du CNO,
00:25:11 mais pas simplement de la vie, au cœur des décisions, au cœur des consultations.
00:25:16 Et donc, moi, je souhaite que les athlètes soient consultés,
00:25:20 que la commission des athlètes de haut niveau puisse faire aussi des recommandations,
00:25:23 que nous soyons à l'écoute, et ma préoccupation ira naturellement vers les athlètes.
00:25:28 Je crois avoir eu toujours de bonnes relations avec les athlètes de ma fédération.
00:25:32 Ils nous ont fait vivre tellement d'émotions, et je vous l'ai dit, en tout cas, à l'UCI,
00:25:37 j'ai fait en sorte que ma vice-présidente soit la présidente de la commission des athlètes.
00:25:41 C'est aussi un signe fort de la place des athlètes.
00:25:43 Il y a des questions qui nous proviennent des CROSS et des GDOS.
00:25:48 Alors, on a une question de René Méryl du GDOS Martinique,
00:25:51 de Richard Maillet du CROSS Occitanie, d'Alain Goupy du GDOS 76,
00:25:56 François Coquillat du CROSS Hauts-de-France,
00:25:59 Anne-Laura Rondel du GDOS Meuse,
00:26:01 Jean-François Tessandier du CROSS Lorèze,
00:26:06 Jean-Michel Lozat du GDOS Isère,
00:26:08 et Bruno Chalumeau du GDOS 49.
00:26:11 La question derrière tout cela, en fait, c'est à peu près toujours la même,
00:26:14 c'est dire quelle place pour les CROSS et les GDOS dans le dispositif.
00:26:20 Il y a une place qui est fondamentale.
00:26:22 Vous êtes quelque part les représentants du CNOSF
00:26:27 à une échelle régionale et une échelle départementale.
00:26:30 Il est donc fondamental que vous puissiez remplir au mieux votre mission.
00:26:33 Pour cela, il y a des enjeux.
00:26:35 Je sais que vous réunissez une à deux fois par an en physique.
00:26:40 C'est bien sûr d'être présent avec vous.
00:26:42 C'est d'être aussi régulièrement dans des visios,
00:26:45 peut-être au moins une fois par trimestre avec vous,
00:26:48 pour vous écouter, pour vous donner aussi un certain nombre d'éléments.
00:26:51 Et moi, je souhaite que vos représentants,
00:26:53 c'est-à-dire Evelyne et Philippe,
00:26:55 Evelyne pour les CROSS et Philippe pour les GDOS,
00:26:59 puissent comme aujourd'hui être membres du bureau exécutif élargi,
00:27:05 de telle sorte que cela marche dans les deux sens,
00:27:08 qui nous fera remonter vos préoccupations
00:27:10 et à l'inverse qu'ils puissent vous descendre,
00:27:12 ce qui a aussi été discuté.
00:27:14 Donc, les CROSS et les GDOS ont tout à fait leur place.
00:27:17 On a besoin de vous.
00:27:19 Et moi, je verrai si je suis élu,
00:27:21 est-ce que vous soyez complètement et pleinement intégrés
00:27:24 à la vie du CNESF,
00:27:27 et en traitant plus particulièrement les sujets
00:27:30 qui peuvent être différents,
00:27:32 parce que vous ne faites pas tous la même chose
00:27:34 suivant les CROSS et les GDOS.
00:27:36 Alors, on a une question autrement de Sébastien Poirier,
00:27:39 qui nous dit « Souhaitez-vous être indemnisé en tant que mandataire social du CNESF ?
00:27:43 Et si oui, à quel niveau ? »
00:27:45 Alors, je l'ai précisé, je ne souhaite pas être indemnisé,
00:27:48 mais cela ne doit pas, à mon sens,
00:27:50 remettre en cause le principe de l'indemnisation du président.
00:27:53 Je souhaite que la somme qui est allouée au président reste,
00:27:58 et que collectivement, au conseil d'administration,
00:28:00 nous décidions ce que l'on en fait pour les deux ans à venir.
00:28:03 Mais le principe de l'indemnisation doit être conservé,
00:28:06 parce qu'on s'est battu dirigeants sportifs
00:28:09 pour que ce soit possible pour nos dirigeants,
00:28:11 pour qu'ils puissent remplir leurs missions,
00:28:13 donc ce n'est pas parce que, à titre personnel,
00:28:15 je ne souhaite pas être indemnisé,
00:28:17 que ce principe ne doit pas être conservé à l'avenir.
00:28:20 Mais s'agissant des deux ans à venir,
00:28:22 je pense que nous pourrions mettre cette rémunération,
00:28:24 cette indemnisation, pour les athlètes réfugiés,
00:28:27 pour les athlètes ukrainiens,
00:28:29 pour le développement du sport en milieu rural ou dans les zones urbaines.
00:28:33 Et donc, voilà ce que je souhaite qu'on puisse faire.
00:28:36 On a une question aussi de Jean-Philippe Stéphaninis,
00:28:41 de la course d'orientation, qui nous dit
00:28:42 « Quelle est la position sur la participation des athlètes russes
00:28:45 au Biélorusse ou aux Jeux de Paris ? »
00:28:47 Voilà un sujet sensible.
00:28:49 Le CIO n'a pas encore pris position sur le sujet.
00:28:53 Néanmoins, à l'échelle des fédérations internationales,
00:28:57 il a été plutôt recommandé,
00:28:59 ce qui est la position majeure adoptée par les fédérations internationales,
00:29:02 et je sais que Jean-Christophe Roland est aussi en ligne,
00:29:05 c'est la position qu'on a adoptée aussi à l'UCI
00:29:07 et je sais donc à la fédération internationale des sociétés d'Aveyron.
00:29:11 Et comme dans beaucoup d'autres,
00:29:12 c'est d'autoriser les athlètes russes et bélarusses neutres
00:29:18 qui répondent à des conditions très strictes,
00:29:20 c'est-à-dire n'avoir été impliqués ni de près ni de loin
00:29:23 à un quelconque soutien aux opérations de guerre,
00:29:26 ni par aucun soutien en tweet,
00:29:29 ni par aucune déclaration,
00:29:31 en signant des déclarations, on va dire éventuellement de neutralité,
00:29:34 et sous des conditions très strictes.
00:29:36 Alors, ils peuvent participer parce que
00:29:38 le rapporteur spécial des Nations unies a dit
00:29:40 qu'on ne pouvait pas discriminer quelqu'un
00:29:43 sur la seule appartenance d'un passeport,
00:29:46 c'est aussi contraire à la charte olympique.
00:29:48 Donc, nous devons être, pour ce qui nous concerne,
00:29:51 et ça a été rappelé par les G7,
00:29:53 et plus particulièrement par le président Macron
00:29:55 lors de la dernière réunion du G7,
00:29:57 que le sport doit être politiquement neutre
00:30:01 et ne doit pas être inféodé.
00:30:03 Donc, la position aujourd'hui,
00:30:05 s'agissant des compétitions internationales,
00:30:07 le CIO se prononcera pour les Jeux de Paris,
00:30:09 c'est de pouvoir les autoriser sous des conditions très strictes.
00:30:13 Question de Nathalie Péchala sur l'organisation des candidats
00:30:17 à titre personnel, et aussi avec les élus et les salariés.
00:30:21 Forcément, pour ce qui me concerne,
00:30:24 j'exerce d'autres mandats,
00:30:26 ça va m'obliger à réduire la voilure de manière sensible
00:30:29 sur d'autres choses, pour être en capacité
00:30:32 de remplir le mandat que vous pourriez me confier
00:30:35 si vous me faites confiance,
00:30:37 et donc je consacrerai le temps nécessaire
00:30:39 pour remplir cette mission à bien
00:30:41 pour les deux ans qui viennent,
00:30:43 même si j'ai annoncé qu'au-delà de 2025,
00:30:45 je n'imagine pas forcément
00:30:47 de cumuler aujourd'hui ces mandats,
00:30:49 et donc j'y vais bien dans une opération
00:30:51 à deux ans, et c'est mon engagement.
