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00:00 L'Union européenne solidaire de l'Italie après les inondations qui ont frappé le nord du pays, Ursula von der Leyen a constaté les dégâts.
00:08 Les Turcs de l'étranger se sont déplacés en nombre pour le second tour de l'élection présidentielle qui doit départager le président Erdogan et Kemal Kiliç Daroglu.
00:19 L'Allemagne est entrée en récession technique au premier trimestre 2023 avec une deuxième baisse consécutive de son PIB.
00:27 Ces images aériennes montrent l'ampleur des inondations dans la région italienne d'Emilie-Romagne.
00:38 A bord de cet hélicoptère, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen accompagne la première ministre italienne Giorgia Meloni.
00:47 Les intempéries ont fait 15 morts, plus de 20 000 personnes évacuées et des dégâts évalués à plusieurs millions d'euros.
00:56 Alors que le gouvernement italien a annoncé une aide d'urgence de 2 milliards d'euros, Ursula von der Leyen, venue au contact des secouristes et des sénistrés, a assuré que Bruxelles serait solidaire de l'Italie.
01:08 C'est très urgent de trigger le fonds de solidarité. Il y a une règle claire. Il y a un très petit pré-payement qui sera fait.
01:20 C'est standardisé pour chaque désastre, mais il faut aussi faire un assessment des dégâts pour qu'on puisse avoir une idée plus claire de notre contribution européenne.
01:33 L'Italie a besoin des aides économiques de l'Union Européenne. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a confirmé que l'Union Européenne restera à côté de l'Italie durant l'émergence.
01:46 Mais c'est vrai que, depuis que les événements climatiques de cette nature sont devenue de plus en plus frequentés en Europe, l'Union Européenne devra s'apprêter pour pouvoir les gérer, non seulement en Italie, mais aussi dans d'autres parties du continent.
02:02 Eva Kaili peut retirer son bracelet électronique, annonce du parquet fédéral belge ce jeudi, alors que l'eurodéputée serait impliquée dans le scandale du Qatargate.
02:17 Eva Kaili avait été arrêtée en décembre pour des soupçons de corruption. Des sacs remplis de billets avaient été retrouvés à son domicile ainsi que chez d'autres suspects.
02:27 Les enquêteurs la soupçonnent d'avoir reçu des fonds de Doha pour défendre les intérêts du Qatar dans les institutions européennes.
02:33 Eva Kaili était assignée à résidence depuis sa sortie de prison mi-avril.
02:38 Le vote s'achève pour les Turcs de l'étranger à l'occasion du second tour de l'élection présidentielle.
02:49 Des milliers de sacs remplis de bulletins de vote sont prêts à partir direction la Turquie. La diaspora s'est mobilisée pour ce vote.
02:57 Près de 1,86 million de Turcs ont voté pour départager le président sortant, Recep Tayyip Erdogan, et son adversaire Kemal Kiliç Daruglu.
03:04 Au pouvoir depuis 20 ans, Erdogan semble avoir une avance confortable malgré la crise économique et la gestion catastrophique de son gouvernement lors du séisme de février.
03:17 Si certains jeunes veulent du changement, les habitants des zones touchées par le tremblement de terre de février en veulent aussi.
03:25 Beaucoup se sont sentis abandonnés à leur sort.
03:30 C'est un peu notre souffrance.
03:32 Notre souffrance n'est pas seulement en termes de concitoyens, mais aussi économiques et émotionnels.
03:38 Tout le monde a perdu un de ses proches.
03:41 Près de tout le monde a perdu un de ses proches.
03:44 C'est pourquoi, en ce moment où nous avons voté, nous avons eu une chance.
03:51 Tout le monde a perdu un de ses proches.
03:54 Près de tout le monde a perdu un de ses proches.
03:57 C'est pourquoi nous sommes restés un peu loin dans le cadre de la sélection.
04:02 Les gens se sont un peu plus concentrés ici.
04:05 En Turquie même, les électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche.
