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FOOTBALL - La Coal Cup, Le centre du monde du football
En ce week-end de l'ascension, la Coal Cup et la ville de St-Genest-Lerpt étaient le cœur du football mondial.
La 2ème édition de la Coal Cup, au-delà de la confirmation, est une grande réussite pour les organisateurs et les 120 bénévoles.
Déjà des clubs professionnels prennent rendez-vous pour la 3ème édition.

Coup de projecteur sur le volley-ball féminin dans la Loire avec le club de St Chamond Volley.
Patrick, le trésorier du club, revient sur la saison de la nationale 2 féminine et sur les ambitions pour l'année à venir.
Nous verrons que l'ADN du club reste la formation des jeunes avec notamment une dynamique récente impulsée sur le pôle masculin. Fiona, notre chroniqueuse, relèvera le défi d'un entraînement avec les joueuses de la nationale 2.
Nous recevons le président du CASE volley, Nicolas Journal. Il nous parlera de la saison magistrale de l'équipe de nationale 3 féminine qui termine première et qui accède donc à une montée en nationale 2. Une belle saison se profile pour le club stéphanois qui rejoint le club de St Chamond dans cette division.


Vivien RICHARD, le plus jeune des apnéistes.
Originaire de Saint-Martin la Plaine, Vivien Richard devient en mai 2022 champion de France d'apnée en catégorie dynamique bi-palme.
A seulement 21 ans, il est le plus jeune de l'histoire à obtenir ce titre.


Découverte du club de Gym de St-Chamond.
Le club a été fondé le 12 Avril 1946 autour d'Odette MITAINE. En cette année d'après-guerre, elle entraîne quelques jeunes filles à faire du sport dans les locaux du patronage.
Par la suite, le club a présenté 36 équipes aînées, ainsi que 28 équipes jeunesses aux championnats de France. Des individuelles ont également inscrit leur nom aux palmarès des championnats de la Loire, championnats régionaux, et même nationaux.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:21 Bonsoir, bonsoir à toutes et à tous, ravis de vous retrouver ici même sur le plateau de Sports 7.
00:27 C'est toute la activité sportive de votre département en 42 minutes.
00:30 Et regardez comme ils sont beaux ce public, cette semaine il y a du...
00:33 Regarde, il y en a là, il y en a là, il y en a là, il y en a partout, il y a toi aussi numéro 7, eh oui, le public.
00:40 Alors sans plus tarder, on va essayer de tenir les temps, on va parler volets, pas du tout, je vous regarde mais...
00:48 On va parler gym avec vous Sylvain, c'est ça ?
00:50 Effectivement, gymnastique, au club de gymnastique de Saint-Chamond.
00:52 Et on l'applaudit Sylvain quand même.
00:54 Voilà, il y a quel âge le club ? 75 ans.
00:57 75 ans, à côté de vous, on va retenir son souffle.
01:00 On va retenir son souffle avec le portrait de la semaine pour une fois, le portrait se fera sur le plateau.
01:05 Il est là, il va être presque palpable, vous allez voir.
01:08 C'est Vivien Richard qui est l'actuel champion de France d'apnée et donc du coup c'est le plus jeune de l'histoire.
01:16 Il avait une date, c'est pour vous.
01:17 Il avait une date de disposition aujourd'hui donc il est venu sur le plateau.
01:19 Voilà, c'était Lilian Bard, on peut applaudir, on va parler avec vous Patrice Torjac.
01:23 La capitale mondiale du football, c'était ce week-end à Saint-Généler.
01:27 Et oui, deuxième édition de la Col Cup, encore une belle réussite, vous allez voir, plateau exceptionnel.
01:31 J'espère que tout le monde a bien conscience de ce qui s'est passé près de chez nous.
01:34 J'espère, on va l'en rappeler de toute façon.
01:37 À côté de vous, c'est un peu votre émission parce qu'on va parler de Saint-Chamond, Saint-Chamond, Saint-Chamond, Fiona Nigonet.
01:41 On va parler volet, on va parler volet, volet féminin.
01:45 Justement avec Saint-Chamond et avec le casque qu'on avait déjà reçu.
01:51 Exactement. Sylvain Thomas, vous êtes le vice-président de ce club qui a, rappelez-moi...
01:55 75 ans.
01:56 75 ans, voilà, c'est toute une histoire à Saint-Chamond.
02:00 Quand je vous avais appelé pour préparer l'émission, je vous ai dit que c'est un pôle féminin.
02:04 Vous m'avez dit hop hop hop hop hop hop hop hop, Juju qu'est-ce que tu racontes ?
02:07 C'est ça, hop hop hop hop hop.
02:09 C'est ça.
02:10 Alors on n'est pas encore en pôle, on n'a pas le statut de pôle, mais c'est un club formateur de la Fédération.
02:16 C'est un club qui se défend pas mal parce que au niveau du championnat national, ça se défend, il y a des titres depuis 46.
02:24 C'est ça, il y a des titres, on a 6 titres nationaux par équipe ou médailles, ou coupes nationales en tout cas.
02:31 Et on est sur plusieurs finales nationales.
02:38 Le dernier titre c'est 2019 ? Vous m'avez arrêté la bure 2019, donc c'est à dire 20, 21, 22, 23.
02:45 Alors le dernier titre il date d'il y a un mois et demi, il est plus récent.
02:50 Il faut le mettre à jour Wikipédia.
02:52 Voilà, on remporte les finales des coupes nationales de gymnastique à André Géboutéron.
03:01 Bravo, on peut applaudir.
03:03 Moi j'attendais que Mathéo lance.
03:07 C'est notre chauffeur de salle, le pauvre.
03:09 Et justement vous avez une équipe encadrante je suppose qui vous a formé ou en tout cas passionné.
03:15 C'est ça, il y a toute une équipe de bénévoles, on est que des bénévoles, tout le monde au niveau de la gymnastique au club.
03:20 Donc ils sont présents avec nous.
03:22 Voilà.
03:23 Coucou.
03:25 Et d'ailleurs ils sont fatigués parce que ce week-end, on a vu quelques images de Dax.
03:29 C'est ça, on rentre de Dax.
03:30 Dax dans le 42, ça va de soi.
03:31 Dans le 42, au nord sud.
03:33 Au nord, ça fait de la trott quand même.
03:35 Ça fait presque 8 heures de route.
03:37 Donc on est rentrés dans la nuit.
03:39 Et vous m'avez envoyé les images, on va voir quelques images.
03:41 Je crois que c'est pas Dax ça.
03:42 C'est les images de Dax.
03:43 Ah ben c'est tout frais, ça bondit dans tous les sens.
03:45 Avec nos gyms en poutre derrière.
03:49 Ça a donné quoi ?
03:50 Un concours général qui n'était pas trop mal, malgré quelques difficultés entre temps poutre.
03:56 Et par contre de très bonnes performances sur les agrès, parce qu'on a décroché trois finales par agrès.
04:01 C'est sympa ça.
04:02 Donc c'est se dire...
04:03 Niveau national ?
04:04 Niveau national.
04:05 Ah oui, on est au niveau national.
04:06 Trois finales au niveau national.
04:08 Et puis il y avait un événement qui était chez vous aussi.
04:10 Il y avait les fêtes, Dax, semaine de ça.
04:12 Donc là c'était du départemental.
04:14 C'est ça.
04:15 Championnat départemental individuel qu'on a accueilli au gymnase.
04:18 Où ça ?
04:19 On a vu les images à Bouloche, à Saint-Chamond.
04:21 Vous avez récupéré l'annexe de Bouloche ?
04:24 Ou Bouloche entièrement ?
04:25 On a eu Bouloche entièrement pour l'événement.
04:27 On a vu les images dans Sports7 lundi dernier.
04:31 Vous nous avez regardé, arrêtez Sylvain.
04:33 On a accueilli à peu près 180 gyms de tout le département.
04:37 Et nos gyms ont bien représenté le club avec 5-6 titres départementaux.
04:43 Du coup, par rapport à la Loire, vous êtes le plus gros club ?
04:47 Vous êtes l'un des plus gros ?
04:48 Combien de personnes, effectivement ?
04:50 Alors au niveau nombre, on a 185 licenciés.
04:53 Cette saison on est à...
04:54 De quel âge ? De 5 à 36 ?
04:56 De 2 à 36 ans.
04:58 J'avais 36, j'avais pas le 2.
05:00 Et il y a la bébille !
05:01 C'est ça, c'est de l'éveil de l'enfance.
05:03 C'est une activité qui est la bébille.
05:04 Fena, vous en pensez quoi ?
05:05 Pas de l'éveil ?
05:06 Mon petit est trop petit et ma fille ne fait rien, donc pourquoi pas ?
05:09 Mais elle est peut-être un petit peu trop grande pour l'âger.
