• il y a 2 ans

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00:00 [Musique]
00:05 Comment ça va ?
00:06 Pas mal.
00:06 Vous êtes contente d'être là ?
00:07 Alors, vous êtes une auteur et vous avez déjà publié trois romans,
00:11 "Une rose pour Manhattan" chez Flammarion,
00:15 "Un amoureux silence" chez Flammarion,
00:17 "Trois jours pour rien" chez Ballant.
00:19 Et aujourd'hui, vous publiez "Prime Time" chez Flammarion.
00:22 Voilà.
00:23 Alors, en fait, de 1991 à 1999, vous avez été mannequin.
00:27 Mais vous n'avez jamais été vraiment top modèle.
00:29 Non, jamais, non.
00:30 Vous avez fait quoi ? Des catalogues de la redoute ? Des trucs comme ça ?
00:32 Non, parce que j'étais trop grande.
00:33 Ouais.
00:34 Je faisais 1m82, donc les catalogues, il faut être beaucoup plus petite.
00:37 Et vous faisiez quoi alors ?
00:38 Non, non plus. Non, non, je faisais...
00:41 Non, j'ai fait pas mal de défilés et puis j'ai bien vécu de mon métier.
00:44 Comme ça ne marchait pas, vous avez décidé d'écrire, donc.
00:46 Exactement.
00:46 Voilà.
00:47 C'est moche, c'est mal embarqué.
00:49 Non, non, non, c'est très bien.
00:51 Ça ne fait pas vendre de livres du tout.
00:52 Mais pourquoi ?
00:53 Ce n'est pas vendre de livres en ce moment.
00:54 Oui, le livre, il va se vendre.
00:55 J'y arrive pas.
00:55 Le livre, tu fais le surf, il va se vendre.
00:56 Ça donne pas envie d'acheter.
00:57 Alors, donc, pour votre premier roman, vous avez eu beaucoup de presse.
01:00 Le deuxième, un petit peu passé inaperçu, c'est ça ?
01:03 Sauf que j'étais invitée chez vous.
01:04 Voilà, et voilà toute l'histoire, mesdames, messieurs.
01:07 Géraldine Maillet était invitée, tout le monde en parle.
01:10 Elle avait prévenu ses amis, sa famille, sa grand-mère.
01:13 Tout le monde.
01:14 Elle était allée se faire faire une belle permanente.
01:16 Elle était allée se faire faire les ongles chez la coiffeuse et tout ça.
01:19 Et la veille, qu'est-ce qui se passe la veille, Géraldine ?
01:21 J'ai un appel de Catherine Barma qui m'annonce qu'il y a un invité en trop
01:25 et je suis obligée de sauter puisque je suis la moins connue
01:27 et sans doute la moins intéressante.
01:29 Catherine me dit que c'est pas...
01:30 Catherine, mais Catherine, dis-nous, dis-nous.
01:32 J'ai archivé le...
01:33 Non, mais bon...
01:36 Catherine dit que les écrivains comme vous, elle les appelle pas elle-même,
01:38 elle les fait appeler par des assistantes.
01:40 Écoutez, alors peut-être que c'était une assistante,
01:41 mais moi, j'ai le souvenir d'avoir eu Catherine Barma au téléphone.
01:44 On reconnaît là bien la sensibilité de Catherine Barma.
01:46 Bien. Et à ce moment-là, votre monde s'écroule.
01:49 C'est un cauchemar qui commence pour vous.
01:51 Disons qu'une petite frustration.
01:52 Je trouvais ça très injuste, je trouvais ça pas élégant
01:54 et donc ça m'a un petit peu énervée.
01:56 Et donc j'ai commencé à faire une fixette sur vous
01:58 et je vous ai regardé tous les jours à la télévision des heures du rang.
02:01 Et là, c'est mon cauchemar qui commence.
02:02 Vous aviez pris qui ?
02:04 Je sais pas, Laurent.
02:05 Alors, vous êtes obsédé par moi à partir de là.
02:07 Faisons pas les mêmes questions quand je t'emmène.
02:09 Mais qu'est-ce que tu veux de ma part ?
