• l’année dernière
Les deux premières semaines décevantes du Tour d'Italie, les étapes clé à venir, Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), le maillot rose de Bruno Armirail (Groupama-FDJ), la polémique de la 13e étape... Notre chroniqueur Cyrille Guimard - ancien directeur sportif et ancien sélectionneur de l'équipe de France, désormais consultant sur RMC Sport et La Chaine L'Equipe - n'a éludé aucun sujet pour sa chronique sur Cyclism'Actu. Comme toujours, on aime ou on n'aime pas... mais ça se regarde et ça se lit ! Bref, quelques 20 minutes de discussion et entretien avec Le Druide, et c'est à retrouver ci-dessous...

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Sport
Transcription
00:00 [Musique]
00:14 Il faudra peut-être arrêter de tout normer comme on le norme aujourd'hui.
00:18 Maintenant, il va falloir le camion du syndicat, qui n'en sont pas d'ailleurs,
00:22 puisque que ce soit le CPA ou le INCP, ce ne sont pas des syndicats,
00:26 mais des commissions de la fédération ou de l'UCI.
00:28 [Bruit de moteur]
00:31 Mais je crois qu'il y a un moment où il faut regarder l'intérêt du cyclisme
00:34 et l'essence même du cyclisme, et qu'est-ce qui a fait la renommée,
00:38 qui est-ce qui a fait les légendes, qui est-ce qui fait que le cyclisme est autant aimé.
00:44 Si demain on ne fait que des courses de 70 km,
00:47 on aura normé qu'il ne faut pas dépasser 1 500 mètres de dénivelé, etc.
00:52 et que s'il ne fait pas 10 degrés, on ne court pas.
00:56 S'il pleut plus de 10 mm par heure, on ne court pas.
01:02 S'il y a du gravier là-bas, on ne court pas.
01:05 Je crois qu'il va falloir arrêter d'organiser des courses.
01:12 [Musique]
01:16 Bonjour Cyril.
01:17 Quel est votre…
01:19 J'aimerais savoir un peu votre avis sur ces deux premières semaines du Giro,
01:24 sur ce qui s'est passé en général.
01:28 Sur ces deux premières semaines, les points clés ont été les contre-la-montre, d'une part.
01:37 Comme je le disais il y a 15 jours, on a un parcours qui est un vrai carnage.
01:49 J'avais dit également, mais beaucoup d'étapes seront escamotées.
01:57 Elles seront d'autant plus escamotées qu'il y a eu quand même sur la première semaine,
02:02 voire sur les 10 premiers jours, un certain nombre d'abandons liés soit à des grippes,
02:08 des mals de gorge et éventuellement des positifs au Covid, même sûrement.
02:15 Donc beaucoup d'équipes, plus des chutes, parce que les conditions atmosphériques sont quand même exécrables,
02:23 mais ça fait partie du jeu.
02:25 Donc vous avez beaucoup d'équipes qui pourraient passer à l'offensive sur le classement général, j'entends.
02:32 Mais compte tenu des effectifs de chaque équipe aujourd'hui,
02:39 aller chercher le maillot avant d'attaquer la dernière semaine et être obligé de le défendre,
02:45 c'est quand même risqué à tel point que même Guérin-Thomas n'a pas voulu prendre le risque.
02:53 Il a même laissé le maillot partir.
02:56 C'est bien pour Bruno et tant mieux qu'il en profite de ses journées de repos aujourd'hui.
03:03 Il va voir la vie en rose, c'est bien.
03:05 Mais pour l'instant, le Tour d'Italie, il a démarré, oui, puisqu'il y a X abandons, X chutes, etc.
03:11 Mais la vraie course, ça va démarrer avec les rescapés qui passeront l'étape de repos.
03:17 Et donc je pense que le classement va se faire sur une étape où il y aura une vraie castagne,
03:26 quand les leaders vont se retrouver un contre un.
03:29 Mais ce parcours est quelque part un peu trop difficile, au plus du moins dans la tête des coureurs, il l'est.
03:39 Dans la tête des directeurs sportifs, par voie de conséquences.