05:12 Il n'y a pas d'âge, il n'y a pas de taille.
05:15 Vous avez vu la cheminée qu'on a ?
05:17 Elle va se faire du basket ou du volet.
05:19 C'est fini, c'est cliché.
05:20 Et du coup, il y a aussi pour les...
05:25 Enfin, pas de l'éveil, non.
05:26 On a une forme d'étang pour les adultes.
05:28 Oui, c'est ça.
05:29 C'est pour les liens.
05:30 Oui, une forme d'étang.
05:31 Pour tous les adultes au-dessus de 16 ans
05:33 qui veulent pratiquer une activité physique adaptée.
05:37 Oui, c'est vrai.
05:38 Je suis très détendu.
05:39 Mais du coup, il n'y a pas besoin de prérequis en gym.
05:41 Non, il n'y a aucun prérequis.
05:42 Ni de prérequis en souplesse ?
05:44 Non, parce que moi, je vois des filles qui ont le plateau,
05:46 mais le plateau, je ne l'ai pas encore.
05:48 On va revenir un petit peu sur la compétition.
05:51 Il ne faut pas oublier que quand même, il y a le Pôle Gym à Saint-Etienne.
05:54 C'est la première chose qu'on pense quand on parle gymnastique.
05:57 Mais il y a des clubs comme vous.
05:58 Vous êtes nombreux dans la loi ?
05:59 Nous, sur la fédération, on est 32 clubs sur la loi.
06:02 Oui, quand même.
06:03 Oui, ça représente quasiment 2000 gyms sur le département.
06:07 Est-ce qu'ils vont nous piquer des filles ?
06:09 Est-ce qu'ils vont nous piquer des filles ?
06:10 Non, on présente des filles parfois qui ont du potentiel,
06:13 qui peuvent aller pour moi.
06:14 Après, entre les équipes du Pôle, en fonction de leurs attentes,
06:17 et puis les gyms, en fonction des envies aussi.
06:20 Oui, et puis c'est une question de niveau de club, aussi de compétition.
06:23 Après, chacun doit se retrouver aussi dans la pratique.
06:25 Là, on ne l'a pas vu, mais si je dis des noms juste comme ça,
06:27 Kenza, Pauline, je les ai vues en image.
06:30 Vous les avez vues en image, effectivement.
06:32 Apolline est là.
06:33 Elle est où ? Non, Pauline, elle s'est baissée, je crois.
06:36 On lui fait un petit bisou.
06:37 Elle a eu une petite blessure, on lui souhaite un bon rétablissement.
06:39 Mais Kenza est là.
06:40 Kenza est pour nous.
06:41 Kenza !
06:42 Ça rebondit dans tous les sens, Kenza.
06:45 Elle se cache derrière, mais effectivement,
06:47 elle fait partie des filles qui ont très bien tourné
06:49 et défendu les couleurs du club ce week-end.
06:51 Apolline, elle est classée,
06:54 elle fait partie des meilleures ligériennes aujourd'hui ?
06:56 Oui, effectivement.
06:57 C'est elle qui a remporté la finale des Coupes nationales
06:59 le 4 mars à Andrézieux.
07:01 Elle fait cinquième hier.
07:03 Faut essayer de ne pas taper 8 heures de bus, quand même, en même temps.
07:06 Avec un peu de bus, ça complique.
07:10 Des compétitions sur deux jours d'affilée.
07:11 Et justement, pour vos meilleurs gymnastes,
07:15 ça représente combien d'entraînements par semaine ?
07:18 Ah oui ?
07:19 Ça représente 12 heures d'entraînement par semaine, à peu près.
07:22 - Ah ouais ? - 12, effectivement.
07:23 - 12 ? - Presque tous les jours, quoi.
07:24 Non, trois fois par semaine.
07:26 Ah ben oui, dis donc, c'est une sacrée amplitude.
07:28 Ça fait des grands entraînements.
07:29 Ah ouais, on rigole pas.
07:30 Ça fait des grands entraînements,
07:31 on a besoin de temps et de répétition en gymnastique, effectivement.
07:32 Ok, d'accord, ok, ok.
07:34 Tu vas à l'entraînement, tu reviens dans combien de temps ?
07:35 4 heures.
07:36 Au moins, t'es tranquille, hein, t'attends de faire tes courses.
07:38 Vous étiez à Dax, on l'a dit, ce week-end,
07:40 donc vous ne savez pas tout ce qui s'est passé sur le territoire.
07:42 J'ai pas tout suivi encore.
07:43 Vous savez qu'il y a un bref ?
07:44 Il y a un bref.
07:46 Vous y êtes passé, il n'y a pas si longtemps.
07:47 Bref, c'est toute l'actualité sportive de votre département en 2 minutes 30 et demi.
07:51 Top chrono.
07:52 75, regarde.
07:53 Salut, c'est parti !
07:56 Salut à vous, le Coquelicot.
07:57 Bah tenez, on va démarrer avec vous.
07:59 En bref, ce dimanche avait lieu au stade Henri-Lux,
08:01 la finale des Interclub N1B,
08:03 dans une ambiance très très chaude.
08:05 Les huit équipes de la poule C se sont affrontées,
08:07 dont Rouen et Saint-Etienne,
08:09 pour le classement des clubs en France.
08:11 Mais alors Hélène, le Coquelicot, ils s'en sortent bien ?
08:13 Oui, on va se maintenir.
08:15 On ne sera pas les premiers, mais on ne sera pas du tout les derniers.
08:17 On sera dans les cinq premiers, je pense.
08:20 En bref, côté parquet, la BLS a laissé aucune chance aux Faureziens.
08:23 En quarts de finale, retour des playoffs.
08:25 Le Faurezium était bouillant au match allé,
08:27 et les hommes de Romain Thillon s'étaient inclinés 87-86 aux prolongations.
08:30 Concernant le retour, la marche était trop haute,
08:32 et ce sont les Andréziens, chez eux,
08:34 qui confirment avec une large victoire, 86-69.
08:37 C'est la première fois de l'histoire que la BLS accède au demi-finale de National 1.
08:42 Prochaine étape, vendredi 26, contre Poitiers,
08:44 au Palais des Sports d'Andrézieux.
08:46 En bref, l'Haiki Dojo Stéphanois organisait pendant 4 jours,
08:49 sur le site des Echandes, en Bordelois, son 20e stage nature.
08:53 Une centaine de pratiquants venus de toute la France,
08:56 faire corps avec le tatami naturel,
08:58 et apprendre des 6 meilleurs enseignants français venus pour l'occasion.
09:02 En bref, au stade Irène et Laurent à Vosges,
09:08 le jeudi de l'ascension était marqué par deux matchs importants.
09:11 La finale U15 et U18 de la Coupe de la Loire.
09:14 Chez les U15, Andrézieux, face à l'Olympique Saint-Etienne,
09:17 victoire de la BFC 4-0.
09:20 Il conserve le titre pour la 3e année consécutive.
09:23 Concernant les U18, Andrézieux également face à l'Etra-Latour.
09:26 Score à la fin, 1 partout.
09:28 Il faudra une séance de pénalty pour les départager.
09:31 Et c'est l'Etra-Latour qui sort vainqueur de cette édition 2023 de la Coupe de la Loire.
09:36 En bref, on reste dans le football et on ne peut pas passer à côté
09:38 de la seconde édition de la Col Cup organisée à Saint-Genelair.
09:41 Une vraie ligue des champions pour les U12,
09:43 avec des équipes venant du monde entier.
09:46 13 pays européens, 32 équipes issues de clubs professionnels.
09:49 Et pour ça, une organisation incroyable.
09:52 Des bénévoles, des parents et des éducateurs sportifs au top du top
09:55 pour faire en sorte que cette manifestation soit une vraie fête.
09:58 Côté résultat, c'est Benfica cette année qui l'emporte au tir au but
10:01 et prive Valencia d'un doublé.
10:03 Certaines équipes se sont déjà inscrites pour l'année prochaine,
10:06 alors hâte de vous retrouver en 2024.
10:09 Allez, gros bisous les sportifs !
10:10 Voilà, le public ne se trompe pas !
10:15 Il s'est baladé en bref !
10:17 Nord, sud, est, ouest, elle bat partout !
10:20 Elle est là, notre consultante volleyball.
10:24 Et avec des bonnes nouvelles, on va parler...
10:27 Volleyball féminin et en plus un peu focus national de vous allez voir.
10:32 Puisque Lilian m'a suivie jusqu'à Saint-Chamond.
10:35 Le voyage n'était pas trop long.
10:38 Je suis à domicile.
10:40 Je choisis mes voyages.
10:42 Justement pour aller défier un peu la nationale 2,
10:45 ça m'a rappelé comment c'était le niveau...
10:48 Avant.
10:49 Mais après on parlera de Nicolas, Nicolas Journal.
10:52 Bonjour Nicolas.
