La saison sur terre battue de Holger Rune s’est terminée en quart de finale de Roland-Garros, après une défaite face à Casper Ruud, au même stade de la compétition que l’an dernier. Sixième mondial, le meilleur classement de sa carrière, le Danois a connu une très bonne saison sur ocre avec notamment deux finales en Masters 1000, à Monte-Carlo puis Rome, et un titre acquis à Munich.
Mais pour son coach Patrick Mouratoglou, cette défaite en quart de finale de Roland-Garros, sa meilleure performance en Grand Chelem (comme en 2022 à Paris) est décevante car l’objectif était d’aller remporter le tournoi.
Dans le dernier épisode de l’Œil du Coach, l’entraîneur français fait le bilan de l’évolution positive de Holger Rune depuis le mois d’octobre 2022, et explique également qu’il faudra tirer des leçons de ce Roland-Garros 2023 pour pouvoir progresser et arriver à l’objectif majeur qui est de devenir numéro un mondial et de remporter des tournois du Grand Chelem.
LES MOMENTS-CLÉS DE L’ŒIL DU COACH SUR HOLGER RUNE
15” : Pour Patrick Mouratoglou, le Holger Rune de l’année dernière n’est plus le même joueur qu’aujourd’hui. Le Danois a beaucoup progressé et a également beaucoup gagné.
40” : L’heure est au bilan pour savoir ce qui a bien fonctionné et également ce qui a moins bien fonctionné, pour pouvoir avancer et passer d’un solide joueur du Top 10 à un potentiel numéro un et vainqueur en Grand Chelem.
50” : Même si quand on regarde son classement, ce résultat est logique, la défaite en quart de finale de Roland-Garros est décevante pour Holger Rune explique l’entraîneur français, car ce n’est pas l’objectif du Danois, qui aspire à aller plus loin.
1’29 : La route pour devenir numéro un mondial n’est pas faite que de victoires, il faut savoir expérimenter la défaite pour grandir.
1’53 : Patrick Mouratoglou explique que Holger Rune était fatigué mentalement lors de son match face à Casper Ruud. Le Danois a beaucoup joué sur terre battue et pendant ces derniers mois, où il a beaucoup évolué.
2’35 : Une des raisons pour laquelle il était fatigué mentalement est aussi sa gestion d’un nouveau statut, celui d’outsider en Grand Chelem.
Mais pour son coach Patrick Mouratoglou, cette défaite en quart de finale de Roland-Garros, sa meilleure performance en Grand Chelem (comme en 2022 à Paris) est décevante car l’objectif était d’aller remporter le tournoi.
Dans le dernier épisode de l’Œil du Coach, l’entraîneur français fait le bilan de l’évolution positive de Holger Rune depuis le mois d’octobre 2022, et explique également qu’il faudra tirer des leçons de ce Roland-Garros 2023 pour pouvoir progresser et arriver à l’objectif majeur qui est de devenir numéro un mondial et de remporter des tournois du Grand Chelem.
LES MOMENTS-CLÉS DE L’ŒIL DU COACH SUR HOLGER RUNE
15” : Pour Patrick Mouratoglou, le Holger Rune de l’année dernière n’est plus le même joueur qu’aujourd’hui. Le Danois a beaucoup progressé et a également beaucoup gagné.
40” : L’heure est au bilan pour savoir ce qui a bien fonctionné et également ce qui a moins bien fonctionné, pour pouvoir avancer et passer d’un solide joueur du Top 10 à un potentiel numéro un et vainqueur en Grand Chelem.
50” : Même si quand on regarde son classement, ce résultat est logique, la défaite en quart de finale de Roland-Garros est décevante pour Holger Rune explique l’entraîneur français, car ce n’est pas l’objectif du Danois, qui aspire à aller plus loin.
1’29 : La route pour devenir numéro un mondial n’est pas faite que de victoires, il faut savoir expérimenter la défaite pour grandir.