00:30:53 L'objectif aussi, c'est de travailler en équipe,
00:30:55 avec l'ensemble des élus du bureau exécutif,
00:30:58 du bureau exécutif élargi,
00:31:00 avec celles et ceux qui voudront continuer
00:31:02 au sein de ce bureau,
00:31:04 et aussi avec les salariés,
00:31:06 qui ont beaucoup d'expertise
00:31:08 dont on a besoin à notre niveau,
00:31:11 donc on a besoin de tout le monde
00:31:13 pour finalement faire avancer les choses.
00:31:15 On avait une question de Gilles Herbre,
00:31:17 alors j'y ai un petit peu répondu,
00:31:19 mais pas totalement, c'était sur
00:31:21 quel rôle on souhaite confier au Cross et au GDOS,
00:31:23 notamment sur l'héritage.
00:31:25 Donc c'est une question plus large
00:31:26 sur l'héritage olympique.
00:31:27 On a une chance d'avoir
00:31:29 des milliers de collectivités
00:31:30 qui se sont engagées
00:31:32 pour être labellisées "terres de jeu".
00:31:34 Demain, quand Paris 2024 va s'arrêter,
00:31:38 c'est-à-dire en décembre 2024,
00:31:40 ce sera notre rôle, le CNESF,
00:31:42 de capitaliser sur cet héritage,
00:31:44 de faire en sorte qu'avec nos Cross,
00:31:46 nos GDOS, tous ces territoires
00:31:48 puissent être dans une dynamique générale.
00:31:50 Celles et ceux qui se sont lancés
00:31:51 dans des bases arrières pour certaines nations
00:31:53 puissent aussi être mis à disposition
00:31:55 de l'ensemble de nos fédérations,
00:31:57 des acteurs, et donc moi je souhaite
00:31:59 qu'on puisse agir avec l'ensemble des territoires
00:32:02 pour faire de la France une nation encore plus sportive.
00:32:05 Nous avons une question de Johan Penel,
00:32:09 qui nous dit comment finalement faire pour aujourd'hui...
00:32:14 Alors il y a six questions,
00:32:15 Johan, je ne vais peut-être pas pouvoir répondre à tous,
00:32:17 mais comment fédérer un CAAP à s'équiver ?
00:32:20 Alors, je crois avoir pu démontrer
00:32:22 dans les mandats qui m'ont été donnés
00:32:24 au fil du temps,
00:32:25 que j'ai toujours su fédérer.
00:32:28 On a tous des défauts et des qualités,
00:32:30 et je crois que parmi mes qualités,
00:32:31 la des plus grandes, c'est sans doute
00:32:32 de réussir à fédérer,
00:32:33 et au-delà des divergences parfois
00:32:35 qu'on peut avoir sur certains dossiers,
00:32:37 de réunir les gens,
00:32:38 de mettre du lien, et du liant.
00:32:40 Et donc je pense pouvoir faire remplir cette mission,
00:32:44 ce d'autant plus que j'ai senti une vraie volonté
00:32:47 de la part de l'ensemble des acteurs.
00:32:49 Et donc il y a beaucoup aussi d'autres questions
00:32:51 sur le contrat d'engagement républicain,
00:32:55 le rôle du CNESF vis-à-vis de l'Agence nationale du sport,
00:32:59 et bien d'autres, ou la collaboration
00:33:01 avec le comité paralympique et sportif français.
00:33:04 On doit aussi continuer ce qui marche,
00:33:06 ce qu'on a engagé,
00:33:08 et donc renforcer encore nos missions
00:33:11 avec l'ensemble des acteurs du sport français.
00:33:14 Et je crois qu'on est dans une société,
00:33:16 comme tu l'as dit,
00:33:17 qui est en pleine mutation,
00:33:18 et on doit aussi, non seulement accompagner,
00:33:21 mais être acteur de cette transition,
00:33:23 parce que si on ne veut pas changer,
00:33:26 on va être changé,
00:33:27 donc il faut anticiper l'ensemble de ces éléments.
00:33:29 Il y a une question de Jean Zungrana
00:33:32 sur effectivement quelle organisation,
00:33:36 avec les services,
00:33:37 avec l'encadrement,
00:33:38 avec le bureau exécutif,
00:33:40 avec l'ensemble des...
00:33:42 La question de Jean,
00:33:43 c'est un peu la préoccupation
00:33:44 sur l'ensemble du personnel,
00:33:45 et qui est tout à fait légitime.
00:33:47 Je l'ai dit, Jean,
00:33:48 je souhaite que dès mon élection,
00:33:51 si je suis élu,
00:33:52 dès mardi prochain,
00:33:53 je réunisse l'ensemble du personnel.
00:33:55 J'ai pris connaissance des derniers rapports,
00:33:58 des derniers SSE,
00:33:59 il y a des points de vigilance à avoir.
00:34:01 Moi, je souhaite un personnel épanoui,
00:34:04 qui soit le plus à même
00:34:05 de donner le meilleur de lui-même.
00:34:07 C'est une chance de travailler dans le sport.
00:34:09 Donc, il faut relever ensemble tout cela,
00:34:11 et que finalement,
00:34:12 beaucoup de nouvelles personnes sont arrivées,
00:34:14 et qu'elles puissent relever les défis
00:34:15 que nous avons à relever ensemble,
00:34:17 et on en a besoin.
00:34:18 Et enfin, je vais prendre la dernière question,
00:34:21 parce que je crois avoir pu regrouper
00:34:22 l'ensemble des questions.
00:34:23 Il me reste une question de Jean-Pierre Mougin
00:34:25 sur le fair play,
00:34:26 et notamment le comité du fair play.
00:34:28 C'est fondamental de jouer avec fair play.
00:34:32 La violence n'a pas sa place dans les stades.
00:34:35 On doit nécessairement le rappeler.
00:34:37 C'est un message fort.
00:34:39 Le sport est un lieu de fraternité,
00:34:42 est un lieu de rassemblement,
00:34:43 un lieu d'unité,
00:34:44 et on doit promouvoir ces idées.
00:34:47 Ce sont finalement nos idéaux,
00:34:49 nos idéaux du sport.
00:34:50 C'est ce aussi pourquoi on se bat,
00:34:52 et c'est ce que je vais essayer de faire
00:34:54 si je devais être élu.
00:34:55 Donc j'espère pouvoir compter sur votre soutien
00:34:57 jeudi prochain,
00:34:58 et puis je vais m'adresser à toutes celles et ceux
00:35:00 qui ne votent pas jeudi prochain
00:35:01 pour leur dire aussi que je serai naturellement
00:35:03 à votre pleine disposition
00:35:04 si tôt l'élection passée,
00:35:06 si je devais être élu.
00:35:07 Merci à tous de m'avoir écouté,
00:35:09 et puis je crois qu'après je vous laisserai,
00:35:11 parce qu'on a convenu avec Emmanuel
00:35:13 qu'elle n'assistait pas à ma visio,
00:35:17 mais à l'inverse,
00:35:18 je vais aussi la laisser sans assister à la sienne.
00:35:21 Merci à tous.
00:35:23 Merci beaucoup David.
00:35:25 Je fais effectivement signe à Emmanuel
00:35:27 qu'elle peut désormais nous rejoindre.
00:35:29 On va donc lui laisser le temps de se connecter,
00:35:36 et laisser le temps à David de se déconnecter pour le coup.
00:35:39 Je vais juste lui souhaiter bonne...
00:35:41 Absolument.
00:35:42 Voilà.
00:35:43 Alors Emmanuel nous a rejoint,
00:35:45 par contre son micro semble désactivé.
