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00:00 -Vous n'avez pas répondu à ma question de savoir si vous étiez un antivax et un antivax complotiste.
00:04 -C'est complètement stupide d'ailleurs si les gens ont envie.
00:07 Alors il y a une autre chose, je regrette qu'un certain nombre de gens pour qui j'avais du respect il y a 40 ans,
00:12 enfin le temps a passé, soient devenus des chat-docs.
00:15 Vous savez chat-docs quand j'étais jeune c'était un dessin animé où on voyait des animaux complètement idiots
00:20 qui n'avaient que quatre cases et donc gabusent aux noeuds.
00:23 Et donc quand on avait besoin de leur enseigner quelque chose,
00:26 il fallait chasser une des syllabes qu'il y avait dans une de ces cases pour leur faire rentrer autre chose.
00:31 Et donc là moi j'ai l'impression de vivre au milieu des chat-docs.
00:33 Donc si vous voulez, à chaque fois que vous dites quelque chose, je dis attendez mais réfléchissez.
00:39 Les vaccins c'est utile pour certaines personnes, dans certaines conditions et dans certains endroits.
00:45 On ne peut pas faire une espèce de totem en disant, et puis pour vous dire la vérité,
00:50 j'ai moi écrit en 93, à l'époque la gauche était plutôt anti-vaccinale et la droite pro-vaccinale.
00:56 Parce que le monde change, tout le monde oublie ça.
00:59 Puis ça a tourné en particulier du fait du papillomavirus.
01:02 Aux États-Unis la droite est devenue anti-vaccinale et la gauche est devenue pro-vaccinale.
01:06 Sinon les gens qui étaient le moins bien vaccinés c'était les gens de gauche en Californie.
01:10 Ça c'était New Age.
01:12 Et donc moi je suis passé, après Kouchner, pour faire les dossiers, pour faire rembourser,
01:17 le vaccin de la méningite à hémophilie c'est le vaccin de l'hémodiphthie.
01:19 C'est moi qui ai écrit les dossiers.
01:21 Donc je veux dire que je suis anti-vaccinale.
01:22 Et quand je suis arrivé au ministère de la Santé, 10 ans plus tard, en 2002,
01:27 à la demande de Jean-François Matéi, une des choses que j'ai faite c'est,
01:30 attend il faut faire une réunion internationale pour rétablir, encore une fois après Kouchner,
01:35 le niveau de vaccination de l'hépatite B au niveau qui est celui des pays développés,
01:40 parce qu'on avait inventé en France, spécifiquement en France.
01:43 Et les mêmes qui disent maintenant que je suis un anti-vax disaient à l'époque
01:48 que j'étais payé par l'industrie pharmaceutique au ministère de la Santé.
01:51 Donc si vous voulez, tout ça, c'est arros sur le bodé.
01:55 C'est juste, on peut trouver n'importe quoi, n'importe comment.
01:59 Donc ce qu'on est capable de dire, écrire, c'est simplement, c'est de l'ignorance, mais crasse.
02:05 Il suffit de lire ce que j'ai écrit. J'ai écrit un livre sur le vaccin.
02:09 Il faut lire. Pourquoi les vaccins, ça fait 10 ans que je demande
02:12 pourquoi est-ce qu'on ne vaccine pas les gosses contre la varicelle
02:14 qui a disparu aux États-Unis ? Il y a 700 000 cas par an en France.
02:18 Pourquoi ? Personne ne sait pourquoi.
02:19 – On reviendra en deuxième partie, si vous voulez bien,
02:21 sur l'aspect plus médical des controverses,
02:23 c'est naturellement sur l'inefficacité notamment.
02:25 – Non mais c'est simplement, c'est idiot, c'est des qualificatifs d'imbéciles.
02:29 Si vous voulez, c'est vraiment la conjuration des imbéciles.
02:32 Les imbéciles sortent un mot-clé.
02:34 Alors, c'est un, les anti-vax, je ne sais pas trop ce que c'est les anti-vax.
02:40 Si vous dites, écoutez, j'ai le droit de réfléchir,
02:42 l'idée que ce vaccin va éradiquer une maladie qui est une zoonose,
02:45 un virus qui mute à toute vitesse,
02:47 et pour protéger des gens qui n'ont pas de risque,
02:50 si vous dites, écoutez, vous ne voulez pas réfléchir 5 minutes,
02:53 on vaccine ceux qui ont un risque, si ça c'est être anti-vax,
02:56 c'est la redéfinition de l'intelligence, là dont on parle.
02:59 Il y a une espèce de sensationnalisme qui s'est installé depuis des lustres
03:03 dans la communication et finalement, on ne parle plus que de choses
03:08 qui sont totalement exceptionnelles, si vous voulez,
03:10 qui ne représentent pas les problèmes de fond que nous voyons actuellement.
03:14 Je vais vous donner un exemple peut-être plus précis.
03:18 Aux États-Unis, donc, moi je m'intéresse beaucoup aux phénomènes de fond,
03:23 je veux être d'accord avec moi-même, et donc une des manières,
03:28 un des éléments de fond sur lequel on peut réfléchir,
03:31 c'est celui de l'espérance de vie,
03:34 ou plutôt que de l'espérance de vie qui est une spéculation,
03:36 de l'âge de la mort moyenne actuellement, d'accord ?
03:39 Ce que l'on a pu voir aux États-Unis, c'est une régression absolument spectaculaire
03:43 depuis le début de cette crise, ça avait commencé avant,
03:45 ça fait dix ans que l'espérance de vie diminue aux États-Unis,
03:48 mais au cours des trois dernières années,
03:50 ils ont perdu plus de cinq ans d'espérance de vie.
03:52 Actuellement, l'espérance de vie des États-Unis est inférieure à celle des pays du Maghreb,
03:56 de la Chine, du Cuba, d'accord ?
03:58 Et probablement à la 40e ou la 50e place,
04:00 alors que c'est eux qui dépensent le plus d'argent dans la santé
04:03 et c'est eux qui ont les ressources les plus importantes du monde.
04:06 Ça, c'est une question importante.
04:07 Ce qui s'est passé en Angleterre, c'est la même chose.
04:09 L'Angleterre est en train d'avoir une pente descendante sur l'espérance de vie
04:14 qui a commencé il y a dix ans.
04:15 Donc il y a des questions de fond.
04:17 Il y a dix ans, on nous racontait,
04:19 je suis sûr que vous aviez déjà des interlocuteurs là-dessus,
04:21 qu'on allait vivre jusqu'à 120 ans, jusqu'à Glober, ceci, cela.
04:24 Non, non, c'est pas vrai.
04:25 L'espérance de vie est en train de diminuer dans les pays les plus riches.
04:28 Ça, c'est un problème de fond, c'est pas un problème ponctuel,
04:32 c'est un problème de fond et c'est pas effectivement quelques éléments ponctuels.
04:37 Tous les éléments ponctuels ont une importance en fait,
04:40 en nous obligeant à réfléchir à la situation.
04:43 Cela étant, il y a des problèmes de fond, moi j'en entends pas parler,
04:47 qui me paraissent absolument spectaculaires.
04:49 Là, il y a eu une épidémie de drogue absolument phénoménale,
04:52 instrumentée par McKinsey et l'industrie pharmaceutique, l'Oxycontin.
04:56 500 000 morts aux États-Unis, c'est en train d'arriver en Europe,
04:59 ça a commencé en Écosse et on distribue de la morphine comme des bonbons.
05:03 Et à la fin, les gens meurent.
05:05 Et ça, ils en meurent par centaines de milliers.
05:07 Et ça, c'est des choses qui sont importantes pour moi.
05:10 C'est-à-dire, on est face à une crise de civilisation sur la morphine,
05:14 le fait de ne plus supporter ni la douleur, ni l'inquiétude, ni l'angoisse,
05:18 fait qu'on est des pays drogués.
05:21 Et ça, c'est un problème qui me paraît absolument fondamental.
05:25 - Et on s'intéresse à l'accessoire, c'est ce que vous nous dites.
05:28 - Non, on s'intéresse à des problèmes qui ne sont pas inintéressants,
05:31 mais qui sont des problèmes, on ne peut pas s'intéresser qu'à ça.
05:35 Mais moi, je fais partie pour répondre.
05:36 Vous voyez, honnêtement, c'est un gadget de parler de moi.
05:39 Ça n'a strictement aucun intérêt.
05:41 Le vrai problème, on en parlera tout à l'heure,
05:42 le vrai problème, c'est qu'effectivement,
05:44 on a les taux de mortalité les plus bas au monde
05:46 et que plus personne ne peut les contester
05:48 parce que ce qu'on disait, c'est qu'on mentait, qu'on cachait les morts.
05:50 Maintenant, on voit que ce n'est pas vrai.
05:51 C'est impossible de le faire.
05:52 - Oui, on va...
05:53 Je crois beaucoup et je pense que c'est un des points, certainement,
05:58 dans lequel j'ai des soucis avec l'évolution actuelle de notre société.
06:04 Moi, je crois au modèle.
06:06 Je crois au modèle.
06:07 Je pense qu'on a besoin de modèles et dans tous les domaines.
06:09 Moi, je ne fais pas de hiérarchie entre les modèles.
06:11 Vous avez vu, j'ai dédicacé mon livre à Mohamed Ali,
06:14 qui est pour moi le modèle de la résistance,
06:18 le type qui est champion du monde,
06:19 qui refuse d'aller faire la guerre au Vietnam
06:21 parce qu'il n'a rien contre les Vietnamiens.