04:08 Le président sortant, en avance de 5 points au premier tour, peut se prévaloir du soutien de Sinan Ogan, arrivé 3ème lors du vote, avec 5% des suffrages.
04:18 Le débat de la guerre en Ukraine
04:20 À l'issue de la bataille la plus longue et la plus sanglante de la guerre en Ukraine, les hommes de Wagner quittent Barmout après avoir complètement pris la ville, selon le chef de la milice.
04:30 L'organisation paramilitaire laisse désormais la ville du Donbass aux mains de l'armée russe.
04:36 Si la guerre sera difficile, nous laisserons ceux qui ont eu la principale rôle dans l'attaque de Barmout.
04:49 Mais la prise de Barmout, que l'Ukraine continue de nier, a été éclipsée par l'invasion de milices russes anti-kremlin en Russie.
04:56 Ses membres promettent de s'étendre un peu plus sur le territoire.
05:01 Si hier, c'était quelques dizaines de kilomètres, demain, ce sera des centaines de kilomètres.
05:08 Ce ne sera plus une ville, mais un centre de résidence.
05:11 Il y aura des gens qui nous aideront en Russie, qui nous attendent depuis longtemps.
05:15 Pendant ce temps, la Russie continue de frapper différentes cibles lors de raids nocturnes.
05:20 Kiev a subi une nouvelle attaque massive dans la nuit de mercredi à jeudi, où 36 drones ont été abattus.
05:27 Les "Länder" allemands situés le long de la frontière avec la Pologne évoquent la réintroduction des contrôles aux frontières, car ils font face à un afflux croissant de migrants.
05:38 Ils arrivent en Europe via la Russie ou le Belarus.
05:41 Les gardes frontières polonais estiment qu'ils ne passent pas seulement par la Pologne, mais aussi par les Pays-Baltes.
05:48 Les personnes qui parlent en allemand sont des personnes qui ont un marge bielorussien ou russe.
05:54 Les migrants ont toujours une visa russe.
05:57 On a aussi des informations de la part de l'Allemagne et de la Ligue,
06:00 que beaucoup de gens qui sont allés illégalement sur la frontière avec la Pologne étaient dans des centres ouverts pour les étrangers.
06:08 Nous, cette année, à la frontière polo-littorale, nous avons arrêté deux fois plus de migrants qu'il y a un an.
06:16 Il y a aussi beaucoup plus de migrants à la frontière entre la Pologne et le Belarus.
06:21 Ce volontaire qui leur vient en aide se prépare pour une nouvelle excursion humanitaire dans la forêt.
06:28 En ce moment, on voit la plus forte intensification de ce mouvement sur la frontière polo-bielorussienne.
06:33 En hiver, il y a eu beaucoup plus d'interventions.
06:37 Notre groupe, au cours des 24 dernières heures, a eu quatre interventions.
06:42 On voit aussi une plus grande brutalisation des services frontaliers de chaque pays.
06:49 La conséquence de ces interventions est la plus grande quantité d'injuries, d'actes de violence qui se produisent envers les étrangers.
06:58 Les migrants tentent de passer par-dessus le mur qui se dresse à la frontière entre la Pologne et le Belarus,
07:05 où ils choisissent parfois des itinéraires plus difficiles et plus dangereux à travers les rivières et les marécages.
07:13 De mon pays, j'en ai pris l'avion jusqu'en Russie, parce que les visages directs pour la France, c'est pas vraiment facile à avoir chez nous.
07:19 Donc du coup, on prend toutes les routes possibles pour y arriver, avec tous les dangers possibles.
07:24 Après avoir traversé la frontière, ce groupe survit depuis trois jours dans la forêt, dans des conditions très précaires.
07:34 J'ai quitté mon pays parce qu'il y a la guerre, il n'y a pas la stabilité. On a la recherche et je viens de venir.
07:42 Malgré le mur que la Pologne a construit à travers la frontière, la route des migrants à travers la Russie et le Belarus est toujours opérationnelle.
07:50 Et il ne semble pas que cette situation s'arrête bientôt.
