Laura Glauser et Cléopatre Darleux sont toutes les deux gardiennes de but de handball pour l'équipe de France et mamans depuis quelques années ! On le sait, le sport haut niveau requiert une grande implication et une grande disponibilité. On pourrait croire qu'une grossesse n'est pas la bienvenue, et pourtant, c'est en partageant des histoires de maternité et de carrières sportives qu'on prouve bien que les deux sont possibles.
︎ Allez plus loin :
Cléopatre Darleux : https://www.instagram.com/cleopatredarleux/
Laura Glauser : https://www.instagram.com/lauraglauser/
Equipe de France Féminine de Handball :
@edfmhandball
@ffhandball_officiel
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Cléopatre Darleux : https://www.instagram.com/cleopatredarleux/
Laura Glauser : https://www.instagram.com/lauraglauser/
Equipe de France Féminine de Handball :
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00:00 -Bon, elle n'avait pas de prénom quand elle est née.
00:02 C'est hyper difficile de choisir un prénom.
00:04 Je sais pas si c'est pareil pour toi.
00:06 -Bonjour à tous, c'est Cléopathe Barleux.
00:10 Je suis gardienne de but de Handel, à Brest et en équipe de France,
00:15 et maman d'une petite Olympe.
00:17 -Bonjour, je m'appelle Laura Gloser.
00:18 Je suis gardienne de but aussi à Ghiordi et Tau,
00:23 et en équipe de France,
00:24 et je suis maman d'une petite fille qui s'appelle Canella.
00:27 ...
00:30 J'ai pas retardé mes plans de carrière pour avoir un bébé.
00:34 C'est tombé un peu au bon moment
00:37 où j'étais en train de renégocier mon contrat.
00:39 On s'est mis assez rapidement d'accord
00:41 sur le fait que je pouvais avoir le projet bébé dans mon contrat.
00:46 Et pour ma part, c'est vrai que j'ai eu ma fille à l'âge de 30 ans,
00:50 donc ce qui est, on dirait, assez tard.
00:54 J'ai remis le projet là plutôt de côté à un moment donné,
00:57 parce que c'est pas évident de trouver le bon moment.
01:00 -Pour moi, le club l'a bien pris.
01:01 C'est quelque chose qu'on a négocié ensemble.
01:03 Je lui aurais fait part de mon envie,
01:06 et eux, ils avaient envie que je reste aussi au club,
01:08 donc on a signé un contrat de 3 ans,
01:10 et quand ils ont appris que j'étais enceinte,
01:12 ils étaient très contents pour moi.
01:14 -Pour ma part, pour le club,
01:16 entre guillemets, ils l'ont plutôt bien pris.
01:18 Après, c'est pas quelque chose qui était organisé, je dirais, en amont,
01:23 parce que j'étais plutôt en milieu de contrat.
01:26 Moi, je l'avais pas prévu.
01:28 C'est arrivé un peu comme ça, sur le tas.
01:30 Ils l'ont pris, je dirais, comme c'est venu.
01:33 De toute façon, ils avaient pas le choix,
01:35 mais je dirais qu'ils l'ont pas très bien pris.
01:37 Alors, j'ai été suivie par le médecin du club
01:40 et le médecin de l'équipe de France.
01:42 "Suivie", c'est un grand mot.
01:44 C'était plus un soutien.
01:46 Et ensuite, surtout par une gynécologue,
01:49 qui était géniale.
01:51 Sur ça, j'ai été vraiment bien accompagnée,
01:54 mais je dirais comme une personne non sportive.
01:58 Il y avait vraiment toute une équipe.
01:59 Il y avait une sage-femme aussi qui courait des marathons,
02:03 et aussi par le préparateur physique du club.
02:05 Donc j'étais plutôt bien entourée.
02:07 En plus de ça, j'avais plein de copines qui étaient déjà passées par là.
02:10 Elles étaient de bons conseils aussi.
02:13 Aujourd'hui, on a un maintien de salaire de 12 mois,
02:19 ce qui est vraiment super,
02:20 comparé à lorsque nous, on était enceintes,
02:22 il y avait trois mois de maintien de salaire.
02:25 Pour ma part, j'ai eu mon maintien de salaire
02:28 pendant toute ma grossesse, donc ça, c'était vraiment bien.
