Numéro un mondial, deux fois vainqueur de la Coupe Davis et détenteur de quatre titres du Grand Chelem, Jim Courier est un monument du tennis des années 90. Désormais ambassadeur Rolex, la célèbre manufacture horlogère suisse, partenaire global et majeur du tennis mondial, l'Américain de 52 ans a répondu, entre autres, à nos questions sur son tournoi favori, le joueur dont le style se rapproche le plus du sien ou encore le circuit actuel.
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00:26 Roland-Garros a été mon grand slam préféré depuis le début,
00:30 parce que quand j'étais en junieur, j'ai gagné le titre de double ici.
00:34 Donc j'ai un petit plat de silver à la maison pour le titre de double de Roland-Garros.
00:39 J'ai eu une bonne connexion tôt.
00:42 Et c'était aussi le tournoi des 4 grands slams.
00:45 C'est celui que j'ai joué le mieux tôt.
00:47 J'ai fait la course de 16 quelques fois avant de pouvoir le faire dans n'importe quel autre de mes majors.
00:53 J'ai toujours eu une bonne connexion avec les courts.
00:56 J'ai toujours eu une bonne connexion en Paris.
00:59 J'ai aimé être dans la ville.
01:01 Et je pense que cela a transmis une bonne performance sur le court.
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01:09 C'est rare que tu puisses être le numéro 1 du monde sans gagner un major.
01:14 Cela arrive parfois, mais ils sont souvent en main.
01:17 Pour moi, l'immédiatité de gagner un tournoi comme Roland-Garros,
01:22 de ressentir ce moment, cette émergence d'adrénaline,
01:26 c'est probablement plus proche que d'atteindre le numéro 1,
01:30 qui est plus une culmination de tout le travail que tu fais tout l'année.
01:34 C'est ce magique voyage pour deux semaines,
01:39 surtout si tu n'as jamais fait ça avant.
01:41 Mais il y a quelque chose à faire avec cette trophée dans ta main.
01:45 Quand tu es le numéro 1, ils ne te donnent pas forcément une trophée tout de suite.
01:48 Tu le ressens vraiment, dans un sens très présent.
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01:57 Je n'étais jamais aussi bon que Rafael Nadal,
02:00 mais la façon dont il a contrôlé la joue avec sa main avant
02:04 était quelque chose que j'ai essayé de faire dans mon temps,
02:06 à un niveau bien plus bas, bien sûr.
02:08 Mais la manière dont il a joué avec sa main avant
02:11 est quelque chose qui me dérange beaucoup,
02:13 et c'était mon carnet de renseignements.
02:15 [Musique]
02:19 On est en phase de transition dans le tennis,
02:22 on a eu une phase de dominance qu'on n'a jamais vue,
02:25 certainement dans le tennis des hommes,
02:27 avec les grands 3 et les grands 4.
02:29 Murray a été une partie de cette histoire aussi,
02:31 et c'est très difficile pour les extérieurs de se débrouiller et de gagner.
02:35 Quelqu'un comme Stan Mavrinka est une grande exception,
02:38 et avoir gagné trois Majors au cours des 15 dernières années
02:41 a été très difficile à faire.
02:43 Maintenant, les opportunités vont commencer à apparaître pour les jeunes joueurs,
02:47 comme on l'a vu avec Alcaraz à l'Olympique des Etats-Unis.
02:50 Maintenant, Nadal, malheureusement, malheureusement malheureux,
02:54 et incapable de jouer ici.
02:56 Djokovic est le dernier à rester,
02:58 Murray n'a pas joué ici, il s'est concentré sur le bois,
03:00 Federer est retiré.
03:02 Donc maintenant, il n'y a qu'un joueur dans le draw,
03:05 avec Mavrinka qui a perdu, qui a gagné ce tournoi.
03:08 C'est une grande opportunité pour eux.
03:10 Et à l'heure actuelle,
03:12 vous avez ces joueurs qui semblent être assez dominants aussi.
03:16 Des joueurs comme Alcaraz, des joueurs comme Hogaruna
03:19 commencent à vraiment monter.
03:21 C'est une heure excitante dans le jeu des hommes.
03:24 Dans le jeu des femmes, Serena était une force dominante.
03:28 Elle a gagné 23 Majors, et elle n'y joue plus.
03:32 Donc cette opportunité a ouvert la porte
03:35 pour quelqu'un comme Igor Svantek,
03:37 qui a aussi pris l'avantage d'Ash Barty,
03:39 qui a retiré à un jeune âge.
03:41 Et maintenant, vous avez trois joueurs
03:43 qui commencent à vraiment monter dans le jeu des femmes.
03:45 On voit Rybakina, le champion de Wimbledon,
03:47 et on voit Sabalenka, le champion de l'Open Australien,
03:50 commencer à jouer plus consistantement
03:52 pour matcher la consistance de Svantek.
03:55 Donc c'est excitant, parce que les rivalités,
03:57 pour moi, c'est ce qui conduit au sport.
04:00 Je pense qu'on va découvrir
04:03 si les Américains, les hommes et les femmes,
04:06 ont ce qu'il faut pour gagner un Major,
04:08 parce qu'il y a plus d'opportunités.
04:10 On va voir si ils peuvent prendre le prochain pas.
04:13 Et on ne sait pas jusqu'où on arrive,
04:15 si on peut le faire.
04:16 Tiafo a fait les semi-finals de l'Open,
04:19 Tommy Paul, en Australie, a fait les semi-finals,
04:22 Taylor Fritz a été la meilleure de ces deux.
04:24 Coco Gough a été la finale de l'année dernière.
04:26 Jesse Pagoula, un top 3 du monde,
04:29 qui joue si consistantement.
04:31 Je pense qu'ils ont ce qu'il faut pour gagner un Major dans cette époque.
04:34 Et on verra s'ils peuvent y arriver.
04:37 Sous-titrage Société Radio-Canada
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