02:10 Comment tu veux...
02:11 Envoie un assistant pour me répondre, c'est comme Catherine.
02:13 Je vais pas chier.
02:14 Mais qu'est-ce que... Laurent.
02:15 Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
02:16 Je sais pas qu'on avait pris ce jour-là.
02:18 Tu pourrais me dire, c'est telle personne.
02:20 Et que l'on va la dire.
02:21 OK, voilà.
02:22 Ça me donne envie de roter, tiens.
02:24 Non, arrête.
02:25 Donc à partir de là, effectivement...
02:26 Inexclusable.
02:27 À partir de là, vous commencez à être obsédé par moi,
02:29 en fait, une vraie fixette sur moi.
02:31 Oui, je vous regarde tous les jours pendant une heure et demie
02:33 à Rive-Droit, Rive-Gauche, sur Paris 1ère
02:34 pour voir qui vous invite et qui est digne de vos plateaux.
02:37 Je vous regarde tous les samedis soirs
02:39 et je ne comprends pas pourquoi moi je n'ai pas le droit de venir.
02:41 Donc voilà, ça m'énerve énormément.
02:42 Et puis je commence à écrire, comme c'est bien.
02:44 Voilà.
02:44 C'est que la frustration, finalement, donne de l'écriture.
02:47 Ça a servi à quelque chose.
02:48 Vous avez fait un livre qui est formidable.
02:49 Et vous êtes invitée là ce soir.
02:51 La boucle est bouclée.
02:52 En tous les cas, vous avez trouvé le pitch.
02:53 Vous parlez de la télé, vous parlez des animateurs télé.
02:55 C'est un thriller haletant, une sorte de roman choral
02:57 avec en parallèle une dizaine de personnages
02:59 qui font, qui subissent la télévision.
03:01 Donc des stars, du petit écran,
03:03 également des anonymes, comme moi, des téléspectatrices.
03:06 C'est bien.
03:07 Alors, excusez-moi, parce qu'on me parlait dans l'oreillette, là.
03:09 On me disait que vous étiez pas mal, finalement.
03:10 Qu'on aurait dû vous inviter à l'époque.
03:12 [Rires]
03:14 Dites-moi.
03:14 Mais si vous l'aviez invité, elle n'aurait pas écrit le livre.
03:16 Bah oui, donc tu vois, quelque part, c'est un quelque chose.
03:18 Non, mais vraiment, je vous remercie de m'avoir annulée
03:19 parce que ça m'a permis de vous rencontrer.
03:20 Bah voilà, oui.
03:21 Alors, c'est quoi le pitch de votre bouquin ?
03:23 Bah je vous dis, un thriller haletant,
03:25 une sorte de roman choral avec en parallèle une dizaine de personnages.
03:28 Ceux qui font la télé, ceux qui la subissent.
03:31 Des stars du petit écran et des anonymes.
03:33 Des gens qui sont fascinés par la télé.
03:34 Voilà.
03:35 Voilà.
03:35 Alors, c'est de la fiction, mais vous utilisez les vrais noms.
03:38 Oui.
03:39 Vous savez que c'est interdit, ça ?
03:40 Non, c'est pas interdit.
03:41 Si, c'est interdit.
03:41 Non, mais moi, quand vous êtes...
03:43 Enfin, quand je vous regarde dans la télévision,
03:45 dans le meuble de mon salon,
03:47 vous êtes... vous faites partie de ma vie.
03:49 Vous rentrez tous les jours...
03:50 Non, mais...
03:51 Vous rentrez tous les jours...
03:52 Dans mon salon.
03:53 Tous les jours, il ne faut pas exagérer.
03:54 Non, mais c'est une fabule.
03:55 À l'époque, vous étiez tous les jours à la télévision.
03:57 Et donc, je vous regarde vraiment comme une icône contemporaine.
04:01 Comme on pourrait regarder Derrick ou J.R., finalement.
04:04 Plutôt J.R., oui.
04:05 Oui.
04:06 Le méchant.
04:07 Et donc, vous êtes un personnage de fiction.
04:08 Donc, j'ai le droit de vous faire dire un peu...