02:30 Je crois que pour toi aussi, c'était le cas.
02:32 Mais c'est vrai qu'il y a des clubs qui ne l'ont pas forcément fait,
02:35 donc ça, c'est une réelle avancée pour la Ligue féminine.
02:37 La reprise du post-partum s'est plutôt bien passée pour moi.
02:44 C'est vrai qu'on communiquait beaucoup pour savoir où est-ce que j'en étais,
02:47 comment ça se déroulait,
02:49 et ça s'est bien déroulé, plutôt très bien.
02:52 Pour ma part, pareil, ça s'est très bien passé.
02:55 De toute façon, je pense que quand on devient maman,
02:58 déjà dans la vie, on est tellement heureuse, tellement comblée
03:00 que reprendre du sport et reprendre un peu conscience de son corps aussi,
03:05 c'est hyper important de retrouver son corps de sportive.
03:08 Nous qui sommes des sportives de haut niveau,
03:10 on a l'habitude d'être un peu hyper actives à ce niveau-là,
03:13 donc c'était un plaisir de reprendre et tout s'est hyper bien passé.
03:16 On a tous les deux repris assez vite,
03:18 trois mois, on était déjà en train de rejouer,
03:20 donc à ce niveau-là, c'est très bien.
03:22 S'organiser.
03:27 C'est déjà très bien.
03:28 Quand on est maman au sportive de haut niveau,
03:30 il faut être très organisée.
03:32 C'est ça vraiment la clé de la réussite,
03:34 très organisée et bien s'entourer aussi,
03:36 être entourée des bonnes personnes,
03:38 parce que c'est important d'aller à l'entraînement ou de partir en stage,
03:42 comme aujourd'hui, on est avec l'équipe de France,
03:44 sereinement, sans se poser des questions de "Où est mon enfant ?
03:49 Avec qui il est ?"
03:51 Le plus important pour nous,
03:53 c'est qu'il se sente bien avec un entourage aimant.
03:57 Pour moi, pour faire évoluer la mentalité,
04:03 c'est de communiquer positivement sur le fait d'être maman,
04:07 de montrer des bons exemples de mamans qui réussissent dans le sport,
04:11 qui réussissent à être performantes.
04:14 À un moment donné, c'était tabou d'avoir des mamans sportives.
04:17 Bien sûr, ce n'est pas facile tous les jours,
04:19 mais je pense que le fait d'être épanouie dans notre vie privée
04:23 en tant que femme et en tant que sportive de haut niveau,
04:26 il n'y a rien de mieux.
04:27 Je pense que discuter de tout ça
04:29 et avoir des témoignages de tout ça est bien.
04:31 Ma petite-fille s'appelle Olympe.
04:38 Elle n'avait pas de prénom quand elle est née,
04:40 c'est hyper difficile de choisir un prénom.
04:42 Je ne sais pas si pour toi c'était pareil.
04:44 Elle est née à 6h du matin, on ne savait toujours pas, on hésitait.
04:48 À 16h, on s'est mis d'accord.
04:51 Au final, ce qui était important pour moi,
04:54 c'est qu'elle a un prénom plutôt original.
04:56 J'hésitais avec un autre prénom.
04:58 Les sages-femmes ont dit qu'il y en a eu 16 cette semaine.
05:01 J'ai dit qu'on allait opter pour Olympe.
05:04 J'étais très contente.
05:06 C'était plutôt mon mari qui avait opté pour ce prénom-là,
05:09 plus pour le côté mythologique.
05:13 Ma petite-fille s'appelle Kanyela.
05:15 Je recherchais un prénom pour les filles qui se menaçaient en A,
05:19 parce que j'aime beaucoup les prénoms qui se menaient en A.
05:22 Mon compagnon avait trouvé Kanyel pour un petit garçon.
05:26 Un jour, il m'a proposé Kanyela.
05:28 Qu'est-ce que tu en penses ? C'est vrai que j'ai adoré.
05:31 Je voulais aussi un prénom original.
05:33 Je pense que ça n'a pas loupé.
05:35 Vive les mamans, vive les enfants.
05:38 Faites en plein.
05:42 Ils vont censurer, les coachs.
05:45 ...