Thierry Boutard, maire d'Amboise et candidat
Brice Ravier, ancien conseiller municipal et candidat
Brice Ravier, ancien conseiller municipal et candidat
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00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans ce débat consacré à l'élection municipale à Amboise,
00:19 J-5 avant le vote, programmé ce dimanche 11 juin.
00:23 Un débat en partenariat avec la Nouvelle République, je suis avec Julien Proulx.
00:27 Bonjour Julien.
00:28 Bonjour Florent, bonjour à tous.
00:29 Journaliste à la NR à Amboise, vous allez questionner les deux candidats qui sont avec nous ce soir en plateau.
00:35 Thierry Boutard, bonjour.
00:37 Bonjour.
00:38 51 ans, maire sortant, maire classé d'hiver droite, c'est bien ça ?
00:41 D'hiver droite.
00:42 Très bien.
00:43 Et votre concurrent, Brice Ravier, bonjour.
00:45 Enchanté, bonjour.
00:46 54 ans, ancien conseiller municipal et candidat d'une liste présentée sans étiquette mais plutôt marquée à gauche.
00:52 D'hiver.
00:53 D'hiver, d'hiver.
00:54 Cette élection municipale dimanche intervient trois ans seulement après celle de 2020,
00:58 résultat d'une grave crise politique en plusieurs actes, un rapide retour en arrière.
01:03 À peine sur pied, la majorité se fracture au point que certains élus rejoignent l'opposition.
01:08 Au fil des mois, la situation continue de se dégrader, la majorité devient minoritaire
01:12 et le maire quasiment sans pouvoir, une situation de blocage politique
01:16 qui aboutit à la démission du conseil municipal et à de nouvelles élections.
01:21 Nous y sommes.
01:22 Pendant 26 minutes, messieurs, trois thèmes vont être abordés.
01:26 La gouvernance, justement, quel maire serez-vous ?
01:30 Les finances, Amboise ne roule pas sur l'or et des interrogations subsistent quant à sa capacité à investir.
01:37 Et puis on terminera par les mobilités et l'urbanisme.
01:40 Enfin, vous aurez une minute chacun pour convaincre les électeurs de voter pour vous.
01:45 Mais d'abord, donc, Julien, la gouvernance.
01:48 Oui, alors la gouvernance, cette question, elle a été au cœur des débats du conseil municipal d'Amboise au cours des mois passés.
01:55 Donc première question à vous, monsieur Raviez, quel maire serez-vous si vous êtes élu le 11 juin ?
02:01 Je veux vraiment une gouvernance partagée.
02:05 La forme et le fond. Le fond, c'est notre projet.
02:08 Le projet qu'on a présenté déjà depuis de nombreux jours aux Amboisiennes et aux Amboisiens,
02:13 dont ils ont lecture et pour lequel nous rencontrons tous les jours, depuis une dizaine de jours,
02:20 soit dans les quartiers, soit les réunions publiques.
02:24 Voilà. Nous nous présentons ce projet.
02:27 Qu'est-ce que c'est une gouvernance partagée ?
02:29 La gouvernance partagée, c'est... l'idée, c'est de l'efficacité.
02:32 L'idée, c'est pas de faire beau.
02:34 Je pars sur le principe qu'on réfléchit mieux à plusieurs et qu'on réfléchit mieux avec tout le monde.
02:42 Avec les représentants associatifs, avec les forces vives d'Amboise,
02:47 chefs d'entreprise, commerçants, mais également et avant tout,
02:51 avec l'ensemble des agents de la ville ou des agents de la communauté de commune.
02:56 On réfléchit également avec tous les élus de la ville, les élus de la majorité,
03:02 mais également les élus de l'opposition.
03:05 Tout cela parce que nous avons besoin de retrouver de la sérénité,
03:09 nous avons besoin de retrouver de l'écoute
03:12 et nous avons besoin aussi de voir qu'Amboise se conjugue au pluriel, à plusieurs.
03:17 – Thierry Boutard, de l'écoute, de la sérénité, à priori vous êtes d'accord avec cela.
03:22 Seriez-vous un nouveau maire si vous êtes réélu le 11 juin ?
03:25 – Je serais avant tout un maire à l'écoute des Amboisiens
03:28 et à la disponibilité des Amboisiens comme je l'ai été pendant trois ans.
03:32 C'est-à-dire énormément de terrain, mais aussi beaucoup de rencontres,
03:36 beaucoup de rencontres aussi autour des thèmes et des thématiques.
03:40 Oui, les oppositions, il faut qu'elles aient leur place,
03:42 il faut qu'elles viennent encore au rendez-vous.
03:45 Et sur les sujets plutôt de la gouvernance interne,
03:49 je pense que le socle qui repart avec moi dans cette liste,
03:52 le socle de 18 conseillers municipaux connaît ma méthode de travail, l'apprécie,
03:58 et beaucoup l'ont dit d'ailleurs aussi en conseil municipal.
04:01 Ils connaissent aussi mon sentiment de vouloir me donner complètement à cette ville
04:07 comme je l'ai fait.
04:08 Et ce sentiment de vouloir se donner complètement à cette ville,
04:11 je demande effectivement aux élus de donner du temps, de donner de l'énergie.