10:53 Caz, je vois le Caz volé.
10:55 Le Caz volé, un président heureux.
10:56 Bon, on le saura parce que...
10:58 On tease, on tease pas.
10:59 On tease un petit peu, vas-y.
11:00 Justement, je vous ai dit, on parlera de nationale 2.
11:02 La dernière fois, on avait reçu...
11:03 Il n'y a qu'une équipe en nationale 2.
11:04 Il n'y avait qu'une équipe.
11:05 Il n'y avait qu'une équipe dans la loi en nationale 2.
11:08 C'était Saint-Chamond.
11:09 Et on avait reçu, rappelez-vous, il y a quelques semaines de ça,
11:12 Gaëlle, vers la passeuse de la nationale 3 du Caz.
11:15 Et notre cher président est venu ici pour nous parler d'une très bonne nouvelle.
11:19 Et pas avec le t-shirt officiel ?
11:21 Ça, c'était pour l'événement.
11:23 J'ai gardé le t-shirt du club.
11:24 Il n'y a que les filles qui l'ont.
11:26 C'est un spécial dédicace.
11:27 Alors, vous avez repris du service ?
11:29 Oui, on va dire ça.
11:30 J'ai tenté de reprendre du service cinq ans après avoir fait un moindre sport.
11:36 Est-ce que tu avais fait ton jubilé ?
11:38 Non, je m'étais blessée, Julien.
11:41 On ne peut pas dire que c'est mon jubilé, mais bon...
11:44 Vous êtes indulgent ?
11:45 Oui, très, le but le sera.
11:46 Mathéo, tu l'as ?
11:47 Oui, mais Mathéo me l'a dit.
11:49 - On y va. - On regarde ?
11:51 Allez, on regarde le reportage.
11:52 Bonjour à toutes et à tous.
11:54 Coup de projecteur aujourd'hui sur le Volleyball féminin.
11:57 On est à Saint-Chamond, au club de Saint-Chamond-Volley.
11:59 On va découvrir l'ensemble du club avec Patrick, le trésorier.
12:03 Et même, je vais porter le shirt, vous allez voir,
12:05 je vais essayer de défier l'équipe de National 2.
12:08 Bonjour Patrick, merci beaucoup de nous recevoir.
12:17 Vous êtes le trésorier du club de Saint-Chamond.
12:19 Est-ce que déjà, vous pourriez un petit peu nous resituer le club actuellement ?
12:22 Alors, le club existe depuis 35 ans environ.
12:25 Donc, c'est un club, on va dire, qui a aujourd'hui 180 adhérents.
12:29 Là, cette année, on est en National 2.
12:31 Il y a deux ans, on était en élite, l'équivalent de la Pro B.
12:34 Donc, notre but, c'est vraiment de la performance.
12:36 Ça a toujours été un club formateur au niveau des jeunes.
12:38 Est-ce qu'il y a toujours une politique, justement, de formation autour de la jeunesse ici ?
12:42 Exactement. Il y a 50 % de l'effectif de l'équipe Pagnon qui est issu de la formation.
12:47 Des jeunes filles qui sont présentes depuis qu'elles ont 5 ans, 5-6 ans.
12:51 Elles ont 18-20 ans, donc ça fait toute leur carrière chez nous.
12:54 Du coup, ce que vous pouviez me dire, c'est aussi qu'il y avait pas mal de garçons.
12:58 C'est vrai qu'il y a eu un vrai effet post-Covid lié aux résultats des garçons aux Jeux Olympiques.
13:03 Comment s'est passée la saison globalement ?
13:05 Écoutez, ça a été une saison riche en événements, qui a été très compliquée, on va dire.
13:11 Mais on arrive quand même à finir 6e sur 10 sur un championnat qui a été très, très disputé.
13:16 Par contre, Fiona, en tenue et sur le terrain.
13:19 Oui, je crois que c'est un peu mon défi du jour.
13:21 Alors, ça fait très longtemps que je n'ai pas joué au volleyball en salle.
13:23 Je vois que le niveau est élevé. Je vais essayer de survivre.
13:27 Première attaque dans le fil, tout va bien.
13:34 Oui, oui, oui, j'y suis.
13:37 J'ai la tête qui tourne, j'ai plus de bras, j'ai plus de souffle.
13:48 Tout va bien, encore une heure et demie comme ça.
13:51 Oui, comme tu peux, comme tu peux.
13:53 Je crois que je deviens un peu vieille pour ces choses-là.
13:56 Je ne sais pas si elle a arrêté depuis longtemps, mais elle a l'air d'y être.
13:59 Oui.
14:00 Autant dire que je vais venir avec des bras bleus.
14:05 Comme vous pouvez le voir, j'ai quelques niveaux à faire.
14:13 Je vais continuer à m'entraîner et je vous dis à très vite sur le plateau.
14:17 Bye bye.
14:18 Belle passe.
14:19 Superbe.
14:23 Bravo les filles.
14:24 On peut le dire, super saison.
14:26 Super saison pour Saint-Chamond.
14:28 Déjà qu'ils n'ont pas eu de blessés, ce qui est une belle victoire quand on joue au volley.
14:33 Elles ont fini sixièmes de leur championnat.
14:35 Du coup, elles se maintiennent.
14:37 Année prochaine, ambition justement de continuer dans leur élan
14:41 et pourquoi pas monter après en prouesse et ça en élite, donc en deuxième division.
14:46 Mais peut-être avant cela, un derby en espérant qu'elles soient dans les mêmes pôles.
14:50 J'espère que la fédération entendra ça.
14:53 Parce que oui, comme vous le présentiez, on reçoit Nicolas Journal qui est le président du CAS.
14:58 Vous parlez de l'excellente saison de la National 3.
15:05 La dernière fois qu'on avait reçu la passeuse, rappelez-vous Gaëlle,
15:08 elle nous avait dit que logiquement si tout se passait bien, il y avait peut-être une montée à la clé.
15:14 Déjà, vous étiez un vaincu quand vous êtes venu sur le plateau.
15:17 Donc là, les filles, elles ont fini, pas un vaincu, mais elles ont une seule défaite 3-2 sur l'année.
15:21 Ce qui est exceptionnel.
15:22 Et là, elles s'en vont faire le Final Four à Liévin ce week-end
15:27 pour définir qui est champion de N3.
15:29 Donc elles vont jouer Liévin en premier match.
15:31 On espère qu'elles vont gagner pour jouer la finale le dimanche.
15:33 Donc oui, pour nous, c'est un super événement.
15:35 On est un club avec pas mal de jeunes.
15:38 Vous êtes combien ?
15:39 On est 300 licenciés à peu près.
15:41 Et chez les filles ?
15:42 Chez les filles, c'est à peu près moitié-moitié.
15:44 On est peut-être 140-160 garçons.
15:46 Mais dans notre philosophie, on veut vraiment garder les deux genres.
15:49 C'est-à-dire que les garçons jouent en N3, les filles jouent en N3, vont monter en N2.
15:53 Et on a les deux genres qui sont représentés chez les jeunes aussi.
15:56 En sachant, même si on part du N1, que les garçons juviens, quand même, ont échoué à deux points de leur longueur.
16:01 Oui, ils sont pas loin, mais bon, là, c'est focus sur les filles.
16:03 Et c'est très bien comme ça.
16:05 C'est un objectif de monter en N2 ?
16:07 Alors, c'est pas un objectif efficace.
16:09 Mais quand on monte, on sait qu'il y a les budgets, qu'il y a les déplacements, il y a tout ça.
16:13 Le volley, c'est pas quelque chose qui va nous coûter beaucoup plus cher en termes de déplacement, en termes de budget.
16:17 Que ça soit N3, N2.
16:18 Si la fédération n'est pas trop sotte, elle va nous mettre dans une poule où on peut jouer autour de chez nous.
16:22 Il y a ses seins, il y a les yeux.
16:24 Il y a pas mal de derby à jouer.
16:25 Après, on peut jouer un petit peu plus loin.
16:27 Après, c'est quand même une super expérience pour nos jeunes.
16:29 Donc, on peut pas leur refuser ça.
16:31 Sachant que le CAS, comme disait Nicolas, c'est vraiment un club où la plupart des filles sont vraiment issues de la formation.
16:38 En tout cas, de la Loire.
16:39 Mais est-ce qu'elles ont le niveau ? On sait que c'est un palier différent.
16:42 Ça cogne. Vous avez les avant-bras de Siona.
16:44 Siona, il a fallu mettre les avant-bras dans la glace.
16:46 Si je me permets juste d'intervenir, avec une seule défaite, il y a quand même du niveau.
16:49 Oui, là, ça joue vraiment fort, en fait.
16:51 On a pris le temps...
16:52 Donc, on garde l'équipe comme elle est ?
16:53 Exactement.
16:54 On se renforce ?
