Élu pour une première fois en 1994 comme conseiller municipal à l’ancienne Ville de Saint-Timothée, Normand Amesse cumule 25 années de politique municipale et le conseil a tenu à le souligner lors de son assemblée publique du 9 mai.
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00:00 (applaudissements)
00:13 - Je vais te demander un petit peu quand je vais y faire une soirée chaque jour.
00:19 (rires)
00:21 Parce que pour vrai, je voudrais ça dans la maison, on n'a pas le temps de résolution pour ça.
00:25 Donc, je vais décider de prendre un peu de temps. Normalement, je vais essayer d'être bref
00:31 parce qu'il y a d'autres gens qui ont quelques mots à te formuler.
00:36 Je voulais juste dire...
00:38 (applaudissements)
00:49 Il faut que tu imposes ton petit colis, je vais te parler un petit peu.
00:52 Je vais prendre ma casquette aussi de collègue pour te dire à quel point on est tous honorés
01:00 de pouvoir d'emblée nous fonctionner à ta présence, qui est pour un petit mot plus personnel.
01:06 Quand je suis arrivé, il y a 5 ans peut-être maintenant, c'est sûr que j'étais...
01:11 (rires)
01:15 Il faut que ça soit un peu échoué, c'est des choses bien grandes, en fait, dans la communauté.
01:19 Mais mieux vaut prévenir.
01:22 J'étais nouveau, plus jeune que ce à quoi on s'attendait, on était habitué à l'époque.
01:29 Puis il y avait quelques vétérans qui étaient là depuis plusieurs années, il y avait Jean-Marc,
01:33 il y avait Jacques Smith aussi, qui a fait le mandat président avec nous.
01:38 J'ai trouvé à Normand, puis vous auriez pu tous m'essayer, le petit jeune qui arrive,
01:45 on va lui montrer comment ça marche. Zéro. Il y a eu zéro ça.
01:49 J'ai senti dès notre première réunion, Normand, que tu avais le goût que ça fonctionne.
01:54 Je sais que je suis arrivé, j'étais tout feu de flanc, je voulais tout être vite.
01:58 J'ai appris bien des affaires, puis tu m'as aidé à apprendre bien des choses.
02:08 Tu as toujours été derrière moi, derrière le reste du conseil.
02:12 On ne fait pas 25 ans quand on n'est pas honnête, quand on n'est pas là pour les bonnes raisons.
02:18 Moi, je peux te dire que j'ai été, du début de notre première rencontre jusqu'à aujourd'hui,
02:23 bien honoré de pouvoir travailler avec toi, puis je pense que je parle au nom de tous les autres collègues
02:29 qui t'ont côtoyé au cours des 25 dernières années.
02:32 Puis là, je ne veux pas que tu perdes le fil avant les vrais discours importants.
02:38 Donc, je me tais, et je pense que ta fille a un petit mot à te dire.
02:46 Alors, bonsoir. En tant que doyenne de ma fratrie, j'ai été mandatée pour prendre la parole.
02:53 En fait, pour être dans le thème, je devrais dire que j'ai été proposée par mon frère,
02:57 qui a été appuyée par ma soeur Marie-Ève, et que la proposition a été résolue à l'apport de la majorité,
03:03 par le conseil et le familial.
03:06 Alors, on m'avait dit qu'Igles prendrait la parole, alors je me suis dit qu'il va revenir sur l'historique de la carrière de mon père.
03:12 Que me reste-t-il à dire? Il me serait des anecdotes et quelques souvenirs.
03:16 Alors, c'est pas ça qui manque.
03:19 Alors, je me rappelle comme si c'était hier, les premières élections de mon père en 1994.
03:24 C'est là où je l'ai vu éclater en sanglots pour la première fois de ma vie.
03:29 Par ailleurs, je dois dire qu'à l'époque, j'ai mis un certain temps à déterminer si je l'avais remportée ou non,
03:34 devant l'ampleur de sa réaction.
03:37 Et par la suite, j'ai compris que celle-ci témoigne du cœur qu'il avait mis dans la perspective d'accomplir cette fonction,
03:44 du cœur qu'il a mis au service des citoyens dans chacun des mandats qui ont suivi,
03:49 sans jamais perdre cette passion qui l'anime encore aujourd'hui.
03:53 Un père conseiller municipal qui fait campagne, qui en vient à siéger sur des comités comme celui de la circulation,
04:01 de l'urbanisme, du développement des zones agricoles, du développement économique, et j'en passe,
04:05 ça donne quoi du point de vue familial?
04:09 Eh bien, ça inclut des expériences variées de porte-à-porte de campagne, des journées laborieuses passées,
04:16 où je dirais, environ à la centième fois, on a le droit à des "bonjour, monsieur".
04:21 Donc, jusque-là, vous allez me dire que ce n'est pas si grave que ça.
04:24 Sauf quand elle le dit, "monsieur" est une dame.
04:27 Alors, il y a de la surveillance à faire. Il y a une accompagnement à faire de ce côté-là.
04:32 C'est pour ça que j'ai voulu développer notre vigilance.
04:35 C'est passer tellement de temps à distribuer des pamphlets porte-à-porte qu'on en devient expert dans le jugement de la qualité des boîtes aux lettres.