00:35:48 Voyons voir Emmanuel si tu peux l'activer de ton côté,
00:35:50 si ça fonctionne.
00:35:51 Maintenant ça fonctionne.
00:35:53 Je te laisse la place Emmanuel,
00:35:55 et je te souhaite bonne chance à toi.
00:35:57 Merci et bonne visio.
00:35:59 Merci, au revoir.
00:36:00 Au revoir.
00:36:01 Allez, bienvenue Emmanuel dans cette présentation
00:36:04 des candidats à la présidence du CNESF.
00:36:07 Donc David a parfaitement tenu le timing,
00:36:09 donc il a respecté les 19 minutes et 11 minutes
00:36:12 pour un total de 30 minutes de présentation.
00:36:15 Donc je te laisse le micro,
00:36:17 et Hugo Gadoffre du cabinet me tiendra au courant
00:36:20 du timing si besoin.
00:36:22 Le micro est à toi Emmanuel, bonne présentation.
00:36:24 Merci Astrid, bonjour à toutes et tous.
00:36:27 C'est évidemment avec un grand plaisir
00:36:29 que je vous retrouve cet après-midi
00:36:31 pour vous présenter ma candidature
00:36:33 à la présidence du CNESF
00:36:35 et répondre à vos questions.
00:36:37 Mon projet s'inscrit naturellement
00:36:39 en cohérence avec celui de 2021,
00:36:41 et il prend évidemment en compte
00:36:43 à la fois les deux premières années
00:36:45 de mandat de Brigitte
00:36:47 et l'évolution aussi du contexte sociétal.
00:36:50 Il s'inscrit évidemment et surtout
00:36:53 dans une perspective de gouvernance
00:36:55 apaisée mais surtout partagée,
00:36:57 et on aura l'occasion d'en discuter
00:36:59 un petit peu plus tard.
00:37:01 Vous avez pu ou vous pourrez
00:37:03 prendre connaissance du projet écrit
00:37:05 que je vous ai adressé,
00:37:07 et pour cette présentation visio,
00:37:09 je ferai le focus sur trois parties,
00:37:11 les Jeux olympiques et paralympiques
00:37:13 et le sport de demain,
00:37:14 l'autonomie du mouvement sportif
00:37:16 et la gouvernance.
00:37:17 Et ensuite, évidemment,
00:37:18 je répondrai aux questions.
00:37:20 Alors d'abord, Paris 2024
00:37:22 et le sport de demain.
00:37:24 Je l'espère, vous serez toutes
00:37:26 et tous d'accord avec moi,
00:37:27 et c'est évidemment le cœur de mon projet.
00:37:30 Nous, collectivement,
00:37:32 devons avoir une vision généreuse
00:37:34 et je dirais même une vision augmentée
00:37:36 de Paris 2024
00:37:38 au sens de l'héritage,
00:37:40 de l'impact sur le sport
00:37:42 à tous ses niveaux de pratiques,
00:37:44 sur la vie associative,
00:37:45 les territoires,
00:37:46 en d'autres mots,
00:37:47 sur le mouvement sportif fédéré.
00:37:50 Nous n'avons pas de temps à perdre.
00:37:52 La société se transforme chaque jour
00:37:54 un peu plus sur les plans écologiques,
00:37:56 social, énergétique,
00:37:58 économique, démographique
00:38:00 ou encore politique.
00:38:02 Depuis deux ans,
00:38:03 le CNOSF, il faut le reconnaître,
00:38:05 et je le reconnais volontiers,
00:38:07 a avancé sur toutes ses questions sociétales.
00:38:09 Et je salue le travail des élus,
00:38:11 en premier lieu de Brigitte
00:38:13 et de l'équipe salariée.
00:38:15 Nous devons poursuivre et viser
00:38:17 plus loin que le seul horizon de 2025,
00:38:20 c'est ma conviction.
00:38:21 L'enjeu est trop important.
00:38:23 Le mouvement sportif fédéré
00:38:25 doit être connecté aux réalités
00:38:27 du 21e siècle intergénérationnel,
00:38:30 convaincre de sa mission pour demain.
00:38:32 Le sport est essentiel à l'être humain
00:38:34 et à la société,
00:38:35 ça on le sait,
00:38:36 on en est convaincus,
00:38:37 mais il faut convaincre
00:38:39 que c'est tellement mieux dans un club.
00:38:41 C'est une question de santé,
00:38:43 de lien social,
00:38:44 de citoyenneté,
00:38:45 je dirais même d'émancipation,
00:38:47 quel plaisir de réaliser
00:38:49 un exploit sportif,
00:38:50 quel qu'il soit,
00:38:51 mais aussi de production de connaissances,
00:38:53 de culture,
00:38:54 et même de solidarité.
00:38:56 Pour éviter la langue de bois,
00:38:58 je vais donner des exemples.
00:39:00 Si on veut que nos enfants pratiquent
00:39:02 davantage de sport dans la société,
00:39:04 il faut de la qualité,
00:39:05 c'est comme l'alimentation.
00:39:07 Il n'y a pas de secret.
00:39:08 Alors, les 30 minutes quotidiennes
00:39:10 à l'école primaire
00:39:11 ou les deux heures au collège,
00:39:13 oui, mais à condition que ce soit
00:39:15 sur la base de l'éducation physique et sportive,
00:39:17 sur le soutien à notre modèle unique
00:39:19 de sport scolaire,
00:39:21 et que tous les enfants de 8 à 10 ans
00:39:23 sachent courir 1000 mètres,
00:39:25 aujourd'hui ce n'est pas une réalité,
00:39:27 sachent nager,
00:39:28 sachent rouler,
00:39:29 avec l'enjeu pour tout le monde,
00:39:31 évidemment,
00:39:32 de créer des passerelles
00:39:33 entre l'école,
00:39:34 le sport scolaire,
00:39:35 et les fédérations
00:39:37 plus classiques.
00:39:39 Si on veut un sport synonyme
00:39:41 de bonne santé
00:39:42 à tous les âges de la vie,
00:39:43 il faut éduquer
00:39:45 à une pratique qui fait
00:39:46 qu'on s'approprie son corps,
00:39:47 qu'on développe des compétences
00:39:49 cognitives, sociales,
00:39:50 et sans encadrement associatif
00:39:52 et fédéral,
00:39:53 c'est plus difficile.
00:39:54 Le club joue ce rôle essentiel,
00:39:56 et d'autant plus,
00:39:58 je salue le travail
00:39:59 mis en place par Betty,
00:40:00 d'autant plus
00:40:01 si le CNOSF poursuit son travail
00:40:03 de plaidoyer auprès du corps médical.
00:40:06 Si on veut une égalité d'accès
00:40:08 entre les filles et les garçons,
00:40:10 il faut travailler
00:40:11 avec les collectivités territoriales,
00:40:13 analyser les budgets publics
00:40:15 consacrés aux filles et aux garçons,
00:40:17 repenser le partage
00:40:18 de l'espace public plus égalitaire.
00:40:21 Il faut continuer,
00:40:22 comme le fait le CNOSF,
00:40:24 à promouvoir la mixité
00:40:27 avec Marie-Françoise,
00:40:28 et j'ajouterai à ne pas hésiter
00:40:31 aussi de parler d'égalité,
00:40:33 l'égalité des chances d'accès
00:40:34 entre les filles et les garçons
00:40:35 et entre les femmes et les hommes.
00:40:37 Si on veut agir pour la planète,
00:40:39 il faut décarboner,
00:40:40 réduire nos consommations.
00:40:42 Certaines fédérations sont pionnières,
00:40:44 il faut suivre les exemples,
00:40:46 les expérimentations mises en place.
00:40:49 Mais il faut aussi donner tout son sens
00:40:51 à notre rôle associatif,
00:40:53 c'est à ça que nous servons.
00:40:55 Éduquer et responsabiliser,
00:40:57 s'approprier les espaces publics naturels,
00:41:00 former les citoyennes
00:41:01 et les citoyens de demain.