06:22 On le déchoit de son titre,
06:23 il n'a plus le droit de se battre pendant cinq ans,
06:25 il perd tout et il revient et il regagne.
06:27 Ça, pour moi, c'est un modèle.
06:30 C'est le modèle de ma jeunesse.
06:32 Quelle résistance, quelle force.
06:34 Et donc, on a besoin de modèles.
06:36 On a besoin de modèles dans le sport.
06:37 Mais dans le sport, je préférais Kassiouski
06:40 que d'avoir des gosses de 18 ans,
06:42 milliardaires dans des Ferrari.
06:43 Je pense que c'est indécent.
06:45 Les modèles, ce n'est pas ça.
06:47 Les modèles, c'est les gens qui vont jusqu'au bout de leur courage,
06:50 qui vont jusqu'au bout de leur...
06:51 Excuse de dire ça, Djokovic, voilà un modèle.
06:54 Du courage.
06:55 Courage, on l'empêche de jouer.
06:57 Il revient, il gagne et il fait plus que n'importe qui.
06:59 Ça, c'est du courage.
07:00 Le courage, il peut être là.
07:01 Le courage peut être dans l'écriture.
07:03 Le courage, il peut être dans la peinture.
07:05 Le courage, c'est-à-dire le fait d'aller jusqu'au bout
07:08 de ce que l'on croit être indispensable,
07:11 c'est du courage et ça donne des modèles.
07:12 Et puis, c'est la seule chose qui soit intéressante.
07:15 De toute manière, moi, j'ai dit ça quelques fois.
07:17 Les gens ont repris ça.
07:17 Vous savez, si c'est pour suivre le troupeau,
07:19 vous n'avez pas besoin de cerveau.
07:21 Vous avez besoin de quatre pattes pour suivre le troupeau.
07:24 Donc, si vous voulez faire quelque chose dans votre vie,
07:27 vous êtes bien obligé d'avoir un choix individuel.
07:29 - Le 31 mai dernier, l'IHU a été perquisitionnée,
07:33 l'IHU de Marseille, d'une enquête qui a été ouverte
07:36 en juillet dernier.
07:38 L'IHU, c'est votre bébé.
07:39 - Oui.
07:40 - Comment vous l'avez vécu, cette perquisition ?
07:43 Vous n'y étiez pas, mais le fait que votre lieu
07:47 ait été perquisitionné.
07:48 - Assez banalement.
07:50 C'est des gens qui faisaient leur métier sur des sujets,
07:52 d'ailleurs, contrairement à ce qui a été dit après,
07:54 ce qui n'avait strictement rien à voir avec le traitement
07:58 sur les hydroxychloroquines.
07:59 Parmi les sujets, il y avait trois sujets qui étaient
08:04 est-ce que nous avions suivi le règlement pour prélever
08:06 de la salive chez des gens pour faire de la recherche ?
08:10 Est-ce que, alors ça, c'est Pédiatre qui nous avait envoyé
08:12 des urines pour savoir si on regardait
08:14 des histomés égale au virus.
08:15 J'ai trouvé que la disproportion entre cette mobilisation
08:20 et la nature des questions est une des choses,
08:23 vous comprenez pourquoi après, je ne suis pas tellement atteint
08:25 par tout ça.
08:26 Je trouve qu'on est arrivé à un niveau qui est cocasse.
08:30 C'est cocasse, pour moi, c'est cocasse.
08:32 On dit que c'est terrible.
08:34 Alors, c'est le professeur Raoult.
08:36 D'ailleurs, dans aucune des sept études dont l'investigation
08:40 a été faite, je n'étais l'investigateur.
08:42 Donc, c'est très intéressant de voir ça.
08:44 Alors, est-ce que vous vous rendez compte,
08:46 c'est criminel.
08:47 Vous n'avez pas suivi la procédure.
08:49 Je crois qu'on a suivi la procédure et que le temps le dira
08:51 parce qu'on a sorti tous les papiers.
08:53 Vous n'avez pas suivi la procédure pour prendre des salives
08:56 pour faire trois études.
08:57 Non, mais vous vous rendez compte du point où on est arrivé.
09:00 Enfin, vous vous rendez compte.
09:02 Donc, il y a un vrai problème là, un vrai problème de fond
09:05 qui explique d'ailleurs la violence de la réactivité.
09:09 Il y a un vrai problème.
09:12 Il y a des problèmes de morale.
09:13 Moi, je finis par être irrité par le fait qu'on revient à l'éthique
09:17 plutôt qu'à les morales.
09:18 Il y a un problème de morale, un vrai problème de morale.
09:20 Normalement, c'est prévu, ça, dans les déclarations d'Elzinki,
09:23 vous ne pouvez pas demander à un malade de rentrer dans un essai thérapeutique,
09:27 un vrai, parce qu'on fait nous, on s'est soigné,
09:29 un essai thérapeutique sur lequel vous allez gagner de l'argent,
09:33 soit en nature, soit de manière indirecte, sans le dire à votre malade.
09:39 Théoriquement, c'est quelque chose qui est timbral.
09:42 Vous avez un rapport avec votre malade.
09:43 Si vous gagnez de l'argent, s'il rentre dans un essai thérapeutique,
09:46 vous devez lui dire.
09:48 Et si vous parlez ici sur un plateau et que ce que vous dites
09:51 a quelque chose à voir avec l'argent que vous avez touché,
09:53 ce que personne dans nos télévisions ne fait,
09:56 personne ne déclare ce qu'est la loi des conflits d'intérêts.
09:59 Si vous permettez, je ne suis pas sûr que les téléspectateurs comprennent
10:01 exactement de quoi l'on parle.
10:02 Là, vous défendez à nouveau l'efficacité de l'hydroxychloroquine
10:07 et là, on vous reproche d'avoir mené une étude qui n'était pas,
10:11 qui ne correspondait pas au label officiel.
10:14 C'est bien cela.
10:15 Non, je répondais à la question de votre collègue.
10:17 La perquisition, ça n'avait rien à voir avec l'éthique.
10:21 Non, mais c'était sur la forme, le fait qu'on perquisitionne l'IH.
10:24 Mais la polémique aujourd'hui vient de cette étude sur l'hydroxychloroquine.
10:28 C'est une autre question.
10:29 La perquisition n'avait rien à voir avec...
10:31 C'était sur une enquête de l'Été dernier.
10:33 Rien à voir.
10:34 Sur la forme, c'est-à-dire le fait que l'IH...
10:36 C'était l'écrachat, c'est autre chose.
10:39 Bon, pardon.
10:40 C'est l'écrachat et les pipiers.
10:41 C'est autre chose, c'est des choses beaucoup plus sérieuses.
10:44 C'est une question qui a suscité toute cette hystérie
10:46 et qui a mobilisé toutes les attentions,
10:49 de savoir si oui ou non l'hydroxychloroquine peut être efficace,
10:52 si elle est bien dosée, etc., dans un protocole de soins.
10:55 Voilà, mais ça, c'est la vraie question.
10:57 Et c'est la question, d'ailleurs, que vous avez remarqué que personne ne pose.
11:00 Vous avez remarqué que personne ne pose la question, de savoir...
11:02 Alors, finalement, ça marche ou ça marche pas ?
11:04 Voilà, alors, finalement, ça marche ou ça marche pas ?
11:06 Mais je termine la question pour que les téléspectateurs comprennent.
11:09 Vous avez donc fait une étude sur 30 000 cas
11:12 qui a jugé qu'elle n'était pas valide
11:14 parce que pour des raisons de procédure.
11:16 Et vous avez retiré cette étude...
11:18 Non, non, non, dans ce qu'on a fait...
11:19 Où nous en sommes ?
11:21 Ce qu'on a fait, on a soigné les malades.
11:23 On n'a pas cessé de soigner les malades.
11:25 Dans, parmi les soins que nous avons donnés,
11:27 dans les soins que nous avons donnés,
11:29 il y a des gens qui ont reçu de l'hydroxychloroquine,
11:30 il y en a qui ont reçu de l'ivermectine,
11:32 il y en a qui ont reçu de l'azithromycine,
11:34 il y en a qui ont reçu des corticoïdes,
11:35 il y en a qui ont reçu d'autres antibiotiques, d'accord ?
11:38 Ce qui est, et si vous regardez,
11:40 au lieu de vous focaliser sur deux études
11:42 dont je vous dirai tout le mal que je pense,
11:45 vous regardez ce qui a été fait dans le monde,
11:46 il y a eu 2600 études qui ont été faites
11:48 sur les traitements des Covid,
11:50 des traitements comparatifs des Covid,
11:52 les études précoces et les études tardives.
11:54 Sur ces 2600 études, il y en a plus de 400
11:57 qui ont utilisé l'hydroxychloroquine
11:59 et les résultats sont d'ailleurs à peu près comparables aux nôtres.
12:01 Si vous donnez ça précocement,
12:03 vous épargnez 70% de morts.
12:05 Si vous donnez ça quand ils sont hospitalisés,
12:07 vous épargnez entre 30 et 40% de morts.
12:10 Ce que nous, on a publié, c'est même encore
12:12 plus satisfaisant que ça,
12:13 puisque chez les gens hospitalisés
12:16 qui prenaient l'hydroxychloroquine, la zitromécine,
12:18 la mortalité était de 7%,
12:20 ce qui est la plus basse mortalité
12:22 de toutes les études qui ont été publiées au monde aujourd'hui.