04:17 Il y a beaucoup de travail à faire.
04:19 On n'arrive pas dans une mairie, les choses ne se font pas aussi facilement
04:23 quand on hérite effectivement d'une situation politique
04:26 qui était plutôt stable pendant 20 ans.
04:28 Les choses se bousculent et ça peut bousculer effectivement.
04:32 – Monsieur Boutard, toujours concernant la gouvernance,
04:36 au cours des derniers mois, il y a eu plusieurs départs à l'Hôtel de Ville,
04:40 la directrice générale des services, le directeur technique, la responsable juridique.
04:44 L'opposition pointe la responsabilité de votre management dans ces départs.
04:50 Comment vous les expliquez vous ces départs ?
04:52 – Il est tellement facile de tout faire reporter aux maires
04:55 comme étant le pire des personnages de la place publique.
04:59 À la fois, beaucoup d'agents sont venus me voir en me disant
05:03 la situation dans laquelle vous avez été mis, c'est-à-dire de ne plus avoir de pouvoir,
05:07 de faire des conseils municipaux de 8 heures avec 250 délibérations,
05:11 de ne plus avoir parfois la capacité de travailler sur autre chose,
05:16 d'être mis en cause très souvent, en conseil municipal, en commission,
05:22 a fait que beaucoup d'agents m'ont dit "on a eu beaucoup de plaisir à travailler avec vous,
05:28 mais on va s'en aller".
05:29 Et puis il y avait des élections, la crainte aussi, peut-être que je ne repasse pas,
05:34 et de se dire que cette équipe qui avait été constituée,
05:37 puisque les départs sont très récents, au moment où on annonce d'ailleurs les élections,
05:42 eh bien ils ont dit "nous, on vous aime beaucoup,
05:45 mais on a aussi notre vie professionnelle à poursuivre".
05:48 – Brice Ravier, est-ce que c'est aussi votre sentiment ?
05:51 Est-ce que vous aurez une méthode de management apaisée ?
05:55 Et puis est-ce que vous avez le sentiment d'avoir, pendant cette crise politique,
05:59 eu peut-être un soufflet sur les braises ou pas du tout ?
06:03 Ou alors, voilà, c'est la situation, le résultat d'un pourrissement politique
06:08 au sein de la majorité ?
06:09 – Moi je rappelle le contexte.
06:11 Le contexte, c'est le départ de Colistier de l'alice de Thierry Boutard.
06:17 On a environ 19 Colistiers qui sont partis
06:20 et qui ont pour certains rejoint la majorité, qui était la majorité minoritaire.
06:25 Mais avant toute chose, c'est le départ dû à une vision,
06:29 à un manquement peut-être à la parole donnée.
06:32 Lorsque je discute avec l'ensemble de ces conseillers,
06:36 beaucoup m'ont dit leur grande déception.
06:40 Leur grande déception sur les méthodes de management,
06:43 l'autoritarisme, le manque de concertation.
06:46 Moi je ne suis pas comme ça, je ne fonctionne pas comme ça,
06:48 je ne suis pas comme ça parce que j'ai l'habitude de travailler déjà en équipe.
06:52 Je fais confiance à mes collaborateurs, je fais confiance à la liste
06:55 qui va être présentée et qui continuera, et qui, si je l'espère, sera élue,
07:00 et pour lequel je sais qu'il y a des compétences.
07:04 Je sais que nous pouvons aller vers un beau projet pour Amboise
07:08 parce que Amboise le mérite.
07:10 – Est-ce que ce sera vraiment un nouveau projet ?
07:13 On parle de Stéphane Delbar comme directeur de cabinet,
07:16 ancien directeur de cabinet de Christian Guion qui a été maire.
07:19 – Je ne suis pas là en train de faire un diaporama
07:24 de qui seront les agents, de qui ne seront pas les agents.
07:27 Ce que je note, 40 départs, 40 départs, et ce n'est pas depuis deux semaines,
07:32 40 départs, des situations de grande détresse chez les agents,
07:37 un manque de confiance chez les agents qui nous sont répertoriés, évoqués,
07:42 et qui nous ont été aussi évoqués en face à face, par messagerie,
07:48 de façon directe.
07:50 Ce sont des gens qui ont souffert,
07:52 pour lesquels on n'a pas pris en considération ces personnes-là.
07:55 Je ne suis pas là pour dire il y aura qui, il y aura quoi, il y aura quoi.
07:58 Il y aura, et ce dont je suis sûr, c'est une liste compétente au service d'Amboise.
08:03 Ce que je suis sûr aussi, c'est que je ne serai pas un maire
08:07 qui cumulerait tout, un maire qui aurait raison et confiance en tout.
08:13 Non, je sais être à l'écoute, je sais que je ne sais pas tout,
08:16 et je sais que j'ai des collaborateurs, et j'ai des conseillers,
08:19 et j'ai une équipe qui peut m'entourer pour ça.
08:22 – Thierry Boutard, vous répondez,
08:24 et puis ensuite on écoutera les Amboisiens à notre micro.
08:26 Allez-y Thierry Boutard.