00:41:04 Si on veut que toutes les personnes
00:41:06 en situation de handicap
00:41:07 aient accès au sport,
00:41:08 il faut continuer dans la coopération,
00:41:11 cela va de soi avec le Comité paralympique
00:41:14 et sportif français
00:41:15 et sa présidente Marie-Amélie Le Fur,
00:41:18 non seulement pour valoriser
00:41:19 l'équipe de France Unie,
00:41:21 mais aussi pour favoriser
00:41:23 la formation et l'accompagnement
00:41:25 de nos clubs à l'accueil
00:41:26 des personnes en situation de handicap,
00:41:28 œuvrer en faveur d'équipements inclusifs
00:41:31 et surtout,
00:41:32 je sais que c'est une bataille pour elles,
00:41:34 reconnaître les spécificités
00:41:36 des deux fédérations spécialisées,
00:41:38 sport adapté avec Marc Truffaut
00:41:40 et on dit sport avec Guylaine Wens-Delac.
00:41:43 Si on veut agir
00:41:44 contre les inégalités sociales
00:41:46 d'accès au sport,
00:41:47 il faut mieux comprendre la réalité
00:41:49 de la vie des personnes précaires
00:41:51 ou éloignées de la pratique.
00:41:53 Pourquoi, pourquoi
00:41:55 on ne considérerait pas
00:41:56 que c'est un droit d'accéder au sport,
00:42:00 comme si ça pouvait être considéré
00:42:01 comme secondaire ou comme un objet de luxe
00:42:03 pour celles et ceux
00:42:04 qui n'en auraient pas les moyens.
00:42:06 Favorisons, continuons à favoriser
00:42:08 les partenariats avec les structures d'aide
00:42:10 auprès des plus démunis.
00:42:12 Quel lieu extraordinaire, par exemple,
00:42:14 d'avoir accès à la montagne,
00:42:16 faisant en sorte qu'elle soit
00:42:18 désormais accessible à toutes et à tous,
00:42:20 hiver comme été.
00:42:22 Si on veut garantir le renouvellement
00:42:24 de nos instances dirigeantes,
00:42:25 à tous les niveaux,
00:42:26 en soutenant la féminisation,
00:42:28 eh bien il faut mettre le paquet
00:42:30 sur la formation des bénévoles.
00:42:32 Et je salue les initiatives
00:42:34 mises en place depuis deux ans
00:42:35 en ce sens,
00:42:36 notamment sur le club des 300 dirigeantes,
00:42:39 le Conseil des jeunes,
00:42:40 animé par Véronique Moreira,
00:42:42 et le dispositif Dirigeantes Demain.
00:42:45 Si on veut un sport de haut niveau
00:42:47 et de haute performance
00:42:48 à la hauteur du 21e siècle,
00:42:50 appuyons-nous encore davantage
00:42:52 sur l'extraordinaire potentiel
00:42:54 de l'être humain.
00:42:55 Ne pensons pas toujours en data,
00:42:57 même si elles sont importantes
00:42:58 et si la technologie doit nous aider,
00:43:00 pensons l'individu,
00:43:01 pensons l'humain au cœur de l'activité.
00:43:03 C'est ce qui a été la source
00:43:05 du plus grand nombre
00:43:06 de développement et de progrès
00:43:09 dans la haute performance
00:43:10 en France et dans le monde.
00:43:12 Continuons à accompagner la CAN,
00:43:15 continuons à mettre en place
00:43:17 les dispositifs adaptés de soutien
00:43:19 au niveau dans le prolongement,
00:43:21 et on appuie évidemment
00:43:23 sur le travail de Dan Tournier,
00:43:25 la CERV, pardon.
00:43:27 Si on veut agir contre les discriminations
00:43:29 et les violences,
00:43:30 notamment sexistes et sexuelles,
00:43:33 il nous faut une action inscrite
00:43:34 dans le temps et la durée,
00:43:36 un plan d'action
00:43:37 où les mesures sont hiérarchisées
00:43:39 entre prévention, fonction, sensibilisation
00:43:42 en fonction des publics,
00:43:44 et s'appuyer sur les institutions
00:43:46 et les acteurs compétents
00:43:47 sur ces questions.
00:43:48 Parfois, il n'est pas nécessaire
00:43:50 de réinventer des choses
00:43:51 qui existent déjà.
00:43:53 En l'occurrence, le CNOSF a avancé,
00:43:55 Catherine Moyon-Debecq
00:43:56 et Jean Zongrana,
00:43:57 mais il y a encore
00:43:59 beaucoup de choses à faire.
00:44:01 En résumé, nous devons porter l'idée
00:44:03 que le sport associatif,
00:44:05 dans sa diversité,
00:44:07 est LA solution pour un sport durable,
00:44:09 avec l'idée qu'en entrant dans un club
00:44:11 ou dans une association,
00:44:13 on est accompagné pour y rester,
00:44:15 pour progresser
00:44:17 et pour prendre du plaisir.
00:44:19 Autrement dit,
00:44:20 je l'ai écrit dans mon projet,
00:44:22 je l'avais déjà écrit en 2021,
00:44:24 le CNOSF doit être à la fois
00:44:26 l'incubateur et le catalyseur
00:44:28 du sport associatif de demain.
00:44:30 Et dans le cadre de l'héritage de Paris 2024,
00:44:33 pour que le sport de demain, justement,
00:44:35 ne se fasse pas sans nous,
00:44:37 sans le O de Olympique
00:44:38 et sans le S de sportif,
00:44:40 eh bien, il faut être au rendez-vous.
00:44:42 Tout cela aura encore davantage de poids,
00:44:45 car nous aurons réussi l'accompagnement
00:44:47 des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024
00:44:50 organisé par le COJO.
00:44:52 Le CNOSF est engagé sur des dispositifs
00:44:54 qui donnent du sens à l'unité
00:44:56 du mouvement sportif.
00:44:58 Et il faut les faire vivre,
00:44:59 c'est notre priorité,
00:45:00 car les Jeux Olympiques et Paralympiques,
00:45:02 c'est quelque chose d'absolument extraordinaire.
00:45:05 Qui plus est à domicile,
00:45:07 c'est le rêve pour tous les athlètes,
00:45:09 toutes les athlètes,
00:45:10 pour les supporters ici,
00:45:11 et évidemment pour les enfants.
00:45:14 On en a tous rêvé,
00:45:16 moi la première,
00:45:17 et comme dirait la chanson,
00:45:18 je me voyais déjà en haut de l'affiche.
00:45:20 J'insisterai parmi les dispositifs
00:45:22 sur le Club France,
00:45:23 piloté par Nathalie Péchala,
00:45:25 et sur l'équipe salariée du CNOSF.
00:45:29 Un lieu de visibilité,
00:45:30 un projet extraordinaire,
00:45:32 moi j'ai eu la chance déjà
00:45:34 de participer à une rencontre avec l'équipe,
00:45:36 un lieu de partage pour toutes les fédérations
00:45:38 et acteurs du mouvement fédéré.
00:45:40 Quels que soient nos moyens financiers,
00:45:42 quelles que soient nos ressources humaines,
00:45:44 le but, l'enjeu,
00:45:46 c'est vraiment que toutes les fédérations,
00:45:48 tous les membres associés,
00:45:49 les territoires,
00:45:50 que tout le monde puisse trouver sa place
00:45:52 sur ce Club France.
00:45:54 C'est la diversité du mouvement sportif fédéré,
00:45:57 et c'est ce qui va donner sens à un projet commun,
00:46:00 c'est ce qui va donner sens à notre lien
00:46:02 avec l'éducation, avec la culture,
00:46:04 avec l'international.