16:55 Après, on va essayer de trouver, toujours dans la même philosophie, des joueuses du coin qui sont susceptibles de venir nous renforcer un petit peu.
17:01 Faire monter encore une ou deux jeunes qui ont le potentiel pour vraiment essayer de passer ce palier.
17:05 Parce qu'effectivement, il y a un palier entre la N3 et la N2.
17:08 Mais moi, j'y crois de toutes mes forces.
17:10 En plus de ça, ce que je disais à Fiona tout à l'heure, c'est quand même beaucoup plus facile de se maintenir que de monter.
17:15 Parce qu'il n'y a qu'une montée et il n'y a quand même que trois descentes.
17:17 Donc, ça sera plus facile pour se maintenir, je pense.
17:19 Et deux montées en cinq ans, c'est tout le boulot de Fabien Rollin, qui a vraiment bien bossé avec ses filles.
17:25 Qui était mon entraîneur de cœur.
17:27 Donc, on peut lui tirer un bon coup de chapeau.
17:29 Ça va mettre la pression en garçons ?
17:30 Pas du tout.
17:31 Au contraire, ça va leur donner aussi un élan.
17:34 C'est vraiment pas l'esprit du club.
17:36 Là, ça a été plein. Les garçons qui encouragent les filles et inversement.
17:39 Et puis, ce qu'il disait, Nicolas, c'est que vous avez un pôle jeune qui monte très fort.
17:44 Et notamment au niveau féminin, qui pourront accéder bientôt à ce niveau-là.
17:48 En termes de finale régionale, on a les six meilleures équipes de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
17:53 Dans toutes les catégories, on est qualifiés.
17:55 En M13, en M15, en M18.
17:57 Ça, c'est pas mal. Exactement.
17:58 Souvent, on voit les directs sur les Instagram.
18:00 Exactement.
18:01 Juste la finale four, c'est sur quinze jours, trois semaines ?
18:05 C'est sur deux jours.
18:07 Le week-end de Pentecôte, on monte samedi, on redescend lundi.
18:10 Lundi, on saura qui est le champion.
18:12 Exactement.
18:13 Championne de France nationale 3.
18:14 On fait un concours avec la gym. Nous, on va allier 20.
18:16 D'accord, c'est pas mal.
18:19 Dans tous les cas, vous montez.
18:20 Et franchement, une montée, ça se félicite surtout quand c'est justement une équipe vraiment locale.
18:26 Vous embrassez les filles.
18:27 Avec plaisir.
18:28 Voilà, sans plus tarder, on va parler de portrait de sportif.
18:32 Le temps d'un petit giggle.
18:34 Lilian, qu'est-ce qui se passe ?
18:47 C'est le portrait de sportif. On en avait parlé.
18:49 Alors déjà, je vous présente donc Vivien, Richard.
18:51 Merci d'être venu.
18:52 Merci.
18:53 C'était très drôle.
18:54 La semaine dernière, je te dis, je veux qu'on se rende compte.
18:56 Ça serait trop bien de faire ton portrait.
18:58 Tu me dis, j'ai un seul jour de libre jusqu'au mois d'octobre.
19:00 C'est aujourd'hui.
19:01 Exactement.
19:02 Alors, dis-nous un petit peu qui tu es.
19:04 Tu es tombé dans l'apnée il n'y a pas si longtemps que ça.
19:07 Et tu es rapidement devenu champion de France.
19:10 Là, tu étais au Mondiaux.
19:11 Ça vient d'où l'apnée ? Pourquoi l'apnée ?
19:13 Alors, j'ai grandi dans la Loire.
19:15 J'ai toujours été très sportif.
19:17 D'abord dans le foot et dans d'autres sports.
19:19 Et puis, j'ai toujours aimé les sports aquatiques.
19:22 Et j'ai fait de la plongée bouteille quand j'ai commencé à avoir 13 ans.
19:25 Et j'ai vraiment accroché au milieu aquatique.
19:28 Et du coup, je savais que l'apnée existait.
19:30 Et que ça pourrait allier un peu ma passion du sport et la passion de l'eau.
19:33 Et dans la Loire, au départ, tu as commencé dans ta piscine.
19:36 Oui, j'ai vraiment commencé à m'entraîner un petit peu,
19:38 par mes propres moyens, sur mon canapé, à faire de l'apnée,
19:42 à faire des recherches, comment s'entraîner.
19:44 Et c'est vraiment un sport pas très structuré.
19:47 Il n'y a pas vraiment de structure d'accueil,
19:49 déjà pour les adultes et encore moins pour les jeunes.
19:51 Du coup, j'ai vraiment dû apprendre un peu tout seul.
19:53 Et en moins de trois ans, tu passes de "je m'entraîne dans ma piscine"
19:57 à "je deviens champion de France".
19:59 Voilà, donc je me suis rapproché un peu de personnes plus expérimentées.
20:02 Je suis descendu dans le stud, faire des stages à Monaco.
20:05 Je me suis rapproché d'Annecy aussi, où il y avait un champion, Stéphane Tourreau.
20:09 Du coup, il m'a un peu mis le pied à l'étrier,
20:11 il m'a un peu aidé à me professionnaliser.
20:13 J'ai pris un coach et ça s'est vraiment lancé.
20:16 Et là, on voit ton matériel.
20:17 Oui.
20:18 Donc, tu as bipalme et monopalme.
20:20 Voilà.
20:21 C'est quoi ta spécialité ?
20:22 En apnée, il y a trois grandes façons d'avancer sous l'eau.
20:24 Avec les bipalmes, un peu la version classique.
20:27 Une monopalme qui est la queue de sirène.
20:29 Enfin, on en a parlé tout à l'heure un petit peu,
20:30 c'est quand même version classique, mais pas très classique.
20:32 Ce ne sont pas les mêmes palmes que nous, on a à la maison.
20:34 Ce n'est pas la décathlon, ça reste quand même un bon niveau.
20:37 Ni inter-sport, ni... d'accord.
20:38 Et il y a aussi l'apnée sans palme,
20:42 qui est ma discipline préférée.
20:44 Ta discipline préférée.
20:45 Voilà, qui est la plus pure.
20:46 Alors justement, là, tu as dit que tu ne pouvais venir qu'aujourd'hui,
20:49 parce que tu pars.
20:50 Pourquoi tu pars ?
20:51 Donc là, je pars m'entraîner en profondeur.
20:53 On a vu des images, on peut voir des images de toi à Lanzarote, justement.
20:56 Parce qu'il n'y a que là-bas que tu peux trouver ce genre de profondeur.
21:00 Alors, en France, la profondeur est assez compliquée à trouver,
21:04 puisqu'il n'y a vraiment que Nice comme spot d'entraînement profond.
21:07 Donc là, je vais partir à l'étranger, je vais partir en Dominique,
21:09 une île qui est entre la Guadeloupe et la Martinique,
21:11 pour chercher des eaux chaudes, principalement.
21:13 Je vais faire ce sport.
21:14 En fait, tu as froid, quoi.
21:15 Voilà, disons qu'en apnée, on a besoin de beaucoup de relâchement.
21:18 Et à Nice, même en été, quand l'eau est chaude en surface,
21:20 si on va à 80 mètres, l'eau est très froide.
21:22 Du coup, on a besoin de s'exiler dans les eaux chaudes.
21:25 Et du coup, tu as été champion de France l'année dernière.
21:27 Oui.
21:28 Tu as direct fait les sélections pour rentrer en équipe de France.
21:31 Donc là, tu es actuellement membre de l'équipe de France.
21:33 Oui, c'est ça.
21:34 Et tu as fait les mondiaux.
21:35 Oui, donc là, je rentre des championnats du monde, qui étaient au Koweït.
21:38 Donc j'ai terminé cinquième en Saint-Palme.
21:41 Je suis très content de cette part.
21:47 Alors justement, je voulais savoir un petit peu,
21:49 est-ce que tu avais une anecdote à nous raconter ?
21:51 Un truc, des choses un peu drôles, un peu sympas,
21:53 qui t'ont arrivé en profondeur, que nous, on ne voit pas forcément.
21:55 Oui, alors en profondeur, il y a toujours des choses un peu bizarres.
21:58 Parce qu'il y a le milieu naturel, il y a les poissons qui nous entourent.
22:01 J'ai déjà eu une fois deux énormes thons qui m'ont suivi jusqu'au fond.
22:04 Vraiment, je regardais, je me disais « mais je ne bouge pas ».
22:06 Mais si, en fait, ils me suivaient.
22:07 J'étais impressionné par la musculature de ces poissons.
22:10 Donc ils t'ont suivi pendant que tu as descendu.
22:12 J'avais 70 mètres, je devais faire 70 mètres ce jour-là, et ils m'ont suivi.
22:14 C'est devenu des potes ?
22:16 Presque.