08:27 – Alors, je souris parce que la crise politique qu'il y a eu au Conseil municipal
08:31 a été aussi une bonne manœuvre pour les oppositions
08:35 puisque quand on gouverne une ville pendant 30 ans
08:38 et qu'on a l'impression d'être propriétaire,
08:41 à un moment donné, ça peut effectivement susciter un grand trouble de se dire
08:46 "Ah ben, ce n'est plus notre ville, quelqu'un d'autre est venu la prendre".
08:50 Alors on met tout en œuvre, tout, les attaques personnelles,
08:54 les insultes en Conseil municipal, les insultes,
08:57 quand on dit "je suis tempéré, je suis ceci, je suis cela",
09:01 quand on vous traite de menteur, quand on vous traite d'erreur de l'histoire,
09:06 d'erreur pour le territoire, quand on systématiquement,
09:11 et quand on va jouer ce double jeu en arrière-garde de dire
09:14 "arrêtez, gna gna gna", sur les personnels,
09:18 je n'ai jamais maltraité les personnels.
09:21 Oui, nous héritions de 20 ans et d'une administration
09:24 qui avait été faite à l'image de l'ancien maire.
09:26 J'ai une méthode, certains ne s'en satisfaisaient pas
09:30 et dans cette mairie, il y avait une technique,
09:33 c'est que les agents y rentraient à 20 ans, en sortaient à 60 ans.
09:36 Moi, je pousse nos agents à faire, passer des concours,
09:40 à aller voir aussi l'évolution de leur carrière,
09:44 si je les avais si mal traités.
09:46 Pourquoi je les aurais augmentés dans une période de difficulté ?
09:49 Pourquoi j'aurais augmenté la prime de fin d'année,
09:52 enfin le cadeau de fin d'année ?
09:54 Pourquoi il n'y a jamais eu de grève, il n'y a jamais eu de rébellion ?
09:58 Les conseils sociaux de territoire se passent très bien.
10:02 J'en ai beaucoup entendu aussi sur la méthode de gestion ancienne.
10:06 On ne va pas refaire l'histoire, mais l'idée c'est de savoir quand même...
10:10 Que les agents territoriaux bougent, qu'ils bougent, oui, c'est très bien.
10:15 Et d'ailleurs, ça bouge dans toutes les collectivités et en cours de mandat.
10:19 Il suffit de voir sur le reste du territoire.
10:22 Et deuxièmement, je tiens à le rappeler,
10:24 personne n'a jamais été maltraité,
10:26 sinon je pense que j'aurais eu de drôles d'affaires derrière moi.
10:29 – Alors cette situation politique peut-elle agir comme un repoussoir
10:32 vis-à-vis des électeurs ?
10:34 Eh bien, pas forcément, écoutez ce qu'on a rencontré.
10:36 [Musique]
10:41 – Les nouvelles élections municipales.
10:43 – Une nouvelle élection municipale, donc avec un nouveau maire.
10:47 – L'élection municipale, qui est tant attendue sur Amboise.
10:50 [Musique]
10:54 – Ah, tout à fait, oui.
10:55 – Oui.
10:56 – Oui, bien sûr, je me suis inscrit spécialement pour voter.
10:59 [Musique]
11:03 – C'est dommage d'en arriver là, franchement c'est dommage d'en arriver là.
11:07 – Surprenante, vraiment surprenante d'en arriver là, je trouve ça un peu dommage.
11:12 – Cette affaire-là, je n'ai pas trop suivi,
11:14 donc je n'ai pas d'avis particulier à donner.
11:18 – Voilà, pour ces paroles d'Amboisien, c'est dommage d'en arriver là,
11:22 voilà ce qu'il ressort.
11:25 On va parler maintenant des finances.
11:27 Julien, l'état de la dette est un véritable sujet d'opposition entre les deux listes.
11:32 – Oui, l'équipe municipale accuse Brice Ravier et les anciens élus d'opposition
11:36 d'avoir mis la ville dans le rouge en bloquant à plusieurs reprises
11:41 ce fameux emprunt de 2 millions dont il a été souvent en question.
11:44 Pour le camp de Brice Ravier, en revanche,
11:47 la municipalité noircit délibérément le tableau
11:49 pour masquer une éventuelle responsabilité dans cette dégradation des comptes.
11:53 Alors qu'est-ce que vous répondez Thierry Boutard à cette mise en cause ?
11:57 – Premièrement, vous savez comme moi, je ne vais pas faire un cours de finance publique,
12:02 mais pour financer les investissements, à un moment donné,
12:05 vous avez soit de la ressource qui vient par des subventions,
12:09 soit vos excédents de fonctionnement de l'année précédente,
12:11 puis Amboise, tous les ans, emprunte.
12:15 Depuis notre arrivée, nous avons diminué, nous avons abaissé,
12:20 justement, cet endettement depuis 2020.
12:23 Je rappelle parce que, ici, depuis 2020, nous avons traversé,
12:28 et nous sommes arrivés dans une crise Covid, on l'oublierait presque,
12:31 et puis après une crise économique liée à l'inflation,
12:35 liée aux énergies, liée à la crise en Ukraine,
12:38 et puis on voit les conséquences vers une crise sociale.
12:42 Quant aux finances, nous les prenons, elles sont saines, je l'ai toujours dit,
12:46 et je reconnais la gestion de Christian Bouillon.