12:25 Et pour le savoir, il suffit de regarder,
12:27 il y a un site qui s'appelle earlyc19.com
12:30 pour regarder et tout ça est décrit dans les détails.
12:33 Donc, ce qui est très intéressant,
12:35 c'est que dans cette étude,
12:36 personne ne parle du résultat.
12:38 D'accord ? D'ailleurs, la dame du Figaro
12:40 qui m'a interviewé, elle m'a dit
12:41 surtout je ne parle pas des résultats.
12:43 Donc, pourquoi cette étude s'est assissuité
12:46 encore plus d'excitation que les autres ?
12:50 C'est que jusqu'à présent, il restait une ressource,
12:52 c'est de dire non, ils mentent.
12:54 Non, ils cachent.
12:55 Moi, j'ai un collègue que je connais depuis 30 ans
12:57 qui a dit sur un de ses plateaux,
12:58 écoutez, non, on sait qu'il y a des morts
13:00 qu'ils n'ont pas déclarés.
13:01 D'accord ? Là, c'est impossible.
13:02 Ce qu'on a fait, on a pris trois sources externes
13:05 et les morts, on les a comptées par l'INSEE.
13:07 Tous les gens qui avaient été traités à l'IHU,
13:11 on a regardé ceux qui étaient morts
13:12 dans les six semaines suivantes.
13:13 D'accord.
13:14 D'accord ? Donc, il n'y a pas un de mort.
13:15 Alors, qu'est-ce qu'on reproche à cette étude alors ?
13:17 Ah, mais non, mais vous croyez que vous pouvez dire
13:20 face à face à quelqu'un, vous savez que vous êtes trompé
13:22 depuis deux ans, que vous avez interdit
13:23 les médicaments qui marchaient ?
13:25 C'est uniquement ça.
13:26 Et quand on vous dit non, mais attendez,
13:27 on n'a pas le droit, moi, on m'a déjà fait le coup.
13:30 Je suis déjà passé devant le Conseil de l'Ordre
13:32 pour dire vous n'avez pas le droit
13:33 de passer hydroxychloroquine.
13:35 En décembre 2021, le Conseil de l'Ordre a répondu
13:37 non, M. Raoult avait parfaitement le droit
13:39 d'utiliser hydroxychloroquine, il n'a pas fait de faute,
13:41 il n'a pas mis ces malades en danger.
13:43 Je ne sais pas ce que vous voulez de plus.
13:44 Donc, et simplement, ce n'est pas parce qu'un ministre
13:47 qui ne sait pas ce qu'est l'hydroxychloroquine
13:49 a une opinion dessus que ça change, moi,
13:52 mon opinion, alors que j'utilise hydroxychloroquine
13:54 pour les maladies infectieuses depuis 30 ans quand même.
13:56 Il y a un pharmacocinéticien qui dit
13:59 à ces posologies, ça ne marche pas.
14:01 Mais vous savez, j'ai fait 10 000 dosages, moi,
14:03 d'hydroxychloroquine dans ma vie,
14:05 donc je ne sais pas comment ça marche.
14:06 - Mais est-ce que la violence des réactions à votre égard
14:09 ne vient pas de cette grave accusation que vous portez
14:12 de suggérer, de dire que des morts auraient pu être évitées,
14:16 donc il y a eu des morts qui ont été causées
14:18 par ceux qui ont interdit de prescrire de l'hydroxychloroquine ?
14:21 C'est bien ce que vous dites.
14:22 - C'est bien ce que je dis, c'est-à-dire que je dis...
14:23 - Et vous évaluez ces morts à combien ?
14:26 - Je ne sais pas, je n'aime pas faire de spéculation
14:28 parce qu'y compris parmi tous les autres morts,
14:33 y compris parmi tous les autres,
14:35 les gens qui sont morts ou qui ne sont pas morts,
14:38 je ne sais pas par quoi, je sais exactement
14:39 par quoi ils ont été traités chez nous.
14:41 La manière dont ils ont été traités ailleurs,
14:43 je n'en sais rien.
14:44 Mais encore une fois, les données que je vous donne,
14:46 c'est des données que vous pouvez regarder sur Early...
14:49 Vous savez, j'ai indiqué plusieurs sites
14:51 depuis le début de cette histoire,
14:52 maintenant tout le monde connaît Euromomo,
14:53 Eurofordoc, c'est moi qui vous ai appris ça quand même.
14:55 Donc là, je vous en apprends un autre,
14:57 c'est Early C19, vous n'avez qu'à regarder dedans,
14:59 il y a 2600 études analysées.
15:01 Et donc quand je vous dis,
15:03 vous évitez 70% des morts si vous traitez tôt,
15:06 vous faites un calcul de ce que c'est.
15:08 - Mais pourquoi avez-vous retiré cette étude
15:10 qui avait été mise en ligne ?
15:12 Après, précisément, cette polémique...
15:14 - Vous vous rendez compte qu'il y a un ministre
15:17 qui s'est permis de dire devant le Sénat,
15:19 il y aura des sanctions contre tous les signataires
15:22 de cette publication.
15:23 Dedans, il y a des jeunes.
15:25 Moi, personnellement, ce que dit le ministre,
15:28 j'attendrai ce que dira la justice
15:29 s'il y a quelque chose à dire.
15:31 C'est pas sûr que le ministre ait moins d'ennuis
15:33 que moi dans les années à venir, vous savez.
15:35 Mais pour les plus jeunes qui sont face à cette situation...
15:39 - C'est pour les protéger, donc.
15:40 - C'est pour les protéger.
15:41 Vous savez, c'est le règne par la peur, actuellement.
15:43 On essaie de terrifier les gens par la peur.
15:47 Donc si vous restez sur cette adresse...
15:49 Et donc, moi, je ne veux pas que dedans,
15:52 ceux qui avaient le plus peur se retirent.
15:55 Et encore, ceux qui soutenaient ce travail
15:57 auraient dit "c'est des traîtres".
15:58 Et donc, on a dit, écoutez,
15:59 on prend une décision collective,
16:01 qui est de dire "on enlève ce papier-là".
16:03 Et puis, si un autre papier doit y être,
16:06 et il y en aura un,
16:08 moi, j'y serai parce que j'ai peur de rien.
16:09 Je ne veux pas entraîner des gens
16:12 à être menacés et à avoir des sanctions
16:14 parce qu'il y a des gens qui manient des outils
16:16 dont je ne pensais pas que j'avais un jour.
16:19 - C'est bien négliqué.
16:19 - Oui, vous avez évoqué tout à l'heure
16:21 la question des conflits d'intérêts.
16:23 Est-ce que vous pouvez nous en dire plus
16:24 sur justement ce que vous avez un jour suggéré,
16:27 à savoir des conflits d'intérêts
16:28 chez certains de vos adversaires ?
16:30 - Ecoutez, c'est pas...
16:31 Après, là aussi, c'est facile à voir.
16:33 Il y a un site qui s'appelle Eurofordox.
16:36 Vous pouvez regarder.
16:36 On a regardé très facilement.
16:39 Dans les sociétés savantes
16:43 qui ont signé cette espèce de pamphlet contre moi,
16:46 ont reçu 37 millions d'euros
16:49 de l'industrie pharmaceutique ces dernières années.
16:51 Donc, ce n'est pas un peu d'argent.
16:52 C'est énormément d'argent.
16:54 Donc, on est dans une situation
16:56 dans laquelle les gens font comme si c'était du complotisme
16:59 de dire que les industriels qui vendent
17:02 et qui commercialisent peuvent faire de la corruption.
17:04 On ne peut pas dire qu'ils le font tout le temps,
17:05 mais ils peuvent le faire.
17:06 Et l'industrie pharmaceutique,
17:07 comme l'industrie automobile, comme le pétrole...
17:09 - Vous appelez ça de la corruption.
17:10 - C'est de la corruption.
17:11 Tout le monde appelle ça de la corruption.
17:13 Il n'y a que dans ce pays qu'on ne sait même pas que ça existe.
17:15 Aux États-Unis, vous ne pouvez pas vous faire offrir
17:17 un café par un industriel.
17:19 Vous n'avez pas le droit.
17:20 Il y a une dizaine d'États,
17:22 dont le Massachusetts,
17:23 où vous ne pouvez pas accepter de boire un café
17:26 qu'ils vous ont offert.
17:27 Moi, ça fait depuis 1999
17:28 que je n'ai pas accepté de prendre un repas
17:32 payé par l'industrie pharmaceutique
17:33 ou un café ou une bière ou un cadeau.
17:36 Parce que ça change la nature des rapports
17:38 et ce n'est pas comme ça qu'on fait.
17:40 La loi française impose, elle n'est pas appliquée.
17:43 Et vous ne l'appliquez pas de demander aux gens,
17:47 quand ils parlent d'un sujet,
17:48 pour savoir s'ils n'ont pas un conflit d'intérêts.
17:50 Si vous le faisiez,
17:51 vous n'avez qu'à regarder le nom de tous les gens.
17:53 Puis vous le regardez, ce n'est pas difficile.
17:54 Vous regardez le nom,
17:55 vous regardez combien ils ont reçu
17:56 dans les sept dernières années.
17:57 Vous êtes FAV.