22:18 Et puis une fois, dans le lac, je m'entraîne souvent dans le lac d'Annecy aussi,
22:22 qui est très froid.
22:23 Et là, une fois, je me suis pris un poisson, une carpe à la descente.
22:26 J'ai dû arriver pile sur son…
22:28 En plongeant, du coup, tu as tapé une carpe.
22:31 Voilà, on coule après une certaine profondeur, et je coulais.
22:34 Et puis je me suis dit « mince, je suis déjà au fond, c'est bizarre ».
22:36 Et en fait, je vois le poisson qui s'en va.
22:37 Ah ok, tu n'avais pas touché le fond, tu avais touché la carpe.
22:39 Voilà, un petit truc un peu bizarre.
22:41 C'est improbable, mais ça arrive.
22:43 Tu m'as envoyé une photo, et c'est ta photo qui te marque un peu.
22:47 Je voulais savoir pourquoi.
22:48 Oui, alors, cette photo qu'on voit là, c'est les championnats du monde,
22:52 il y a quelques jours, au Kuwait.
22:55 Ah, donc elle est récente.
22:56 Voilà, donc c'est deux minutes, même une minute avant que je parte
22:59 sur ma plongée en Brasse, où j'ai fini 5e.
23:03 Je trouve impressionnant, je vois le stress,
23:06 je vois comment je me ressentais, comment je me sentais avant,
23:08 à quel point on a une longue distance à parcourir,
23:10 et que c'est incroyable.
23:12 Moi, je me dis « mais c'est impossible ce que tu as fait ».
23:14 Et du coup, je suis vraiment content de cette photo.
23:17 Dernière petite chose, on vit de la pnée,
23:20 c'est quoi l'avenir pour toi dans la pnée ?
23:22 Je commence à survivre de la pnée, j'espère pouvoir avoir plus de…
23:25 Grâce aux sponsors, l'équipe de France.
23:28 L'équipe de France qui défraie un petit peu,
23:30 et le sport qui devient un sport de haut niveau.
23:32 J'espère dans les prochaines années pouvoir vivre…
23:34 L'objectif, c'est de rester dans la pnée.
23:36 Faire des titres en profondeur et en piscine.
23:38 Merci, Vivien.
23:40 On peut même rallumer les lumières, parce qu'on remonte à la surface.
23:44 Attends, Vivien, on a plein de questions.
23:47 Pour une fois qu'on peut avoir le sportif,
23:49 parce que c'est Lian qui répond aux questions.
23:51 J'ai trouvé le slogan qu'il cherchait par rapport à ses compagnons.
23:54 Et c'est devenu « des tontons ».
23:56 Et autre blague, Chiana a perdu une bague dans le lac d'Annecy,
24:00 si Annecy 4 pouvait la ramener.
24:02 Il y a beaucoup de bases.
24:04 Plus précisément, vous avez dit ?
24:06 Du coup, c'est quoi en termes de record ?
24:08 Vous, c'est la profondeur ?
24:10 En termes de profondeur,
24:12 selon les disciplines, ça change.
24:14 Avec une monopalme, le record, c'est 131 m.
24:17 Et sans palme, 101 m.
24:19 Le vôtre, perso ?
24:20 Non, pas le mien, le record absolu.
24:22 Le mien, donc, il y a 90 m en profondeur avec les bipalmes.
24:26 Et cette année, j'espère passer la barre des 100 en bipalme et en monopalme.
24:30 Et en bras, ça l'élucule.
24:31 Mais comment ça se travaille ?
24:32 Parce que c'est le corps qui lutte contre la pression.
24:35 Justement, comme il y a plein de sportifs autour de la table,
24:37 et ça, on leur parlera, pulsations au repos.
24:39 Battements au cœur, ouais.
24:40 C'est pas les plus bas.
24:42 On n'a pas les battements les plus bas au repos.
24:44 Par contre, en apnée, on descend très, très bas.
24:46 Voilà, en apnée.
24:47 En apnée, on descend à 30, 40 pendant une apnée.
24:49 - 30, 40 ? - Ouais.
24:50 Alors qu'au repos, je suis à 50.
24:52 - 50, c'est qu'on a un bon petit cœur. - Et là, de gagner 10 m,
24:55 dans les prochains mois, ça se fait ?
24:57 Ouais, ça se fait.
24:58 En gros, il y a la base physique que j'ai travaillée en piscine.
25:00 J'aurais de la marche pour aller, par exemple, à 120 m.
25:03 Par contre, je dois apprendre à compenser mes oreilles.
25:06 - Les oreilles. - Et ça, c'est vraiment quelque chose...
25:07 Ah oui, parce que c'est ça, du coup, on en parlait tout à l'heure aussi.
25:09 La partie hivernale se fait plus en piscine.
25:11 - Voilà. - Et la partie estivale,
25:13 c'est là où on part en République dominicaine pour aller avoir de l'eau chaude.
25:16 Exactement. Et donc, tout le travail de fond, d'apnée...
25:19 En fait, juste l'apnée pure se travaille tout l'hiver,
25:22 avec des championnats du monde quand même à la clé.
25:24 Et puis après, il y a la partie profondeur où il y a d'autres enjeux.
25:27 Et qu'est-ce qui vous a manqué en Corée ? Est-ce que le podium était loin ?
25:30 - En Koweït. - Koweït.
25:31 Ah, j'ai compris, Koweït. Ouais, mais il parle pas assez fort.
25:33 Non, il était pas loin. Je regrette un peu parce que je suis sorti quand même "frais" de mon apnée.
25:39 J'aurais pu faire un peu plus par rapport aux autres qui sont finis devant moi,
25:42 qui étaient vraiment limite.
25:44 - T'as joué à pas grand-chose, c'est ça ? - Voilà.
25:45 Du coup, je pense que j'aurais pu faire une troisième place
25:49 si j'étais allé peut-être à 100 %.
25:51 Mais bon, je suis le plus jeune quand même à être dans ces podiums, dans ces niveaux-là.
25:55 - Il y a de la route encore, il y a du chien. - Voilà, ils ont tous 10 ans d'apnée,
25:58 de compétition internationale, donc il faut quand même que j'apprenne à compéter.
26:02 Donc, adopter son corps encore, ouais.
26:03 C'est le plus jeune champion de France, il est ligérien.
26:07 Retenez ce nom, c'est Vivien Richard.
26:09 - Merci à vous, Lilian Barth. - Merci, Vivien.
26:11 - Enorme, énorme. - Merci, Vivien.
26:14 Et on le connaissait pas.
26:17 Pourquoi je ne veux pas m'empêcher de penser quand même à ce film qui nous a fait découvrir ?
26:21 - Ah, Le Grand Blond ? - Ouais, Le Grand Blond, qui a quand même...
26:23 - Et non, Le Grand Blond, qui n'est pas pareil. - C'est pas la même chose.
26:26 - J'en ai deux autour de la table. - On a découvert d'autres choses aussi.
26:29 Mais c'est vraiment exceptionnel.
26:31 On sort la tête de l'eau avec Sylvain, Thomas.
26:34 Vous avez vu l'actualité dans la Loire, il y a la gym, il y a d'autres personnes aussi.
26:37 - Il y a beaucoup de monde. - Mais vous êtes notre invité autour de la table.
26:40 Vous êtes un vice-président heureux qui organise avec son président, qui est là.
26:45 - Bonjour, président. - Bonjour, madame.
26:47 - Coucou. - Il est bénévole.
26:49 Il est pas mal, Sylvain. Bon représentant. Pousse en l'air pour voir.
26:52 Ça va, t'as sauvé ta place, Sylvain.
26:54 Il y a des événements qui vont arriver.
26:57 Oui, effectivement, on organise le week-end du 4 juin
27:00 le championnat départemental Poussines, donc pour les petites de 17 ans.
27:03 - C'est tout mignon, ça. - C'est tout petit, c'est le début.
27:05 - Où on accueille environ 700 gyms. - Elles font tous les agrès ?
27:09 Elles font tous les agrès, les quatre agrès, avec des mouvements imposés encore à leur âge.
27:12 - Ça se fera dans un bref. - Avec plaisir. On s'y fera à nouveau.
27:16 - Combien de personnes vous accueillez ? - 700.
27:18 - C'est énorme. - Quand même.
27:20 - Ça fait beaucoup de poussins. - Ça doit faire du bruit.
27:24 Ça fait un petit peu de bruit, effectivement.
27:27 Et surtout l'année prochaine, le gros événement qui va arriver.
27:30 L'année prochaine, on commence avec une organisation nationale,
27:34 - le week-end du 7 et 8 avril. - Nationale.
27:36 C'est fini d'aller se tremballer à Dax, ça sera à la maison.
27:38 Ça sera le trophée national individuel qui sera à la maison.
27:41 Kenza, podium l'année prochaine.