12:49 Les années 2020, 2021, 2022 sont très positives,
12:54 des excédents exceptionnels, des recettes, entre autres celles du camping,
13:00 qui doublent par rapport aux autres années.
13:03 Donc, nous avons connu la période Covid, fort ralentissement budgétaire,
13:07 et puis nous arrivons quand même à sortir de très forts excédents,
13:10 sans avoir la contrepartie de l'État qui était tant annoncée.
13:14 Et il y a un moment, comme dans tous les mandats,
13:18 on fait les préparations, les études, et puis à un moment donné, on s'engage.
13:21 Il fallait 2 millions d'emprunts.
13:23 Et bien ces 2 millions, dans une posture anti-maire,
13:28 anti-maire, parce que tout ce petit manège qui a été mis en place
13:32 était contre le maire, et bien tombe malheureusement contre la ville.
13:37 – Brice Ravier, vous avez un peu de retard, vous avez plus de 2 minutes de retard.
13:40 Un petit manège contre le maire, en gros, ces 2 millions d'euros-là,
13:45 vous auriez dû les voter.
13:47 – Tout de suite, orthodoxie budgétaire, depuis 2001,
13:53 l'emprunt de la ville d'Amboise, jusqu'en 2020,
13:59 s'est situé entre 1 million et 1,5 million, depuis toujours.
14:03 Nous avons toujours souhaité réduire le taux d'endettement,
14:06 parce que nous avions un taux d'endettement qui était très élevé,
14:08 qui nous avait été laissé par Bernard Debray.
14:11 Et puis, au fur et à mesure, nous souhaitions toujours investir
14:15 pour du service, investir pour rendre la vie meilleure à Amboise.
14:20 Depuis 2020, et c'est là où on peut se poser toujours des questions,
14:24 on a, en 2 ans de temps, une démission divisée, donc par 4,
14:29 les demandes de subventions sur Amboise, divisées par 4.
14:34 Ensuite, une absence de projet.
14:36 Quand vous avez, sur des investissements, et sur des réalisations,
14:40 35% de réalisations qui sont faites la première année,
14:43 à peine 50% la deuxième année, vous vous dites "mais pourquoi ?"
14:47 Alors que nous avons toujours été sur une base de 1 million,
14:51 1,5 million maximum de demandes d'investissement,
14:58 cet emprunt de 2 millions de plus, c'était pas 2 millions,
15:03 c'était 2 millions de plus, 3 millions sur une même année,
15:06 avec aucun projet.
15:08 Je rappelle que les projets qui nous ont été présentés,
15:10 pour lesquels nous nous sommes opposés,
15:12 il n'y avait aucune demande de subvention en face.
15:15 Pas de projet, pas de déclinaison.
15:17 Donc il faut, et c'est ce que nous souhaitons par la suite,
15:20 avoir une clarification, notamment sur les finances à Amboise,
15:24 parce qu'on ne peut pas tout entendre, tout et n'importe quoi,
15:27 mais également sur les modalités de fonctionnement de la ville d'Amboise.
15:31 – Alors, justement, vous avez encore un petit peu de retard,
15:34 une quarantaine de secondes, l'actualité récente le montre,
15:36 les professeurs de sport, on est toujours dans l'investissement, le financement,
15:40 les professeurs de sport de la cité scolaire dénoncent un sous-investissement
15:44 dans les infrastructures sportives,
15:46 leur rénovation est-elle une priorité pour vous, Brice Raviez ?
15:49 – Alors je suis allé à la rencontre des professeurs d'EPS,
15:52 je les ai vus, puisqu'il y a eu une conférence de presse qui a été faite,
15:56 puis une réunion avec l'inspecteur pédagogique régional,
16:00 et puis durant les 6 ans de mon mandat en tant qu'adjoint en sport,
16:05 je les ai rencontrés régulièrement.
16:07 J'ai vu le fonctionnement aussi du service des sports,
16:09 le service des sports c'était intriptique, compétences techniques,
16:13 compétences sportives, compétences administratives.
16:16 Les compétences techniques ont été retirées depuis l'arrivée de Thierry Boutard,
16:20 elles sont parties au service technique pour lequel ce n'était plus une priorité,
16:25 ce qui fait que, et c'était encore relaté par les professeurs d'EPS,
16:29 vendredi dernier, ils n'ont plus d'interlocuteur direct.
16:32 – Alors que ferez-vous, Brice Ravier ?
16:34 – Je pense qu'il est important pour moi, c'est ce qui est inscrit dans mon programme,
16:38 que nous fixerons tous les ans un plan de rénovation régulier
16:43 des équipements sportifs pour Amboise.
16:45 – À quelle hauteur ?
16:46 – Nous verrons en fonction des situations financières,
16:48 c'est aussi ce que je vous ai dit en priorité.
16:50 – C'est toute la difficulté, c'est tout l'enjeu.
16:52 – Mais une ligne de crédit sera vraiment fléchée sur cette rénovation,
16:56 le fait que les équipements sportifs sur Amboise sont vieillissants,
16:59 nous le savons tous, mais, et c'est aussi la particularité,
17:03 il n'y a pas de compétence communautaire sur la prise en charge
17:06 des équipements sportifs sur Amboise.
17:08 – Alors qu'il bénéficie à toutes les communes aux alentours.