00:46:05 Et grâce au Club France,
00:46:06 une nouvelle génération de bénévoles,
00:46:08 peut-être, verra le jour demain,
00:46:10 et nous en aurons besoin
00:46:12 pour accueillir les pratiquantes
00:46:14 et les pratiquants que nous espérons nombreux
00:46:16 au lendemain des Jeux.
00:46:18 Je voudrais également dire un mot
00:46:20 sur le modèle des Jeux olympiques et paralympiques,
00:46:22 ça me paraît important.
00:46:24 Le CNOSF doit contribuer
00:46:26 avec le Comité international olympique,
00:46:28 les fédérations internationales,
00:46:30 le CPSF,
00:46:32 à repenser les Jeux olympiques et paralympiques
00:46:34 et les grands événements sportifs
00:46:36 dans un monde en profonde transformation.
00:46:38 C'est essentiel pour embarquer la population,
00:46:41 pour créer de l'adhésion,
00:46:42 et surtout pour faire vivre dans la durée
00:46:44 l'esprit olympique et les Jeux olympiques et paralympiques.
00:46:47 Vous le savez,
00:46:49 une de mes batailles,
00:46:51 c'est de dire que le sport ne porte pas
00:46:53 de valeur positive en soi,
00:46:55 elle se construit,
00:46:57 et c'est ce que doivent garantir au quotidien
00:46:59 nos associations et nos clubs.
00:47:01 Ma conviction, vous l'aurez compris,
00:47:03 c'est que nous ne pouvons pas attendre
00:47:05 la fin du mandat
00:47:07 pour porter de manière rassemblée
00:47:09 notre ambition
00:47:11 pour faire reconnaître ce rôle d'intérêt général
00:47:13 du sport associatif fédéré
00:47:15 dans sa diversité,
00:47:17 dans une société, je dirais,
00:47:19 malheureusement, j'espère,
00:47:21 dans l'avenir heureusement,
00:47:23 complexe et parfois fragmentée.
00:47:25 Et c'est ce qui me permet
00:47:27 de faire le lien avec ma deuxième partie,
00:47:29 l'autonomie du mouvement sportif.
00:47:31 Nous sommes,
00:47:33 tous autour de l'écran,
00:47:35 je pense, attachés à l'indépendance
00:47:37 du mouvement sportif fédéré.
00:47:39 Nous avons toutes et tous,
00:47:41 avec nos spécificités,
00:47:43 deux racines, celle du sport
00:47:45 et celle de la vie associative.
00:47:47 Et il y a deux principes auxquels on ne peut déroger,
00:47:49 constitutifs
00:47:51 de la loi de 1901
00:47:53 et de nos statuts, l'indépendance
00:47:55 et l'autonomie.
00:47:57 Et quand on voit comme le monde
00:47:59 tourne, quand on connaît l'histoire
00:48:01 avec un grand H, parfois
00:48:03 à coup de H, sur les droits humains,
00:48:05 quand on prône des valeurs
00:48:07 universelles de paix, on a le devoir
00:48:09 de veiller à l'indépendance du CNOSF.
00:48:11 Nous sommes toutes et tous
00:48:13 engagés,
00:48:15 vous et moi, on se comprend,
00:48:17 certains, j'en fais partie,
00:48:19 diront qu'ils sont des militants
00:48:21 du sport associatif.
00:48:23 Cet engagement a changé
00:48:25 ma vie, ma façon de voir le monde,
00:48:27 la société, les relations
00:48:29 humaines, la solidarité.
00:48:31 Il m'a construite,
00:48:33 il a fait de moi la femme,
00:48:35 la dirigeante, la mère
00:48:37 de famille aussi, que je suis,
00:48:39 dans l'éducation et les valeurs que je transmets.
00:48:41 Si je n'étais pas là
00:48:43 où je suis, si je n'avais
00:48:45 pas fait les mêmes rencontres,
00:48:47 si je n'avais pas vécu ces événements
00:48:49 si fédérateurs, notamment à
00:48:51 l'international, je suis convaincue
00:48:53 que je serais passée à côté de quelque
00:48:55 chose d'essentiel,
00:48:57 de savoureux,
00:48:59 ce qui fait que nous sommes,
00:49:01 que nous vivons la société,
00:49:03 que je porte une certaine vision de
00:49:05 l'avenir et des solutions à mettre en œuvre.
00:49:07 Je veux cultiver
00:49:09 le goût de l'intérêt général
00:49:11 et des autres. Mais le
00:49:13 plaisir de l'engagement ne n'est
00:49:15 pas de la contrainte, il naît de la
00:49:17 liberté. J'entends
00:49:19 souvent des bénévoles me dire si je
00:49:21 suis engagée dans mon club, c'est parce
00:49:23 que, et même si ce n'est pas
00:49:25 toujours un long fleuve tranquille, je me sens
00:49:27 libre. C'est tellement vrai.
00:49:29 La liberté au sens de l'émancipation,
00:49:31 mais la liberté aussi
00:49:33 au sens du débat, des échanges
00:49:35 passionnés, passionnants, de
00:49:37 qualité, évidemment dans le respect
00:49:39 de chacune et chacun.
00:49:41 Je l'ai dit, continuité
00:49:43 d'action. Mais ce que je veux garantir
00:49:45 et ce que je veux
00:49:47 agrandir, c'est notre
00:49:49 vision et donc notre
00:49:51 capacité à mettre au cœur
00:49:53 de nos débats l'utilité citoyenne
00:49:55 du sport associatif fédéré,
00:49:57 faire jouer au CNOSF
00:49:59 son rôle de corps intermédiaire
00:50:01 essentiel dans une
00:50:03 démocratie. Nous devons
00:50:05 accompagner les politiques publiques
00:50:07 comme nous devons parfois résister
00:50:09 aux risques sinon,
00:50:11 que ce soit l'administration
00:50:13 et Bercy qui décident
00:50:15 pour nous. Par exemple,
00:50:17 comment on accueille les adhérents dans
00:50:19 les clubs au lendemain des Jeux ?
00:50:21 Le risque, si nous n'avons pas ces débats
00:50:23 au CNOSF, c'est de
00:50:25 laisser le secteur privé ou
00:50:27 le secteur associatif non fédéré
00:50:29 s'en emparer. C'est ce qui s'est
00:50:31 passé en partie au lendemain
00:50:33 de la Coupe du
00:50:35 Monde de football 1998
00:50:37 et c'est ce qui continue de se
00:50:39 passer, en atteste le rapport
00:50:41 de l'INGEP 2022 sur l'évolution
00:50:43 des pratiques sportives.
00:50:45 La pratique en club entre 2018
00:50:47 et 2022 perd 3 points
00:50:49 alors que la pratique
00:50:51 en structure privée gagne
00:50:53 3 points et que la pratique
00:50:55 des activités
00:50:57 connectées à domicile, elle,
00:50:59 gagne 4 points.
00:51:01 Ces réalités, nous deux-on vont
00:51:03 les affronter, parfois nous remettre
00:51:05 en question pour gagner des batailles
00:51:07 et gagner celle du sport associatif
00:51:09 fédéré au centre des politiques
00:51:11 publiques doit être notre priorité.
00:51:13 La gagner en répondant
00:51:15 au mieux aux besoins et aux attentes de la
00:51:17 population et la gagner
00:51:19 en répondant évidemment
00:51:21 en étant, pardon, dans le rapport
00:51:23 de force avec les pouvoirs publics
00:51:25 quand c'est nécessaire.
00:51:27 Je vais prendre un exemple concret.
00:51:29 En 2024, le budget
00:51:31 Jeux olympiques et paralympiques s'arrête,
00:51:33 le 250 pour être technique.
00:51:35 Il n'y aura plus que le budget 218.