07:54 Magdalena Chodovnik, Rancourt-Znica, pour Euronews.
07:57 Les fouilles menées depuis mardi dans le sud du Portugal pour tenter de recueillir des éléments sur la disparition de la jeune Madi se sont achevées ce jeudi.
08:11 Ces recherches avaient été demandées par Berlin car l'un des suspects, un agresseur sexuel multirécidiviste et de nationalité allemande, est vivé dans cette région au moment des faits.
08:20 Madi avait disparu de sa chambre d'un hôtel d'une station balnéaire dans le sud du Portugal. C'était en 2007. Elle était âgée de trois ans.
08:36 En Allemagne, lourde rechute des commandes industrielles au mois de mars avec 10,7% du jamais vu depuis le creux de la pandémie.
08:43 L'Allemagne qui est entrée en récession technique au premier trimestre 2023 avec une deuxième baisse consécutive de son produit intérieur brut.
08:50 Le PIB de la première économie européenne a ainsi chuté de 0,3% entre janvier et mars après un recul de 0,5% entre octobre et décembre.
09:00 Les chiffres de l'Office allemand de la statistique révèlent aussi que l'emploi a augmenté au cours du premier trimestre de cette année. L'inflation reste elle très élevée à plus de 7%.
09:09 C'est avec une manifestation que Greenpeace a accueilli jeudi les ministres de l'Union européenne en charge du commerce.
09:18 L'ordre du jour de la réunion portait en partie sur les accords de libre-échange que les 27 négocient,
09:24 comme par exemple avec les pays d'Amérique du Sud réunis au sein du Mercosur mais aussi l'Inde, le Chili, l'Indonésie ou encore l'Australie.
09:31 Les débats sont en cours sur de nombreux textes mais peu sont ratifiés.
09:37 Les Etats membres s'interrogent sur l'utilité et la plus-value de ces accords révélant même une forme de lassitude.
09:53 Selon le ministre délégué français en charge du commerce extérieur, ce ralentissement s'explique davantage par la nécessité de défendre les intérêts européens.
10:01 Il faut que les accords puissent avancer sans mettre en péril également nos propres filières, je pense notamment aux filières agricoles.
10:12 Donc il faut que nous soyons totalement vigilants sur ce point et de ce point de vue là, évidemment, c'est le temps qui passe à la négociation pour aboutir à des compromis qui soient acceptables bien sûr par les Etats mais aussi par les opinions publiques.
10:27 Pour l'Union, ces accords commerciaux sont un signal à ses partenaires internationaux pour montrer son soutien au multilatéralisme.
10:35 Mais plusieurs pays membres souhaitent ralentir cette dynamique.
10:40 Je pense que c'est un résultat de la réussite de la globalisation en deux façons.
10:44 La première façon est que nous avons déjà baissé les taux de terrorisme à un niveau très bas historiquement, ce qui signifie que les bénéfices de ces accords commerciaux en termes d'ouverture des marchés ne sont pas aussi grands qu'ils l'étaient.
10:53 Cela signifie que les bénéfices d'un accord commercial ne sont pas aussi grands qu'ils l'étaient, ce qui signifie également que les incentives pour les signer ne sont pas aussi grandes qu'ils l'étaient.
11:01 La deuxième raison est que nous avons vu beaucoup de déplacement dans les industries, dans l'UE, en raison de la globalisation et de la technologie, ce qui signifie que nous avons eu une croissance d'inégalités dans l'UE,
11:13 et cela a mené à un backlash de nombreux gens qui étaient inquiets de cette inégalité contre la globalisation et donc contre les accords commerciaux.
11:20 L'Union européenne a défendu pendant de nombreuses années la conclusion de tels accords.
11:26 Toutefois, vu la situation géopolitique internationale actuelle et les difficultés rencontrées sur les chaînes d'approvisionnement à cause de la pandémie de Covid-19,
11:34 les 27 semblent vouloir désormais privilégier une réflexion sur leur approche à l'égard du libre-échange.
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