• l’année dernière
Kayna Samet revient sur sa carrière, sur les obstacles rencontrés en tant que femme dans l'industrie musicale, notamment le jeunisme et le sexisme auxquels elle a dû faire face. Après avoir quitté l'industrie de la musique en raison de divergences avec ses producteurs, elle a repris une vie normale avant de souhaiter revenir plus tard, moment où elle s'est heurtée à nouveau à la violence de cette industrie, elle nous raconte.

Merci à Kayna Samet pour sa confiance et pour son témoignage.

Son EP "Altaïr, Pt 2" est disponible

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Graphisme miniature : Studio Amico

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😹
Amusant
Transcription
00:00 Je suis très pote avec Diam's à l'époque, je collab avec Kerry James,
00:03 avec Cynic, avec Rof, avec Booba.
00:06 Donc petit à petit, je commence à avoir une certaine notoriété,
00:10 sauf que la réalité m'a rattrapé.
00:11 Dans le jargon, on va dire... On peut dire ça, ouais.
00:14 Je me suis mangé des douilles pour parler avec la rancune.
00:17 Il y a des gens qui me connaissent, il y en a d'autres qui me connaissent pas.
00:20 Moi, c'est Kay Nassamet, je suis chanteuse, artiste,
00:22 et j'ai eu pas mal de succès à l'époque,
00:24 à une époque où il n'y avait pas beaucoup de femmes dans ce game.
00:26 Et moi, il faut savoir qu'il n'y a pas du tout de musiciens dans ma famille.
00:29 Tout était nouveau.
00:30 D'ailleurs, ça a été pas mal compliqué d'expliquer à ma mère
00:33 que je voulais être artiste et chanteuse, tu penses bien.
00:35 Et en plus, j'étais niçoise, en fait.
00:36 Donc voilà, le côté provincial, il se passait rien.
00:39 Annie, je me rappelle, au lycée, "Ah, tu chantes ? Ah, trop bizarre.
00:42 Ah, tu rappes ? Ah ouais, et tout."
00:44 "Ah mais t'as vu, elle rappe et chante, je sais pas pour qui..."
00:46 Même les profs, tous étaient...
00:48 Elle redescend, en fait.
00:49 Paris, la vie parisienne, la vie de star et tout.
00:52 Enfin, jamais je me suis dit "c'est pour moi".
00:54 Mais va savoir pourquoi j'étais animée par un feu
00:59 que j'allais calmer en attrapant tous les mics disponibles
01:04 dans les concours organisés dans ma région.
01:06 Donc à l'époque, j'ai rappé, je chantais.
01:08 J'allais écumer des concours à gauche, à droite,
01:10 jusqu'à gagner un prix qui m'a permis d'aller en studio pour la première fois
01:13 et d'enregistrer un CD quatre titres.
01:15 Et là, Akhenaton du groupe IAM m'appelle, chez moi.
01:18 J'ai pris une blague avec l'accent et tout.
01:20 "Allô, c'est chill, elle est là, Kaina ?"
01:22 Et tout, trop bizarre.
01:24 J'ai raccroché au nez.
01:25 Et en fait, non, c'était Akhenaton pour de vrai.
01:27 Il me dit "ouais, je suis tombée sur ton CD, trop stylé et tout.
01:30 Viens collab avec nous à Marseille".
01:31 Grand du mime.
01:33 Donc là, je me dis "OK, je suis pas folle, j'ai un truc".
01:35 Et step by step, on m'a appelée sur des collabs.
01:39 Je suis très pote avec Diam's à l'époque.
01:41 Je collab avec Kerry James, avec Cynic, avec Rof, avec Booba.
01:46 Donc petit à petit, je commence à avoir une certaine notoriété.
01:49 J'ai une signature vocale, donc on me reconnaît.
01:52 Et je sors le titre "Écorché vive",
01:55 qui est le titre qui m'a vraiment fait découvrir au plus grand nombre.
02:00 Sauf que la réalité m'a rattrapée.