00:51:37 Pourquoi,
00:51:39 alors qu'on parle d'héritage,
00:51:41 on ne devrait pas penser un budget héritage
00:51:43 dans le prolongement de celui sur les Jeux
00:51:45 olympiques et paralympiques et ainsi
00:51:47 prolonger le financement
00:51:49 public de l'État, de nos impôts,
00:51:51 des impôts de la population sur
00:51:53 la rénovation énergétique
00:51:55 indispensable des équipements,
00:51:57 par exemple. Il n'y a pas de fatalité,
00:51:59 seulement des choix politiques
00:52:01 et sur ce point, je fais confiance
00:52:03 à la ministre des sports, des Jeux olympiques
00:52:05 et paralympiques. Autre exemple,
00:52:07 celui du passeport.
00:52:09 Sa reconduction a été décidée
00:52:11 par l'exécutif et c'est très bien,
00:52:13 mais il a été élargi au secteur
00:52:15 marchand. Comment doit-on réagir
00:52:17 nous, le CNOSF, le sport
00:52:19 associatif fédéré ?
00:52:21 Moi, je ne peux pas être d'accord parce
00:52:23 qu'on parle d'accès des jeunes
00:52:25 à la pratique sportive et les
00:52:27 jeunes, on doit d'abord les aider à
00:52:29 grandir, à s'engager
00:52:31 avant de les aider à consommer.
00:52:33 C'est ma conviction et c'est pour
00:52:35 ça qu'il ne faut pas lâcher le terrain et
00:52:37 qu'il faut organiser du débat.
00:52:39 Voilà, et il faut le faire ensemble en
00:52:41 associant les territoires.
00:52:43 Il me reste quelques minutes encore,
00:52:45 je vais terminer en
00:52:47 vous disant quelle présidente
00:52:49 je serai. Je serai une
00:52:51 présidente à Tampon.
00:52:53 Je crois profondément à la force du
00:52:55 travail collectif et je sais
00:52:57 que je pourrais m'appuyer sur vous.
00:52:59 Il faut avoir l'intelligence
00:53:01 de s'appuyer sur celles et ceux
00:53:03 qui savent, qui ont l'expérience.
00:53:05 Quand j'ai porté ma
00:53:07 candidature en 2021, j'ai
00:53:09 pris le temps d'organiser des rencontres
00:53:11 avec beaucoup d'entre vous. Et
00:53:13 nous avons toutes et tous des
00:53:15 spécificités que nous portons dans nos
00:53:17 fédérations, sur nos territoires,
00:53:19 sur le plan international,
00:53:21 par exemple avec tous les enjeux
00:53:23 autour de la diplomatie, que
00:53:25 sur celui de la culture,
00:53:27 une approche spécifique du haut
00:53:29 niveau, ou encore des innovations
00:53:31 numériques, comment allier
00:53:33 innovation technologique,
00:53:35 numérique et pratiques associatives.
00:53:37 Il y a vraiment énormément de choses
00:53:39 à mutualiser. Le CNOSF
00:53:41 le fait,
00:53:43 il faut poursuivre sur ce terrain.
00:53:45 Être présidente à temps plein,
00:53:47 c'est mettre tout le monde autour de la table.
00:53:49 C'est être capable de trouver des compromis.
00:53:51 Et même si je suis originaire
00:53:53 de Normandie, petit
00:53:55 clin d'œil aux Bretons,
00:53:57 je suis aussi capable de trancher
00:53:59 quand cela est nécessaire.
00:54:01 Être présidente à temps plein,
00:54:03 c'est prendre le temps de travailler en profondeur
00:54:05 sur notre institution
00:54:07 et d'engager ce nécessaire travail
00:54:09 de rénovation des statuts.
00:54:11 C'est donner toute leur place
00:54:13 aux fédérations dans leur diversité.
00:54:15 J'ai tellement appris
00:54:17 des fédérations multisport.
00:54:19 Mais aussi, et merci le CNOSF,
00:54:21 des fédérations délégataires
00:54:23 qu'elles soient olympiques ou non.
00:54:25 On apprend à changer d'avis,
00:54:27 on apprend également
00:54:29 à enrichir notre expérience
00:54:31 et parfois
00:54:33 à
00:54:35 avoir une nouvelle vision
00:54:37 des choses et à ne pas être
00:54:39 enfermée de prime abord.
00:54:41 Il faut s'appuyer sur les territoires,
00:54:43 j'en parlerai dans la réponse aux questions.
00:54:45 Évidemment, sportifs,
00:54:47 sportives de haut niveau, aux juges et arbitres.
00:54:49 Dans le cadre de cette rénovation
00:54:51 des statuts, je propose d'instaurer
00:54:53 encore, je l'ai déjà fait,
00:54:55 la coprésidence, hommes-femmes,
00:54:57 olympiques-non-olympiques.
00:54:59 Ce sera un beau défi,
00:55:01 ce ne sera pas une première pour le sport,
00:55:03 mais je suis convaincue de l'utilité.
00:55:05 J'ai de l'expérience, je sais être
00:55:07 ferme et souple en fonction des situations.
00:55:09 J'assumerai mon rôle,
00:55:11 vous pouvez me faire confiance.
00:55:13 Je sais être exigeante, comme je sais
00:55:15 être diplomate, je sais
00:55:17 écouter aussi.
00:55:19 Pour terminer, je voudrais
00:55:21 évidemment souhaiter bonne chance
00:55:23 à David Lappartient.
00:55:25 Nos deux candidatures
00:55:27 ne sont pas les mêmes, elles portent
00:55:29 finalement une forme de diversité
00:55:31 et de nos identités
00:55:33 et de nos visions, c'est ce qui
00:55:35 fait la force du CNOSF
00:55:37 et quand je serai
00:55:39 présidente, je compte bien m'appuyer
00:55:41 sur cette force et sur cette
00:55:43 diversité, car nous avons
00:55:45 un tellement beau projet
00:55:47 qu'il serait dommage qu'il soit
00:55:49 replié sur lui-même.
00:55:51 À partir de
00:55:53 cette fin de semaine,
00:55:55 continuons à ouvrir grand les
00:55:57 fenêtres du CNOSF pour un
00:55:59 beau projet commun
00:56:01 et fédérateur. Je vous remercie.
00:56:03 Merci Emmanuelle pour cette présentation.
00:56:07 19 minutes à nouveau,
00:56:09 le même timing que David,
00:56:11 ça te laisse jusqu'à 15h37 pour répondre
00:56:13 aux questions qui t'ont été remontées
00:56:15 hier
00:56:17 et qui ont retenu ton attention.
00:56:19 Je bois juste un petit verre d'eau.
00:56:21 Première
00:56:29 question,
00:56:31 je commence par celle-là parce que c'est une question
00:56:33 de sens.
00:56:35 Comment on construit la résilience du monde
00:56:37 associatif dans une société en pleine
00:56:39 mutation ?
00:56:41 C'est Johanne Penel qui a posé cette question.
00:56:43 C'est une question passionnante dont
00:56:45 on pourrait parler pendant des heures, mais j'ai peu de temps.
00:56:47 La résilience,
00:56:49 c'est la capacité à
00:56:51 résister et à s'adapter
00:56:53 pour faire face au choc. Et notre
00:56:55 société en vit beaucoup
00:56:57 et de plus en plus. Et je vais prendre
00:56:59 un seul exemple, c'est celui
00:57:01 de l'écologie. C'est
00:57:03 la préoccupation numéro un
00:57:05 des jeunes générations. Et d'un même
00:57:07 temps, pour reprendre une maxime chère
00:57:09 à notre président de la République,
00:57:11 ce sont les jeunes qui se retrouvent le moins
00:57:13 dans une pratique durable au sein de nos clubs.
00:57:15 Alors on réussira la
00:57:17 résilience si on interroge nos rapports
00:57:19 sociaux, si on investit dans la recherche
00:57:21 et si on arrive
00:57:23 à modifier, à faire évoluer
00:57:25 nos contenus d'activité, nos formes
00:57:27 d'organisation pour coller toujours
00:57:29 mieux aux besoins et aux attentes
00:57:31 de la population.
