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00:00 Ces jeunes gens veulent montrer, renvoyer des signes de quel côté ils sont.
00:06 - C'est comme obsessionnel.
00:09 - Vous avez une responsabilité quand vous interrogez quelqu'un ?
00:12 - Dans l'espace médiatique, ils veulent envoyer des signes pour bien montrer dans quel côté ils se trouvent.
00:17 Ils sont fabriqués comme ça.
00:19 Ils n'ont généralement pas beaucoup de courage, donc c'est plus facile d'être avec la majorité.
00:26 - Pour en revenir à Adam Tondelier.
00:28 - Je ne veux pas dire qu'il ne vienne pas sur ces plateaux, parce que je pense que dans la contradiction, elle est en difficulté.
00:33 Elle préfère aller là où elle était hier, où effectivement quelqu'un très gentiment ne la met pas de...
00:39 - Pardon, néonazisme. Non mais monsieur Prot, néonazisme, appliqué à celui qui vous parle, c'est quand même assez insulté.
00:47 - On n'a pas le droit d'employer ce terme. A l'égard de qui que ce soit d'ailleurs, qui que ce soit de civilisé.
00:52 - Pardonnez-moi, mon excellent confrère de France 3 peut lui répondre.
00:56 - Mais il est content de ce qu'il entend. Pourquoi voulez-vous qu'il la contredise ?
01:02 - Il faut expliquer ce qu'est l'ARCOM.
01:04 - Sur ces news, ce n'est pas de l'argent public, mais c'est une autorisation d'émettre.
01:08 Moi, je crois qu'on doit pouvoir émettre, c'est la liberté d'expression, et qu'il faut par contre un contrôle à postérieur.
01:14 - Vous estimez que oui, il faut les interdire ?
01:16 - Ça peut aller jusqu'à la sanction interruption d'antenne. Ça, c'est pour le coup à la justice de tranchée ou à l'ARCOM.
01:24 Il y a un autre élément concernant ces news, c'est qu'ils sont partis sur une chaîne d'information.
01:30 Et aujourd'hui, c'est plutôt une chaîne d'opinion.
01:32 Le cahier des charges n'est pas rempli, on va le dire comme ça.
01:35 Donc, il doit y avoir une clause de revoyure régulière.
01:38 Et je pense qu'à un moment, l'ARCOM doit pouvoir dire, écoutez, vous nous aviez promis tels éléments d'information.
01:44 Et pour le coup, vous êtes sur l'opinion assumée.
01:46 - Ce que dit M. Bayou est faux. C'est-à-dire que c'est une chaîne d'information, bien sûr.
01:51 Et que nous avons d'ailleurs des rendez-vous d'information toutes les demi-heures sur cette chaîne.
01:57 Et nous avons effectivement une partie également de débat que je ne qualifierais pas d'opinion, bien sûr.
02:02 La preuve en est, ce soir, où nous pouvons échanger sur ces sujets.
02:06 Mais là encore, ce confrère, ils vont tous poser des questions, en fait, tous les confrères.
02:12 - Ah ben ouais. - Tous ! Parce que ça les amuse.
02:14 Parce qu'il y a de la reprise.
02:16 Parce qu'en fait, quelqu'un disait, c'est Jacques Séguéla qui disait ce matin,
02:21 "CNews est victime de son succès, c'est aussi simple que ça".
02:24 C'est-à-dire que le journaliste qui est sur cette chaîne, je crois que c'est France Info,
02:30 c'est une chaîne que personne ne regarde et c'est avec de l'argent public.
02:33 Il n'y a pas que personne ne la regarde d'ailleurs.
02:35 Mais je crois que sur les chaînes Info, elle est quatrième chaîne Info.
02:37 - Sur quatre éditions. - Quatrième chaîne Info, France Info.
02:39 Et le journaliste qui est là, donc ça les ennuie un peu.
02:43 Parce qu'ils n'ont pas trouvé leur public et ils vont le trouver d'ailleurs, je l'espère.
02:48 Mais le succès de ces news les ennuie manifestement.