17:11 – Alors qu'il bénéficie sur un bassin de vie, il bénéficie aux 4 000 scolaires
17:14 qui le fréquentent quotidiennement, et pour lequel, voilà,
17:17 effectivement, cette utilisation, cette surutilisation,
17:20 amène un non-respect du matériel ou alors un vieillissement du matériel.
17:25 Et je dirais encore, parce que c'est pour conclure,
17:28 lorsque j'ai posé la question aux commissions en sport, à l'adjoint en sport,
17:32 je lui ai dit "comment faites-vous les rénovations ?
17:35 Comment ? Sous quelle hauteur ? Sous quelle forme ? Sous quelle vitesse ?
17:38 Comment faites-vous ? Il m'a répondu "je ne sais pas".
17:41 Comment voulez-vous par la suite être crédible ?
17:43 – Thierry Boutard, sous-investissement dans les infrastructures sportives,
17:48 alors c'est pas propre à Amboise, dans toutes les communes,
17:50 il y a des problèmes avec ces infrastructures sportives,
17:52 est-ce que ce sera votre priorité, l'une de vos priorités ?
17:55 – Je trouve toujours assez amusant de se poser en oppos…
17:59 de cette posture d'opposant.
18:01 Effectivement, alors on me dit "il n'y a pas de projet,
18:04 mais il n'y a pas de manque de subvention,
18:06 mais il y a de la subvention, mais on était contre les projets".
18:10 Moi je n'y comprends plus rien, pour tout vous dire,
18:12 il y a des projets, il y a un projet municipal qui a été voté en 2020
18:16 par les Amboisiens et il se met en application.
18:19 Je rappelle simplement, encore une fois, que la période
18:22 pour toutes les collectivités, tous les nouveaux maires
18:24 qui ont eu à traverser ces deux premières années,
18:27 on a eu un ralentissement des entreprises,
18:29 on a eu quelques entreprises qui ne se sont pas relevées,
18:32 donc ce n'est pas en claquant des doigts ou en se disant
18:34 "ça va mieux avancer avec moi" que ça avancera mieux, ça ce n'est pas vrai.
18:38 Sur la partie des infrastructures sportives, je souris,
18:41 il faudrait que nous en trois ans, on pallie à 20 ans d'inefficacité,
18:46 c'est-à-dire que pendant 20 ans, M. Ravier, sur le dernier mandat,
18:50 était adjoint au sport, il n'a rien eu de fait,
18:52 on a eu du contact, oui on a eu du contact, mais on n'a rien fait.
18:55 Donc ce n'est pas comme ça que ça se passe,
18:58 on a installé un mur d'escalade sans avoir les contraintes techniques
19:03 et puis subitement, nous on est obligé de fermer un tiers du gymnase
19:07 pour des questions de sécurité, je fais faire un diagnostic
19:10 qui est alarmant sur les infrastructures sportives,
19:12 et il n'est pas de trois ans le système alarmant, il est bien plus ancien.
19:17 Moi aussi je suis allé voir les professeurs de sport,
19:20 moi aussi j'ai vu l'inspecteur régional pédagogique.
19:22 – Et vous n'étiez pas là pourtant ? – Ah ben si, j'étais là.
19:25 – Ah non ? – Vous pouvez demander à M. Proulx, j'étais là.
19:27 – Vous étiez là au début, vous n'avez pas fait la visite.
19:29 – J'ai fait 17 heures jusqu'à 18 heures, j'ai fait une partie de la visite
19:32 et nous avons échangé, nous avons visité Ménard, nous sommes allés…
19:35 – Donc là encore, désinvestissement.
19:37 – Ne dites pas ça.
19:38 – Alors vous étiez invisible en armes, tirés boutard et sur la route.
19:40 – Mais j'étais là. – Mais vous n'étiez pas là M. Boutard.
19:43 – Mais M. Ravier… – On montrera les photos plus tard.
19:45 – Oui, j'étais là. – Tirer boutard, en un mot, que faites-vous ?
19:48 Combien vous investissez ?
19:49 – Nous, nous avons déjà prévu un plan d'investissement sur la rénovation énergétique
19:54 sur entre autres le gymnase Ménard et ses vestiaires.
19:58 Puis le nouveau stade des cinq tours en jour qui ne convient pas vraiment,
20:01 ni aux professeurs comme ils nous l'ont dit l'autre jour, ni pour la compétition,
20:06 il commence déjà à se dégrader.
20:08 Et sur la partie Guinemers, Thulane et l'ancienne piscine,
20:14 et bien cet endroit-là est déjà la source d'une étude sur un nouveau complexe sportif.
20:19 Puisque les bâtiments sont très anciens et ils n'ont jamais été entrepris.
20:22 – Brice Ravier, Brice Ravier, Julien. – Oui, Brice Ravier.
20:25 – Qui a un peu de retard. – Qui a un peu de retard.
20:28 M. Ravier, on passe aux sociales maintenant.
20:31 Lors d'une réunion publique, le 26 mai, vous avez regretté au micro
20:35 qu'à compter du 1er juin, le CCAS, je cite,
20:39 "n'apporterait plus d'aide alimentaire sur décision de M. Boutard".