02:01 À l'époque, et toujours un peu, mais beaucoup moins,
02:03 je suis très sauvage.
02:05 Je suis toujours à Nice.
02:06 Je suis dans les hauteurs de Nice, en studio, en train de faire ma musique et tout.
02:11 Et je me prends pas trop le truc de la célébrité, machin.
02:14 Et puis je suis pas du tout administratif, chiffre, tout ça.
02:18 J'ai toujours été nulle en maths.
02:19 Moi, je suis organique, je suis littéraire.
02:21 Ça me saoulait, donc je me suis dit "OK, on avance ensemble".
02:24 Contrat de confiance, contrat moral, j'y connaissais pas grand-chose, machin.
02:27 Et je rencontre pas mal d'artistes où, pareil, à leur début,
02:30 on n'est pas trop renseigné, machin.
02:32 Donc dans le jargon, on peut dire ça.
02:35 Je me suis mangé des douilles, pour parler clairement.
02:39 Voilà, j'aurais préféré des carottes, mais là, c'était des deux.
02:42 Donc, dur, dur, dur, dur.
02:45 Par exemple, quand j'allais me produire en showcase,
02:48 mon cachet d'artiste était le même tout le temps,
02:51 quel que soit le montant, en fait.
02:53 Des petites choses comme ça, des malversations, on va dire,
02:56 du manque de motivation aussi.
02:58 On m'a toujours tenté de dire "Ouais, mais t'as vu,
03:00 si tu mettais plus cette tenue-là,
03:02 ouais, si tu faisais plus des sons comme ça, plus..."
03:05 Je sais pas, plus que... Non, en fait.
03:08 On m'a aussi tenté de me faire aller peut-être dans un mood musical
03:13 qui n'était pas forcément le mien,
03:14 pour essayer d'ouvrir sur d'autres publics que sais-je.
03:18 Mais je m'accroche, parce que, ben...
03:20 Voilà, j'ai encore des choses à dire, des choses à faire.
03:22 Et là, un jour, de toutes ces oscillations, de toutes ces vagues,
03:26 ça me saoule.
03:27 Je me dis "OK, ça y est, j'ai fait ce que j'avais à faire.
03:29 J'ai ma fille, maintenant, parce qu'entre-temps, je suis devenue maman."
03:32 Donc trop bien.
03:33 Je me suis dit "Stop."
03:34 J'ai fait mon temps, certainement, tu vois.
03:38 J'ai beaucoup pleuré, j'ai beaucoup...
03:41 C'est comme quand ton mec te quitte, en fait.
03:44 Mais toi, tu l'aimes encore.
03:46 Tu te dis "Mais merde, il me reste encore des trucs.
03:48 Comment, du jour au lendemain, il va plus être dans ma vie ?"
03:50 Tu vois ce sentiment-là ? Ça m'a fait ça.
03:52 Donc une grosse cassure.
03:53 J'ai du mal à avaler, à ce moment-là.
03:55 Mais ça fait partie du chemin.
03:58 OK.
03:59 C'est un peu dur de repenser à ce moment-là, parce que t'es esselé, en fait.
04:02 Ton téléphone sonne plus, t'es sorti des tuyaux,
04:05 mais c'est volontaire, je veux dire...
04:07 Un moment, j'ai lâché.
04:08 J'ai lâché, j'avais plus cette niaque, cette envie de me battre.
04:11 Je me suis dit "Il est temps de prendre un autre chemin."
04:15 Parce que, voilà, c'est trop dur.
04:17 En fait...
04:18 J'ai éteint la lumière.
04:21 Très clairement, j'ai éteint cette lumière.
04:23 Je continuais à écrire des petits bouts de phrases, des chansons,
04:25 parce que c'était un moment à la créativité.
04:27 Il y a une mélodie qui va me passer par la tête.
04:29 Je vais l'enregistrer sur mon dictaphone et tout.
04:30 Mais sans me dire "Je vais faire un projet", sans avoir un cadre,
04:33 sans avoir d'équipe avec qui on se réunit pour dire "Allez, on va mettre quoi en place ?"