04:10 Derrick.
04:11 Non, vous savez...
04:11 Non, vous savez bien que c'est interdit, ce que vous avez fait.
04:13 Non, mais on s'est renseignés. On a le droit, n'est-ce pas, Frédéric ?
04:15 Non.
04:15 On n'a absolument pas le droit. Et s'il y a des attaques...
04:17 Géraldine, il ne faut pas dire ça.
04:19 Parce qu'on le perd.
04:20 Est-ce que vous auriez aimé que... peut-être que moi...
04:24 Que Casteldi ou que Arthur vous fassent un procès ?
04:26 Non, mais j'étais sûre que vous n'en feriez pas parce que...
04:28 Pourquoi ?
04:28 Je pense que vous avez beaucoup d'humour, beaucoup de recul sur ce que vous êtes.
04:31 Oui.
04:31 Vous êtes des gens très intelligents, donc j'ai jamais...
04:33 Non, mais imaginez, sérieusement.
04:35 C'est pas mal.
04:35 Mais ça, c'est bien.
04:36 C'est mieux.
04:36 C'est mieux.
04:37 Oui.
04:37 Tu l'as bien briffé, hein.
04:39 Tu l'as bien briffé, c'est bien.
04:42 Imaginez que je fasse un roman, hein, avec une Géraldine Maillet pédophile.
04:48 Qu'est-ce que vous faites ?
04:49 Et je mets au début, c'est de la fiction, hein, comme vous.
04:51 Dans mon livre, je parle très très peu de la vie intime et de la vie privée.
04:55 Ça reste vraiment dans la sphère publique, à part quelques petits...
04:57 Vous dites des trucs quand même sur moi...
04:59 Quoi, par exemple ?
04:59 Bah que j'ai les poils de la bite blanc.
05:01 Mais ça, c'est votre faute.
05:02 C'est parce que vous parlez toujours de cul à l'antenne.
05:04 Mais j'ai jamais dit que j'avais les poils de la bite blanc.
05:05 Non, mais finalement, on extrapole sur votre libido.
05:07 Ah, ça, vous pouvez extrapoler tout ce que vous voulez, mais ça...
05:09 Bah oui, donc forcément, la romancière que je suis...
05:11 Vous comprenez bien qu'on peut pas faire ça.
05:13 Enfin, je veux dire, moi, je viens d'entendre que je vais pas vous attaquer.
05:15 Mais si je dis Annie Lemoine, par exemple, non, je dirais pas.
05:17 Allez-y, allez-y, quand on rigole, tu rigoles. Allez-y, c'est amusant, mais allez-y.
05:22 Alors, aux Etats-Unis, ce grand pays, il n'y a pas ces lois qui protègent la vie privée des stars.
05:29 Et par exemple, Bret Easton Ellis...
05:31 Attends, tu vas pas laisser dire ça à Toro !
05:33 Bret Easton Ellis peut, dans ce pays libre, raconter ce qu'il veut sur Leonardo DiCaprio, dans Glamorama,
05:39 imaginer des choses qui arrivent à Johnny Depp, etc.
05:41 C'est-à-dire que, voilà, c'est peut-être aussi une...
05:44 À partir du moment où la télé prend 4 heures par jour dans la vie des gens,
05:48 un romancier veut parler de son époque, je crois.
05:52 Enfin, Frédéric...
05:53 Il parle que de 4 heures, alors, que des 4 heures qu'il y a dans sa journée.
05:56 C'est intéressant, 4 heures sur 24.
05:57 Les 24 heures, c'est pas intéressant qu'il en parle ?
06:00 Y a d'autres livres à écrire, tu commences à me courir sur le haricot.
06:03 [Rires]
06:05 C'est ça qu'il faut dire, tu vois, c'est ça qui est important.
06:07 Non, mais Marc-Edouard, si ça vient aux Etats-Unis, c'est bien.
06:09 Vous parlez de quoi, d'habitude, quand vous vous voyez ?
06:11 C'est sûr, c'est sûr.
06:12 Justement, on parle...