27:44 Elle ne sera pas sur cette compétition-là,
27:46 parce que c'est une compétition intermédiaire en termes de niveau
27:49 entre les championnats régionaux et le championnat national.
27:52 Donc elle est qualifiée pour une compétition à un niveau un petit peu supérieur.
27:56 Mais on aura, je l'espère, pas mal de gyms qui représenteront les couleurs du club
28:01 et les couleurs de la Loire sur cette compétition.
28:04 On va voir quand même quelques images de la compétition de la semaine dernière.
28:09 C'était la semaine dernière, c'est ça ?
28:11 C'était le week-end du 8.
28:13 - Le week-end du 8 mai. - Exactement.
28:15 Il y a du niveau quand même.
28:18 Il y a du beau niveau sur la Loire et parmi nos gymnastes, effectivement.
28:22 On a encore pu le voir ce week-end avec de nombreux gyms
28:26 qui ont porté haut les couleurs de la Loire et du club lors du championnat national.
28:32 Une ouverture pour les garçons ou pas ?
28:34 C'est ce que moi j'allais dire, on ne voit que des filles, on ne parle que de filles,
28:36 mais est-ce qu'il y a aussi des garçons et notamment à Saint-Chemin ?
28:39 Ils n'en prennent pas.
28:40 Alors, il y a un club qui a des garçons à Saint-Chemin, effectivement.
28:43 Nous, on n'a pas de garçons. On est uniquement sur le plan féminin.
28:47 D'accord. Merci à vous, Sylvain et au 4 juin.
28:50 - Merci au 4 juin. - En bref.
28:52 On les applaudit bien fort. Merci à vous.
28:54 Patrice Sorgeac, vous l'aviez dit vous-même.
28:57 La Loire, in the world.
29:01 C'était surtout le centre du monde et la capitale vraiment mondiale du football.
29:07 Et on a ce soir le président, bien entendu, de la Col Cup avec toute son équipe de bénévoles.
29:12 - Je vais vous demander d'applaudir. - Qui sont fatigués mais qui sont là.
29:15 On a l'habitude de dire dans le football comme ailleurs, dans les vols de quel sport,
29:20 quand il y a la victoire, la fatigue, on l'oublie.
29:23 On a mis les chaussures rouges de côté, mais c'était pour vous.
29:26 Il y a encore une belle victoire, même ce week-end,
29:28 parce que c'était un plateau exceptionnel et une réussite magnifique.
29:30 Vous parlez combien de langues ?
29:32 - Euh... - Le Stéphanois.
29:34 - Ah ouais, le gagard. - Le gagard.
29:36 Je mets des bruits, ça va.
29:38 Tout d'abord, déjà, félicitations à tous nos champions locaux.
29:41 Après, ils sont là, ils sont encore là.
29:44 Ils sont fatigués, en fait, de l'effort de venir sur votre plateau.
29:47 Mais ils sont toujours aussi beaux.
29:49 - Ils étaient comme ça, les dernières ? - Ils sont très beaux.
29:51 Ça fait une semaine pour certains qui n'ont pas dormi.
29:53 Ils sont magnifiques.
29:55 Je suis président, c'est un titre honorifique.
29:57 Je suis surtout le porte-parole de la famille Col Cup.
29:59 On est fiers, c'est magnifique.
30:01 Vous pouvez être fiers, parce que j'ai quand même vraiment, ce soir...
30:04 Enfin, je veux vraiment ce soir, parce que ça fait quand même quelques années
30:07 qu'on pratique les terrains, qu'on est un peu dans le football.
30:09 On n'a pas forcément l'impression de l'impact, véritablement,
30:12 et surtout de la performance que vous avez vraiment encore accomplie cette année.
30:15 Parce qu'on parle, bien entendu, dans n'importe quel sport,
30:18 d'ici ou d'ailleurs, et quand on met maintenant la Col Cup en avant,
30:21 on dit "Mais waouh, mais qu'est-ce que c'est déjà ?"
30:23 - Mais c'est quoi, pour des novices ? - Pour les novices.
30:26 J'ai tellement l'habitude qu'effectivement, je vais laisser mon M. Lovis.
30:28 - Alors lui, il parle qu'à son public, mais...
30:30 - Parlez à Sylvain, vous savez ce que c'est la Col Cup ?
30:32 - Non mais la Col Cup, il y a une histoire. On est d'accord.
30:34 - Ah, il sait, c'est bien ce qu'il parle. - Oui, oui, oui.
30:36 - Ah, oui. - Voilà.
30:37 - C'est une belle histoire. C'est parti de parents qui, pour la plupart, sont...
30:40 - Qui sont ici ? Je les ai vus, même s'ils se cachent là-bas au fond.
30:42 - Oui, il y en a quelques-uns. C'était un petit pari, un petit défi.
30:45 Et voilà, on s'est organisés, on s'est structurés.
30:47 Aujourd'hui, on présente une association qui peut se targuer.
30:51 Et je passe les mots de présenter, je pense, le plus gros tournoi mondial de football.
30:56 - Non, non, mais vous l'avez mal lit. - Oui, oui, oui.
30:58 - Non, mais il l'a mal lit. C'est pas la SPTT du Bayern de Munich.
31:00 J'ai rien contre la SPTT, j'adore jouer au court à la SPTT.
31:02 C'est quand même les gros clubs de formation qui sont présents.
31:05 - On a la chance d'avoir Fabrice avec nous, qui s'occupe du contact avec les clubs sportifs.
31:09 - Oui. - Oui.
31:10 - Et qui nous a concocté un plateau... - Exceptionnel.
31:12 - Mais de dingue. - Oui, c'est...
31:14 - C'est exceptionnel. - Alors, Lilian, on a fait une petite carte.
31:16 Il vous manque un continent.
31:18 - Moi, je suis chaud, mais je veux dire que l'année prochaine, il y ait une équipe canadienne, une équipe américaine.
31:22 - Il manque que ça. - Il nous manque deux continents.
31:24 - Ah, deux continents. - Un continent africain également.
31:26 - Également, c'est vrai. Après, on y travaille, on y travaille pas.
31:30 On regarde, on attend. - Il y avait du Brésil.
31:32 L'année dernière, ils étaient pas là, les Brésiliens. - Non, il y avait pas les Brésiliens.
31:34 - Les Japonais étaient là. - Ah !
31:35 - Genument. Voilà, c'était trois continents, 13 pays pour cette édition.
31:38 - Une équipe du Golfe pour représenter un petit peu, justement, aussi, pourquoi pas, ce football-là.
31:43 - On va prendre les choses les unes après les autres.
31:45 On vient de boucler une édition. En fait, on a fait deux éditions en moins d'un an.
31:48 - Oui, c'est vrai. - C'est un record.
31:50 - Mais alors, du coup, c'est quoi ? C'est qu'on continue ces lancées-là ?
31:53 On dit hop, hop, hop, hop, l'année, on va se lever le pied. L'année prochaine, il n'y en a pas.
31:57 - On fait le bilan calmement. - C'est le sens, ça, je fais le bilan calmement.
32:02 - On se rémémore chaque instant. Mais c'est vrai, c'est ce qui se passe.
32:05 Non, après, on attend. On travaille avec la ville de Saint-Génélec, qui font un travail formidable.
32:10 - Est-ce que vous avez vu les images arrière ? C'est magnifique.
32:13 - Je les ai vues, je les ai vécues. - Non, mais c'est vrai. En plus, de l'intérieur, c'est...
32:17 Je veux d'abord souligner quelques chiffres avant de redire encore une nouvelle fois,
32:20 au vu des images, que c'est vraiment exceptionnel et c'est digne d'une organisation professionnelle,
32:25 malgré qu'on ait, et il faut de toute façon, plus de 120 bénévoles.
32:31 Dans les 120 bénévoles, il y a des arbitres.
32:33 - Heureusement que vous n'êtes pas tous venus, les bénévoles, parce que ça rendrait pas mal.
32:36 - Et des traducteurs. Et je comprends, par exemple, que sur le week-end,
32:39 ça a quand même généré plus de 17 000 spectateurs.
32:42 - Alors, c'est des chiffres que vous aurez pu donner à mon personnel.
32:45 - Par la police ou par les organisateurs ? - Par les syndicats.
32:49 Non, c'est à la mairie, où ils ont peut-être un peu plus l'habitude que nous, ils estiment.
32:53 - Sûrement, oui. - Après, de toute façon, on ne peut pas compter,
32:56 parce que c'est un événement qui est gratuit, je tiens à le signaler absolument.
32:59 Il y a des gens qui ont des enfants, qui peuvent venir gratuitement à Colcob,
33:03 passer deux jours magnifiques, il y a des tables pour pique-niquer, s'ils veulent.
33:06 C'est une fête populaire, parce que le foot, c'est un sport populaire,
33:09 et notre sport, il souffre beaucoup d'une image qui est négative.