03:44 Et c'est la raison pour laquelle on économise au maximum les équipes, surtout au niveau des leaders.
03:50 On a vu même Ineos, Sivakov, il commence à donner de la bande.
03:56 Il a encore chuté hier.
03:59 Donc obligé de courir un petit peu sur la défensive pour protéger le maximum de coureurs pour la dernière semaine.
04:10 Je vais revenir sur Sivakov.
04:13 Apparemment, il n'aurait pas chuté.
04:15 Il aurait eu juste plusieurs problèmes mécaniques, mais apparemment, hier, il n'y avait pas de chute.
04:19 C'est vrai qu'on le voyait avec un gros pansement.
04:25 Il n'est pas au mieux quand même physiquement.
04:30 Alors ça explique aussi ce type de comportement des équipes qui visent le classement général.
04:38 Bien que beaucoup d'échappés partent et vont à l'arrivée.
04:45 Ils arrivent à prendre 5, 10, 15 minutes d'avance.
04:51 Et une fois que vous n'avez qu'à échapper à 15 minutes d'avance, ça ne relance pas.
04:56 Comme dit, pour que ça relance, il faudrait faire un point zéro.
04:59 Mais tout le monde s'arrange pour qu'il n'y ait pas de point zéro pour économiser ses troupes.
05:07 Et comme vous l'expliquez, c'est surtout le parcours qui bloque un peu les favoris, on a l'impression.
05:14 Mais en général, ce parcours…
05:15 Alors, Houra, excuse-moi d'être coupé.
05:18 Pas exclusivement.
05:20 Il y a eu tellement de pluie depuis le départ que toutes les descentes,
05:26 et pas que les descentes, d'ailleurs les traversées de villes, etc.,
05:29 vous êtes obligés de prendre énormément de précautions.
05:33 Donc que le parcours soit difficile est une chose.
05:36 Les conditions atmosphériques amènent à l'obligation d'être très vigilants
05:43 et de ne pas prendre des risques qui enverraient tout le monde par terre.
05:48 Et puis, regardez, l'autre jour, l'équipe Pineos, ils se sont mis à quatre…
05:53 Vous savez, les coureurs, maintenant, ils se mettent les uns derrière les autres de la même équipe.
05:57 Quand il y en a un qui touche, c'est toute l'équipe qui va avec.
06:00 C'est ce qui s'est passé, et Gaudenard en a fait, entre autres, les frais.
06:05 Et pour revenir sur le parcours,
06:09 est-ce que vous, comme sur l'année dernière, sur le Giro, on avait eu à peu près une chose similaire,
06:13 où la troisième semaine était très dure,
06:15 est-ce que c'est judicieux pour vous de mettre autant de difficultés en troisième semaine,
06:21 ce qui fait du coup que les coureurs, ils attendent le dernier moment pour passer à l'offensive ?
06:25 Oui. Dans l'idéal, il faudrait avoir un logiciel qui vous permette de doser tout.
06:34 Bon, le problème d'un organisateur, on le sait très bien,
06:37 c'est de trouver des parcours, de trouver des villes,
06:40 et puis d'aller chercher la montagne où aller.
06:43 Une fois que vous êtes dans les Dolomites, c'est difficile de redescendre à Pise.
06:47 Donc à partir du moment où vous attaquez les Alpes et les Dolomites,
06:51 vous serez par obligation et de tout temps, vous aurez au minimum trois étapes de haute montagne.
06:57 Le problème de l'Italie, ou l'avantage de l'Italie,
07:02 c'est que vous pouvez tous les jours trouver des cols.
07:04 Pas obligatoirement des grands cols, mais des cols qui peuvent faire la différence.
07:08 Mais ne blâmons pas les organisateurs,
07:14 il faut se mettre à leur place quand ils bâtissent une course de trois semaines.
07:18 Et du coup, dès la prochaine étape, la 16e, avec l'arrivée au monté abandonné,
07:25 on devrait, si tout se passe bien, avoir notre première étape.
07:31 La préocclusion de langage !