17:58 Et ça, c'est un problème de morale.
18:00 C'est-à-dire que les déclarations
18:02 de conflits d'intérêts,
18:03 c'est un problème de morale qui est
18:05 effectivement parfaitement clair
18:08 dans la déclaration d'El Zinki,
18:09 qui devrait être notre point commun dans l'éthique.
18:12 Notre point commun dans l'éthique,
18:14 ce n'est pas de savoir si vous avez demandé
18:16 quatre fois d'utiliser de la salive ou du pipi.
18:19 C'est de savoir, attendez,
18:20 je suis en train de gagner de l'argent
18:21 sur votre dos sans vous le dire.
18:24 Ça, c'est un problème moral.
18:26 Donc les cobayes, moi, je sais où ils sont.
18:28 Et puis, je vais finir sur l'éthique
18:31 pour vous dire quelque chose.
18:32 Il y a eu un vrai problème de décès illégal.
18:38 Un vrai problème.
18:39 C'est le problème de la vaccination généralisée.
18:40 Pourquoi ?
18:41 Parce que pour pouvoir faire quelque chose
18:44 qui est encore en phase 3,
18:45 ce qui était le cas du vaccin,
18:46 on est obligé de vous demander
18:48 votre consentement éclairé.
18:49 C'est-à-dire, on est obligé de vous dire,
18:50 écoutez, voilà, ce vaccin est en phase 3.
18:52 Est-ce que vous êtes d'accord
18:54 pour qu'on vous le fasse ?
18:55 D'accord ?
18:56 Mais le consentement éclairé,
18:57 si vous regardez, pareil,
18:58 la déclaration d'El-Zinki,
18:59 ça veut dire qu'on vous menace,
19:00 qu'on ne vous demande pas un consentement éclairé
19:02 avec un revolver sur la tempe.
19:04 On vous dit le consentement éclairé,
19:06 le revolver étant le pass vaccinal.
19:07 Le pass vaccinal, l'emploi,
19:09 fou dehors si vous ne le faites pas.
19:11 Donc le consentement éclairé,
19:12 dans tous les papiers,
19:13 c'est pour ça que je peux vous dire,
19:14 il y a des centaines de papiers
19:15 qui passent par les commissions
19:17 de protection des personnes.
19:18 On dit et on explique bien précisément,
19:21 si vous refusez,
19:22 vous n'aurez aucune conséquence négative.
19:24 Sauf pour ça.
19:26 Et on ne dit pas,
19:27 on n'exige pas dans le comité
19:30 de protection des personnes,
19:31 que les gens mettent dans l'information
19:33 aux patients que le médecin
19:35 qui l'inclut dans son protocole
19:36 va gagner de l'argent.
19:37 D'accord ?
19:38 Ça, c'est des problèmes moraux.
19:39 Ce n'est pas de la fantaisie.
19:41 Quant à nous, ce que l'on a fait,
19:42 on a traité les gens comme on pensait
19:44 qu'on devait le traiter pour le mieux.
19:45 On avait publié d'ailleurs
19:46 la moitié de cette étude l'année dernière
19:48 sur la moitié des gens,
19:50 il y en a 13 000 sur les 30 000
19:53 qui ont déjà été publiés.
19:54 On n'a jamais fait que continuer
19:55 ce qui marchait.
19:56 Et imaginez que vous veniez,
19:57 les gens qui venaient chez nous,
19:58 ils venaient pour être soignés.
20:00 Imaginez que je vous dise,
20:01 écoutez, voilà, on a publié, nous,
20:03 que ça diminuait la mortalité de 50%,
20:06 mais je ne peux pas vous le donner,
20:07 donc je vais vous donner quelque chose
20:08 dont je ne sais pas si ça marche.
20:09 D'ailleurs, vous n'êtes pas un peu fou ?
20:12 Et précisément sur cette affaire des vaccins,
20:14 la presse vous a fait dire
20:16 que dans le fond, vous étiez revenu
20:17 sur vos réticences à admettre
20:20 l'efficacité des vaccins
20:21 dans la mesure où vous auriez dit
20:23 que les vaccins avaient évité
20:24 des morts par là, en tout cas,
20:26 des personnes âgées.
20:27 Est-ce que vous confirmez
20:28 que les vaccins, malgré tout,
20:29 peuvent être efficaces ?
20:30 - Tout à fait.
20:31 - Est-ce qu'ils sont efficaces
20:32 en règle générale ?
20:33 Parce que vous avez l'air de suggérer
20:34 que d'avoir fait vacciner
20:36 tout le monde était inutile.
20:37 Est-ce que c'était inutile ?
20:38 Est-ce que c'était utile ?
20:39 Quel est le bilan de vous tirer
20:40 de ces vaccins ?
20:41 - Écoutez, la vaccination,
20:43 d'abord, tout ça est venu du fait
20:46 qu'au lieu d'avoir des gens
20:47 qui réfléchissent,
20:48 on avait des informaticiens
20:49 qui faisaient des statistiques.
20:50 Tout ça n'avait pas de sens.
20:51 C'est-à-dire que nous,
20:52 on savait déjà que le virus
20:53 faisait des allers-retours
20:54 avec les animaux.
20:55 Donc, qu'est-ce que vous faites
20:56 pour les animaux ?
20:57 Donc, si vous dites, voilà,
20:58 mettez un vaccin,
20:59 la baguette magique,
21:00 j'expliquais plusieurs fois,
21:01 il n'y a pas de baguette magique.
21:02 Vous ne pouvez pas avoir
21:03 une baguette magique
21:04 en vaccinant les hommes
21:05 qui va empêcher que les virus
21:06 qui sont passés chez les animaux
21:07 reviennent chez les hommes.
21:08 Nous, on sait que la plus grosse,
21:09 celle qui a le plus tué
21:10 l'épidémie, elle vient
21:11 de l'élevage de visons
21:12 d'or et loire.
21:13 Alors, il n'était pas vacciné.
21:19 Après, maintenant,
21:20 on sait qu'il y a les chats,
21:21 on sait qu'il y a les chiens,
21:22 on sait qu'il y a maintenant,
21:23 avec l'omicron,
21:24 on sait qu'il y a les muridés,
21:25 peut-être les surmulots.
21:26 Vous aurez peut-être ça,
21:27 un nouveau variant
21:28 qui devrait être surmoulot parisien.
21:29 Mais globalement,
21:30 quand vous parlez d'une zoonose,
21:31 une maladie qui est commune
21:32 à l'homme et aux animaux,
21:33 vous ne pouvez pas penser
21:34 qu'en vaccinant que les hommes,
21:35 vous allez arrêter l'épidémie.
21:36 C'est ce qui s'est passé.
21:37 Vous avez vu que les gens
21:38 ont été vaccinés
21:39 et qu'ils ont été vaccinés
21:41 C'est pas très bien.
21:42 Vous n'avez pas vu disparaître
21:43 l'épidémie.
21:44 D'ailleurs, Pfizer l'a dit lui-même,
21:45 ce n'est pas du complotisme,
21:46 il a dit
21:47 "Nous n'avons jamais testé
21:48 la contagiosité".
21:49 Ils n'ont pas testé la contagiosité.
21:50 Donc, la vaccination générale,
21:51 ça n'avait d'intérêt
21:52 que si on pouvait éviter
21:53 la contagiosité.
21:54 Sinon, il fallait cibler,
21:55 comme on aurait dû le faire
21:56 depuis le début,
21:57 il y aurait beaucoup de noix de mort,
21:58 la population qui risque de mourir.
21:59 Or, la population qui risque
22:00 de mourir,
22:01 c'est la population
22:02 qui a le plus de cas de COVID-19
22:03 dans le monde.
22:04 C'est-à-dire qu'il y a une population
22:05 qui a le plus de cas de COVID-19
22:06 dans le monde.
22:07 C'est-à-dire qu'il y a une population
22:08 qui a le plus de cas de COVID-19
22:09 dans le monde.
22:10 C'est-à-dire qu'il y a une population
22:11 qui a le plus de cas de COVID-19
22:12 dans le monde.
22:13 C'est-à-dire qu'il y a une population
22:14 qui a le plus de cas de COVID-19
22:15 dans le monde.
22:16 C'est-à-dire qu'il y a une population
22:17 qui a le plus de cas de COVID-19
22:18 dans le monde.
22:19 C'est-à-dire qu'il y a une population
22:20 qui a le plus de cas de COVID-19
22:21 dans le monde.
22:22 C'est-à-dire qu'il y a une population
22:23 qui a le plus de cas de COVID-19
22:24 dans le monde.
22:25 C'est-à-dire qu'il y a une population
22:26 qui a le plus de cas de COVID-19
22:27 dans le monde.
22:28 C'est-à-dire qu'il y a une population
22:29 qui a le plus de cas de COVID-19
22:30 dans le monde.
22:31 C'est-à-dire qu'il y a une population
22:32 qui a le plus de cas de COVID-19
22:33 dans le monde.
22:34 C'est-à-dire qu'il y a une population
22:35 qui a le plus de cas de COVID-19
22:36 dans le monde.
22:37 C'est-à-dire qu'il y a une population
22:38 qui a le plus de cas de COVID-19
22:39 dans le monde.
22:40 C'est-à-dire qu'il y a une population
22:41 qui a le plus de cas de COVID-19
22:42 dans le monde.