06:13 Vous savez, dans les clubs anglais, on interdit aux gens de parler de politique.
06:16 Et comme ça, ils peuvent rester amis longtemps.
06:18 Malheureusement, là, j'ai peur que ça ne soit plus le cas.
06:21 Ah bon ? Frédéric ? Non.
06:23 Frédéric, t'es pas clair, ça ?
06:25 On peut parler de politique ensemble.
06:26 En tout cas, ça m'intéresse pas énormément avec vous.
06:30 Tiens, j'étais au Bernoulli, avec Débecque, moi.
06:32 Bien, alors, Géraldine, revenons sur vous.
06:35 À la fin du livre, pour passer à "Tout le monde en parle",
06:37 vous vous enchaînez à moi.
06:40 Vous avez vu, je suis restée très sobre aujourd'hui.
06:42 C'est extraordinaire.
06:43 C'est comme dire, normalement, je me passe des menottes,
06:44 puis j'arrive pas, elle veut absolument venir dans l'émission,
06:46 on arrive tous les deux comme ça, enchaînés,
06:48 et vous dites, vous voulez que je fasse le pitch Thierry ?
06:51 Oui.
06:52 Ben, faites-le.
06:53 Ah, d'accord.
06:54 Alors, je vous dis un thriller à le temps, un roman choral,
06:58 avec en parallèle une dizaine de personnages,
07:01 stars de la télé, stars du petit écran, ou illustres inconnus,
07:04 ceux qui font la télé, ceux qui la subissent,
07:07 tout ce petit monde est interdépendant, finalement.
07:09 Et voilà, je pense que c'est un bon pitch, non ?
07:12 Non, il y a un truc que vous dites pas, là,
07:13 elle le vend très mal, excuse-moi.
07:15 Il y a un truc dans son bouquin, c'est qu'Arthur produit
07:17 une émission qui s'appelle "Hand Story",
07:19 qui est présentée par Castaldi,
07:21 et l'histoire, c'est des vieux dans un hospice
07:24 qui meurent les uns après les autres,
07:25 et c'est le dernier survivant qui a gagné.
07:27 Vous diriez ça, tout le monde l'achèterait, votre livre.
07:29 Oui, mais c'est vrai, mais...
07:31 Ah, il faut que je sois là, heureusement que je suis là.
07:32 Merci.
07:33 Il y a aussi que Michel Drucker a disparu.
07:35 Oui, il y a aussi que Michel Drucker a disparu.
07:36 On le cherche partout, on ne sait pas où il est,
07:37 en fait, il est coincé dans un ascenseur.
07:39 Non, en fait, il est le dimanche après-midi.
07:40 Voilà.
07:41 Bien, alors il y a des personnages, il y a Castaldi,
07:44 donc sa nouvelle émission, effectivement.
07:46 Il a très bien pris d'ailleurs le roman,
07:47 puisque je l'ai envoyé à son avocat,
07:49 il a lu le livre, il a trouvé ça très drôle,
07:51 et il s'est demandé comment je pouvais...
07:53 Le sens de l'humour de Castaldi est terrifiant.
07:55 Mais lui, ça le terrifie, de faire cette émission
07:57 "Hand Story", avec les gens qui meurent les uns après les autres.
07:59 Oui, il y a de quoi quand même,
08:00 puisque c'est la télé-réalité poussée à son paroxysme.
08:02 Oui, mais vous savez, on n'en est pas loin.
08:04 Castaldi va faire une émission,
08:05 il y a des gens qui sont dans un bus,
08:06 des homos et des machos dans un bus,
08:08 qui s'engueulent.
08:09 Quand on fait ça,
08:10 quand on propose ça à une chaîne et qu'on l'anime,
08:13 "Hand Story", ce n'est pas terrible.
08:14 D'ailleurs, je ne désespère pas peut-être qu'un producteur
08:16 va racheter les droits d'"Hand Story".
08:17 Votre bouquin est en deçà de la réalité, je pense.
08:19 Alors Arthur, vous dites qu'il ressemble à personne,
08:20 et personne n'a vu lui ressembler.
08:22 Oui.
