Selon Le Figaro, l'écriture inclusive est omniprésente dans certaines universités mais absente dans d'autres comme Dauphine ou Panthéon Assas. Qu'en pensent les étudiants ?
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00:00 Une écriture qui pourrait devenir la norme dans les universités.
00:03 A la Sorbonne, où elle serait utilisée à 30% d'après le Figaro,
00:07 les étudiants y sont régulièrement confrontés.
00:10 Il y a une volonté de l'utiliser aussi pour les documents un peu administratifs
00:15 ou l'affichage dans les couloirs.
00:17 Devoir écrire, non. Par contre, j'ai déjà eu des textes, par exemple, des exercices
00:21 avec de l'écriture inclusive.
00:22 S'il ne s'oppose pas à son utilisation, certains concèdent qu'elle peut poser
00:26 quelques difficultés et manquer parfois de pertinence.
00:29 Visuellement, quand on relit, ce n'est pas évident.
00:31 Et après, même pour l'écrire, je pense que c'est une habitude à prendre.
00:35 C'est peut-être un peu compliqué pour savoir exactement où il faut l'utiliser,
00:39 où ça peut être pertinent de l'utiliser.
00:41 Se ramener à reconvertir des écrits qui ont déjà été mis en place
00:46 avec, par exemple, une touche d'art différente ou une empreinte historique différente,
00:51 là, ça peut être remis en question.
00:53 Une écriture qui se généralise de plus en plus, au détriment de la langue française,
00:57 d'après Rémi Perade, délégué national de l'Uni.
01:00 Jusqu'ici, c'était certains professeurs militants,
01:03 certaines administrations militantes, etc.
01:06 C'est vraiment une catastrophe pour l'avenir.
01:07 Parce que c'est un sujet, mais c'est un sujet pour l'avenir.
01:10 Parce qu'on parle de la survie de la langue française,
01:13 on parle de l'éducation des jeunes.
01:15 En 2021, une circulaire a banni l'utilisation de l'écriture inclusive
01:19 dans les écoles, les collèges et les lycées.
01:21 Mais elle ne fait l'objet d'aucune réglementation dans les universités.
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