23:03 C'est-à-dire qu'il y a une population
23:14 qui a le plus de cas de COVID-19
23:15 dans le monde.
23:16 C'est-à-dire qu'il y a une population
23:17 qui a le plus de cas de COVID-19
23:18 dans le monde.
23:19 C'est-à-dire qu'il y a une population
23:20 qui a le plus de cas de COVID-19
23:21 dans le monde.
23:22 C'est-à-dire qu'il y a une population
23:23 qui a le plus de cas de COVID-19
23:24 dans le monde.
23:25 C'est-à-dire qu'il y a une population
23:26 qui a le plus de cas de COVID-19
23:27 dans le monde.
23:28 C'est-à-dire qu'il y a une population
23:29 qui a le plus de cas de COVID-19
23:30 dans le monde.
23:31 C'est-à-dire qu'il y a une population
23:32 qui a le plus de cas de COVID-19
23:33 dans le monde.
23:34 C'est-à-dire qu'il y a une population
23:35 qui a le plus de cas de COVID-19
23:36 dans le monde.
23:37 C'est-à-dire qu'il y a une population
23:38 qui a le plus de cas de COVID-19
23:39 dans le monde.
23:40 - C'est-à-dire que tous les vaccins,
23:41 c'est toujours tous les actes thérapeutiques,
23:42 tous les actes de prévention,
23:43 sont toujours une balance
23:44 entre les bénéfices et les risques.
23:45 Donc si vous n'avez aucun bénéfice,
23:46 il n'y a pas de risque tolérable,
23:47 même s'ils sont rares.
23:48 C'est ça le problème.
23:49 Et bien sûr,
23:50 moi j'ai vu des choses
23:51 que j'ai pas...
23:52 Parce que j'en raconte, à Marseille,
23:53 on était le premier centre à vacciner,
23:54 à l'IHU.
23:55 Et donc il se trouve
23:56 qu'on a eu une personne
23:57 qui a été vaccinée
23:58 et qui a fait,
23:59 comme c'est très bien décrit,
24:00 il n'y a que les ignorants
24:01 qui savent pas ça,
24:02 les vaccins avec AstraZeneca
24:03 donnaient...
24:04 Mais maintenant,
24:05 ça a été décrit à Pfizer aussi,
24:06 ils donnent des thromboses
24:07 d'une veine du cerveau
24:08 qui se traduit par une thrombose
24:10 de la veine centrale de la rétine
24:12 qui fait que les gens perdent un oeil.
24:13 Et la jeune fille,
24:14 elle a toujours pas récupéré la vision.
24:15 C'est quelque chose
24:16 qui a été écrit.
24:17 Moi, j'étais le premier à le dire en France.
24:18 On peut pas dire que c'est pas vrai.
24:19 Les Anglais ont retiré la vaccination
24:22 par AstraZeneca
24:23 chez tous les gens
24:24 qui avaient moins de 50 ans.
24:25 Moi, j'ai dit, attention,
24:26 c'est les femmes de moins de 50 ans
24:27 qui font ça,
24:28 j'étais le premier à le dire.
24:29 Mais tout le monde est d'accord avec ça.
24:30 Les myocardites,
24:31 c'est pas moi qui les ai inventées,
24:32 c'est les Israéliens
24:33 qui l'ont décrit.
24:34 Maintenant, jusqu'au moment
24:35 où on a eu les examens à l'impact
24:36 des gens qui étaient morts de ça,
24:37 il y a des gens qui disaient
24:38 que soit c'était pas vrai,
24:39 soit c'était pas grave.
24:40 Donc, ça veut pas dire que ce soit fréquent,
24:43 mais ça veut dire que
24:44 comme il n'y a pas de bénéfice
24:45 quand on a moins de 45 ans à être vacciné
24:48 et que les gens qui sont...
24:49 C'est pour ça qu'il n'y a pas eu tort de Joukowicz,
24:51 les gens qui font des myocardites,
24:54 c'est les gens qui ont entre 15 et 25 ans,
24:57 le risque et le bénéfice
24:59 ne sont pas de même nature.
25:00 - Donc, les risques,
25:01 si je vous comprends bien,
25:02 les effets secondaires
25:03 qui existent dans tous les vaccins,
25:05 j'ai bien compris,
25:06 dans tous les médicaments,
25:07 sont quand même, malgré tout,
25:08 concernant ces vaccins anti-Covid,
25:10 bien supérieurs à la moyenne des effets secondaires.
25:12 C'est ce que vous nous dites aussi.
25:13 - Je sais pas.
25:15 Il y a beaucoup d'effets secondaires
25:16 qui n'ont pas été très étudiés.
25:17 Là, il est sorti un travail, par exemple,
25:19 que moi, je connaissais,
25:20 parce que, encore une fois,
25:21 j'ai été très impliqué au moment du bioterrorisme
25:24 et au moment du bioterrorisme,
25:25 s'est posé d'un coup la question
25:26 est-ce qu'il faut revacciner,
25:28 parce qu'il y avait encore des gens
25:31 qui font des modèles qui disaient
25:33 écoutez, si Saddam Hussein a le virus de la variole
25:36 et qu'il relargue 10 personnes infectées
25:38 avec le virus de la variole
25:39 dans 10 hubs d'aéroports,
25:42 il y aura un million de morts.
25:43 Donc, tout ça, c'était de la science-fiction.
25:45 Et du coup, ils ont vacciné
25:46 tous les soldats américains
25:47 parce qu'ils se sont auto-intoxiqués eux-mêmes
25:49 avec le virus de la variole
25:50 dont on n'avait jamais étudié à l'époque,
25:52 proprement, puisqu'on vaccinait que les enfants,
25:55 les tout-petits,
25:56 les effets sur les adultes jeunes.
25:58 Et donc, là, ils ont eu, effectivement,
26:00 des morts par myocardite
26:01 et c'est la première fois qu'on voyait
26:02 qu'il y avait autant de morts par myocardite.
26:04 Donc, maintenant, on sait que c'est vrai.
26:06 On a découvert l'importance des myocardites
26:08 seulement il y a 20 ans,
26:11 au moment de la guerre du Golfe.
26:13 C'est à ce moment-là qu'on s'est rendu compte
26:15 du fait qu'il existait les myocardites
26:18 et que donc, les gens ont commencé
26:19 à se poser la question de savoir
26:20 s'il ne fallait pas,
26:21 quand les gens avaient des douleurs après vaccin,
26:24 vérifier que ce n'était pas des myocardites légères ou sévères.
26:27 Donc, c'est un domaine qui n'était pas connu
26:29 et qui n'était pas exploré.
26:31 Donc, maintenant qu'on l'explore,
26:33 on en trouve.
26:34 Donc, encore une fois, tant qu'il existe,
26:36 vous savez, la lutte, tout ça,
26:39 et encore une fois, je m'excuse de répéter,
26:41 tout ça montre la totale ignorance
26:43 de la plupart des gens qui parlent de ça.
26:45 Si vous voulez savoir si un vaccin marche,
26:46 moi, j'ai fait les cours toute ma vie sur les vaccins,
26:48 un vaccin qui marche, d'abord,
26:50 c'est des vaccins qui marchent sur des maladies
26:52 qu'on ne fait qu'une fois.
26:53 Si vous faites une maladie qui fait la rougeole,
26:55 la rubéole, la varicelle, encore une fois,
26:57 qui n'est pas remboursée
26:58 ni même recommandée en France,
27:00 les oreillons, tout ça,
27:03 c'est des maladies que vous ne faites qu'une fois.
27:04 C'est des maladies de l'enfance,
27:05 on ne fait ça qu'une fois.
27:06 Là, de trouver un vaccin qui marche,
27:08 c'est très facile,
27:10 puisque ça marche moins bien
27:12 que l'immunité naturelle.
27:13 Parfois, il faut faire deux, trois vaccins,
27:15 mais ça marche.
27:16 Et donc, qu'est-ce qui se passe ?
27:17 La maladie disparaît.
27:18 Et donc, vous voyez, toutes ces vaccinations,
27:20 vous avez vu la diphtérie, la polio,
27:23 ça a disparu à 99 %,
27:25 tout ça, vous avez une cassure,
27:27 et ça disparaît.
27:28 Sur la grippe, vous connaissez bien la grippe,
27:30 on fait des vaccinations sur la grippe
27:31 depuis très longtemps.
27:32 Vous ne voyez pas la grippe disparaître.
27:33 Il y a toujours autant de grippe.
27:35 Donc, vous ne pouvez pas dire
27:37 que tous les vaccins ont le même effet.
27:38 Il y en a qui éradiquent les maladies,
27:39 mais quand vous êtes dans une maladie
27:41 dans laquelle il y a des virus
27:42 qui se remarient entre eux
27:43 pour faire de nouveaux virus ou qui mutent,
27:45 pour avoir quelque chose
27:46 qui soit définitif sur quelque chose comme ça,
27:48 vous n'y arrivez pas.
27:49 La grippe, ça ressemble beaucoup
27:51 au coronavirus, une zoonose.
27:52 Il y a des morceaux qui se recombinent,
27:54 les virus changent,
27:55 et les maladies pulmonaires comme ça
27:57 sont assez peu immunisantes.
27:59 Vous savez bien, on peut même faire
28:00 deux grippes dans l'année.
28:01 Donc là, nous, on savait très tôt
28:03 que les coronavirus,
28:06 vous pouviez faire deux infections
28:07 par le coronavirus à six mois d'intervalle.