07:34 Si tout se passe bien, on devrait avoir notre première explication entre favoris.
07:38 Oui, on va voir les conditions.
07:40 Apparemment, vous savez, dans les Dolomites,
07:43 les conditions peuvent être bonnes le matin à 8h,
07:46 vous prenez de la neige à 14h.
07:49 Ceci dit, maintenant, on a une capacité d'approche,
07:52 et encore dans la montagne, c'est moins précis que dans la plaine.
07:56 Moi, je ne suis pas sûr que demain, ça parte.
08:00 Regardez, tous les leaders sont à moins d'une minute.
08:04 À moins d'une minute, passer à l'offensive,
08:08 si jamais tu jettes la goupille et que tu gardes la grenade dans les dents,
08:14 tu es mort.
08:16 Ce n'est pas évident de dire "aujourd'hui, je passe".
08:23 Ineos pouvait le faire parce qu'ils avaient deux têtes,
08:25 ils n'en ont plus qu'une.
08:28 Tu ne peux pas partir à l'aventure comme ça.
08:31 Dans la dernière ascension, éventuellement,
08:34 si tu sens que tu as des jambes de feu,
08:37 oui, là, tu peux y aller, il n'y a pas de souci.
08:39 Mais là, le classement, il se fera maintenant.
08:44 Qui est le plus fort de tous les favoris ?
08:48 Ce n'est pas évident de savoir, puisque comme il n'y a pas eu de course,
08:51 il y a eu deux ou trois petites escarmouches,
08:55 mais c'est bon, c'est anecdotique.
08:58 Pas forcément sur cette 16e étape, mais en général sur cette 3e semaine.
09:05 À quoi on peut s'attendre ?
09:07 Et qui va sortir du lot ?
09:08 Pour l'instant, on a Almeida, Roglic et Thomas qui se dégagent un peu.
09:11 Ça risque de se jouer entre ces trois-là,
09:13 ou vous voyez peut-être quelqu'un d'autre aussi ressortir ?
09:15 Quand on regarde bien, sauf à lancer des cours à quatre minutes,
09:21 mais effectivement, Thomas, Roglic, Almeida,
09:26 ceux qu'on a vus d'ailleurs hier sur une petite banderille dans le final,
09:30 oui, ça peut se passer effectivement entre ces trois-là.
09:36 Mais j'ai envie de dire, on va regarder
09:43 et ne pas tirer de plan sur la comète,
09:47 parce que ce tour d'Italie est quand même atypique et très particulier,
09:52 avec des comportements où on est dans la gestion permanente
09:55 pour ne pas perdre, je le répète,
09:58 pour ne pas perdre et prendre un éclat un jour.
10:01 Alors, oui, qui pourrait attaquer ?
10:05 C'est quand même un petit peu difficile.
10:08 Vous avez Lecknesud, est-ce qu'il peut attaquer ?
10:12 Caruso, est-ce qu'il peut attaquer ?
10:14 Aldenbaer, ces coureurs-là, éventuellement, ils peuvent sortir de loin,
10:19 mais une fois que vous sortez de loin,
10:21 si vous n'êtes que deux ou trois,
10:24 et que vous avez deux ou trois équipes qui roulent derrière,
10:25 vous allez dans le mur.
10:26 Donc, c'est très compliqué.
10:28 C'est très, très compliqué.
10:30 J'avoue que pendant la nuit, les DS doivent se tordre le cou à plusieurs raisons.
10:36 Et côté français, bien sûr, on a Bruno Ramira qui est en rose,
10:41 on a Thibaut Pinot qui…
10:42 Thibaut Pinot, c'est très bien.
10:43 C'est ce qui arrive souvent dans les courses à étapes
10:46 où vous avez une échappée qui part et on se retrouve avec le maillot.
10:50 Énormément de coureurs dans le Tour de France
10:53 ont pu avoir le maillet jaune pendant quelques jours.
10:56 C'est leur bâton de maréchal.
10:58 Mais c'est plus que ça.
11:00 Pour Ramira, il est en train de démontrer
11:03 qu'il ne peut pas être qu'un simple équipier.