00:57:33 Toujours Johanne, comment aujourd'hui fédérer
00:57:35 un conseil d'administration clivé ?
00:57:37 La gouvernance partagée,
00:57:39 c'est un choix politique.
00:57:41 C'est celle qui amènera de l'apaisement et de la
00:57:43 sérénité. Et quand on
00:57:45 réussit à créer un projet commun,
00:57:47 à créer du débat, et je m'y
00:57:49 engage, on crée non seulement
00:57:51 de l'apaisement, mais aussi de la joie
00:57:53 et de l'enthousiasme. Je veux aller
00:57:55 plus loin que l'apaisement. Et
00:57:57 dans la manière de gouverner, il faut avoir
00:57:59 conscience qu'il y a toujours des crises.
00:58:01 C'est constitutif
00:58:03 d'une vie en société.
00:58:05 Et dans ces situations,
00:58:07 eh bien, il ne faut pas
00:58:09 penser qui a raison,
00:58:11 mais il faut penser solution.
00:58:13 Et ça, c'est une question d'expérience
00:58:15 et je pourrais y répondre.
00:58:17 Il y avait
00:58:19 beaucoup de questions sur
00:58:21 l'Ecdos, l'Ecros et l'Ectos.
00:58:23 D'ailleurs, très certainement
00:58:25 révélateur d'une urgence
00:58:27 à reconnaître
00:58:29 leur place. De tous
00:58:31 les échanges que j'ai pu avoir, j'ai
00:58:33 constaté que les territoires
00:58:35 se sentaient mieux considérés depuis
00:58:37 deux ans, dans une animation
00:58:39 plus transversale, avec une
00:58:41 transparence aussi sur les subventions
00:58:43 versées par l'Ainès, qui n'existait pas
00:58:45 avant, avec
00:58:47 une place pour leurs
00:58:49 représentants, qui sont Evelyne
00:58:51 et Philippe, avec le travail
00:58:53 de Gilles sur l'animation.
00:58:55 Donc, évidemment, je suis favorable
00:58:57 à poursuivre ce travail
00:58:59 avec plusieurs défis.
00:59:01 Le premier, c'est de continuer à
00:59:03 reconnaître, à préciser avec eux
00:59:05 le rôle d'Ecdos,
00:59:07 d'Ecros et d'Ectos.
00:59:09 Un rôle de facilitateur, de
00:59:11 faiseur, de lien entre tous les acteurs.
00:59:13 Ils mènent une politique très volontariste
00:59:15 au niveau local. C'est eux
00:59:17 qui connaissent les territoires,
00:59:19 les spécificités locales,
00:59:21 et donc il faut vraiment
00:59:23 accroître leur reconnaissance
00:59:25 en complémentarité,
00:59:27 évidemment, parce que ce n'est pas la même
00:59:29 responsabilité des comités
00:59:31 départementaux et des ligues, des fédérations.
00:59:33 Le deuxième défi,
00:59:35 c'est le modèle économique.
00:59:37 D'un côté,
00:59:39 il y a une forme de désengagement
00:59:41 de l'État,
00:59:43 des directions
00:59:45 départementales, régionales,
00:59:47 jeunesse et sport, cohésion des territoires,
00:59:49 et donc une partie des missions est
00:59:51 transférée aux Ecdos, Ecros et Ectos.
00:59:53 Sauf que ces derniers
00:59:55 n'ont pas d'autres sources de revenus
00:59:57 que les subventions
00:59:59 publiques, les adhésions des membres étant
01:00:01 vraiment à la marge, ils n'ont pas
01:00:03 les cotisations dont nous bénéficions.
01:00:05 Et, par ailleurs,
01:00:07 alors que nous allons accueillir
01:00:09 Paris 2024, les subventions
01:00:11 de l'ANS sont en baisse pour les territoires,
01:00:13 en moyenne entre 5 et 10 %.
01:00:15 Donc il y a un enjeu à
01:00:17 reconnaître avec eux, à agir sur
01:00:19 le débat public pour garantir
01:00:21 une pérennité économique,
01:00:23 pérenniser également, évidemment,
01:00:25 les emplois tête de réseau.
01:00:27 Un petit mot sur les
01:00:29 territoires ultramarins, puisqu'il y a
01:00:31 l'Ecdos de la Martinique qui a posé une question.
01:00:33 Il y a un plan
01:00:35 gouvernemental pour
01:00:37 l'ultramarin qui est prévu,
01:00:39 qui est programmé à la rentrée. Le CNOSF
01:00:41 doit évidemment contribuer
01:00:43 à faire en sorte que le sport ait toute sa
01:00:45 place dans ce plan pour
01:00:47 consolider et augmenter les aides,
01:00:49 notamment au déplacement, pour
01:00:51 voir mieux les intégrer dans le PSF
01:00:53 et aussi, j'ajouterai,
01:00:55 encourager le développement des
01:00:57 pôles de haut niveau. Et j'ai
01:00:59 d'ailleurs découvert qu'il y avait un pôle
01:01:01 de pelote basque à La Réunion et je pense
01:01:03 qu'il y a aussi un intérêt à valoriser
01:01:05 tout ce qui se fait
01:01:07 dans les
01:01:09 territoires d'outre-mer.
01:01:11 Évidemment,
01:01:13 je suis favorable
01:01:15 à la participation des représentants
01:01:17 d'Ecdos et CROSS, continuer leur
01:01:19 présentation au sein du bureau
01:01:21 et je vais tout de suite faire la transition
01:01:23 avec les membres associés, puisqu'il y
01:01:25 avait une question du
01:01:27 comité pour le faire
01:01:29 plaider, qui ont parfois du mal à
01:01:31 trouver leur place. Donc, l'enjeu
01:01:33 c'est évidemment de continuer à
01:01:35 décloisonner, à les associer
01:01:37 au débat dont j'ai parlé lors de ma
01:01:39 présentation. C'est d'autant plus
01:01:41 important que parmi ces membres associés,
01:01:43 comme premier de cordée, il y a des associations
01:01:45 qui ne sont pas fédérées
01:01:47 et qui, je trouve, apportent un regard nouveau
01:01:49 sur la réponse aux besoins de la
01:01:51 population. Et puis,
01:01:53 il y a ces membres associés qui ont pour
01:01:55 mission de valoriser l'engagement
01:01:57 associatif et je pense que
01:01:59 c'est extrêmement important et donc j'en profite
01:02:01 pour souhaiter un bon anniversaire,
01:02:03 40e anniversaire, au comité
01:02:05 français pour le faire plaider.
01:02:07 Quelle place pour les athlètes ? Il y a
01:02:09 également plusieurs questions, notamment
01:02:11 de Marie Martineau.
01:02:13 Je pense que c'est vraiment une plus-value
01:02:15 d'avoir associé
01:02:17 avec Astrid
01:02:19 et, ça y est, j'ai un trou de mémoire,
01:02:21 ça devait arriver, ton collègue,
01:02:23 Astrid,
01:02:25 au conseil
01:02:27 d'administration, évidemment,
01:02:29 et au bureau exécutif.
01:02:31 Donc, il faut continuer à associer la
01:02:33 CAN sur tous les projets, l'ensemble de la CAN,
01:02:35 mais moi, j'adorerais aussi avoir
01:02:37 des débats de fond avec les athlètes de
01:02:39 haut niveau. Par exemple, il y a eu
01:02:41 la loi sur les Jeux olympiques et
01:02:43 paralympiques votée au Parlement,
01:02:45 avec un renforcement de la lutte contre
01:02:47 le dopage qui fait désormais
01:02:49 appel aux recours génétiques
01:02:51 et je trouve que c'est un sujet
01:02:53 sociétal d'ampleur
01:02:55 et, voilà, moi j'aimerais pouvoir en
01:02:57 discuter avec les athlètes et avoir
01:02:59 leur avis sur cette question.