28:09 Donc, ça veut dire que vous n'arriverez pas
28:11 à avoir un vaccin qui aura une efficacité
28:13 qui sera supérieure à celle de l'infection naturelle.
28:15 Donc, ça, c'est juste de la connaissance basique.
28:17 - Véronique, vous posez l'exemple,
28:18 mais il ne vous reste plus qu'une minute.
28:20 - Oui, rapidement, avec du recul,
28:21 le confinement, c'était une bonne idée ou pas.
28:23 Et pour vous, quelle est l'origine du COVID ?
28:24 - Vous avez une minute.
28:25 - Pour le confinement,
28:26 c'est très beau.
28:27 Il faut vous lire ça en Angleterre
28:28 parce que quand même,
28:29 on vit dans un monde surréaliste
28:30 quand je parle conjuration des imbéciles.
28:31 Johnson, qui discute avec son ministre de la Santé,
28:34 même genre que Véron d'ailleurs,
28:35 et qui lui dit, écoute, le confinement,
28:37 on ne sait pas, mais maintenant
28:38 que la présidente de...
28:39 la première ministre d'Écosse l'a fait,
28:41 je suis obligé de faire comme elle
28:42 parce que sinon, elle va être vexée.
28:43 Donc, la décision et ensuite,
28:45 les dominos de tout le monde
28:46 fait du confinement,
28:48 c'est parti dès que Johnson...
28:49 - Donc, le confinement était inutile.
28:50 - C'est inutile, on le sait.
28:52 - Et d'où vient le COVID ?
28:54 - Honnêtement, le COVID,
28:57 il vient de là où venait le SARS,
28:59 où venait le MERS-Corona,
29:00 c'est le même point,
29:02 c'est-à-dire, très vraisemblablement,
29:04 pour pouvoir créer les virus,
29:05 si vous voulez,
29:06 il faut avoir une population monstrueuse,
29:07 c'est le cas des chauves-souris.
29:08 Dans une grotte grande comme ça,
29:09 vous pouvez avoir 2 millions de chauves-souris
29:11 et qui ont 4 à 5 coronavirus différents
29:14 et ces virus se recombinent entre eux.
29:16 Donc, c'est de là qu'est parti le MERS,
29:18 c'est de là qu'est parti le SARS,
29:19 mais celui-là avait une différence
29:21 par rapport à tous les autres,
29:22 ça, c'est de la science,
29:23 c'est qu'il avait une mutation
29:25 dans l'appareil de reproduction du virus.
29:26 - Vous ne croyez pas à une fabrication humaine ?
29:28 - Non, personne ne sait ça.
29:29 - Un grand merci à vous, Yvan-Leo Foll,
29:32 merci Véronique Jekyé,
29:33 merci également Didier Raoult.
29:35 - Donc, l'Ivermectin ne marche pas,
29:39 la chloroquine ne marche pas,
29:40 la colchicine ne marche pas,
29:42 il n'y a pas un seul pays au monde
29:43 qui le considère encore.
29:44 - Mais Pfizer, ça marche.
29:45 - Mais je l'assume complètement,
29:47 ce n'est pas nouveau.
29:48 Avec moi, la communauté scientifique
29:49 et médicale n'est pas que française,
29:51 européenne et mondiale.
29:53 - Dès l'apparition de l'épidémie en mars dernier,
30:00 les autorités françaises tentent de freiner
30:02 l'évolution du virus avec des consignes élémentaires,
30:05 se laver les mains et respecter les gestes barrières.
30:09 Le port du masque ne sera obligatoire
30:12 que plusieurs mois plus tard.
30:13 En mars 2020, la France se confine.
30:15 Le professeur Raoult assure avoir trouvé
30:17 le remède miracle, l'hydroxychloroquine,
30:20 un anti-paludéen qui l'administre à ses patients.
30:23 - C'est un méningame très connu dans la toxicité,
30:25 très bien connu, qui ne coûte rien,
30:28 10 centimes le comprimé,
30:30 et qui est extrêmement facile à manipuler.
30:35 - L'infectiologue marseillais se retrouve vite
30:37 au coeur d'une polémique,
30:38 suscitant d'un côté l'espoir des patients,
30:40 de l'autre s'attirant les foudres
30:42 d'une grande partie de ses confrères.
30:44 Le ministre de la Santé en tête.
30:49 - Nous n'avons pas les preuves
30:51 de l'efficacité de l'hydroxychloroquine
30:53 ou d'autres traitements d'ailleurs à ce stade.
30:55 Il est donc dangereux, en l'absence de preuves,
30:58 de donner ces médicaments,
30:59 comme on donnerait des médicaments
31:01 qui auraient une autorisation de mise sur le marché.
31:04 En revanche, l'hydroxychloroquine peut entraîner
31:06 des troubles cardiaques.
31:07 Aux Etats-Unis, il y a eu une personne aujourd'hui
31:09 qui en met automédication,
31:10 prenait l'hydroxychloroquine,
31:12 et qui a fait un arrêt cardiaque qui lui a été fatal.
31:14 Encore une fois, oui à l'innovation,
31:16 oui à la recherche,
31:17 oui à la recherche effrénée,
31:19 sans limite de traitement de vaccins,
31:21 par tous les moyens possibles,
31:22 mais dans le respect des données de la science
31:24 et dans le respect de la sécurité et de la santé des patients,
31:27 parce que les Français ont le droit à cette sécurité,
31:29 comme ils ont toujours eu le droit à la sécurité sanitaire
31:31 en tout temps, pour toute épidémie.
31:33 - Enflamme le débat et suscite l'espoir.
31:35 La chloroquine.
31:36 - La chloroquine.
31:37 - La chloroquine peut-elle avoir des effets bénéfiques
31:40 pour les malades ?
31:41 - C'est en tout cas l'espoir né d'une étude
31:42 du professeur Raoult à Marseille.
31:44 - Une thérapie potentielle qui divise la communauté scientifique.
31:48 - Un débat qui n'est plus seulement médical,
31:50 mais qui est aussi devenu politique.
31:51 - On voit les élus de droite qui sont très mobilisés,
31:53 les Républicains, Marseillais.
31:55 - Le Rassemblement national aussi.
31:57 - Le débat fera âge ici en France.
31:59 Parmi les personnalités traitées justement
32:01 à l'hydroxychloroquine,
32:03 la députée Les Républicains des Bouches du Rhône,
32:05 Valérie Boyer.
32:06 - Je suis une malade
32:07 et j'ai confiance dans le traitement de mon médecin.
32:09 - Christian Astrozy qui vante les mérites d'un traitement,
32:11 qui l'expérimente.
32:13 - J'ai le sentiment d'être guéri.
32:15 Je suis en pleine forme.
32:17 - Bruno Retailleau, le sénateur Les Républicains de Vendée.
32:19 - Moi je ne suis pas médecin, mais il semblerait que ça marche.
32:21 - Marine Le Pen m'appelle à généraliser ce médicament.
32:24 - J'en tenais à tous les médecins de ville,
32:26 la capacité de prescrire à ceux qui sont contaminés
32:29 avec des symptômes peu graves, cette chloroquine.
32:32 - La France, c'est le pays des études cliniques.
32:37 J'en ai cité une tout à l'heure sur la nicotine.
32:39 Il y en a beaucoup qui sont en cours sur l'hydroxychloroquine,
32:42 mais la France n'est pas le seul pays à expérimenter
32:44 l'hydroxychloroquine.
32:46 Les Etats-Unis, d'autres pays européens,
32:48 les dernières publications, monsieur le sénateur,
32:50 que je vous invite à lire, qui ont été publiées et validées,
32:53 ne sont pas en faveur, hélas,
32:55 mais clairement pas en faveur de l'utilisation
32:57 en pratique courante de ce traitement en mono- ou en bi-thérapie
33:00 associée à l'hésitromycine.
33:02 Néanmoins, les études continuent sur l'ensemble
33:04 du territoire national, dans les hôpitaux,
33:06 et donc nous aurons des réponses également
33:08 issues d'études françaises.
33:10 Sur la question américaine d'hier,
33:12 je vous invite à beaucoup de prudence,
33:14 encore plus qu'avant.
33:16 Il n'y a pas le protocole, docteur Raoult,
33:18 il y a un médicament qu'on prend quand on est malade
33:20 et qui est efficace ou qui ne l'est pas.
33:22 Après, on peut dessiner ce qu'est un protocole clinique,
33:24 mais je vous assure qu'un protocole clinique,
33:26 il répond à des règles universelles de publications
33:28 scientifiques internationales et qu'en l'occurrence,
33:30 les publications qui sortent, si vous me trouvez une
33:32 qui est validée, qui permet d'étendre la prescription,
33:34 je serai, encore une fois, le plus ravi des ministres de la santé
33:36 parce qu'on aura un traitement efficace.
33:38 Et c'est mon rôle de le dire.
33:40 L'étude de The Lancet, définitivement enterrée.
33:47 Dans un communiqué, la célèbre revue médicale
33:49 annonce son retrait.
33:51 En cause, le doute sur la véracité des données.
33:54 Publiée le 22 mai dernier,
33:56 l'étude concluait à une augmentation du risque de décès
33:59 lorsque l'hydroxychloroquine était administrée
34:02 à des patients malades du Covid-19.