33:13 - Oui, mais quand il y a beaucoup de personnes, forcément, de temps en temps,
33:15 il faut accepter les dérapages, non ? - Alors, zéro dérapage.
33:19 - À vous, une géopathique ? - Oui.
33:20 Et sur deux ans, sur deux éditions, donc ça a signalé aussi, c'est une fête du football,
33:25 c'est des enfants qui jouent, c'est fait pour eux, et c'est magnifique.
33:29 - Alors, justement, il va falloir faire rêver un peu Fiona.
33:33 Et quand même, combien de joueurs il y avait ?
33:36 - Il y avait 400. - Sur les 400, il y a le futur Mbappé, Messi.
33:41 Forcément, il y a 10 % qui vont être pros.
33:44 - Sportivement, j'ai regardé quelques matchs, après, pour identifier les talents de demain,
33:47 s'ils ont la chance d'aller jusqu'au bout, c'est très, très...
33:51 - C'est pour ça qu'on pourrait dire qu'ils sont passés par sa tétienne.
33:53 - Combien peuvent sortir ? - Par salle.
33:55 - On va ramener un petit peu, parce que 10 %, c'est quand même gourmand.
33:58 Sur le nombre, le ratio, c'est à peu près 1 pour 1 000.
34:01 - Ah ! - Bon, même s'il a la concentration,
34:03 elle est peut-être différente, parce que...
34:05 - Pas que tu donnes des chiffres qui... Français, en fait.
34:07 - Oui. - Non, mais c'est important.
34:09 - On est d'accord. - Les Anglais viennent avec...
34:12 Les enfants sont dans un cocon, ils ont pu le constater,
34:15 tous nos bénévoles, parce qu'ils ont vécu avec eux pendant deux jours.
34:18 C'est pas la même formation. - Oui, c'est déjà...
34:21 - Formatée compétition. - On va revenir sur le football, à proprement dit.
34:25 Sur, justement, ce panel, en l'occurrence international,
34:30 qui ne peut se représenter sur le continent européen,
34:33 mais qui est représentatif du football mondial.
34:35 Tu viens de le dire, qu'est-ce que l'on dénote, justement,
34:38 à travers les délégations, tant au niveau, peut-être, de la discipline,
34:42 je vais parler peut-être du Bayern de Munich,
34:44 que du football avec les Espagnols ou les Portugais.
34:46 - Oui, c'est Portugais. - Bref, ce sont eux qui ont gagné cette année.
34:49 Qu'est-ce qui est, véritablement, de fait marquant,
34:52 sur ces délégations-là, qui se remarquent véritablement au bord du terrain ?
34:55 - Alors, soit on parle du sportif, soit on parle du comportement...
34:59 - Les deux, faites un paquet, Gilles.
35:01 - Sportivement, c'est différents ADN qui se rencontrent,
35:03 donc différentes manières de jouer, de staffer...
35:06 - C'est vrai ? On le voit, ça ? - Carrément, oui.
35:08 - J'ai beaucoup été au moment du match de la Juve...
35:13 - Ça criait. - ...contre le PSV.
35:15 Ça crie, ils sont cinq sur le bord, ils notent tout ce qui se passe.
35:18 Chaque passe est limitée, chaque passe est notée.
35:20 C'est tout contrôlé, tout analysé.
35:22 - C'est des clubs professionnels. - C'est des clubs professionnels.
35:25 - On est sur une catégorie U12. - Les moyens sont mis en oeuvre...
35:28 - C'est des petits, entre guillemets, à les foutre...
35:31 Enfin, professionnels, entre guillemets, miniatures.
35:33 - C'est de la préformation. - C'est de la préfaut.
35:35 - Mais de la préfaut, bien entendu, c'est un investissement pour les clubs.
35:38 - Et alors, au niveau comportemental ?
35:40 - Le comportement, c'est quoi ? C'est les Japonais, les meilleurs.
35:42 - Les Japonais sont très bien, et ça, on le savait.
35:44 Le comportement, cette année, on a donné le trophée du Fair Play à Underlect.
35:48 C'est les filles qui étaient aux cuisines.
35:50 - Pourquoi ? - Elles nous ont servis parce qu'elles sont très bien éduquées.
35:54 - J'ai eu l'occasion de le voir.
35:57 - On était avec mon épouse. - Ils disent merci.
36:00 - On m'a ramené, j'étais avec mon épouse,
36:03 donc on était à l'hôtel pour ramener les délégations,
36:06 et ils nous ont pas vus, et c'est incroyable.
36:08 Pas un bruit, calme.
36:10 - Ah ouais ?
36:11 - Et est-ce que c'est difficile de faire venir les gros clubs pour ce genre d'événement ?
36:16 - Et pourquoi ils viennent, moi ?
36:18 Pourquoi ils viennent à Saint-Germain ?
36:20 - Moi, je vais répondre avant de laisser répondre.
36:22 - C'est pas toi l'invité. - Non, mais c'est pas grave.
36:24 Oui, c'est difficile.
36:25 - C'est très, très difficile.
36:27 Par contre, à l'assos, on a Fabrice Massara qui s'occupe de recruter
36:31 et qui est en contact avec tous ses clubs professionnels.
36:34 Il fait un travail génial.
36:36 - C'est difficile, Prime Vidéo, sans le citer.
36:40 J'ai pas entendu la Call Cup sur Prime Vidéo avant un match.
36:44 Monaco, vous avez une communication de dingue.
36:47 - C'était pour l'analyse. - J'ai rarement des bêtises.
36:50 - Monaco-Lille. - Monaco-Lille.
36:52 - Après, on a un gros soutien de Billeine aussi.
36:54 - C'est énorme. - Mais vous attendiez quoi ?
36:56 Que ça soit la ruée ? On y va tous ? Pourquoi ?
36:59 - Non, on voulait que... - En tout cas, j'étais fier.
37:01 J'étais dans ma télé.
37:03 On voulait, et personnellement, nous, à l'organisation,
37:06 on voulait que nos bénévoles soient récompensés.
37:08 Parce que c'est énorme.
37:10 - Comme investissement, je suppose que ça...
37:13 - C'était la deuxième... On en parlait, c'était la deuxième année.
37:16 La première année, c'était facile. Il fallait continuer.
37:19 - C'était facile, non. Mais la deuxième année, dans le football,
37:22 on a toujours tendance à dire que c'est la confirmation.
37:24 Et est-ce que... Alors, moi, je vais avoir mon avis là-dessus.
37:27 De ce que l'on voit, de ce que l'on entend, oui.
37:29 Mais est-ce que pour toi, pour vous, pour tous les bénévoles,
37:31 est-ce que ça a vraiment été une confirmation de se dire là, oui, on y est ?
37:35 - Personnellement, sportivement, j'avais deux baromètres,
37:37 Anderlecht et Bayern de Munich.
37:39 Bayern qui est venu avec un traducteur français.
37:42 Donc ça nous a facilité les choses.
37:44 Parce qu'il y avait aussi le boulot de nos traducteurs
37:46 qui ont fait un boulot démentiel.
37:48 Il y en a qui ont passé la nuit, même, à l'aéroport.
37:51 Et... Merci Gilbert.
37:53 - Merci Gilbert.
37:55 - Ces gens-là, quand ils vous disent qu'ils nous placent
38:00 premiers sur les U12 mondialement,
38:03 des gens qui ont 20 ans de club,
38:05 ouais, c'est une réussite.
38:07 - Tout à l'heure, tu me disais une chose qui, pour moi,
38:10 est forcément essentielle, qu'on partage tous,
38:12 à savoir des difficultés que rencontre notre sport.
38:15 Bon, des épiphénomènes, ce week-end encore, ici ou ailleurs, existent.
38:20 On parle souvent aussi de ces épiphénomènes
38:23 ou de ces phénomènes extrasportifs, souvent.
38:26 Mais on parle aussi un petit peu du désert,
38:30 du bénévolat, ou du manque d'initiative.
38:33 - Et pas à Saint-Genais.
38:35 - Non, mais justement, est-ce que justement,
38:37 un tel événement est fait aussi pour pouvoir rassembler,
38:41 remédier au sein du club, intergénérer, remotiver ?
38:46 - Alors c'est fédérateur,
38:48 mais il y a un gros, gros, gros boulot.
38:50 Et franchement, on est d'accord.
38:52 - On n'a rien sans rien.
38:53 - Après, nous, on est sur un événement qui dure deux jours,
38:55 avec une préparation d'une semaine.
38:57 C'est vrai que c'est très réduit dans le temps,
39:00 mais c'est particulièrement intense.
39:02 On ne dort pas beaucoup, on est sur le quai.
39:04 - On est sur la boîte.
39:05 - Ouais, parce qu'il y a le stress quand même.
39:07 - Il faut avoir le bon forfait pour l'étranger.