20:45 Est-ce que vous pouvez nous en dire un petit peu plus
20:48 sur cette décision selon vous qui a été prise ?
20:50 – Le vote du conseil d'administration qui a eu lieu lundi, hier,
20:54 devait effectivement fixer le fait que les colliers alimentaires
20:58 ne seraient plus distribués par la ville d'Amboise.
21:01 C'est aussi simple que ça.
21:02 Alors certes, par une association autre, dont on ne connaît pas encore
21:05 les modalités ni le fonctionnement, mais les 80 colliers alimentaires
21:09 qui sont distribués presque quotidiennement, mais régulièrement,
21:12 aux Amboisiens les plus nécessiteux et pour lesquels ils sont inscrits.
21:16 Et pour lesquels il y a aussi tout un travail de proximité.
21:19 Ce n'est pas qu'une distribution, c'est un travail de proximité,
21:22 c'est un travail aussi régulier qui est fait avec les usagers
21:26 et en compétence avec l'ensemble des techniciens du territoire.
21:30 Là aussi, je pense qu'il y a une vision globale,
21:32 il y a une vision systématique de la destruction systématique
21:35 du service public sur Amboise, sur lequel, si ça ne nous plaît pas,
21:39 il faut enlever.
21:40 Il y a cette logique qui est actuellement faite par Thierry Boutard
21:43 et son équipe pour une partie et qui ne nous convient pas.
21:47 – Thierry Boutard, très rapidement, ensuite on passe à l'urbanisme.
21:50 – Ce sujet est suffisamment grave pour ne pas plaisanter.
21:55 Pourquoi nous avons retiré ? Nous n'avons pas retiré,
21:59 nous avons transféré au Resto du Cœur et au Secours populaire
22:03 la distribution alimentaire qui était faite au préalable par le CCAS.
22:07 Nous nous sommes rendus compte, et nous avons aujourd'hui des preuves,
22:11 qu'il y avait un coulage massif, monsieur Ravier,
22:15 un coulage massif de détournement de produits alimentaires
22:20 vers soi-disant une association et par des agents.
22:25 Je ne peux pas…
22:26 – Est-ce que vous avez porté plainte, monsieur Boutard ?
22:28 – La procédure est en cours.
22:29 – Est-ce que vous avez porté plainte ?
22:30 – La procédure est en cours.
22:31 – Vous annoncez, dites des noms, faites des faits.
22:34 – Je ne suis pas…
22:35 – Pour l'instant, il n'y a zéro enquête, là on le rappelle,
22:37 il n'y a aucune enquête d'ouverte, donc on ne va pas faire…
22:39 – Je ne suis pas au tribunal ici, monsieur Ravier, mais en tout cas…
22:42 – Vous annoncez des faits.
22:43 – J'ai suffisamment de témoignages et je n'ai pas pris cette décision
22:47 comme toutes les autres, par un revers de main comme vous pourriez le croire.
22:51 J'ai reçu des personnels, j'ai reçu des associations,
22:55 il a été mis en place une coordination de la distribution alimentaire
22:59 suite aux diagnostics sociales partagées par le Conseil départemental et la CAF,
23:03 puisque comme on n'a rien fait, il y a quand même été beaucoup de choses de faites,
23:06 et donc nous avons retiré cette distribution par le CCS,
23:10 transmise au Restos du Coeur et au Secours Populaire.
23:14 – De façon provisoire, définitive ?
23:16 – De façon, pour le moment définitive, en accord avec la Banque Alimentaire.
23:21 Ce sujet est grave, ce sujet est sans doute plus que douteux,
23:26 la procédure est en cours, je ne tergiverserai pas sur ce sujet-là aujourd'hui,
23:32 mais je crois qu'il fallait mettre un frein très fort à ces détournements.
23:37 – Vous parlez de frein, ça tombe bien, on va parler des mobilités,
23:40 pardon pour le jeu de mots, voiture, autocar, vélo,
23:43 la cohabitation des véhicules n'est pas toujours facile.
23:45 À Amboise, on le voit bien depuis le début de la saison touristique,
23:48 avec sur le pont du Maréchal Leclerc qui concentre les difficultés.
23:53 Quelles sont vos propositions, Brice Ravier, en matière de mobilité,
23:56 mobilité douce et plus globalement sur Amboise ?
24:00 – Eh bien, première des choses, vous oubliez le piéton dans le schéma de mobilité.
24:06 Le schéma de mobilité, c'est un travail que nous avons commencé
24:13 et qui avait déjà été initié, mais partiellement, avec des compétences.
24:18 Nous avons dans l'équipe, j'ai dans l'équipe, des compétences
24:24 des personnes qui sont spécialistes de la mobilité.
24:27 Nous nous engageons avant janvier 2024, pour janvier 2024,
24:31 à présenter un schéma de mobilité sur Amboise,
24:34 en permettant ce schéma de mobilité, notamment la circulation vélo,
24:39 la circulation douce, qui permettrait d'avoir un axe gare,
24:45 en passant par centre-ville jusqu'à la cité scolaire,
24:48 et à l'issue, un deuxième axe qui partirait environ de la Véry
24:54 pour aller jusqu'au Haut-de-Chandon.
24:56 – Donc ce sera, pour qu'il y ait de la cohésion entre la circulation des voitures,
25:00 des vélos, des piétons.