34:04 Ce qui a conduit dans un premier temps
34:06 l'OMS à suspendre ces essais
34:08 avant de faire marche arrière, mercredi.
34:11 En France, Olivier Véran, le ministre de la Santé,
34:25 a demandé que le médicament ne soit plus utilisé
34:27 comme traitement.
34:29 La revue The Lancet, publiée le 22 mai dernier,
34:31 a publié une étude sur l'hydroxychloroquine
34:33 pas bénéfique pour les malades du Covid,
34:36 néfaste même parfois.
34:38 Aujourd'hui, 3 des 4 auteurs de l'article se rétractent.
34:41 Ils ont des doutes sur les données utilisées,
34:44 récoltées par une start-up américaine.
34:46 Paul Barcelone.
34:47 C'est la méthode qui pose problème.
34:49 Les données médicales de cette étude
34:51 ont été récoltées par une start-up américaine,
34:53 Surgisphère, qui appartient au 4e auteur de l'article.
34:56 Pour les 3 autres, impossible de les analyser
34:59 de manière indépendante.
35:01 Les 2 autres ont préféré se rétracter.
35:03 Dès cette semaine, le professeur Didier Raoult
35:05 dénonçait, je cite, "une étude foireuse".
35:07 On dirait les pieds niqués fond de la science.
35:09 Ce n'est pas raisonnable.
35:11 Quand vous lisez cet article, vous voyez immédiatement
35:13 que c'est un faux, ce n'est pas vrai.
35:15 Il y a plus de morts dans cet article
35:17 que dans les pays qui les ont déclarés.
35:19 Pour l'infectiologue Benjamin Davido,
35:21 cette étude n'a désormais plus aucune valeur scientifique.
35:23 C'est un véritable fiasco,
35:25 parce que ça met à mal, à mon avis,
35:27 la communauté scientifique au sens large.
35:29 C'est une chose parce qu'on va avoir un certain nombre de malades
35:31 qui ne vont plus vouloir rentrer dans ces études.
35:33 C'est pourtant à la lumière de cette étude
35:35 que la France a décidé d'arrêter les essais cliniques
35:37 sur l'hydroxychloroquine.
35:39 Mais l'OMS a depuis fait machine arrière
35:41 et annoncé leur reprise.
35:43 Nous ne validerons un vaccin que s'il n'y a pas de traitement qui marche.
35:49 Ce qui explique en partie la guerre contre l'hydroxychloroquine.
35:53 Il faudra bien que...
35:55 Il y en a quelques-uns,
35:57 il y a quelques malins qui commencent à faire l'investigation.
35:59 Comment expliquer cette guerre complètement folle,
36:03 complètement délirante,
36:05 contre l'hydroxychloroquine ?
36:07 Comment est-ce qu'on peut même défendre l'idée
36:11 qu'un médicament qui a été pris par 2 milliards de personnes
36:15 est devenu en 2020 toxique ?
36:17 Comment on peut défendre simplement cette idée ?
36:21 Comment ça a pu être défendu dans les plus grands journaux médicaux du monde ?
36:23 Comment c'est possible ?
36:25 C'est l'hypothèse de Bernard Révi,
36:27 tout le monde est devenu fou avec ce truc.
36:29 Est-ce que ce sont des intérêts financiers tellement monstrueux ?
36:31 Est-ce que c'est que nous n'avons plus de bon sens ?
36:33 Est-ce que c'est que nous sommes incapables de regarder ce qui s'est passé dans le passé ?
36:37 Est-ce que c'est, moi je pense,
36:39 une de mes théories, c'est que
36:41 comme on vit dans un monde qui croit au progrès continu,
36:43 on ne s'est pas rendu compte que
36:45 beaucoup de choses pouvaient devenir obsolètes,
36:47 mais pas les molécules chimiques.
36:51 Hélas, monsieur, le traitement n'a pas démontré son efficacité
36:55 dans aucune étude internationale
36:57 et aucun pays ne le recommande en pratique courante.
36:59 [SILENCE]
37:23 Donc finalement,
37:25 le nombre de cas a diminué,
37:27 le nombre de cas qui sont guéris,
37:29 qui sortent des hôpitaux et des structures de santé,
37:31 augmente chaque jour.
37:33 Justement, comment expliquer ce nombre de cas guéris continuels,
37:37 qui augmentent continuellement ?
37:39 Qui augmentent ?
37:41 Vous avez par exemple 19 000 patients qui sont sous traitement.
37:43 Vous savez, un traitement...
37:45 À l'hydroxychloroquine.
37:47 Oui, l'hydroxychloroquine avec l'azithromycine
37:49 et les anticoagulants aussi,
37:51 c'est un traitement complet.
37:53 C'est un programme qui est très bien fait.
37:55 C'est un traitement complet.
37:57 C'est un programme que nous avons adopté depuis longtemps,
37:59 je vous en parle après,
38:01 dans la mesure où il a donné
38:03 entière satisfaction en ce qui nous concerne.
38:05 Ça fait quelque chose comme 98%
38:07 de personnes qui ont été sorties
38:09 grâce à ce traitement
38:11 et bien sûr, les mesures qui sont connexes
38:13 d'isolement, etc.
38:15 Alors,
38:17 si vous le voulez bien,
38:19 vous pouvez remarquer que les autres indices en eux-mêmes,
38:23 le nombre de décès, malheureusement,
38:25 nous enregistrons entre 6 et 8 décès par jour, quotidiennement.
38:29 Bien évidemment,
38:31 c'est important,
38:33 mais rapporté à la situation pandémique mondiale,
38:37 nous sommes vraiment, vraiment
38:39 dans une cote qui est inférieure.
38:41 Vous avez également
38:43 le nombre de personnes guéries
38:45 et le nombre de personnes qui sont en réanimation,
38:47 qui dépasse rarement 30 personnes,
38:49 c'est-à-dire les cas graves.
38:51 Alors, tous ces indices,
38:53 nous sommes tout à fait
38:55 contents que le gouvernement
38:57 ait pris en compte, n'est-ce pas,
38:59 nos recommandations,
39:01 d'ailleurs qui datent du 30 mai, que nous avons soumis,
39:03 pour essayer
39:05 de revenir à une activité.
39:07 Pourquoi ? Parce qu'en fait,
39:09 le confinement, il est là
39:11 et puis, c'est une espèce
39:13 d'arrêt sur image par rapport
39:15 à toute la société, de façon
39:17 commerciale et industrielle.
39:19 Pourquoi l'OMS a-t-il décidé de ne pas recommander l'utilisation de l'hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19 ?
39:21 L'OMS a décidé de ne pas recommander l'utilisation de l'hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19.
39:33 C'est l'OMS qui regroupe,
39:37 qui est une institution des Nations Unies,
39:41 qui regroupe pratiquement tous les États.
39:43 Dans cette décision,
39:45 nous a surpris. Pourquoi ?
39:47 Parce que depuis deux mois et demi, l'Algérie,
39:49 à l'instar d'autres pays, n'est-ce pas ?
39:51 Les pays arabes, les pays musulmans,
39:53 les pays africains, a utilisé
39:55 avec beaucoup de succès l'hydroxychloroquine.
39:57 Bien entendu, en France,
39:59 de façon individuelle.
40:03 Il y a des contradictions
40:05 qui sont entre personnes,
40:07 entre clochers, entre chapels en France
40:09 qui ne nous intéressent pas.
40:11 Pour des impératifs de santé publique en Algérie,
40:13 nous avons utilisé avec beaucoup de succès,
40:15 la preuve en est que
40:17 nous n'avons pas recensé un cas de gravité
40:19 suite à l'utilisation.
40:21 Bien au contraire,
40:23 tous nos malades sont sortis guéris
40:25 des hôpitaux.
40:27 Par conséquent,
40:29 il ne nous intéresse pas
40:31 de faire dans un débat
40:33 de combat d'arrière-garde.
40:35 Il est carrément curieux
40:39 qu'à la fin de l'épidémie,
40:41 nous nous dirigeons vers l'infection
40:43 et qu'il y ait ce type de recommandations.
40:45 Et qui plus est,
40:47 nous avons des réflexions autres
40:49 qui cachent d'autres dessins.
40:51 Nous ne voulons pas rentrer dans ce débat.
40:53 - Vous restez prudent à ce genre de recommandations ?
40:55 - Ce genre de recommandations,
40:57 on les prend en compte,
40:59 mais seulement pour nous,
41:01 ce qui compte,
41:03 c'est le fait que nous avons déjà traité
41:05 et que les résultats sont là.
41:07 - Quel courant ?
41:09 C'est le courant de l'hiver mectine.
41:11 J'ai eu le droit à la chloroquine,
41:13 à la clochicine, à l'hiver mectine.
41:15 C'est-à-dire le courant qui dit depuis 3 ans
41:17 qu'il existe un médicament miracle secret
41:19 que tel ou tel médecin a trouvé dans son laboratoire
41:21 sans démonstration scientifique
41:23 et qui aurait sauvé des tas de vies.
41:25 Je vais vous répondre,
41:27 je vais aller au bout de mon raisonnement.
41:29 L'hiver mectine ne marche pas.
41:31 La chloroquine ne marche pas.
41:33 La colchicine ne marche pas.
41:35 Il n'y a pas un seul pays au monde
41:37 qui le considère encore.
41:39 La seule communauté scientifique et médicale
41:41 et pas que française, européenne et mondiale.