01:03:01 Il y a également des questions
01:03:03 sur plusieurs questions,
01:03:05 notamment de Jean, de Nathalie, sur
01:03:07 le rapport à l'équipe
01:03:09 élu et salarié
01:03:11 du CNOSF.
01:03:13 Pour moi, c'est très clair
01:03:15 et je l'ai dit, je considère
01:03:17 que les actions mises en place depuis
01:03:19 2021 sont pertinentes.
01:03:21 Elles ont été largement approuvées
01:03:23 dans le vote de l'Assemblée
01:03:25 générale du 25 mai.
01:03:27 Il faut les poursuivre sur
01:03:29 le mandat qui se termine et, évidemment,
01:03:31 dans une perspective à plus long terme,
01:03:33 la vie du CNOSF ne va pas
01:03:35 s'arrêter à 2025,
01:03:37 voire plus loin.
01:03:39 C'est d'autant plus important, en effet,
01:03:41 pour l'équipe salariée et j'en profite
01:03:43 pour dire que j'ai pris connaissance
01:03:45 dans la presse seulement d'un rapport
01:03:47 du CSE. Je ne sais pas ce que
01:03:49 contient cette audite et
01:03:51 le jour où je suis présidente, j'assumerai
01:03:53 mon rôle. Il y a aujourd'hui des
01:03:55 structures qui existent pour faire
01:03:57 des audites et accompagner les structures
01:03:59 dans la prévention des risques
01:04:01 psychosociaux. Elles permettent
01:04:03 d'identifier les leviers de
01:04:05 progression et surtout comment,
01:04:07 avec l'équipe salariée, on
01:04:09 arrive à mettre en place des outils
01:04:11 qui permettent à toutes et tous de
01:04:13 se sentir mieux dans l'organisation.
01:04:15 Sur l'équipe
01:04:17 élue,
01:04:19 je l'ai dit, je reconnais
01:04:21 le travail effectué et si
01:04:23 demain je suis présidente, j'aurais
01:04:25 plaisir à continuer avec un certain
01:04:27 nombre d'entre eux
01:04:29 et d'entre elles, si évidemment
01:04:31 ils sont et elles sont
01:04:33 d'accord avec moi.
01:04:35 Je profite
01:04:37 de cette question aussi,
01:04:39 je ne l'ai pas fait dans le projet, puisque
01:04:41 j'en pose la question de la surcharge
01:04:43 liée à Paris 2024. Globalement,
01:04:45 toutes nos fédérations,
01:04:47 les territoires, je l'ai évoqué tout à l'heure,
01:04:49 sont de plus en plus confrontés
01:04:51 à une surcharge de travail
01:04:53 et à des forces salariées qui sont
01:04:55 limitées. Pourquoi ?
01:04:57 Eh bien parce que nous avons
01:04:59 de plus en plus de contraintes administratives
01:05:01 et je pense que dans le débat opéré
01:05:03 sur le rapport entre
01:05:05 le mouvement sportif fédéré et
01:05:07 les politiques publiques, eh bien,
01:05:09 il faut poser la question
01:05:11 du désengagement de l'État qui, parfois,
01:05:13 s'est retourné sur les fédérations,
01:05:15 sur les cross-ex dos
01:05:17 et de leur expliquer, d'expliquer,
01:05:19 de dialoguer avec
01:05:21 les pouvoirs publics sur la nécessité
01:05:23 que nous avons de passer du temps
01:05:25 à travailler sur le projet
01:05:27 politique, associatif
01:05:29 et sportif de nos fédérations
01:05:31 et de nos territoires. Et ça, c'est un enjeu
01:05:33 absolument essentiel.
01:05:35 Ensuite,
01:05:37 il y a une question
01:05:39 sur l'organisation
01:05:41 personnelle, également sur la rémunération
01:05:43 qui a été posée.
01:05:45 Je l'ai dit,
01:05:47 sur l'organisation, je serai une présidente
01:05:49 à temps plein. Je ne serai plus
01:05:51 co-présidente de la FSGT,
01:05:53 je serai présidente du CNOSF
01:05:55 et donc de toutes les fédérations,
01:05:57 membres associés, etc.
01:05:59 Je démissionnerai dans les 3 mois
01:06:01 de mon mandat, comme le prévoient les statuts.
01:06:03 Et je serai une présidente
01:06:05 qui veillera à son équilibre personnel
01:06:07 pour agir à la fois
01:06:09 dans la responsabilité et dans le plaisir
01:06:11 d'assumer cette fonction.
01:06:13 Et oui,
01:06:15 je serai une présidente à temps
01:06:17 plein, donc rémunérée. J'ai 45 ans,
01:06:19 j'ai besoin de gagner ma vie
01:06:21 et j'ai besoin de cotiser. Je n'ai pas
01:06:23 d'autres ressources,
01:06:25 pardon, de revenus.
01:06:27 Le montant, en revanche,
01:06:29 ce n'est pas moi qui le définis,
01:06:31 il doit être défini en commun
01:06:33 avec le Bureau, avec le Conseil d'administration.
01:06:35 En Assemblée générale,
01:06:37 il doit partir de ma rémunération
01:06:39 actuelle, se référer aussi
01:06:41 à la rémunération de Brigitte.
01:06:43 Mais voilà, ce n'est pas à moi
01:06:45 de dire aujourd'hui
01:06:47 quelle doit être ma rémunération.
01:06:51 Concernant la participation
01:06:53 des athlètes russes ou biélorusses,
01:06:55 Astrid, j'ai encore un peu de temps ?
01:06:57 C'est ta dernière question,
01:06:59 Emmanuelle.
01:07:01 C'est ma dernière question.
01:07:03 C'est dommage, j'aurais bien voulu répondre à deux questions.
01:07:05 Je me dépêche. C'est une situation
01:07:07 évidemment très complexe. En tant que
01:07:09 présidente du CNESF, je m'appuierai
01:07:11 sur la position du Comité
01:07:13 international olympique,
01:07:15 même si personnellement,
01:07:17 je suis convaincue que
01:07:19 le sport peut être un fer de lance
01:07:21 pour des États
01:07:23 belliqueux
01:07:25 ou despotiques, et que
01:07:27 la Russie et Vladimir Poutine
01:07:29 depuis un moment utilisent le sport
01:07:31 à ses fins. Et je pense
01:07:33 par ailleurs que nous avons aussi
01:07:35 un devoir, un rôle, dans nos clubs, dans nos
01:07:37 associations, d'éduquer
01:07:39 à la culture de paix, et parfois
01:07:41 de pouvoir distinguer les sportifs
01:07:43 et les sportifs des politiques de
01:07:45 guerre ou de répression que mènent leur gouvernement.
01:07:47 Voilà, je n'ai pas répondu
01:07:49 à toutes les questions, mais
01:07:51 je pense quand même avoir été dans
01:07:53 l'essentiel. Je vous remercie.
01:07:55 Merci beaucoup
01:07:57 Emmanuelle, et
01:07:59 bravo pour la qualité de
01:08:01 ces deux présentations.
01:08:03 Merci à tous pour votre écoute
01:08:05 attentive. On va s'arrêter là.
01:08:07 L'enregistrement
01:08:09 a bien fonctionné, donc il sera mis en ligne
01:08:11 sur le site du CNESF.
01:08:13 N'hésitez pas à le partager
01:08:15 pour ceux qui n'ont pas pu assister
01:08:17 ou à le faire savoir. Et puis je donne
01:08:19 rendez-vous jeudi à 15h
01:08:21 à l'ensemble des administrateurs
01:08:23 et administratrices du CNESF
01:08:25 pour ce conseil d'administration électif.
01:08:27 Bonne après-midi à tous. Merci,
01:08:29 au revoir.
01:08:31 [Silence]

Recommandations