1’53 : Patrick Mouratoglou explique que Holger Rune était fatigué mentalement lors de son match face à Casper Ruud. Le Danois a beaucoup joué sur terre battue et pendant ces derniers mois, où il a beaucoup évolué.
2’35 : Une des raisons pour laquelle il était fatigué mentalement est aussi sa gestion d’un nouveau statut, celui d’outsider en Grand Chelem.
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00:00 The road to number one is not only successes.
00:02 We need to take the lessons, we need to understand,
00:04 and we need to find solutions to go further.
00:07 That's basically the job.
00:08 Now if I look back at him in October and him now,
00:15 I think he's a different player.
00:17 He grew a lot, he developed a lot, he won a lot.
00:21 He was third in the world in October,
00:23 he's now fifth or sixth, which is not the final destination,
00:26 but he made a big step.
00:28 He won a lot, he's also tired physically, mentally.
00:31 It's not an excuse, but it's a fact.
00:33 And I think it's time to sit down and think
00:35 what the good things that have been done,
00:37 but also what needs to be done in the future
00:39 to the next evolution from a top 10 player,
00:42 a solid top 10, because now what we can say
00:44 is a solid top 10, to a potential number one
00:47 and a Grand Slam winner.
00:48 If you just look at his ranking and the result,
00:51 it's logic, but it's disappointing to lose in quarters
00:54 because that's not the goal.
00:55 The goal is not to play your level,
00:58 but to play your future level and continue to develop.
01:01 So now when Holger plays a Grand Slam, it's to win it.
01:04 Not that before it was not to win it,
01:05 but before it was more difficult to imagine winning it.
01:08 When you do a season on clay,
01:10 you reach to a Masters 1000 final and win a title,
01:13 and you're number six in the world,
01:14 and you're clearly on your way up.
01:16 You can't imagine winning it, and you have to aim,
01:19 and we do aim at winning Grand Slams.
01:20 So that's why it's disappointing,
01:22 because he didn't win it.
01:23 To stop in quarters is not the result that is expected.
01:25 If you think you wake up tomorrow and you're number one,
01:28 that's not the right way to think.
01:30 Everything is a journey to success
01:33 with, again, development and wins.
01:35 So you need to experience the failures
01:37 to understand what you do wrong,
01:39 what you should, maybe a behavior, maybe a shot,
01:44 maybe a combination of shots,
01:45 maybe a percentage of a serve,
01:48 whatever it is, to keep moving up.
01:51 I think mentally he was extremely tired,
01:54 not only from his previous match in five sets,
01:57 but more than that, the whole clay season,
01:59 the whole year, the whole eight months
02:01 that were crazy in a way,
02:03 and the last weeks before the Slam,
02:05 and I think it can be also a lesson to play, of course,
02:08 to play to win, but not to overplay.
02:10 And there is a fine line there to find
02:13 between playing and overplaying.
02:14 When you are emotionally exhausted in tennis,
02:17 it's not one reason.
02:19 It's a combination of many factors
02:21 that play the role.
02:22 So again, the clay season, a lot of matches,
02:24 a lot of emotions, won a lot,
02:27 but also paid the price for winning.
02:28 There is always a price.
02:29 Started the Rangaros tired, and this five-set match.
02:32 But also a new status.
02:34 He came to Rangaros being not a favorite.
02:37 There are two favorites, Alkaraz and Djokovic,
02:39 but being one of the main outsiders.
02:42 Probably two, three guys that were very serious outsiders,
02:45 and he was one of them.
02:46 So this just brings the expectation to the higher level,
02:49 and you have much more pressure.
02:50 I mean, I think it's great with pressure,
02:52 but it's new, and when something new comes to you,
02:55 there is always a little time for adaptation,
02:58 and I think this also burned a lot of mental energy.
03:00 (upbeat music)
03:03 (upbeat music)
03:05 (upbeat music)