04:37 J'avais totalement lâché tous mes espoirs de ce côté-là.
04:42 Donc je suis retourné dans la vraie vie, parce qu'il le fallait.
04:47 C'est comme si j'avais besoin d'avoir ce frisson, un peu.
04:50 Donc je suis retourné dans la vraie vie, dans le monde de l'accueil.
04:54 Donc rien à voir.
04:55 C'est-à-dire, j'étais réceptionniste.
04:58 Le jour et la nuit !
05:00 Donc je sais parfaitement répondre au téléphone,
05:02 pour toutes les informations nécessaires, n'hésitez pas.
05:05 Bon, ça m'a saoulé.
05:06 J'avais un uniforme.
05:08 Non, mais quand je te dis, j'ai vrillé de life.
05:10 Et je répondais au téléphone, donc je passais des appels, je prenais des...
05:14 Ça a pas duré longtemps.
05:15 À cette époque-là, forcément, ça a été un peu compliqué pour mon ego.
05:19 Juste parce qu'on en a tous.
05:20 J'en ai pas un surdimensionné, grâce à Dieu, merci.
05:23 Mais on en a toujours un petit peu.
05:25 En fait, ça se passait bien et tout, au taf.
05:27 En fait, je faisais ça le matin.
05:29 Et l'après-midi, j'étais coach vocale pour des particuliers,
05:32 dans un studio particulier.
05:34 Je me souviens notamment de quelque chose de très...
05:36 Ça me fait quelque chose de parler de ça.
05:38 Un monsieur, un papy de 70 ans,
05:41 qui venait au studio pour enregistrer une chanson de Charles Aznavour
05:45 pour les 40 ans de mariage avec sa femme.
05:48 Donc il était dans la cabine, tout peineau, comme ça, il entendait sa voix.
05:51 Et je le driveais pour chanter juste et tout.
05:53 D'autres personnes, des banquiers, des infirmières, tout profil,
05:59 qui venaient au stud pour avoir une expérience de chanteur, en fait.
06:02 Et ouais, je les ai coachés.
06:04 Et j'ai eu des super rencontres.
06:06 Ça m'a beaucoup appris aussi, en tant qu'artiste, en tant qu'humaine,
06:09 en tant que tout.
06:09 Professionnellement aussi, dans ma patience,
06:12 dans ma manière de communiquer avec l'autre,
06:14 dans ma manière de le driver,
06:16 de lui expliquer le placement de la voix, la diction, la respiration,
06:20 la concentration, l'interprétation.
06:22 Au moment où tu chantes, tu dois allumer plein de choses à la fois
06:25 et en même temps être dans un lâcher-prise.
06:26 À force d'expliquer aux autres, qui n'étaient pas forcément professionnels,
06:30 tous ces détails de logistique, en fait, pour que ça sorte au mieux,
06:36 eh bien, j'ai encore plus appris sur moi.
06:39 C'était comme de la dentelle.
06:40 Et puis, ça m'a beaucoup servi aussi pour mon travail à moi.
06:44 Donc, le matin, j'étais réceptionniste.
06:45 L'après-midi, j'étais donc coach vocal pour des particuliers.
06:49 Et le matin, j'avais très mal au ventre.
06:51 Je commençais à détester ma vie parce que...
06:54 Wesh, qu'est-ce que je fous là ?
06:55 On m'a reconnu...
06:57 On m'a reconnu une ou deux fois.
06:59 "Non mais ton visage me dit quelque chose.
07:00 Tu serais pas..." "Si, c'est moi, enchanté."
07:03 -T'es suivi direct ?
07:04 -Ouais, bien sûr, je me suis dit "Je mens, je mens pas."
07:06 J'ai failli dire...
07:07 Ouais, on m'a déjà dit que je ressemblais, mais je me suis dit
07:09 "Attends, je vais pas vivre ce genre de vie."
07:11 "Non, je suis là, OK."
07:12 "Ouais, c'est moi. Enfin, c'était moi, puisque je fais plus ça.
07:15 Et aujourd'hui, je suis là. Cool."
