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Transcription
00:00 - C'est un canard, ça. - Essayez ça, je vais lui rendre un.
00:03 - Zéro. - Vous n'avez pas de coffre, bon sang !
00:06 Je trouve très maladroit de votre part de vous montrer désagréable.
00:09 - Et de la votre série ! - Si je m'occupe de votre publicité,
00:11 vous allez sauter plus haut que votre fils.
00:13 Ne me poussez pas à vous, parce que c'est moi qui vais vous faire sauter.
00:15 - Je vous satélise. - Amusant.
00:18 - Et comment ? - Regardez, ça, c'était le grenier avant.
00:21 Regardez maintenant.
00:25 Poudre apparente, sofa, lumière d'ambiance.
00:28 Tiens, ça, c'est mon agence.
00:31 Parce que j'ai une agence aussi.
00:33 Quand j'ai eu fini de retaper pour moi,
00:36 je me suis dit après tout pourquoi je ne retaperais pas pour les autres, c'est vrai.
00:39 Les gens sont cons, il faut en profiter.
00:42 Je me suis trompé sur mon destin, mon cher.
00:46 Je ne suis pas un grand fauve, mais plutôt un animal de salon.
00:49 Le genre chihuahua.
00:55 Je suis rené.
00:58 Je revis.
01:01 Oh, nom de Dieu, bordel de merde.
01:06 Suivez-vous. Suivez-moi.
01:09 Je suis complètement sauvé.
01:12 Pardon, monsieur, la rue Gustave Flaubert, s'il vous plaît.
01:17 - Qu'est-ce que vous allez foutre, rue Gustave Flaubert ? - Ça ne m'en garde pas, monsieur.
01:20 Alors m'emmerdez pas, c'est tout ce que je vous demande.
01:22 - Vous pourriez être aimable. - En quel honneur ?
01:25 Ça, c'est incroyable. Je lui demande un renseignement, il m'insulte.
01:28 De quel droit vous lui demandez un renseignement ?
01:31 Même dans la rue, on ne peut plus avoir la paix, maintenant.
01:33 Vous venez nous les briser jusque sur les trottoirs.
01:35 Il n'y a pas de renseignement, il n'y a pas de rue Gustave Flaubert. Il n'y a plus rien.
01:39 Vous voyez pas que c'est un homme fatigué ?
01:41 À deux doigts du break.
01:43 Vous cherchez un incident ou quoi ?
01:49 - Poussin, tu trouves pas que j'ai un peu repris, là ? - Mais non.
01:53 J'ai plus mon damier, comme d'habitude.
01:57 Peut-être que je repense au dégraisseur, non ?
02:00 Je sais bien que c'est mauvais pour toi, Alcena.
02:04 Oh, bordel.
02:06 - J'ai bien pas le chalet, cette nuit, et toi ? - Moi aussi.
02:11 Oh, putain. Ça fait du bien de ronfler comme ça.
02:14 Oui, mais, Lucien, est-ce que ça ne voit rien foutre ?
02:18 Ça suffit comme but, dans la vie ?
02:20 Pas toujours, ouais.
02:23 Est-ce que ça suffit à vous excuser ?
02:27 C'est pas le moment de faire des excuses.
02:29 Je suis en train de me faire un petit déjeuner.
02:31 Je vais me faire un petit déjeuner.
02:33 Je vais me faire un petit déjeuner.
02:35 Je vais me faire un petit déjeuner.
02:37 Je vais me faire un petit déjeuner.
02:39 Je vais me faire un petit déjeuner.
02:41 Je vais me faire un petit déjeuner.
02:43 Je vais me faire un petit déjeuner.
02:45 Je vais me faire un petit déjeuner.
02:47 Je vais me faire un petit déjeuner.
02:49 Je vais me faire un petit déjeuner.
02:51 Je vais me faire un petit déjeuner.
02:53 Vous connaissez M. Mariel.
02:55 Très heureux, j'ai beaucoup aimé votre dernier film.
02:57 Ah oui ?
02:59 Très bon.
03:01 Vous vous souvenez du titre ?
03:06 Oui, c'était pas quelque chose avec...
03:09 Buissons ?
03:11 Les buissons ?
03:13 Derrière les buissons ?
03:15 Non, il n'y avait pas de buissons.
03:17 Aucun buisson.
03:19 Qu'est-ce qu'il y avait alors ?
03:21 Il y avait un pot d'eau chaude.
03:23 Je suis Jean-Pierre Mariel.
03:25 Oui.
03:27 L'acteur.
03:29 Oui, je vois.
03:31 Voilà.
03:33 C'est tout.
03:35 D'accord.
03:37 J'étais assistante vétérinaire.
03:39 Ça tombe bien, je suis un cochon.
03:41 Merci d'avoir regardé cette vidéo !
03:43 [SILENCE]

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