41:43 - Zellan c'est annonce le retrait de son étude
41:45 sur l'hydroxychloroquine.
41:47 Cette étude avait conduit à la suspension
41:49 de l'usage de ce traitement en France
41:51 contre le Covid-19.
41:53 - Dans une interview au quotidien "L'Economiste",
41:55 le ministre de la Santé marocain
41:57 avait affirmé qu'il maintiendrait
41:59 les traitements à base de chloroquine
42:01 et d'hydroxychloroquine pour soigner
42:03 les malades de la Covid-19
42:05 et ce malgré les réserves de l'OMS.
42:07 D'autres pays sont dans ce cas de figure
42:09 comme l'Algérie,
42:11 et l'Inde.
42:13 - Alors que l'OMS a déconseillé
42:15 l'hydroxychloroquine comme traitement
42:17 préventif de la maladie liée au Covid-19,
42:19 le chef du service des maladies
42:21 infectieuses de l'hôpital de Fannes
42:23 à Dakar n'a jamais cessé de l'utiliser,
42:25 en association avec une autre molécule,
42:27 l'azithromycine.
42:29 - Moussa Sedi est arrivé à la conclusion
42:31 que l'utilisation de l'hydroxychloroquine
42:33 seule ne permettait pas d'avoir des effets
42:35 sur l'état des malades.
42:37 - La maladie de l'hydroxychloroquine
42:39 n'a pas été utilisée pour avoir des effets
42:41 sur l'état des malades.
42:43 Au terme d'une étude menée sur près de 1000 patients,
42:45 l'infectiologue sénégalais assure néanmoins
42:47 que l'association des deux molécules,
42:49 azithromycine et hydroxychloroquine,
42:51 est bénéfique pour soigner les malades
42:53 dans un état peu sévère.
42:55 - Il y a un an,
42:57 vous disiez auprès de Marianne
42:59 observer de bons résultats
43:01 avec la mise en place d'un traitement
43:03 à l'hydroxychloroquine associé à l'azithromycine,
43:05 inspiré de celui du professeur Raoult.
43:07 Qu'en est-il aujourd'hui ?
43:09 - Nous continuons de l'utiliser.
43:13 Nous avons fait plusieurs analyses intermédiaires
43:15 qui nous permettent de dire
43:17 que ce traitement est bénéfique.
43:19 La dernière que nous avons faite
43:21 a porté sur pratiquement 1000 patients.
43:23 Dans ce contexte international
43:25 où les avis et les résultats
43:27 sur cette association divergent,
43:29 il est très important pour nous
43:31 de réaliser ces analyses intermédiaires
43:33 par rapport à nos méthodes.
43:35 Nous avons évalué le statut clinique
43:37 des patients au 15e jour,
43:39 c'est-à-dire après deux semaines d'hospitalisation.
43:41 Nous avons ensuite comparé
43:43 le statut clinique des patients
43:45 qui ont pris l'association hydroxychloroquine,
43:47 azithromycine et les patients
43:49 qui n'ont pas pris ce traitement.
43:51 Nous avons constaté une proportion
43:53 plus importante de patients
43:55 qui sont sortis guéris
43:57 parmi les patients qui ont pris le traitement.
43:59 Si vous faites une analyse univariée
44:01 en comparant des patients qui ont pris
44:03 le traitement, il est peu que les patients
44:05 qui ont pris soient les moins sévèrement touchés.
44:07 Or, on sait que le traitement fonctionne
44:09 moins bien, voire pas,
44:11 chez les patients gravement atteints.
44:13 Selon comment vous tournez votre étude,
44:15 vous pouvez dire que le traitement fonctionne
44:17 très bien si vous donnez l'association
44:19 des deux molécules à des patients peu touchés.
44:21 Ou bien, vous pouvez dire que ça ne marche
44:23 pas du tout si vous le donnez
44:25 à des patients trop sévèrement atteints.
44:27 C'est pourquoi, pour éviter ce biais,
44:29 nous avons choisi l'analyse multivariée
44:31 qui fait que nous avons dans notre cohorte
44:33 autant de malades sévères et moins sévères
44:35 mais aussi des personnes non malades.
44:37 À travers cette analyse multivariée,
44:39 le résultat reste constant,
44:41 l'association de l'hydroxychloroquine
44:43 et de l'azithromycine pour soigner est bénéfique.
44:45 C'est un traitement
44:47 utilisé contre le paludisme,
44:49 mais en réalité c'est aussi une molécule
44:51 qui a une bonne action dans le cadre
44:53 d'autres pathologies chroniques comme le lupus.
44:55 Je tiens par ailleurs à préciser
44:57 que nous n'avons pas inventé ce traitement.
44:59 C'est basé sur celui du professeur Didier Raoult.
45:01 J'ai choisi au départ
45:05 d'utiliser cette combinaison thérapeutique
45:07 après lecture d'articles scientifiques
45:09 sur l'effet de l'hydroxychloroquine
45:11 et de l'azithromycine ainsi qu'après avoir étudié
45:13 les analyses préliminaires du professeur Raoult.
45:15 Par ailleurs, ces molécules
45:17 étaient connues en Afrique,
45:19 pas très coûteuses et accessibles rapidement.
45:21 C'était une urgence,
45:23 une question de santé publique.
45:25 On ne pouvait pas rester sans rien faire.
45:27 En étudiant, nous avons remarqué
45:29 que l'azithromycine associée à l'hydroxychloroquine
45:31 faisait mieux que l'absence de traitement
45:33 ou que l'hydroxychloroquine seule.
45:35 Je ne fais pas partie
45:37 de ceux qui jettent la pierre à l'OMS.
45:39 Il se trouve que je suis un scientifique
45:41 et le scientifique n'a pas d'état d'âme.
45:43 Il se base sur des faits
45:45 et prend ses responsabilités.
45:47 En faisant mon travail,
45:49 je trouve des résultats éloquents
45:51 et il compte davantage que les recommandations de l'OMS.
45:53 Je voudrais préciser que je ne suis pas
45:55 en relation avec l'OMS.
45:57 Parce que dans son étude,
45:59 elle n'a étudié que la prise de l'hydroxychloroquine
46:01 à une posologie inférieure à celle que j'utilise.
46:03 De plus, nous parlons
46:05 de l'efficacité de l'association
46:07 azithromycine-hydroxychloroquine,
46:09 ce que l'OMS n'a jamais étudié.
46:11 Moi-même, dans mes analyses rétrospectives,
46:13 je dis que l'utilisation
46:15 de l'hydroxychloroquine seule,
46:17 je ne l'ai pas trouvée efficace.
46:19 Les scientifiques de l'OMS
46:21 méritent qu'on leur fasse confiance
46:23 et qu'on ne doit pas les suivre aveuglément.
46:25 Observez-vous des effets secondaires
46:29 cardiaques significativement plus fréquents
46:31 chez les personnes ayant reçu le traitement ?
46:33 C'est notamment ce que dit une analyse
46:35 portant sur plus de 50 ans de données
46:37 de la base de pharmacovigilance
46:39 de l'Organisation mondiale de la santé,
46:41 menée par des chercheurs français et américains.
46:43 On a constaté des effets secondaires,
46:47 mais bénins, qui ont tous disparu
46:49 sans qu'il y ait de traitements supplémentaires,
46:51 notamment des diarrhées.
46:53 On a eu à constater quelques cas de troubles
46:55 du rythme cardiaque, qui ont cessé sans traitement,
46:57 ainsi que quelques cas de palpitations cardiaques.
46:59 Globalement le traitement est bien supporté.
47:01 Comment expliquer que l'utilisation
47:05 de l'hydroxychloroquine soit moins controversée
47:07 au Sénégal, et plus largement en Afrique
47:09 puisque le Maroc, l'Algérie
47:11 ou encore la Côte d'Ivoire l'utilisent toujours ?
47:13 Je n'ai pas d'explication.
47:17 Seulement au Sénégal, il y a deux choses à dire.
47:19 La première du côté politique.
47:21 Nous, scientifiques, ne sommes pas soumis
47:23 à l'influence du politique.
47:25 Le Président nous donne entière liberté.
47:27 Il nous écoute respectueusement
47:29 et prend en considération ce que l'on dit.
47:31 C'est nous les gentils,
47:35 tous les auteurs, dont moi,
47:37 du préprint qui fait si peur en montrant
47:39 que l'on pouvait soigner, ont décidé,
47:41 par solidarité avec le Professeur Lagier
47:43 menacé par la Direction, de retirer le préprint
47:45 pour ne pas laisser croire à une trahison
47:47 de sa part et pour protéger les plus jeunes.
47:49 Les auteurs ont en effet été menacés
47:51 de sanctions en public par M. Braun,
47:53 ministre de la Santé, au Sénat,
47:55 sans procès, sans défense,
47:57 sous le prétexte que le soin
47:59 qui a sauvé tant de gens
48:01 dont on ne veut pas parler,
48:03 aurait été un essai et non du soin de qualité.
48:05 Les seuls cobayes sont ceux
48:07 qui ont été les vaccinés,
48:09 par un essai illégal du fait de l'absence
48:11 de consentement sans contrainte.
48:13 Les soignés et guéris n'ont pas été des cobayes
48:15 mais des chanceux.
48:17 Je n'ai pas peur, la vérité circule
48:19 et circulera, comptez sur moi.
48:21 Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
48:24 Merci à tous !