07:17 "Non."
07:18 Les deux fois où on m'a reconnu, c'était "Non."
07:20 "J'admets... T'as pas le droit, en fait, d'être là. S'il te plaît.
07:23 Va chanter pour nous, quoi."
07:25 "Où t'es ? Franchement, on t'attend et tout."
07:27 C'était ça, quoi, en fait.
07:29 Et eux ressentaient pas comme ça, mais genre...
07:31 "Wesh, tu m'as fait vibrer toute ma vie.
07:33 T'es une putain de chanteuse.
07:34 Et tu me dis que tu fais plus ça ?
07:37 Non, en fait, force à toi et tout, mais j'attends qu'une chose,
07:41 c'est plus de voir ici."
07:42 À partir de là, j'ai commencé à me dire
07:43 "OK, va falloir que je trouve une porte de sortie."
07:45 Et là, à commencer, ce choix, il était nécessaire.
07:49 Ben, déjà, pour ma vie, parce que...
07:52 Voilà, être maman, solo, ma fille sur les bras,
07:55 fallait bien que je puisse subvenir à ses besoins
07:58 et puis vivre, tout simplement, tu vois.
08:00 La vie, ça coûte de l'argent.
08:01 Et ça fait partie de mon histoire.
08:03 Ça fait partie de mon chemin.
08:04 J'aime mon histoire, j'aime mon chemin.
08:06 J'aime ce que je suis et j'assume tout, en fait.
08:10 C'est ce qui me rend encore plus vrai, quoi, certainement.
08:14 Je sais pas.
08:15 Alors, en fait, j'en ai marre de cette vie.
08:17 J'ai l'impression de vivre une vie à côté de la mienne.
08:20 Très bizarre comme sensation,
08:21 parce que depuis l'adolescence, j'ai toujours été dans ma déter,
08:24 à vraiment aller tout droit dans ce que je voulais faire et tout.
08:27 Et là, je vivais la vie de quelqu'un d'autre.
08:29 Trop bizarre.
08:30 Donc, je me reprends, je me dis "OK, let's go".
08:32 J'en parle à mon meilleur ami, que j'adore
08:35 et qui m'est d'un soutien indéfectible, qui m'a dit
08:37 "Écoute, il te reste encore du réseau, t'as ton nom, t'as des trucs et tout.
08:40 Vas-y, reviens, essaie de passer des coups de fil et tout".
08:42 Donc là, je contacte quelques producteurs de l'époque
08:45 avec qui je m'entendais bien, sérieux, machin et tout.
08:47 Et donc, ouais, j'entends plein de sons de cloche différents,
08:50 mais c'est toujours "non".
08:51 Genre, non, ta musique tue, parce que j'arrive avec des sons,
08:55 parce que j'ai fait des sessions studio, des nouveaux sons et tout.
08:57 Ils tuent tes sons.
08:58 Waouh, lourd la voix, lourd les textes, machin et tout.
09:02 Mais t'as vu, Kaina, il y a une génération qui est passée.
09:03 Aujourd'hui, il y a les Aïa, il y a les Marwa, il y a les machin.
09:06 Laisse tomber ça.
09:08 Par contre, t'as la plume, t'as le sens du hit, t'as le sens FM.
09:12 Viens avec nous dans les studios
09:14 pour venir écrire et driver d'autres artistes.
09:17 Reste chez toi tranquille, occupe-toi de ta fille.
09:19 Comme si je pouvais pas être maman et entreprendre en même temps.
09:23 Donc, plein de discours comme ça de plein de personnes différentes.
09:26 Franchement, je vis archi mal. Oh my God.
09:28 Je me dis, putain, je me suis sentie rejetée pour ce que j'étais.
09:33 Donc, maman, solo, j'ai pas le droit d'avoir des rêves, en fait.
09:36 J'ai pas le droit de vouloir poursuivre mon chemin, ma carrière.
09:40 En quel honneur ?
09:41 Parce qu'il y a du temps qui est passé, donc voilà, le jeunisme.