25:01 – Reflexion globale sur piste cyclable,
25:04 réflexion globale aussi sur la mobilité sur Amboise.
25:06 Je n'oublie pas que nous n'avons plus de petit bus à Amboise,
25:11 depuis plus de 6 mois, que même si Thierry Boutard a lancé
25:15 un appel d'offres très récemment, mais très très récemment,
25:17 comme si c'était très pressé, alors qu'il y avait 6 mois
25:21 où on ne faisait plus rien.
25:22 Sur le mini-bus à Amboise, je rappelle que le mini-bus,
25:26 c'est 50 000 personnes qui sont maintenant privées de petit bus.
25:30 Ce sont des personnes que je rencontre au quotidien,
25:33 qui habitent les quartiers populaires d'Amboise,
25:35 qui n'ont pas de possibilité de se déplacer,
25:37 qui n'ont pas de voiture, qui n'ont pas de vélo,
25:38 qui n'ont aucune forme de mobilité, et qui, pour prendre le train
25:41 de 6h30 le matin, sont obligés de partir de 5h du matin
25:44 faire 3 km, tout ça parce qu'il n'y a plus de petit bus.
25:47 Ça c'est la vraie réalité, c'est la réalité que tous les Amboisiens
25:51 vivent au quotidien, cette absence de petit bus,
25:55 et du fait qu'un appel d'offres n'a pas été lancé.
25:59 – Alors on rappelle pour les spectateurs,
26:01 ce mini-bus urbain, il est en service minimum depuis le 1er janvier.
26:06 Monsieur le maire, est-ce que vous pouvez nous expliquer
26:08 ce qui s'est passé avec, et où est-ce qu'on en est aujourd'hui
26:10 de ce mini-bus urbain ?
26:11 – Alors encore une fois, beaucoup d'approximations et de mensonges.
26:14 Le mini-bus n'a pas été supprimé, puisque la société qui devait porter
26:19 un avenant au contrat, a fait, dans cette période de crise
26:22 que les sociétés connaissent, sur le recrutement des chauffeurs,
26:26 sur le surcoût de l'essence et du gasoil,
26:29 elle a décliné à la dernière minute, les offres que nous avions négociées
26:33 quand même pendant trois mois.
26:35 Donc on peut dire, encore une fois, que tout ça est approximatif,
26:39 ce sont des faits et ils sont vérifiables.
26:42 Nous avons mis donc très vite en place un service minimum.
26:45 Personne ne peut s'en satisfaire.
26:47 La compétence mobilité n'est pas une compétence de la ville,
26:50 elle est une compétence régionale, et puis ce qu'on appelle en AO2,
26:54 c'est-à-dire en autorité organisatrice numéro 2,
26:57 c'est la communauté de communes.
26:58 La communauté de communes a lancé un plan mobilité
27:01 avec une étude qui est largement sur tout le territoire
27:04 et Amboise, avec entre autres ma première adjointe,
27:07 Madame Mousset, a mis en place un groupe de travail sur les mobilités.
27:11 Déjà des aménagements sont faits et puis il a été clairement énoncé
27:16 un plan pluriannuel d'investissement sur la voirie.
27:19 Sur le minibus, l'appel d'offres a été lancé
27:22 puisque nous avons revu complètement l'appel d'offres
27:24 et il a été lancé effectivement il y a quelques semaines
27:27 et il sera effectif au 1er septembre.
27:30 Personne ne peut s'en féliciter d'avoir une situation
27:33 des sociétés de transport de bus aussi tendue sur toute la France
27:37 et sur notre territoire en particulier.
27:39 – Monsieur Boutard, sur la question du désengorgement de la ville
27:42 au niveau de la circulation des voitures, sur les parkings-relais,
27:46 manifestement vous avez tous les deux l'idée d'instaurer des parkings-relais
27:49 mais pas forcément aux mêmes endroits.
27:51 Monsieur Boutard…
27:52 – Réponse courte parce que vous avez un peu d'avance.
27:54 – Où souhaitez-vous instaurer ce parking-relais ?
27:56 – Je vais faire très court.
27:58 Déjà il faudrait-il avoir de la réserve foncière, ce que nous n'avons pas.
28:01 Ou si nous en avons, elle est dans des milieux inondables
28:04 et où nous avons essayé une fois d'en faire un, c'était impossible.
28:07 Il y a un projet qui est le projet d'aménagement de la boîte à ardillères.
28:11 Nous étions ce matin sur ce travail de la concession d'aménagement,
28:15 il y aura un parking-relais, en tout cas à proximité de cette zone de la boîte à ardillères.
28:19 Le deuxième ce serait, et une négociation va commencer,
28:23 sur le transfert du Leclerc qui nous a fait savoir ses souhaits.
28:27 De quitter ce site qui est inondable…
28:31 – Sur les bords de la masse.
28:33 – Sur les bords de la masse et à chaque fois que la masse monte, il est inondé.
28:37 Et de voir si cet emplacement ne pourrait pas donner effet
28:41 à un parking-relais avec une navette gratuite.
28:44 – Brice Ravier, vous avez un peu de retard, vous avez plus d'une minute de retard,
28:47 sur le désengorgement du centre-ville, notamment quand il y a les touristes.