39:09 - On dépend des trains, on dépend des avions.
39:12 - Ah oui, oui, il y a des grosses logistiques.
39:14 - Alors, on va parler un peu du sportif aussi.
39:17 - C'est du budget.
39:18 - Le mardi avant la Cold Cup,
39:20 il y avait déjà les Brésiliens,
39:22 il y avait les Japonais qui sont sortis.
39:23 - Oui, tu m'as dit, c'était au téléphone,
39:24 ça fait une semaine qu'ils étaient en frais.
39:25 - Ils étaient là.
39:26 - Alors, moi, j'ai une question au budget.
39:27 - Alors, oui, c'est la femme qui parle.
39:30 - C'est les frites.
39:31 - La Cold Cup, au niveau budget,
39:34 c'est 100 partenaires privés,
39:36 c'est la région, c'est le département,
39:38 et c'est ça, Tétien-Métropole, qui nous suive
39:40 et qui nous aide financièrement à réaliser ce...
39:42 - Pour rentrer dans les détails, c'est peut-être indiscret,
39:44 mais je crois avoir entendu que c'était un budget
39:45 qui avait 6 chiffres.
39:46 - Oui, c'est ça, oui, c'est sûr.
39:47 - Il faut ça ou...
39:48 On rêve de quoi, après, ça ?
39:50 À part dormir et dormir.
39:52 - On rêve de quoi ? On rêve de...
39:54 - On a des rêves.
39:55 Comment on fait pour s'améliorer ?
39:57 - On s'est améliorés déjà d'une année sur l'autre.
39:59 Après, il y a encore un petit peu de boulot, je pense.
40:01 Après, il ne faut pas oublier qu'on en a fait
40:02 deux Cold Cup en moins d'un an.
40:04 - Oui, donc c'est difficile.
40:05 - On va se poser, on va réfléchir.
40:09 - Allez, dites-nous, mais quoi ?
40:10 - On a des choses à changer.
40:12 Le complexe sportif à Saint-Génélaire
40:15 va être détruit et refait.
40:17 - On s'en fiche, il nous reste deux minutes.
40:18 On va te cuisiner.
40:20 - C'est une grosse info, quand même.
40:23 Pour garder quand même de la pelouse naturelle,
40:26 avec un complexe sans pistes, sans rien,
40:28 ou ils conservent l'état ?
40:30 - La maquette, je l'ai pas eue.
40:31 Je l'ai regardée surtout au niveau de la structure.
40:32 C'est mon métier, le bâtiment.
40:34 C'est énorme.
40:36 J'ai regardé qu'au niveau budget,
40:37 on était pas loin des 5 millions d'euros.
40:39 - D'accord.
40:40 - Pour le reste, non, je n'ai pas...
40:41 - Oui, parce que quand même,
40:42 sur un événement comme ceci,
40:43 moi, j'associe toujours à un événement
40:45 les facteurs quand même marquants.
40:47 Il y a, bien entendu, ce qui s'y passe,
40:49 le cœur de l'événement,
40:50 mais il y a aussi tout le pourtour,
40:51 donc le son, la musique, les odeurs et le visuel.
40:54 Donc, ça veut dire que demain aussi,
40:55 s'il y avait quelque chose à améliorer,
40:58 ça serait peut-être éventuellement l'infrastructure,
41:00 même si ce n'était pas forcément une priorité,
41:02 mais si elle arrive, ça va être un plus.
41:04 - Le site est exceptionnel.
41:06 - Il est déjà magnifique, on est d'accord.
41:07 - Donc, on ne change pas.
41:08 On ne reste pas à Saint-Général.
41:09 - Il est démoli, il appartient à Isandre.
41:11 - Ah oui.
41:12 - 2024, ça veut dire que ce sera peut-être un retour à 2025.
41:15 Il faut trouver une solution en 2024.
41:16 - On ne sait pas.
41:17 Si la mairie de Saint-Général offre le bilan...
41:20 - En fin d'année.
41:21 - Et on verra en fin d'année.
41:23 D'abord, si on repart et où on va repartir.
41:26 - Ça fait beaucoup de sissi.
41:27 - Et beaucoup de pression.
41:28 - On va se fatiguer.
41:30 - On l'aura.
41:31 - Il ne faut pas craquer.
41:32 - On la voit, elle est là, regardez comme elle est belle.
41:33 - Elle est magnifique.
41:34 - Il y a tout un symbole, le charbon, etc.
41:36 On va parler...
41:37 - On change partie avec cette coupe.
41:39 - En miniature.
41:40 - Les porches Touga.
41:41 - Cette coupe, elle reste chez nous.
41:42 Elle représente notre territoire légéron.
41:44 - Bien sûr, c'est le champ.
41:45 - Nos valeurs.
41:46 - Elle a été flaméée avec toute sa team.
41:47 Ils nous ont présenté un truc, une pièce unique.
41:49 On grave le nom du vainqueur derrière.
41:51 - Ah.
41:52 - Et ils repartent avec la Ligue des champions.
41:54 Elle est dans les bras de Mme Chaplon, on la voit un petit peu.
41:58 Et cette coupe, le capitaine de Benficote,
42:01 on a posté une photo, c'est elle qui dort avec.
42:03 - Petit, je me permets, petit clin d'œil,
42:05 parce que j'ai vu que dans les trophées,
42:07 il y avait aussi le trophée Pierre Chaplon.
42:09 - C'est qui Pierre ?
42:11 - C'est un monsieur qui a beaucoup oeuvré pour le football,
42:15 notamment à l'Olympique Saint-Etienne, mais aussi à Roche.
42:19 Son fils Fabrice a joué également dans les deux clubs.
42:22 Et puis ça, c'est Mme Chaplon qui porte ce trophée.
42:24 C'est aussi ça, le football, c'est de ne pas oublier d'où on vient.
42:27 - Bien entendu, c'est pour ça qu'on a des clubs locaux
42:29 qui sont à la Col-Cup.
42:30 - C'est ça.
42:31 - On vous en a fait un plateau totalement professionnel.
42:33 - À vous, ça y est, 42 minutes, ça passe vite.
42:35 Donc on vous verra pour l'année prochaine, pour la troisième édition.
42:37 - Il faut, parce que pour notre territoire, honnêtement,
42:40 c'est vraiment très important.
42:41 Parce que c'est une image positive à l'extérieur.
42:43 - Quand on a un trophée comme ça, moi je suis heureux.
42:46 - Et c'est vraiment magnifique.
42:47 Et j'aimerais vraiment, mais vraiment, vraiment, vraiment
42:49 qu'on applaudisse très, très fort tous les bénévoles.
42:51 - Merci à vous.
42:53 Voilà, sacré tour d'horizon sur notre territoire.
42:56 C'était chargé.
42:58 Chaque semaine, on s'est dit "Waouh",
43:00 parce qu'on part d'une copie blanche
43:02 et chaque semaine, on adore notre territoire, comme vous.
43:04 Merci de nous faire vibrer.
43:06 Merci à vous, Sylvain.
43:07 Merci à vous, public.
43:08 Merci à toi, Mathéo.
43:09 Sacré chauffeur de salle.
43:10 Voilà, vous pouvez revoir cette émission en replay
43:13 la semaine prochaine à Magazine.
43:14 - Édition spéciale.
43:15 - Exactement, on sera au cœur.
43:17 Vous aimez à peu près ces émissions sur Netflix,
43:19 Pram, machin, etc., Formula One ?
43:21 - Bien sûr.
43:22 - Eh bien, on a la même chose dans la Loire.
43:23 Et à Saint-Etienne, juste derrière Saint-Geoffroy-Guichard,
43:26 ça s'appelle Saint-Éloch.
43:27 Une superbe écurie qui nous a ouvert leur porte.
43:30 La peinture était fraîche.
43:31 Regardez, ma veste, encore...
43:32 - On a encore des traces.
43:33 - On a encore des traces, exactement.
43:35 Au cœur de Saint-Éloch, vous allez voir,
43:36 c'est une team qui a du mordant.
43:38 - On est les meilleurs, nous sommes les meilleurs.
43:40 On ne dit rien, mais c'est vrai.
43:42 - Exactement.
43:43 - On est en train de le montrer au monde entier.
43:45 - Exactement.
43:46 - Il nous manque deux continents.
43:47 C'est comme les vignettes Panini.
43:48 Il me faut les deux continents.
43:49 - Il faut tout cacher.
43:50 - Il faut tout cacher.
43:51 - Ça va venir, ça va venir.
43:52 - Je suis sûr.
43:53 Un message à Pram, c'est lui qui sent.
43:54 - On va lui mettre la presse aujourd'hui aussi.
43:55 À dans 15 jours.
43:56 Bisous, ciao.
43:58 Sous-titrage ST' 501
44:02 ...
44:17 *Bruit de la musique*

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