08:23 Il croit que Lars von Trier, c'est une bière sans alcool,
08:26 et que le dogme, c'est une boîte homo à Rotterdam.
08:29 C'est drôle.
08:30 Oui, quand je le vois dans mon petit écran,
08:32 je trouve que finalement,
08:33 il ressemble assez à ce que j'ai décrit.
08:35 Après, il y a Luc qui fait public dans les émissions,
08:37 il y a Dan qui est casteur pour la télé-réalité.
08:40 Alors, il prépare une émission, celui-là,
08:42 qui s'appelle "L'île de la répulsion",
08:44 et c'est des très moches qui craquent sur des très vilaines.
08:46 Oui, je pense qu'on va venir aussi.
08:48 Vous allez finir directrice des programmes de TF1 ou de M6.
08:51 Ça vous bonnera.
08:53 C'est des idées qu'il voudra avoir, je suis sûr.
08:55 Oui.
08:56 Alors...
08:59 Il parle à son oreillette.
09:01 Pardon ?
09:02 Oui, Catherine m'a dit un truc, là.
09:04 Elle m'a dit que finalement, vous n'êtes pas mal.
09:06 Elle m'a dit qu'on aurait dû l'inviter à des trucs.
09:07 J'ai pas fait de catalogue, pourtant.
09:09 C'est marrant, vous n'avez pas fait la redoute.
09:11 Et puis après, il y a une fan qui est fan de moi,
09:13 je suis désolé,
09:14 qui s'appelle Marie.
09:15 Alors, ça, c'est un peu glauque.
09:16 C'est la fan glauque.
09:17 Elle vous a fait peur ?
09:18 Elle m'a fait peur, oui.
09:19 Elle se suicide au barbiturique et au vieux pape.
09:21 C'est un peu triste, là.
09:23 Elle est fascinée par vous, elle vous aime vraiment à la folie.
09:25 Oui, d'accord.
09:26 Et finalement, je ressemble assez à Marie.
09:29 Mais non, je vous rassure, il n'y aura pas de passage à l'acte.
09:32 Parce qu'elle se touche la nuit en mangeant du pâté,
09:34 donc je me dis quand même.
09:35 C'est vrai.
09:36 Il faut que je relise mon livre.
09:38 Moi, j'ai le livre aussi.
09:39 Elle se touche en bouffant du pâté.
09:40 Non, mais en revanche, ce que je trouve émouvant...
09:42 Non, je vous rassure.
09:43 Mais ce que je trouve émouvant, c'est qu'elle vous regarde énormément
09:45 et à force de vous regarder, elle arrive à vous connaître très très bien.
09:48 Je vais devenir fou avec des trucs comme ça.
09:50 Je reçois des gens qui écrivent des livres sur moi.
09:52 Enfin, en tous les cas, elle garde comme une relique une cigarette
09:54 que j'ai fumée et jetée.
09:55 Oui, au Bristol, absolument.
09:56 Au Bristol, oui, vous savez tout.
09:57 Donc, effectivement, c'est poils du sexe blanchis.
10:00 Blanchis par la vie, par les années.
10:02 C'est courbatures quand j'ai baisé pendant une semaine.
10:04 Oui, parce que je trouve que vous avez...
10:06 Écoutez, j'ai un mari qui a presque votre âge
10:08 et je sais que ce sont des choses qui arrivent à un certain âge.
10:11 Donc, il n'y a pas de manque.
10:12 Je vais vous dire, c'est très dommage pour votre mari.
10:16 Vous êtes un peu gérantophile alors.
10:20 - Effectivement. - Ah, on va très bien s'entendre alors.
10:23 - Voilà, c'est pour ça. - Voilà.
10:24 Voilà, mesdames, messieurs, on est l'édition à Paris.
10:27 Donc, c'est un ancien mannequin qui a écrit un bouquin
10:29 sur un animateur de télévision.
10:32 Et pour être sûr de ne rien rater de In Harditude,
10:35 abonnez-vous et mettez un pouce bleu.
10:37 In Harditude, abonnez-vous et mettez un pouce bleu.
10:39 Bluth.
10:40 [SILENCE]

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