11:08 Ce qu'il a réalisé en tant qu'équipier, justement,
11:12 et ensuite aller chercher ce maillot, il ne l'a volé à personne.
11:18 Il y est allé à la pédale.
11:19 Donc, Pinot Amouraï, champion de France l'an dernier de contre la montre,
11:25 est tout simplement en train de prendre une nouvelle dimension.
11:27 Et pour Thibaut Pinot, qui est toujours bien placé au général,
11:32 si je ne me trompe pas, il est onzième.
11:34 Il a failli gagner une étape.
11:38 Qu'est-ce qu'on va attendre de lui dans cette troisième semaine ?
11:40 Qu'est-ce qu'on peut attendre de lui dans cette troisième semaine ?
11:44 On ne sait pas, puisque lui, il ne sait pas non plus.
11:46 C'est l'éternel problème avec Thibaut.
11:51 À un moment, il vous dit « je fais les étapes ».
11:53 Deux jours après, il a passé deux cols en tête.
11:56 Peut-être le classement de la montagne,
12:01 d'autant que le classement de la montagne, il vient tout seul.
12:06 Et puis hier, j'entends qu'il a dit « non, la priorité, c'est le général »,
12:09 après gagner une étape et seulement après le classement de la montagne.
12:12 Ce serait bien quand même d'avoir un vrai projet de course.
12:18 Mais d'un jour sur l'autre, les choses fluctuent.
12:22 On ne sait pas ce qu'il va faire.
12:29 Il peut péter d'ailleurs demain.
12:31 Il dira « je refais le classement de la montagne ».
12:35 C'est très compliqué à suivre.
12:37 Pour revenir sur ce qui s'est passé il y a quelques jours,
12:44 suite à la modification de parcours sur l'étape 13,
12:47 c'était l'arrivée à Cran-Montana.
12:49 On a vu un gros débat qui a surtout confronté
12:54 l'ancienne génération de cyclistes à celle actuelle.
12:57 Quel est votre avis là-dessus ?
13:02 Je ne suis pas sur place.
13:04 J'aime bien voir les choses pour pouvoir me faire mon idée
13:08 ou avoir un jugement.
13:11 Il y avait de la grogne dans la mesure où depuis une dizaine de jours,
13:16 les coureurs sont sous pression, mais pas que pour la course.
13:20 Ils le sont aussi pour le test qu'ils vont faire le soir en rentrant.
13:24 Est-ce qu'ils vont repartir le lendemain ?
13:26 Cette change, c'est un changement.
13:29 Cette charge émotionnelle, cette charge de stress,
13:35 amène par obligation à un moment ou à un autre,
13:38 comme dans tous les biorhythmes,
13:43 un moment de dépression qui devient collectif.
13:47 On vous annonce qu'il y a peut-être de la neige,
13:51 après on apprend que non.
13:53 Finalement, on s'aperçoit que l'étape aurait pu avoir lieu.
13:59 Elle n'a pas eu lieu, on ne va pas la refaire aujourd'hui.
14:03 Vous savez, à une époque, en 1984, on a supprimé le Stelvio
14:07 et l'Aprica d'ailleurs sans nous demander,
14:10 tout simplement parce qu'on voulait que Mozart gagne le Giro.
14:12 Donc le Ramphigni, on l'a perdu.
14:14 Là, les circonstances sont un peu différentes,
14:19 mais il y a un moment, il faudra peut-être arrêter de tout normer
14:23 comme on le norme aujourd'hui.
14:25 Maintenant, il va falloir le camion du syndicat,
14:28 qui n'en sont pas d'ailleurs, puisque que ce soit le CPA ou le INCP,
14:32 ce ne sont pas des syndicats, mais des commissions de la Fédération
14:35 ou de l'UCI.
14:36 Le jour où vous aurez peut-être un vrai syndicat,
14:40 peut-être que ça fonctionnera différemment.