09:44 OK, ça va 5 minutes, mais l'art, le talent, on n'a pas d'âge.
09:47 J'en ai encore sous le capot.
09:50 Je sais ce que je fais, quoi.
09:52 Tu vois, laissez-moi faire mon putain de truc.
09:55 Et donc, ça m'a forgé.
09:57 Ça aussi, ça fait partie de mon chemin.
09:58 J'ai appris à digérer, ingérer tout ça.
10:02 Franchement, ça a été plus compliqué parce que là, je me suis dit OK, je suis déter.
10:05 Mais ça fonctionnait plus comme avant.
10:07 C'était pas je suis déter et ça s'ouvre, en fait.
10:10 Donc, non, non, compliqué.
10:11 Mais voilà, tu vois, on va pas se changer.
10:15 J'ai toujours été vindicative.
10:18 Et donc, je me suis dit OK, ça prendra le temps que ça prend.
10:20 Mais OK, je vais faire pour les autres.
10:22 Mais je vais continuer à faire mes 100 mois de mon côté, tu vois.
10:24 Jusqu'à rencontrer une ou deux personnes en studio
10:27 qui me témoignent à quel point ils y croient fort, quoi.
10:30 "Mais ouais, mais de ouf, mais reviens, carrément.
10:33 Il y a des gens qui t'attendent.
10:35 Enfin, t'as encore des choses à faire, à proposer."
10:38 Et dans leurs yeux, pareil, la confiance revient petit à petit.
10:42 Parce que j'avais...
10:43 Ces gens-là, franchement, ils m'ont fait du mal à ma confiance, très clairement.
10:46 Donc, je me dis OK, j'ai trouvé des nouveaux partenaires
10:50 qui sont chauds pour avancer avec moi et tout.
10:53 Et de fil en aiguille, je fais un certain nombre de titres.
10:55 Et on commence à faire des rendez-vous pour trouver une co-prod, un label et machin.
11:00 Et de fil en aiguille, il y a à peu près un an, un an et demi, j'ai retrouvé.
11:04 Donc, j'ai monté mon label.
11:06 Madame !
11:07 Voilà, là, je me suis dit OK, j'ai plus envie d'être artiste,
11:10 tributaire de choix de producteur, machin, d'être à 8, 10 %, 11 % max,
11:14 si je m'en sors bien.
11:15 Je vais créer mon label,
11:17 participer à tous les pans de production, de promotion,
11:22 tout ce qui concerne la création artistique,
11:24 et être à tous les postes.
11:26 Donc, aujourd'hui, j'ai l'honneur de vous annoncer
11:29 que je suis co-productrice, co-éditrice de mon projet.
11:32 Voilà, j'ai créé mon label qui s'appelle Altair.
11:35 Altair, c'est une étoile de la constellation de l'aigle.
11:38 Donc, tout un mindset, j'aime bien l'aigle pour son côté royal,
11:43 un peu sa manière de survoler un peu la vie, le game,
11:47 avec beaucoup de distance.
11:49 Et qui pique aussi parfois, voilà, qui voit tout avec cette vision,
11:53 exactement, hyper subtile, machin, mais toujours au-dessus,
11:57 dans le mindset, en fait, un genre de sagesse.
12:00 Donc, trop contente.
12:01 D'ailleurs, ma série de deux EPs s'appelle aussi Altair,
12:05 partie 1 et partie 2.
12:06 Voilà, c'est le nom de mon label.
12:07 Donc, le message aujourd'hui, c'est...
12:10 Faut rien lâcher.
12:11 Personne ne va te dicter ce que tu as à faire,
12:15 et le feu que tu as en toi,
12:17 même s'il est réduit à la braise
12:20 sur quelques moments de ta vie où tu vas douter,
12:23 où tout sera pas effectif pour pouvoir faire ton truc,
12:26 lâche pas l'affaire, quoi.
12:27 Parce qu'il y a que toi qui sais où tu dois être
12:29 et quel doit être ton chemin, en fait.
12:31 ♪ ♪ ♪
12:36 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]
12:39 Merci à tous !

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