28:50 – Réflexion globale, et je rappelle bien, la mobilité à Amboise,
28:56 c'est aussi la place du vélo, c'est aussi la place du piéton,
28:59 c'est aussi la place des voitures, mais comment on fait en sorte
29:02 de faire cohabiter l'ensemble ?
29:04 Effectivement, nous ne sommes pas dans une réflexion sur le fait
29:08 qu'on va placer tel endroit, effectivement la boîte à ardillères
29:10 est un bon endroit pour mettre un parking-relais,
29:12 mais il y a avant tout un travail de concertation à faire
29:15 avec l'ensemble des acteurs sur la mobilité, sur le désengorgement potentiel,
29:22 plutôt axé sur les lieux de mobilité et les lieux de fréquentation
29:30 des sites touristiques, il y a deux axes qui sont particulièrement
29:34 imprégnés des voitures, mais je crois qu'il faut aussi rappeler
29:39 certaines choses.
29:41 Nous avons sur notre projet de 2020 toujours travaillé sur
29:46 les parkings de proximité, la voiture, qu'est-ce que l'on en fait,
29:51 possibilité de navette gratuite, parking-boîte à ardillères possible
29:54 ou autre, première des choses, ça c'est un vrai projet.
29:57 Nous, nous avons un projet, celui de Thierry Goutard,
30:00 personne ne le connaît pour l'instant, il viendra peut-être,
30:02 vendredi ce sera trop tard.
30:04 À ce jour, nous, nous avons présenté un projet sur comment nous vivions
30:09 le tourisme à Amboise, comment nous réfléchissons ensemble
30:12 avec l'ensemble des acteurs touristiques sur Amboise
30:15 et comment nous pouvons agir ensemble.
30:18 – Merci messieurs, on arrive à la fin de ce débat,
30:21 vous avez désormais une minute chacun pour convaincre les électeurs
30:25 de voter pour vous dimanche.
30:27 Alors vous regardez la caméra, Brice Ravi on commence par vous,
30:30 juste ici, là, voilà, droit devant vous, une minute,
30:34 le chrono va s'enclencher pour convaincre donc les électeurs,
30:38 les Amboisiens de voter pour vous dimanche.
30:42 Eh bien Brice Ravi, c'est quand vous voulez.
30:45 – Alors, si vous voulez qu'Amboise retrouve de la sérénité,
30:50 si vous voulez qu'Amboise relève les défis de la transition écologique
30:55 et énergétique, si vous voulez que la dégradation des services publics
31:00 sur Amboise se relève et que nous ayons une meilleure offre
31:04 de services à offrir, si vous voulez une équipe dynamique,
31:07 porteuse d'un projet, avec des compétences,
31:10 si vous souhaitez également que nous puissions vivre ensemble
31:14 ces trois prochaines années, alors votez Brice Ravi.
31:18 – Vous avez encore 28 secondes, est-ce que vous les avez utilisées ?
31:22 C'est au bout du temps.
31:23 – Eh bien, je pense que je suis entouré d'une équipe très compétente,
31:29 particulièrement heureuse de travailler ensemble
31:32 autour d'un projet que nous avons présenté Amboise.
31:35 Je sais que nous serons efficaces, nous serons à l'écoute des Amboisiens
31:41 et pour cela il faut voter, votez le 11 juin et il n'y aura qu'un seul tour.
31:45 – C'est terminé, merci beaucoup Brice Ravi et Thierry Boutard,
31:48 c'est à vous, face caméra, droit dans les yeux des électeurs.
31:53 – Eh bien dimanche, vous aurez à faire un choix,
31:56 soit celui du retour vers une vieille méthode de gestion
32:00 ou la continuité d'un projet qui a été lancé depuis trois ans
32:04 dont le premier bilan nous laisse plutôt dans un sens positif
32:09 et sur lequel nous n'avons pas à rougir.
32:11 Désuni hier, uni aujourd'hui contre un maire, désuni demain
32:17 et nous le voyons déjà ou nous l'entendons déjà.
32:20 L'équipe que je conduis est une équipe compétente
32:24 et qui l'a démontré avec un socle important
32:27 qui sort du conseil municipal de ces trois dernières années.
32:30 18 personnes, une équipe supplémentaire nous a rejoints
32:34 qui forment un seul noyau dans le seul intérêt d'Amboise.
32:38 Pas d'intérêt politique, pas de rassemblement écologiste,
32:43 socialiste, communiste ou autre.
32:46 Nous, notre parti politique c'est la ville d'Amboise
32:50 et l'intérêt c'est de faire en sorte que dimanche vous vous exprimiez pour nous.
32:54 – Merci beaucoup Thierry Boutard, merci à tous les deux messieurs,
32:58 Brice Ravier d'être venu ce soir dans ce débat.
33:01 Merci à vous Julien pour cette co-animation de première pour vous.
33:05 – Merci et à dimanche.
33:06 – C'est particulièrement réussi.
33:08 – A dimanche.
33:09 – A dimanche donc, c'est la fin de ce débat.
33:11 Merci à vous de l'avoir suivi.
33:13 Très bonne soirée sur TV Torval-de-Loire.
33:15 – Merci.
33:16 [Générique]