14:42 Mais je crois qu'il y a un moment pour garder l'intérêt du cyclisme
14:46 et l'essence même du cyclisme, et qu'est-ce qui a fait la renommée,
14:51 qui est-ce qui a fait les légendes,
14:53 qui est-ce qui fait que le cyclisme est autant aimé.
14:56 Si demain on ne fait que des courses de 70 km,
14:59 on aura normé qu'il ne faut pas dépasser 1500 mètres de dénivelé,
15:04 et que s'il ne fait pas 10 degrés, on ne court pas.
15:09 S'il pleut plus de tant de millimètres par heure, on ne court pas.
15:15 S'il y a du gravier là-bas, on ne court pas.
15:18 Je crois qu'il va falloir arrêter d'organiser des courses.
15:24 Parce qu'à chaque fois, c'est quand même l'organisateur qui prend.
15:28 Et puis, disons-le simplement, si on appliquait les règles d'aujourd'hui,
15:35 il y a quelques stars, et pas par hasard, qui n'existeraient pas aujourd'hui.
15:42 Vous n'auriez pas Bernard Hinault, vainqueur de Bastogne-Liege,
15:48 sous la neige, et encore sous la neige, sur la première heure,
15:52 ou une heure et un quart.
15:54 Aujourd'hui, on arrêterait la course, on ne partirait même pas.
15:58 Et les grandes étapes qu'ont fait la grande Rennonnais,
16:07 où les champions ont écrit en lettres d'or la légende du cyclisme,
16:14 ils ne seraient pas là non plus.
16:16 Alors, s'il faut maintenant organiser des courses,
16:21 comment on organise une rando ?
16:25 Organisons-que des randos avec des toiles de tente s'il pleut.
16:29 Non, là, pour moi, on va un petit peu trop tôt.
16:34 Si vous avez écouté les déclarations de Marc Madiot,
16:37 sachez que je suis totalement d'accord avec lui.
16:41 Ça ne veut pas dire qu'il faut faire n'importe quoi,
16:43 il ne faut pas me faire dire non plus que.
16:45 Mais il faut raison, savoir garder.
16:51 - Un petit mot aussi sur les quatre jours de Dunkerque,
16:56 où on a vu Romain Grégoire s'imposer, ça promet pour la suite pour lui ?
17:02 - Oui, il s'impose.
17:04 On ne savait pas où, quand et comment,
17:07 mais on savait que ça allait arriver.
17:09 C'est un coureur que l'on voit arriver depuis trois ans.
17:15 C'est la troisième année où maintenant, à 20 ans,
17:20 il passe le cap au-dessus.
17:23 Je pense d'ailleurs que Marc Madiot est en train de faire une nouvelle équipe.
17:32 Compte tenu de tous les jeunes qui sont arrivés français et étrangers,
17:36 je crois qu'il y a une machine de guerre qui est en train de se mettre en place,
17:40 avec justement des garçons comme Grégoire en tête de file,
17:45 et Martinez également, mais ce ne sont pas les deux seuls.
17:50 Donc très rapidement, il y a peut-être une génération
17:54 qui va passer une nouvelle qui est en train de s'imposer à la pédale.
18:00 - Je voulais aussi vous interroger sur ça.
18:05 Un dernier petit mot sur Remco Evenepoel qui a dû quitter Giro.
18:09 On a vu Patrick Lefebvre, peu de temps après son abandon,
18:14 qui a dit qu'il ne ferait ni le Tour ni la Vuelta.
18:17 D'un point de vue extérieur, ça semble assez surprenant.
18:20 C'est quoi votre avis là-dessus ?
18:22 - Il faut attendre que la pluie continue à tomber,
18:27 et qu'ici-là, il y aura de l'eau qui sera passée sous les ponts.
18:30 Et là, on pourra avoir une idée plus claire.
18:34 Les déclarations, à certains moments, dans certaines circonstances,
18:38 elles peuvent être compréhensibles d'un certain point de vue.
18:42 Pour les spectateurs, pour les fans,
18:49 ils aimeraient bien la voir au départ, mais laissez faire les choses.
18:56 Le temps fait, en règle générale, bien les choses.
19:00 chose.

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